LAMALINE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Suppositoire
Catégories :
Antalgiques, Associations diverses antalgiques et/ou antipyrétiques, Associations opiacées
Principes actifs :
Paracétamol, Opium, Caféine
Douleur modérée à intense
Adulte . Traitement symptomatique. Douleur modérée à intense. Voie rectale (implicite)
1 suppositoire 3 fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de 4h minimum. Maximum 6 suppositoires par jour.
Adulte . insuffisant rénal sévère (Clcr < 10 ml/mn). Traitement symptomatique. Douleur modérée à intense. Voie rectale
1 suppositoire 3 fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de 8h minimum.
Voie rectale
Leucopénie
Thrombopénie
Neutropénie
Choc anaphylactique
Constipation
Dysurie
Insomnie
Oedème de Quincke
Palpitation
Prurit
Rétention urinaire
Urticaire
Urticaire allergique
Bronchospasme
Syndrome de Lyell
Cauchemars
Excitation
Syndrome de Stevens-Johnson
Confusion
Dépression respiratoire
Myosis
Pancréatite aiguë
Pharmacodépendance
Somnolence
Sédation
Syndrome de sevrage
Euphorie
Etat vertigineux
Erythème cutané
Augmentation de la pression intracrânienne
Nausée
Vomissement
Dysphorie
Pustulose exanthématique aiguë généralisée
Syndrome douloureux abdominal aigu
Rash cutané
Hallucination
Hyperalgésie
LIES AU PARACETAMOL
Les effets indésirables suivants ont été rapportés chez des patients traités par paracétamol seul :
· Quelques rares réactions d'hypersensibilité à type de choc anaphylactique, oedème de Quincke, érythème, urticaire, rashs cutanés. Leur survenue impose l'arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.
· Des très rares cas de réactions cutanées graves (par exemple, toxidermies bulleuses de type syndrome de Stevens Johnson et Lyell, pustulose exanthématique aiguë). Leur survenue impose l'arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.
· De très exceptionnels cas de thrombopénie, leucopénie et neutropénie ont été signalés.
LIES A L'EXTRAIT D'OPIUM
Les effets indésirables de l'extrait d'opium sont comparables à ceux des autres opiacés. Possibilité de :
· Somnolence, confusion, sédation, excitation, euphorie, dysphorie, cauchemars, en particulier chez le sujet âgé, avec éventuellement hallucinations.
· Convulsions (peu fréquent).
· Dépression respiratoire, bronchospasme (voir rubrique Contre-indications).
· Augmentation de la pression intracrânienne.
· Nausées, vomissements, constipation.
· Syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi, survenant particulièrement chez les patients cholécystectomisés.
· Pancréatite aiguë.
· Myosis, états vertigineux.
· Dysurie et rétention urinaire.
· Prurit, urticaire et rash.
· Hyperalgésie : en cas d'augmentation de la sensibilité à la douleur ou d'aggravation de la douleur initiale après une augmentation de la dose du traitement ou en cas d'apparition d'une douleur anormale, de qualité et de localisation anatomique différente de la douleur initiale, le traitement doit être arrêté.
Pharmacodépendance et syndrome de sevrage (lors d'une utilisation prolongée à des doses supra-thérapeutiques).
LIES A LA CAFEINE
· Possibilité d'excitation, d'insomnies et de palpitations.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
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Grossesse
La présence d'extrait d'opium conditionne la conduite à tenir.
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de certaines substances contenues dans l'extrait d'opium (ex : morphine, codéine).
Il n'existe pas de données cliniques suffisamment pertinentes pour évaluer le risque malformatif de ce médicament dans l'espèce humaine. En cas d'administration en fin de grossesse, tenir compte des propriétés morphinomimétiques de ce médicament et envisager une surveillance néonatale :
· risque de syndrome de sevrage chez le nouveau-né en cas d'administration chronique en fin de grossesse, et cela quelle que soit la dose;
· risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né après de fortes doses, même en traitement bref, avant ou pendant l'accouchement.
Par conséquent, LAMALINE, suppositoire ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse à moins d'une nécessité absolue.
Allaitement
Le passage de cette spécialité dans le lait maternel n'est pas connu. Toutefois, en raison de la présence de dérivés morphinomimétiques et du passage de la morphine dans le lait maternel, ce médicament est contre-indiqué lors de l'allaitement.
Mises en garde spéciales
Ce médicament contient du paracétamol. Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l'absence de paracétamol dans la composition d'autres médicaments associés. LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique Surdosage). Dans les situations suivantes, la dose totale de 3 grammes/jour ne devra pas être dépassée (voir rubrique Posologie et mode d'administration):
· poids < 50kg,
· insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,
· insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/min),
· alcoolisme chronique,
· dénutrition chronique,
· jeûne prolongé,
· sujet âgé.
L'utilisation prolongée et à des doses supérieures à celles recommandées peut conduire à un état de pharmacodépendance.
Chez les patients prédisposés, le traitement doit se faire sous surveillance médicale.
LAMALINE ne doit être utilisé qu'après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice-risque, suivant l'étiologie de la douleur et le profil du patient.
La prudence est recommandée en cas d'administration concomitante de paracétamol et de flucloxacilline en raison d'un risque accru d'acidose métabolique à trou anionique élevé (AMTAE), en particulier chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère, de septicémie, de malnutrition et d'autres sources de déficit en glutathion (par exemple, alcoolisme chronique), ainsi que chez ceux qui utilisent des doses quotidiennes maximales de paracétamol. Une surveillance étroite, incluant la mesure de la 5-oxoproline urinaire, est recommandée.
Risque lié à l'utilisation concomitante de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou autres médicaments apparentés :
L'utilisation concomitante de LAMALINE et de sédatifs tels que les benzodiazépines ou autres médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et la mort. En raison de ces risques, la prescription concomitante avec ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour lesquels d'autres options thérapeutiques ne sont pas possibles. Si la décision de prescrire LAMALINE en même temps que des médicaments sédatifs est prise, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée du traitement doit être aussi courte que possible.
Les patients doivent être suivis de près pour surveiller la survenue de signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation.
À cet égard, il est fortement recommandé d'informer les patients et leurs soignants afin qu'ils connaissent ces symptômes (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Traitement antiplaquettaire par inhibiteur du P2Y12 par voie orale
Une réduction de l'efficacité du traitement par inhibiteur P2Y12 a été observée, dès le premier jour de traitement concomitant par inhibiteur P2Y12 et morphine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Précautions d'emploi
Il est recommandé de ne pas dépasser les doses conseillées et de respecter l'intervalle minimal d'administration.
Patients âgés
Chez les personnes âgées et très âgées, la sensibilité particulière aux effets antalgiques mais aussi aux effets centraux (confusion) ou digestifs, associée à une baisse de la fonction rénale, doit inciter à la prudence. La posologie devra être réduite en augmentant l'intervalle entre les prises.
Patients atteints d'insuffisance rénale
La posologie devra être réduite en augmentant l'intervalle entre les prises.
Patients atteints d'insuffisance hépatocellulaire
LAMALINE n'est pas recommandé chez les patients atteints d'insuffisance hépatocellulaire légère à modérée, en raison de l'absence d'évaluation dans cette population.
L'extrait d'opium peut précipiter ou aggraver l'encéphalopathie (voir rubrique Contre-indications).
Sujets porteurs d'un déficit en G6PD
Des cas d'hémolyse aiguë ont été rapportés chez ces patients avec des doses élevées de paracétamol, c'est-à-dire supérieures à la posologie maximale quotidienne recommandée. Il est important de respecter les posologies.
Autres
En cas de découverte d'une hépatite virale aiguë, il convient d'arrêter le traitement.
L'absorption d'alcool est déconseillée pendant le traitement.
Du fait de la présence d'opium, une pathologie urétro-prostatique ou vésicale, fréquente chez le sujet âgé, expose au risque de rétention urinaire.
En cas d'hypertension intracrânienne, l'extrait d'opium risque d'augmenter l'importance de cette hypertension.
La co-prescription de traitements psychotropes, dépresseurs du SNC ou avec un effet anti-cholinergique augmente la survenue d'effets indésirables (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
LAMALINE devra être utilisé avec précaution chez les patients souffrant de troubles convulsifs. L'opium peut abaisser le seuil épileptogène chez les patients ayant des antécédents d'épilepsie.
Il est impératif de s'assurer de l'absence de syndrome occlusif avant de mettre en route le traitement. La constipation est un effet indésirable connu de l'extrait d'opium.
Chez le patient cholécystectomisé, l'extrait d'opium peut provoquer un syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plus souvent associé à des anomalies biologiques, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi.
Chez les patients présentant une atteinte du tractus biliaire et une pancréatite, l'administration d'opium doit être prudente et accompagnée d'une surveillance clinique.
En cas de toux productive, l'extrait d'opium peut entraver l'expectoration.
En raison de la présence de caféine, ce médicament peut entraîner une insomnie, éviter la prise en fin de journée.
L'attention des sportifs doit être attirée sur le fait que cette spécialité contient de la morphine et que ce principe actif est inscrit sur la liste des substances dopantes.
Patient de moins de 50 kg
Insuffisance rénale (Clcr < 10 ml/mn)
Alcoolique chronique
Dénutrition
Jeûne prolongé
Sujet âgé
Encéphalopathie hépatique
Déficit en G6PD
Hépatite virale aiguë
Pathologie urétroprostatique ou vésicale
Hypertension intracrânienne
Syndrome occlusif intestinal
Cholécystectomisé
Toux productive
Nouveau-né de mère traitée
Réaction d'hypersensibilité
Réaction cutanée sévère
Hyperalgésie
Les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines doivent être prudents car il existe un risque de somnolence lié à la présence d'extrait d'opium.
LIEES AU PARACETAMOL
+ Anticoagulant oraux :
Risque d'augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/jour) pendant au moins 4 jours. Contrôle régulier de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.
+ Flucloxaciline
Il convient d'être prudent lors de l'utilisation concomitante de paracétamol et de flucloxacilline, car la prise simultanée a été associée à une acidose métabolique à trou anionique élevé, en particulier chez les patients présentant des facteurs de risque (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Interférence avec les examens paracliniques
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acide phosphotungstique.
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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VIATRIS MEDICAL
Code UCD7 : 9103003
Code UCD13 : 3400891030037
Code CIS : 62672962
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : VIATRIS MEDICAL
Laboratoire exploitant : VIATRIS MEDICAL
Prix vente TTC : 2.27€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 2.27€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 20/09/1999
Rectificatif AMM : 19/12/2022
Marque : LAMALINE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400935173010
Référence LPPR : Aucune
LAMALINE SUP 10. (détails indisponibles)
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