ABILIFY
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Neuroleptiques, Autres antipsychotiques, Aripiprazole
Principes actifs :
Aripiprazole
Schizophrénie
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial en 1 injection. Schizophrénie. Voie IM
400 mg 1 fois par mois en IM dans le muscle fessier ou deltoïde pendant 1 mois.
ou 1 seringue préremplie 1 fois par mois en IM dans le muscle fessier ou deltoïde pendant 1 mois.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial en 2 injections. Schizophrénie. Voie IM
800 mg 1 fois par mois en IM dans le muscle fessier ou deltoïde pendant 1 mois.
ou 2 seringues préremplies 1 fois par mois en IM dans le muscle fessier ou deltoïde pendant 1 mois.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Schizophrénie. Voie IM (implicite)
400 mg 1 fois par mois en IM dans le muscle fessier ou deltoïde.
ou 1 seringue préremplie 1 fois par mois en IM dans le muscle fessier ou deltoïde.
Voie IM
PREVENIR LE MEDECIN IMMEDIATEMENT en cas de :
- Pensées suicidaires ou d'auto-agression.
- Association
des symptômes suivants, quels qu'ils soient : somnolence excessive,
étourdissements, confusion, désorientation, difficultés à parler,
difficultés à marcher, raideur musculaire ou tremblements, fièvre,
faiblesse, irritabilité, agressivité, anxiété, augmentation de la
pression artérielle ou convulsions pouvant entraîner une perte de
conscience.
- Mouvements anormaux, principalement du visage ou de la bouche.
- Gonflement,
douleur et rougeur d'une jambe : ils peuvent être le signe d'un caillot
sanguin, susceptible de se déplacer dans les vaisseaux sanguins
jusqu'aux poumons et de provoquer une douleur thoracique et des
difficultés à respirer.
- Association
de fièvre, respiration rapide, transpiration, raideur musculaire et
somnolence ou endormissement, qui peut être un signe d'une affection
appelée syndrome malin des neuroleptiques (SMN).
- Soif
inhabituelle, besoin d'uriner plus fréquemment que d'habitude,
sensation de faim importante, sensation de faiblesse ou de fatigue, mal
au coeur, confusion ou odeur fruitée de l'haleine, qui peuvent être un
signe de diabète.
PREVENIR LE MEDECIN en cas de :
- Prise de poids, de mouvements anormaux, de somnolence gênant l'activité quotidienne habituelle, de difficulté pour avaler, de réactions allergiques.
-
Troubles du contrôle des impulsions, qui comprennent des comportements
tels que dépendance au jeu, prise excessive de nourriture, dépenses
excessives, pulsions et obsessions sexuelles anormalement accrues avec
une augmentation des pensées et des sensations à caractère sexuel.
EVITER la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
EVITER la prise de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
PRUDENCE
en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines
(étourdissements, sédation, somnolence et vision double).
Acné
Alopécie
Anémie
Asthénie
Bradycardie
Constipation
Contracture musculaire
Diarrhée
Dorsalgie
Dyspepsie
Eczéma
Extrasystole ventriculaire
Fièvre
Galactorrhée
Gynécomastie
Hoquet
Hypercholestérolémie
Hyperlipidémie
Hyperprolactinémie
Hypertension
Hypertriglycéridémie
Hypotension orthostatique
Photophobie
Reflux gastro-oesophagien
Rosacée
Tachycardie
Thrombopénie
Toux
Dépression
Idée suicidaire
Myalgie
Diplopie
Idée délirante
Arthralgie
Dysgueusie
Dyskinésie tardive
Hyperglycémie
Prurit au point d'injection
Neutropénie
Soif
Troubles de la marche
Dystonie
Glycosurie
Apathie
Trismus
Crise oculogyre
Hypersalivation
Réaction au site d'injection
Diminution de la libido
Bradykinésie
Vision trouble
Gêne abdominale
Hypersensibilité
Nausée
Vomissement
Hyperinsulinisme
Néphrolithiase
Augmentation de la pression artérielle
Dysphorie
Hypertonie
Gonflement au point d'injection
Trouble du sommeil
Douleur oculaire
Syndrome des jambes sans repos
Anomalie du bilan hépatique
Tension musculaire
Parosmie
Diminution des neutrophiles
Labilité affective
Diminution de la glycémie
Douleur abdominale haute
Gêne thoracique
Diminution des globules blancs
Altération de l'humeur
Rigidité de la nuque
Trouble psychotique
Gêne au site d'injection
Parkinsonisme
Bruxisme
Hyperactivité psychomotrice
Enzymes hépatiques augmentées
Extrémités douloureuses
Diminution de l'amplitude articulaire des mouvements
Hallucination
Trouble de l'appétit
Electrocardiogramme anormal
Bilirubinémie augmentée
Panique
Hypersexualité
Erythème au site de l'injection
Selles fréquentes
Indolence
Induration cutanée
Glycémie augmentée
Diminution d'amplitude de l'onde T à l'électrocardiogramme
Sécheresse vulvovaginale
Gamma GT augmentées
ASAT augmentées
ALAT augmentées
Trouble du mouvement
Tour de taille augmenté
Hémoglobine glycosylée augmentée
Hypersensibilité mammaire
Diminution de la sécrétion de prolactine
Contraction fasciculaire
Rigidité pallidale
Onde T inversée à l'électrocardiogramme
Cholestérolémie diminuée
Triglycérides diminués
Agressivité
Anorexie
Arythmie ventriculaire
Douleur thoracique
Hépatite
Hyperhidrose
Hyponatrémie
Ictère
Incontinence urinaire
Leucopénie
Nervosité
Oedème de Quincke
Pancréatite
Priapisme
Rétention urinaire
Thrombose veineuse profonde
Torsades de pointes
Urticaire allergique
Thrombo-embolie veineuse
Embolie pulmonaire
Dysphagie
Syncope
Tentative de suicide
Laryngospasme
Oedème périphérique
Réaction anaphylactique
Syndrome malin des neuroleptiques
Arrêt cardiaque
Rhabdomyolyse
Syndrome sérotoninergique
Variation de la glycémie
Oedème de la face
Suicide
Réaction allergique
Hypothermie
Difficulté respiratoire
Protrusion de la langue
Prurit cutané
Etat de grand mal
Gonflement de la langue
Hyperphagie
Trouble du langage
Acidocétose diabétique
Défaillance hépatique
Oppression de la gorge
Rash cutané
Réaction de photosensibilité
Trouble de la thermorégulation
Pneumonie de déglutition
Mort subite inexpliquée
Jeu pathologique
Allongement de l'espace QT
Spasme oropharyngé
Coma diabétique hyperosmolaire
Syndrome DRESS
Spasme de la mâchoire
Phosphatases alcalines augmentées
Achats compulsifs
Trouble du contrôle des pulsions
Syndrome de sevrage néonatal
Automatisme ambulatoire
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment observés, rapportés chez au moins 5 % des patients dans deux essais et en double aveugle avec Abilify Maintena, sont la prise de poids (9,0 %), l'akathisie (7,9 %), l'insomnie (5,8 %) et la douleur au point d'injection (5,1 %).
Liste des effets indésirables présentée sous forme de tableau
L'incidence des EI associés au traitement par aripiprazole est présentée ci-dessous sous forme de tableau. Le tableau est basé sur les effets indésirables rapportés pendant les essais cliniques et/ou l'utilisation après commercialisation.
Tous les effets indésirables sont énumérés par classe de système d'organe et fréquence : très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100), rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rares (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). À l'intérieur de chaque classe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
La fréquence des effets indésirables rapportés pendant une utilisation après commercialisation ne peut pas être déterminée puisqu'ils sont dérivés de rapports spontanés. En conséquence, la fréquence de ces effets indésirables est qualifiée d'« indéterminée ».
Description d'effets indésirables sélectionnés
Réactions au site d'injection
Pendant les phases contrôlées, en double aveugle, de deux essais, des réactions au site d'injection ont été observées ; elles étaient généralement d'intensité légère à modérée et ont disparu avec le temps. La douleur au site d'injection (incidence 5,1 %) est survenue dans un délai médian de 2 jours après l'injection et persiste pendant une durée médiane de 4 jours.
Dans une étude menée en ouvert, comparant la biodisponibilité d'Abilify Maintena administré dans le muscle deltoïde ou fessier, les réactions liées au site d'injection étaient légèrement plus fréquentes dans le muscle deltoïde. La majorité étaient légères et se sont améliorées lors des injections ultérieures. Comparée à celle observée dans des études où Abilify Maintena était injecté dans le muscle fessier, la survenue répétée de douleurs au site d'injection était plus fréquente dans le muscle deltoïde.
Leucopénie
Des cas de neutropénie ont été rapportés au cours du développement clinique d'Abilify Maintena ; ils apparaissaient généralement vers le 16e jour après la première injection et persistaient pendant une durée médiane de 18 jours.
Symptômes extrapyramidaux
Dans les essais réalisés chez des patients présentant une schizophrénie stable, Abilify Maintena a été associé à une fréquence de symptômes extrapyramidaux supérieure (18,4 %) à celle observée avec l'aripiprazole oral (11,7 %). L'akathisie était le symptôme le plus fréquemment observé (8,2 %) ; elle apparaissait généralement vers le 10e jour après la première injection et persistait pendant une durée médiane de 56 jours. Les patients atteints d'akathisie ont généralement reçu un traitement à base d'un anticholinergique, notamment le mésylate de benzatropine et le trihexyphénidyle. Des médicaments tels que le propranolol et les benzodiazépines (clonazépam et diazépam) ont également été administrés pour contrôler l'akathisie, mais à une fréquence moindre. En termes de fréquence, le parkinsonisme arrivait en seconde position (respectivement 6,9 % pour Abilify Maintena, 4,15 % pour les comprimés d'aripiprazole [10 mg à 30 mg] et 3,0 % pour le placebo).
Dystonie
Effet de classe : des symptômes de dystonie, contractions anormales prolongées d'un groupe musculaire, peuvent survenir pendant les premiers jours de traitement chez les patients qui y sont prédisposés. Les symptômes dystoniques incluent un spasme des muscles du cou qui peut progresser vers une oppression de la gorge, des difficultés de déglutition, des difficultés respiratoires et/ou une protrusion de la langue. Bien que ces symptômes puissent survenir à faibles doses, ils apparaissent plus fréquemment et avec une plus grande sévérité avec les antipsychotiques de première génération, puissants et fortement dosés. Un risque élevé de dystonie aiguë est observé chez les hommes et les patients jeunes.
Poids
Pendant la phase en double aveugle contrôlée versus produit actif (aripiprazole comprimé 10 mg à 30
mg) de l'essai à long terme de 38 semaines, l'incidence d'une prise de
poids ≥ 7 % entre l'inclusion et la dernière visite a été de 9,5 % pour
Abilify Maintena et de 11,7 % pour les comprimés d'aripiprazole oral
(10 mg à 30 mg). L'incidence d'une perte de poids ≥ 7 % entre
l'inclusion et la dernière visite a été de 10,2 % pour Abilify Maintena
et de 4,5 % pour les comprimés d'aripiprazole oral (10 mg à 30 mg).
Pendant la phase en double aveugle contrôlée versus placebo de l'essai à long terme de 52 semaines, l'incidence d'une prise de poids ≥ 7 % entre l'inclusion et la dernière visite a été de 6,4 % pour Abilify Maintena et de 5,2 % pour le placebo.
L'incidence d'une perte de poids ≥ 7 % entre l'inclusion et la dernière
visite a été de 6,4 % pour Abilify Maintena et de 6,7 % pour le
placebo. Pendant le traitement en double aveugle, la variation du poids
corporel entre l'inclusion et la dernière visite a été de -0,2 kg pour
Abilify Maintena et de-0,4 kg pour le placebo (p = 0,812).
Prolactine
Dans les essais cliniques pour les indications approuvées et après la commercialisation, une augmentation et une diminution du taux de prolactine sérique ont été toutes deux observées par rapportà la valeur à l'inclusion après traitement avec l'aripiprazole (rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Jeu pathologique et autres troubles du contrôle des impulsions
Le jeu pathologique, l'hypersexualité, les achats compulsifs, l'hyperphagie boulimique et l'alimentation compulsive peuvent se manifester chez les patients traités par l'aripiprazole (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Grossesse
Aucune étude contrôlée spécifique n'a été réalisée avec l'aripiprazole chez la femme enceinte. Des anomalies congénitales ont été rapportées ; cependant, une relation de causalité avec l'aripiprazole n'a pas pu être établie. Les études chez l'animal n'ont pas pu exclure une toxicité potentielle sur le développement (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Les patientes doivent être averties de la nécessité d'informer leur médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du traitement par aripiprazole. En raison de l'insuffisance des données de sécurité chez l'homme et des interrogations suscitées par les études de reproduction chez l'animal, ce médicament ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf si le bénéfice attendu justifie clairement le risque potentiel pour le fœtus.
Les prescripteurs doivent être conscients de la longue durée d'action d'Abilify Maintena.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont l'aripiprazole) pendant le troisième trimestre de la grossesse présentent un risque d'effets indésirables, incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, susceptibles de varier en termes de sévérité et de durée après l'accouchement. Les effets suivants ont été rapportés : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être surveillés étroitement (voir rubrique Effets indésirables).
Allaitement
L'aripiprazole/ les métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Une décision doit être prise soit pour ne pas allaiter soit pour interrompre/s'abstenir du traitement par aripiprazole en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant par rapport au bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
L'aripiprazole n'a pas altéré la fertilité dans les études de toxicité de la reproduction.
Lors d'un traitement antipsychotique, l'amélioration de l'état clinique du patient peut nécessiter plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant toute cette période.
Utilisation chez les patients dans un état d'agitation aiguë ou dans un état psychotique grave
Abilify Maintena ne doit pas être utilisé dans la prise en charge des états psychotiques graves ou d'agitation aiguë lorsqu'un contrôle immédiat des symptômes est recherché.
Idées suicidaires
La survenue d'un comportement suicidaire est inhérente aux psychoses et dans certains cas, elle a été rapportée rapidement après l'instauration ou le changement du traitement antipsychotique, y compris avec l'aripiprazole (voir rubrique Effets indésirables). Une surveillance étroite des patients à haut risque doit accompagner le traitement antipsychotique.
Troubles cardiovasculaires
L'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'une maladie cardiovasculaire connue (antécédent d'infarctus du myocarde ou de cardiopathie ischémique, insuffisance cardiaque ou troubles de la conduction), d'une maladie vasculaire cérébrale, de tout état pouvant favoriser une hypotension (déshydratation, hypovolémie et traitement par des médicaments antihypertenseurs) ou une hypertension artérielle, notamment accélérée ou maligne. Des cas d'évènements thromboemboliques vasculaires (ETEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Comme les patients traités par antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque d'ETEV acquis, tous les facteurs de risque possibles d'ETEV doivent être identifiés avant et pendant le traitement par l'aripiprazole et des mesures préventives doivent être prises (voir rubrique Effets indésirables).
Allongement de l'intervalle QT
Dans les études cliniques avec l'aripiprazole oral, l'incidence de l'allongement du QT était comparable à celle observée sous placebo. L'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents familiaux d'allongement du QT (voir rubrique Effets indésirables).
Dyskinésie tardive
Dans les études cliniques de durée inférieure ou égale à un an, des cas peu fréquents de survenue de dyskinésies ont été rapportés au cours du traitement par l'aripiprazole. En cas d'apparition de signes et de symptômes de dyskinésie tardive chez un patient traité par l'aripiprazole, la réduction de la dose, voire l'arrêt du traitement, doit être envisagée (voir rubrique Effets indésirables). Ces symptômes peuvent s'aggraver provisoirement ou même survenir après l'arrêt du traitement.
Syndrome malin des neuroleptiques (SMN)
Le SMN est un syndrome potentiellement mortel associé aux traitements antipsychotiques. Dans les études cliniques, de rares cas de SMN ont été rapportés au cours du traitement par l'aripiprazole. Les signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie, la rigidité musculaire, l'altération des facultés mentales et des signes d'instabilité neurovégétative (instabilité du pouls ou de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme cardiaque). Peuvent s'ajouter des signes comme une augmentation des taux sériques de créatine phosphokinase (CPK), une myoglobinurie (rhabdomyolyse) et une insuffisance rénale aiguë. Cependant, des cas d'élévation des créatines phosphokinases et de rhabdomyolyse n'étant pas nécessairement liées au SMN ont également été rapportés. Lorsqu'un patient présente des signes et symptômes évoquant un SMN, ou une hyperthermie inexpliquée non accompagnée d'autres signes de SMN, tous les antipsychotiques, y compris l'aripiprazole, doivent être arrêtés (voir rubrique Effets indésirables).
Convulsions
Dans les études cliniques, des cas peu fréquents de convulsions ont été rapportés au cours du traitement par l'aripiprazole. Par conséquent, l'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des antécédents de convulsions ou présentant une affection associée à des convulsions (voir rubrique Effets indésirables).
Patients âgés présentant un état psychotique associé à une démence
Augmentation de la mortalité
Dans trois essais contrôlés avec aripiprazole oral versus placebo chez des patients âgés présentant une psychose associée à la maladie d'Alzheimer (n = 938 ; âge moyen : 82,4 ans ; intervalle : 56 à 99 ans) le risque de décès a été plus élevé chez les patients traités par l'aripiprazole que chez ceux recevant le placebo. Le taux de mortalité dans le groupe des patients traités par aripiprazole était de 3,5 %, contre 1,7 % dans le groupe placebo. Bien que les causes de décès aient été variées, la plupart de ces décès semblaient soit d'origine cardiovasculaire (par exemple, insuffisance cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple, pneumonie) (voir rubrique Effets indésirables).
Effets indésirables cérébrovasculaires
Dans les mêmes études sur l'aripiprazole oral, des effets indésirables vasculaires cérébraux (par exemple, accident vasculaire cérébral, accident ischémique transitoire), dont certains d'évolution fatale, ont été rapportés chez ces patients (âge moyen : 84 ans ; intervalle : 78 à 88 ans). Dans l'ensemble, des effets indésirables vasculaires cérébraux ont été rapportés dans ces essais pour 1,3 % des patients traités par aripiprazole oral et pour 0,6 % des patients traités par placebo. Cette différence n'était pas statistiquement significative. Néanmoins, dans un des essais, une étude à dose fixe, une relation dose-dépendante significative a été observée entre la survenue des effets indésirables vasculaires cérébraux et le traitement par aripiprazole (voir rubrique Effets indésirables).
L'aripiprazole n'est pas indiqué dans le traitement des patients présentant des états psychotiques associés à une démence.
Hyperglycémie et diabète
Une hyperglycémie, dans certains cas sévère et associée à une acidocétose, un coma hyperosmolaire ou un décès, a été rapportée chez les patients traités avec l'aripiprazole. L'obésité et les antécédents familiaux de diabète sont des facteurs de risque pouvant favoriser les complications sévères. Les signes et symptômes d'hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie, polyphagie et asthénie) doivent être recherchés chez les patients traités avec l'aripiprazole. Une surveillance régulière est recommandée afin de détecter toute anomalie de la glycémie chez les patients diabétiques ou ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement d'un diabète (voir rubrique Effets indésirables).
Hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité caractérisées par des symptômes allergiques peuvent survenir chez les patients traités par aripiprazole (voir rubrique Effets indésirables).
Prise de poids
Une prise de poids pouvant conduire à des complications graves est souvent observée chez les patients schizophrènes en raison de l'utilisation d'antipsychotiques connus pour entraîner une prise de poids, des comorbidités et une mauvaise hygiène de vie. Une prise de poids a été rapportée chez les patients traités par l'aripiprazole après sa commercialisation. Lorsqu'une prise de poids a été observée, il s'agissait généralement de patients qui présentaient des facteurs de risque significatifs tels qu'un antécédent de diabète, un trouble thyroïdien ou un adénome hypophysaire. Dans les études cliniques, l'aripiprazole n'a pas entraîné de prise de poids cliniquement significative (voir rubrique Effets indésirables).
Dysphagie
Des troubles du transit œsophagien et des inhalations du contenu gastrique ont été associés à l'utilisation d'aripiprazole. L'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients à risque de pneumopathie d'inhalation.
Jeu pathologique et autres troubles du contrôle des impulsions
Les patients peuvent éprouver des impulsions accrues, en particulier pour le jeu, et l'incapacité de contrôler ces impulsions tout en prenant de l'aripiprazole. D'autres impulsions signalées comprennent : des pulsions sexuelles accrues, des achats compulsifs, une hyperphagie boulimique ou une alimentation compulsive et d'autres comportements impulsifs et compulsifs. Il est important pour les prescripteurs d'interroger spécifiquement les patients ou leurs soignants sur le développement de nouvelles impulsions, ou leur augmentation, pour le jeu, des pulsions sexuelles, des achats compulsifs, de l'alimentation excessive ou compulsive ou d'autres impulsions lorsqu'ils sont sous traitement avec de l'aripiprazole. Il convient de noter que les symptômes du trouble du contrôle des impulsions peuvent être associés au trouble sous-jacent ; cependant, dans certains cas, des impulsions ont disparu lorsque la dose a été réduite ou que le médicament a été interrompu. Les troubles du contrôle des impulsions peuvent nuire au patient et à d'autres personnes s'ils ne sont pas reconnus. Une réduction de la dose, voire l'arrêt du médicament, doit être pris en considération si un patient développe de telles impulsions (voir rubrique Effets indésirables).
Chutes
L'aripiprazole peut provoquer somnolence, hypotension orthostatique, instabilité motrice et sensorielle, ce qui peut entraîner des chutes. Des précautions doivent être prises lors du traitement de patients à haut risque, et une dose initiale plus faible doit être envisagée (par exemple, patients âgés ou débilités, voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Surveillance neuropsychiatrique
Comportement suicidaire
Antécédent d'infarctus du myocarde
Antécédent de maladie cardiaque ischémique
Insuffisance cardiaque
Trouble de la conduction
Maladie cérébrovasculaire
Déshydratation
Hypovolémie
Hypertension artérielle
Risque thromboembolique
Antécédent familial de QT long
Dyskinésie tardive aux neuroleptiques
Syndrome malin des neuroleptiques
Hyperthermie inexpliquée
Antécédent de convulsion
Prédisposition aux convulsions
Patient âgé dément
Obésité
Diabète
Facteurs de risque de diabète
Trouble thyroïdien
Adénome hypophysaire
Risque de pneumonie de déglutition
Trouble du contrôle des pulsions
Sujet âgé de plus de 65 ans
Patient débilité
Risque de chute
Patient métaboliseur lent CYP2D6
Insuffisance hépatique sévère
Femme souhaitant concevoir
L'aripiprazole a une influence mineure à modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines en raison de ses effets potentiels sur le système nerveux et sur la vue, tels que sédation, somnolence, syncope, vision trouble, diplopie (voir rubrique Effets indésirables).
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée avec Abilify Maintena. Les données ci-dessous sont issues d'études sur l'aripiprazole oral.
Du fait de son activité antagoniste des récepteurs α1-adrénergiques, l'aripiprazole peut augmenter l'effet de certains antihypertenseurs.
Compte tenu des principaux effets de l'aripiprazole sur le système nerveux central, la prudence est recommandée lors de l'association avec l'alcool ou d'autres médicaments à action centrale ayant des effets indésirables qui s'ajoutent à ceux de l'aripiprazole, tels que la sédation (voir rubrique Effets indésirables).
La prudence s'impose en cas d'administration concomitante d'aripiprazole et de médicaments connus pour entraîner un allongement du QT ou un déséquilibre électrolytique.
Effets potentiels d'autres médicaments sur l'aripiprazole
Quinidine et autres inhibiteurs puissants du CYP2D6
Dans une étude clinique chez des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP2D6 (la quinidine) a augmenté l'ASC de l'aripiprazole de 107 %, alors que la Cmax était inchangée. L'ASC et la Cmax du métabolite actif, le déhydro-aripiprazole, ont été diminuées respectivement de 32 % et 47 %. D'autres inhibiteurs puissants du CYP2D6, tels que la fluoxétine et la paroxétine, sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes réductions de dose s'appliquent (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Kétoconazole et autres inhibiteurs puissants du CYP3A4
Dans une étude clinique chez des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP3A4 (le kétoconazole) a augmenté l'ASC et la Cmax de l'aripiprazole par voie orale respectivement de 63 % et 37 %. L'ASC et la Cmax du déhydro-aripiprazole ont été augmentées respectivement de 77 % et 43 %. Chez les métaboliseurs lents du CYP2D6, l'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut conduire à des concentrations plasmatiques plus élevées d'aripiprazole, comparativement aux métaboliseurs rapides du CYP2D6 (voir rubrique Posologie et mode d'administration). L'administration concomitante de kétoconazole ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 et d'aripiprazole ne doit être envisagée que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques encourus. D'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4, tels que l'itraconazole et les antiprotéases, sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes réductions de dose sont recommandées (voir rubrique Posologie et mode d'administration). À l'arrêt du traitement par l'inhibiteur du CYP2D6 ou du CYP3A4, la dose d'aripiprazole doit être réaugmentée à la posologie utilisée avant l'initiation du traitement concomitant. Lors de l'utilisation concomitante d'inhibiteurs faibles du CYP3A4 (par exemple le diltiazem) ou du CYP2D6 (par exemple l'escitalopram) et d'aripiprazole, des augmentations modérées des concentrations de l'aripiprazole peuvent être attendues.
Carbamazépine et autres inducteurs du CYP3A4
Après l'administration concomitante de carbamazépine, un inducteur puissant du CYP3A4, et d'aripiprazole oral à des patients atteints de schizophrénie ou de troubles psychotiques, les moyennes géométriques de la Cmax et de l'ASC de l'aripiprazole ont respectivement diminué de 68 % et de 73 %, comparativement à l'aripiprazole oral (30 mg) administré seul. De la même façon, les moyennes géométriques de la Cmax et de l'ASC du déhydro-aripiprazole ont respectivement diminué de 69 % et de 71 % après l'administration concomitante d'aripiprazole et de carbamazépine, comparativement à l'aripiprazole oral administré seul. Des effets similaires peuvent être attendus de l'administration concomitante d'Abilify Maintena et d'autres inducteurs du CYP3A4 (tels que rifampicine, rifabutine, phénytoïne, phénobarbital, primidone, éfavirenz, névirapine et millepertuis). L'utilisation concomitante d'inducteurs du CYP3A4 et d'Abilify Maintena doit donc être évitée car elle entraînerait une diminution de la concentration sanguine d'aripiprazole, qui pourrait alors être inférieure à la concentration efficace.
Syndrome sérotoninergique
Des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés chez les patients traités par aripiprazole ; des signes et symptômes potentiels de ce syndrome peuvent survenir, notamment en cas d'utilisation concomitante d'autres médicaments sérotoninergiques tels que les ISRS/IRSN ou de médicaments connus pour augmenter les concentrations d'aripiprazole (voir rubrique Effets indésirables).
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OTSUKA PHARMACEUTICAL FRANCE
Immeuble Atria 1-15 avenue Edouard Belin
92500
RUEIL MALMAISON
Code UCD7 : 9412431
Code UCD13 : 3400894124313
Code CIS : 66706942
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : OTSUKA PHARMACEUTICAL FRANCE
Prix vente TTC : 184.69€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 184.69€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 15/11/2013
Rectificatif AMM : 13/10/2021
Marque : ABILIFY
Gamme : Maintena LP
Code GTIN13 : 3400930018972
Référence LPPR : Aucune
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