ACCOFIL
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Solution injectable ou pour perfusion
Catégories :
Cancérologie et hématologie, Cytokines et immunomodulateurs, Facteurs de croissance leucocytaires, Filgrastim
Principes actifs :
Filgrastim
Neutropénie après chimiothérapie cytotoxique, Neutropénie après thérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle osseuse, Mobilisation de cellules souches progénitrices, Neutropénie sévère congénitale, Neutropénie cyclique, Neutropénie idiopathique, Neutropénie chez le patient infecté par le VIH
Nourrisson de 1 mois à 24 mois . Neutropénie après chimiothérapie cytotoxique. Voie SC (implicite)
½ MU par kilo par jour en injection SC.
ou 0.008333 ml par kilo par jour en injection SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Nourrisson de 1 mois à 24 mois . Traitement initial. Neutropénie après thérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle osseuse. Voie SC continue
1 MU par kilo en perfusion SC continue de 24h.
ou 0.016666 ml par kilo en perfusion SC continue de 24h.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Nourrisson de 1 mois à 24 mois . Traitement d'entretien. Neutropénie après thérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle osseuse. Voie SC continue
1 MU par kilo en perfusion SC continue de 24h.
ou 0.016666 ml par kilo en perfusion SC continue de 24h.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de 16 ans à 60 ans . donneur sain. Mobilisation de cellules souches progénitrices. Voie SC (implicite)
1 MU par kilo par jour en injection SC pendant 5 jours.
ou 0.016666 ml par kilo par jour en injection SC pendant 5 jours.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte - Enfant de 2 ans à 65 ans . Neutropénie après chimiothérapie cytotoxique. Voie SC (éventuellement IV en perfusion) (implicite)
½ MU par kilo par jour par voie SC ou perfusion IV de 30 minutes.
ou 0.008333 ml par kilo par jour par voie SC ou perfusion IV de 30 minutes.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte - Enfant de 2 ans à 65 ans . Traitement initial. Neutropénie après thérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle osseuse. Voie IV en perfusion ou SC continue de 24 heures
1 MU par kilo en perfusion IV 30 minutes ou perfusion SC/IV 24 H.
ou 0.016666 ml par kilo en perfusion IV 30 minutes ou perfusion SC/IV 24 H.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte - Enfant de 2 ans à 65 ans . Traitement d'entretien. Neutropénie après thérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle osseuse. Voie IV en perfusion ou SC continue de 24 heures
1 MU par kilo par jour en perfusion IV 30 minutes ou perfusion SC/IV 24 H.
ou 0.016666 ml par kilo par jour en perfusion IV 30 minutes ou perfusion SC/IV 24 H.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte - Enfant de 1 mois à 65 ans . Traitement initial. Neutropénie sévère congénitale. Voie SC
1.2 MU par kilo par jour en injection SC.
ou 0.019999 ml par kilo par jour en injection SC.
Administrer en dose unique ou en plusieurs doses.
Adulte - Enfant de 1 mois à 65 ans . Mobilisation de cellules souches progénitrices. Voie SC ou perfusion SC continue sur 24 heures
1 MU par kilo par jour en perfusion SC de 24h ou en injection SC pendant 7 jours.
ou 0.016666 ml par kilo par jour en perfusion SC de 24h ou en injection SC pendant 7 jours.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte - Enfant de 1 mois à 65 ans . Traitement après chimiothérapie myélosuppressive. Mobilisation de cellules souches progénitrices. Voie SC (implicite)
½ MU par kilo par jour en injection SC.
ou 0.008333 ml par kilo par jour en injection SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte - Enfant de 1 mois à 65 ans . Traitement initial. Neutropénie idiopathique. Voie SC
½ MU par kilo par jour en injection SC.
ou 0.008333 ml par kilo par jour en injection SC.
Administrer en dose unique ou en plusieurs doses.
Adulte - Enfant de 1 mois à 65 ans . Traitement initial. Neutropénie cyclique. Voie SC
½ MU par kilo par jour en injection SC.
ou 0.008333 ml par kilo par jour en injection SC.
Administrer en dose unique ou en plusieurs doses.
Adulte - Enfant de 1 mois à 65 ans . Traitement d'entretien. Neutropénie chronique sévère. Voie SC
*(voir monographie).
Adulte - Enfant de 1 mois à 65 ans . Traitement initial. Neutropénie chez le patient infecté par le VIH. Voie SC
0.4 MU par kilo par jour en injection SC pendant 5 jours. Maximum 1 MU par kilo par jour.
ou 0.006666 ml par kilo par jour en injection SC pendant 5 jours. Maximum 0.016666 ml par kilo par jour.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte - Enfant de 1 mois à 65 ans . Traitement d'entretien. Neutropénie chez le patient infecté par le VIH. Voie SC
30 MU 7 fois par semaine en injection SC.
ou ½ ml 7 fois par semaine en injection SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Voie SC
Voie IV
Asthénie
Bronchite
Douleur
Douleur thoracique
Dysurie
Epistaxis
Hématurie
Hémoptysie
Hypertension
Hypotension
Infection des voies urinaires
Insomnie
Septicémie
Toux
Douleur buccale
Hépatomégalie
Diminution de l'appétit
Dyspnée
Oedème périphérique
Paresthésie
Malaise
Etourdissement
Erythème cutané
Vascularite cutanée
Infection des voies respiratoires supérieures
Spasme musculaire
Diminution de l'hémoglobine
Rupture splénique
Augmentation des taux sanguins de lactate déshydrogénase
Phosphatase alcaline augmentée
Douleur oropharyngée
Hypoesthésie
Réaction transfusionnelle
Hyperuricémie
Insuffisance respiratoire
Ostéoporose
Eruption maculopapuleuse
Protéinurie
Oedème pulmonaire
Réaction au site d'injection
Hypersensibilité
Hypoxie
Syndrome de détresse respiratoire aiguë
Syndrome de Sweet
Infiltration pulmonaire
Syndrome de fuite capillaire
Hémorragie pulmonaire
Réaction du greffon contre l'hôte
Aspartate aminotransférase augmentée
Affection pulmonaire interstitielle
Hypersensibilité médicamenteuse
Gamma GT augmentées
Augmentation de l'acide urique sanguin
Maladie veino-occlusive
Pseudogoutte
Glomérulonéphrite
Réaction anaphylactique
Diminution de la glycémie
Anomalie urinaire
Diminution de la densité osseuse
Crise drépanocytaire
Polyarthrite rhumatoïde aggravée
Modification des volumes hydriques
Aortite
Leucémie
Urticaire allergique
Myalgie
Arthralgie
Douleur osseuse
Anaphylaxie
Douleur dorsale
Syndrome myélodysplasique
Trouble vasculaire
Douleur cervicale
Angioedème
Extrémités douloureuses
Douleur thoracique musculosquelettique
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus graves pouvant survenir pendant le traitement par filgrastim comprennent : réaction anaphylactique, effets indésirables pulmonaires graves (y compris pneumonie interstitielle et SDRA), syndrome de fuite capillaire, splénomégalie sévère/rupture splénique, transformation en syndrome myélodysplasique ou en leucémie chez les patients atteints de neutropénie congénitale sévère, GvHD chez des patients recevant une greffe de moelle osseuse allogénique ou une greffe de cellules souches du sang périphérique, et crise drépanocytaire chez les patients atteints de drépanocytose.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont : fièvre, douleurs musculo-squelettiques (dont : douleurs osseuses, maux de dos, arthralgie, myalgie, douleurs dans les extrémités, douleurs musculo-squelettiques, douleurs thoraciques musculo-squelettiques, douleurs cervicales), anémie, vomissements et nausées. Lors d'études cliniques menées chez des patients atteints de cancer, les douleurs musculo-squelettiques étaient légères ou modérées chez 10 % des patients, et sévères chez 3 % des patients.
Tableau résumé des effets indésirables
Les données figurant dans les tableaux ci-dessous sont les effets indésirables qui ont été rapportés lors des essais cliniques et dans le cadre de notifications spontanées. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
L'évaluation des effets indésirables est basée sur les données de fréquences suivantes :
Très fréquent
: ≥ 1/10
Fréquent : ≥ 1/100 à < 1/10
Peu fréquent : ≥ 1/1 000 à < 1/100
Rare : ≥ 1/10 000 à < 1/1 000
aVoir rubrique Effets indésirables, Description de certains effets indésirables.
Description d'effets indésirables sélectionnés
GvHD
Des cas de
réaction du greffon contre l'hôte (GvHD) et de décès
ont été signalés chez des patients ayant reçu du G-CSF après une greffe allogénique de moelle osseuse (voir rubriques Mises en
garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).
Syndrome
de fuite capillaire
Des cas de
syndrome de fuite capillaire consécutifs à l'emploi du facteur de croissance
granulocytaire ont été signalés. Ceux-ci concernaient généralement des patients
présentant des tumeurs malignes à un stade avancé, une septicémie, recevant
plusieurs agents chimiothérapeutiques ou subissant
une aphérèse (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Syndrome
de Sweet
Des cas de
syndrome de Sweet (dermatose aiguë fébrile neutrophilique) ont été rapportés chez des patients traités
par le filgrastim.
Effets
indésirables pulmonaires
Au cours des
études cliniques et après commercialisation, des effets indésirables
pulmonaires, notamment des pneumopathies interstitielles, des œdèmes
pulmonaires et des infiltrations pulmonaires, ont été décrits, dont certains
ont abouti à une insuffisance respiratoire ou un syndrome de détresse respiratoire
aiguë (SDRA), pouvant être fatal (voir rubrique Mises en garde spéciales et
précautions d'emploi).
Splénomégalie
et rupture splénique
Des cas de
splénomégalie et de rupture splénique ont été rapportés après administration de
filgrastim. Quelques cas de rupture splénique ont eu
une issue fatale (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions
d'emploi).
Hypersensibilité
Des réactions
de type hypersensibilité avec notamment anaphylaxie, éruption cutanée,
urticaire, angio-œdème, dyspnée et hypotension
survenant lors du traitement initial ou ultérieur, ont été rapportées dans les
études cliniques et de l'expérience post-commercialisation. Globalement, les
cas ont été plus fréquents suite à une administration IV. Dans certains cas,
les symptômes sont réapparus lors d'une nouvelle exposition au produit, ce qui
suggère l'existence d'un lien de causalité. Le traitement par le filgrastim doit être définitivement interrompu chez les
patients connaissant une réaction allergique grave.
Vascularite
cutanée
Des cas de
vascularite cutanée ont été rapportés chez des patients traités par filgrastim. Le mécanisme de la vascularite chez les
patients recevant du filgrastim n'est pas connu. Au
cours de l'utilisation à long terme, des cas de vascularite cutanée ont été rapportés
chez 2 % des patients atteints de neutropénie congénitale sévère.
Pseudogoutte (chondrocalcinose
pyrophosphate)
Des cas de
pseudo-goutte (chondrocalcinose pyrophosphate) ont été signalés chez des
patients atteints de cancer et traités par le filgrastim.
Leucocytose
Une
leucocytose (leucocytes > 50 x 109/L) a été observée chez 41 % des donneurs
sains, et une thrombopénie transitoire (numération plaquettaire < 100 x
109/L) a été observée chez 35 % des donneurs, consécutivement à
l'administration de filgrastim et aux cytaphérèses
(voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Population pédiatrique
Les données issues des études cliniques menées avec le filgrastim chez les patients pédiatriques indiquent que la sécurité et l'efficacité du filgrastim sont similaires chez les adultes et les enfants recevant une chimiothérapie cytotoxique et ne laissent apparaître aucune différence liée à l'âge au niveau des propriétés pharmacocinétiques du filgrastim. Les seuls effets indésirables systématiquement signalés ont été les douleurs musculo-squelettiques, ce qui n'est pas différent de l'expérience acquise dans la population adulte.
Les données justifiant l'évaluation plus approfondie de l'utilisation du filgrastim chez les patients pédiatriques sont insuffisantes.
Autres populations particulières
Gériatrie
Aucune différence globale dans la sécurité ou l'efficacité n'a été observée entre les sujets de plus de 65 ans par rapport aux jeunes adultes (> 18 ans) recevant des chimiothérapies cytotoxiques et l'expérience clinique n'a pas identifié de différences de réponse entre les patients adultes âgés et les jeunes adultes. Les données sont insuffisantes pour évaluer l'utilisation d'Accofil dans la population gériatrique pour d'autres indications approuvés d'Accofil.
Patients atteints de NCS pédiatriques
Des cas de densité osseuse réduite et d'ostéoporose ont été rapportés chez des patients pédiatriques atteints de neutropénie chronique sévère sous traitement chronique par le filgrastim.
Déclaration des effets indésirables suspectés
Notification des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Il permet une surveillance continue de la balance bénéfice / risque du médicament. Les professionnels de santé comme priés de signaler tout effet indésirable soupçonné par le système national dedéclaration figurant à l'annexe V.
Voir plus
Grossesse
Il n'existe pas ou peu de données portant sur l'utilisation du filgrastim chez la femme enceinte. Les études menées chez l'animal ont montré une toxicité sur la fonction de reproduction. Une incidence accrue de perte embryonnaire a été observée chez des lapines à des doses plusieurs fois supérieures à l'exposition clinique et en présence d'une toxicité maternelle (voir rubrique Données de sécurité préclinique). La littérature décrit des cas où un passage transplacentaire du filgrastim a été démontré chez la femme enceinte.
Le filgrastim n'est pas recommandé pendant la grossesse.
Allaitement
Il n'existe pas de données sur le passage du filgrastim/ses métabolites dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. La décision d'interrompre l'allaitement ou d'arrêter/de s'abstenir de recevoir le traitement par filgrastim doit être prise en prenant en compte les bénéfices de l'allaitement pour l'enfant et les bénéfices du traitement pour la mère.
Fertilité
Le filgrastim n'a pas altéré la fonction de reproduction ou la fertilité de rats mâles ou femelles (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des facteurs de croissance des médicaments d’origine biologique, le
nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Mises en garde spéciales et précautions concernant toutes les indications
Hypersensibilité
Des cas d'hypersensibilité, y compris des réactions anaphylactiques,
survenant lors du traitement initial ou d'un traitement consécutif, ont
été rapportés chez des patients traités par filgrastim. Le traitement
par filgrastim doit être définitivement arrêté chez les patients
présentant une hypersensibilité cliniquement significative. Ne pas
administrer le filgrastim aux patients qui ont des antécédents
d'hypersensibilité au filgrastim ou au pegfilgrastim.
Effets indésirables pulmonaires
Des effets indésirables pulmonaires, en particulier des pneumonies
interstitielles, ont été signalées suite à l'administration de G-CSF.
Le risque peut être majoré chez les patients ayant des antécédents
récents d'infiltration pulmonaire ou de pneumonie. L'apparition de
symptômes pulmonaires tels que toux, fièvre et dyspnée, associés à des
signes radiologiques d'infiltration pulmonaire et à une détérioration
de la fonction pulmonaire, peuvent être les signes préliminaires d'un
syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). L'administration du
filgrastim doit être interrompue et un traitement approprié doit être instauré.
Glomérulonéphrite
Des cas de glomérulonéphrite ont été rapportés chez des patients
recevant du filgrastim et du pegfilgrastim. Généralement, ces
glomérulonéphrites ont été résolues après réduction de la dose ou arrêt
du traitement par filgrastim et pegfilgrastim. Il est recommandé de
procéder à un suivi au moyen d'analyses d'urine.
Syndrome de fuite capillaire
Le syndrome de fuite capillaire, pouvant menacer le pronostic vital si
le traitement est retardé, qui a été rapporté après l'administration de
facteur de croissance granulocytaire, se manifeste par une hypotension,
une hypoalbuminémie, un œdème et une hémoconcentration. Les patients
développant des symptômes du syndrome de fuite capillaire doivent être
étroitement surveillés et recevoir un traitement symptomatique
standard, qui peut inclure un recours à des soins intensifs (voir rubrique Effets indésirables).
Splénomégalie et rupture splénique
Des cas de splénomégalie généralement asymptomatiques et des cas de
rupture splénique ont été rapportés chez les patients et les donneurs
sains après administration de filgrastim. Certains cas de rupture
splénique ont été d'issue fatale. Par conséquent, une surveillance
clinique du volume de la rate doit être instaurée (par ex., examen
clinique, échographie). Un diagnostic de rupture splénique devra être
envisagé chez les donneurs sains et/ou chez les patients présentant une
douleur au niveau de l'hypochondre gauche ou une douleur au sommet de
l'épaule. Il a été constaté que des réductions de la posologie du
filgrastim ralentissaient ou arrêtaient la progression de
l'hypertrophie splénique chez des patients présentant une neutropénie
chronique sévère, et chez 3 % de ces patients, une splénectomie s'est
avérée nécessaire.
Croissance de cellules malignes
Le facteur de croissance de la lignée granulocytaire peut favoriser la croissance de cellules myéloïdes in vitro et des effets similaires peuvent être observés sur certaines cellules non-myéloïdes in vitro.
Syndrome myélodysplasique ou leucémie myéloïde chronique
La sécurité et l'efficacité du filgrastim n'ont pas été établies chez
les patients atteints du syndrome myélodysplasique ou de leucémie
myéloïde chronique. L'utilisation du filgrastim n'est pas indiquée dans
ces situations. Il est important de bien distinguer une transformation
blastique de leucémie myéloïde chronique d'une leucémie myéloïde aiguë
lors du diagnostic.
Leucémie aiguë myéloïde
Les données de sécurité et d'efficacité étant limitées chez les
patients atteints de LAM secondaire, le filgrastim doit être administré
avec précaution chez ces patients. La sécurité et l'efficacité du
filgrastim n'ont pas été établies chez les patients atteints d'une LAM de novo, âgés de < 55 ans et présentant un profil cytogénétique favorable [t (8 ; 21), t (15 ; 17) et inv (16)].
Thrombocytopénie
Une thrombocytopénie a été rapportée chez des patients traités par
filgrastim. La numération des plaquettes doit être étroitement
surveillée, en particulier au cours des premières semaines de
traitement par le filgrastim. Il faut envisager d'interrompre le
traitement de façon temporaire ou de diminuer la dose de filgrastim
chez les patients présentant une neutropénie sévère chronique qui
développent une thrombocytopénie (numération de plaquettes < 100 × 109/L).
Leucocytose
Une leucocytose supérieure ou égale à 100 × 109/L
a été observée chez moins de 5 % des patients atteints de cancer
recevant des posologies du filgrastim à des doses supérieures à 0,3
MU/kg/jour (3 µg/kg/jour). Aucun effet indésirable directement
attribuable à ce niveau de leucocytose n'a été rapporté. Cependant, en
raison des risques potentiels associés à une leucocytose sévère, le
taux de globules blancs doit être contrôlé à intervalles réguliers au
cours du traitement par le filgrastim. Si le taux de globules blancs
dépasse 50 x 109/L
après le nadir attendu, l'administration du filgrastim doit être
immédiatement interrompue. Lorsqu'administré en vue d'une mobilisation
des CSP, le traitement par le filgrastim doit être interrompu ou la
posologie doit être réduite si le taux de globules blancs dépasse 70 x
109/L.
Immunogénicité
Comme avec toutes les protéines thérapeutiques, il existe une
possibilité d'immunogénicité. Les taux de production d'anticorps contre
le filgrastim sont généralement faibles. La présence d'anticorps liants
correspond à ce qui est attendu avec tous les agents biologiques ;
toutefois, à ce jour, ils n'ont pas été associés à une activité
neutralisante.
Aortite
Une aortite a été signalée après administration de G-CSF chez des
sujets sains et des patients atteints d'un cancer. Les symptômes
ressentis comprenaient : fièvre, douleurs abdominales, malaise, maux de
dos et augmentation des marqueurs inflammatoires (p. ex. protéine
C-réactive et nombre de globules blancs). Dans la plupart des cas,
l'aortite a été diagnostiquée par un examen TDM et a été résolue après
l'arrêt du traitement par G-CSF. Voir également rubrique Effets indésirables.
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi associées aux comorbidités
Précautions particulières chez les patients porteurs sains du trait drépanocytaire ou atteints d'une anémie falciforme
Des crises drépanocytaires, dans certains cas d'issue fatale, ont été
rapportées lors de l'utilisation du filgrastim chez des patients
porteurs sains du trait drépanocytaire ou atteints d'anémie falciforme.
Le médecin doit faire preuve de prudence lors de la prescription du
filgrastim chez les patients porteurs sains du trait drépanocytaire ou
atteints d'anémie falciforme.
Ostéoporose
Une surveillance de la densité osseuse peut être indiquée chez les
patients atteints de maladies ostéoporotiques sous-jacentes et suivant
un traitement continu par le filgrastim pendant plus de 6 mois.
Précautions particulières chez les patients atteints de cancer
Le filgrastim ne doit pas être administré pour augmenter les doses de chimiothérapie cytotoxique au- delà des dosages établis.
Risques associés à l'augmentation des doses de chimiothérapie
Une prudence particulière est de rigueur lors de l'utilisation du
traitement chez des patients recevant une chimiothérapie à dose élevée
étant donné qu'une amélioration de la réponse tumorale n'a pas été
démontrée et une augmentation des doses d'agents chimiothérapeutiques
peut entraîner une toxicité accrue y compris des effets cardiaques,
pulmonaires, neurologiques et dermatologiques (se référer à
l'information spécifique aux agents chimiothérapeutiques utilisés).
Effet de la chimiothérapie sur les érythrocytes et les thrombocytes
Le traitement par le filgrastim seul ne permet pas d'empêcher la
thrombopénie et l'anémie dues à la chimiothérapie myélosuppressive. Les
patients pouvant recevoir des doses de chimiothérapie plus élevées (par
exemple, doses complètes sur le schéma posologique prescrit), le risque
de thrombopénie et d'anémie peut être majoré. Une surveillance
régulière du nombre de plaquettes et de l'hématocrite est recommandée.
Une prudence particulière est requise lors de l'administration d'agents
chimiothérapeutiques, seuls ou associés, connus pour induire des
thrombopénies sévères.
Il a été montré que l'utilisation de CSP mobilisées par le filgrastim réduit le degré et la durée de la thrombopénie suite à une chimiothérapie myélosuppressive ou myéloablative.
Syndrome myélodysplasique et leucémie aiguë myéloïde chez les patients atteints d'un cancer du sein ou du poumon
Dans le cadre d'étude observationnelle post-autorisation, le
pegfilgrastim, une forme alternative de G-CSF, combiné à la
chimiothérapie et/ou à la radiothérapie a été associé à l'apparition de
cas de syndrome myélodysplasique (SMD) et de leucémie aiguë myéloïde
(LAM) chez les patients atteints de cancer du sein et du poumon.
Il n'a pas été observé d'association similaire entre le filgrastim et
des cas de SMD/LAM. Néanmoins, les patients atteints de cancer du sein
et du poumon doivent être surveillés afin de détecter tout signe ou
symptôme de SMD/LAM.
Autres précautions particulières
Les effets du filgrastim chez les patients présentant une réduction importante des précurseurs myéloïdes n'ont pas été étudiés. Le filgrastim agit principalement sur les précurseurs des neutrophiles induisant ainsi l'augmentation du nombre de neutrophiles. Par conséquent, la réponse neutrophile peut être réduite chez les patients présentant une diminution des précurseurs (par exemple, en cas de radiothérapie ou de chimiothérapie extensive ou en cas d'infiltration de la tumeur dans la moelle osseuse).
Des troubles vasculaires, y compris maladie veino-occlusive et troubles des volumes liquidiens, ont été rapportés de façon occasionnelle chez des patients recevant une chimiothérapie à haute dose suivie d'une greffe.
Des cas de réaction du greffon contre l'hôte (GvHD) et de décès ont été signalés chez des patients ayant reçu du G-CSF après une greffe allogénique de moelle osseuse (voir rubriques Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques).
L'augmentation de l'activité hématopoïétique de la moelle osseuse en réponse au traitement par le facteur de croissance a été associée à des anomalies transitoires des scanners osseux. Ceci doit être pris en compte lors de l'interprétation des résultats de l'imagerie osseuse.
Précautions particulières chez les patients faisant l'objet d'une mobilisation des CSP
Mobilisation
On
ne dispose pas de comparaisons randomisées prospectives des deux
méthodes de mobilisation recommandées (filgrastim seul ou en
association avec une chimiothérapie myélosuppressive) au sein d'une
même population de patients. Le degré de variation des taux de cellules
CD34+ observé entre les
patients individuels et entre les tests de laboratoire, rendent
difficiles la comparaison directe entre les différentes études. Il est
donc difficile de recommander une méthode de mobilisation optimale.
Le choix de la méthode de mobilisation doit prendre en compte l'objectif thérapeutique global pour chaque patient.
Exposition préalable à des agents cytotoxiques
Chez les patients ayant reçu préalablement un traitement myélosuppresseur très intensif, la mobilisation des CSP peut ne pas être suffisante pour parvenir au rendement minimal recommandé (≥ 2,0 x 106 cellules CD34+/kg) ou à une accélération de la normalisation du taux de plaquettes de même niveau.
Certains
agents cytotoxiques sont particulièrement toxiques pour les cellules
souches hématopoïétiques et peuvent nuire à leur mobilisation. Les
produits tels que le melphalan, la carmustine (BICNU) et le
carboplatine peuvent réduire la récolte de cellules souches lorsqu'ils
sont administrés pendant des périodes prolongées préalablement aux
tentatives de mobilisation.
Cependant, il a été montré que l'administration de melphalan, de
carboplatine ou de carmustine (BICNU) en association avec le filgrastim
était efficace pour la mobilisation des cellules souches. Lorsqu'une
greffe de CSP est envisagée, il peut être conseillé de planifier la
procédure de mobilisation des cellules souches à un stade suffisamment
précoce du traitement chez le patient. Une attention particulière sera
prêtée au nombre de cellules souches mobilisées chez ces patients avant
l'administration d'une chimiothérapie à haute dose. Si, les récoltes
sont insuffisantes (selon les critères indiqués ci-dessus), d'autres
formes de traitement, ne nécessitant pas de soutien par cellules
souches, doivent être envisagées.
Évaluation des rendements en cellules souches
Une attention particulière doit être prêtée à la méthode de quantification pour l'évaluation du nombre de cellules souches collectées chez les patients traités par le filgrastim. Les résultats d'analyse par cytométrie de flux du nombre de cellules CD34+ varient en fonction de la méthodologie précise utilisée et les recommandations quantitatives basées sur les études d'autres laboratoires doivent donc être interprétées avec précaution.
L'analyse statistique indique qu'il existe une relation complexe mais continue entre le nombre de cellules CD34+ réinjectées sous forme de perfusion et le rythme de récupération plaquettaire suite à une chimiothérapie à haute dose.
La recommandation d'un rendement minimum de ≥ 2,0 x 106 cellules CD34+/kg
est fondée sur l'expérience publiée, dans laquelle ce rendement a
abouti à une reconstitution hématologique adéquate. Il semble que des
rendements en CD34+ supérieurs soient liés à une
récupération plus rapide, et des rendements inférieurs à une
récupération plus lente.
Précautions particulières chez les donneurs sains faisant l'objet d'une mobilisation des CSP
La mobilisation des CSP n'apporte aucun bénéfice clinique direct aux donneurs sains et ne doit être envisagée que dans le cadre d'une allogreffe de cellules souches.
La mobilisation des CSP doit être envisagée uniquement si le donneur répond aux critères cliniques et biologiques normalement fixés pour le don de cellules souches avec une attention particulière aux paramètres hématologiques et aux maladies infectieuses. La sécurité et l'efficacité du filgrastim n'ont pas été évaluées chez les donneurs sains âgés de moins de 16 ans ou de plus de 60 ans.
Une thrombopénie transitoire (numération plaquettaire < 100 x 109/L), suite à l'administration de filgrastim et à la cytaphérèse, a été observée chez 35 % des sujets étudiés. Des taux de plaquettes< 50 x 109/L ont été signalés chez deux de ces sujets, ceux-ci ayant été attribués à la procédure de cytaphérèse. Si plusieurs cytaphérèses sont nécessaires, une attention particulière doit être portée aux donneurs dont les taux de plaquettes sont < 100 x 109/L avant la cytaphérèse ; de façon générale, la cytaphérèse ne doit pas être réalisée si les taux de plaquettes sont < 75 x 109/L.
La cytaphérèse ne doit pas être réalisée chez des donneurs sous anticoagulants ou présentant des troubles connus de l'hémostase. Les donneurs recevant des G-CSF pour la mobilisation des CSP doivent être suivis jusqu'à ce que les paramètres hématologiques reviennent à la normale.
Précautions particulières chez les receveurs de CSP allogéniques mobilisées par le filgrastim
Les données actuelles indiquent que les interactions immunologiques entre le greffon de CSP allogénique et le receveur peuvent être associées à un risque accru de réaction GvHD aiguë ou chronique en comparaison avec une greffe de moelle osseuse.
Précautions particulières chez les patients atteints de NCS
Le filgrastim ne doit pas être administré à des patients présentant une neutropénie congénitale sévère qui développent une leucémie ou présentent des signes d'une évolution vers une leucémie.
Numérations sanguines
D'autres altérations hématologiques, notamment une anémie et une augmentation transitoire des précurseurs myéloïdes, peuvent se produire et une étroite surveillance de la numération sanguine est donc nécessaire.
Transformation en leucémie ou en syndrome myélodysplasique
Lors du diagnostic des NCS, il convient de bien distinguer ces affections des autres troubles hématopoïétiques tels que l'aplasie anémique, la myélodysplasie et la leucémie myéloïde. Un contrôle exhaustif des hémogrammes, avec différentiation et numération des plaquettes ainsi qu'une évaluation de la morphologie de la moelle osseuse et du caryotype doivent être pratiqués avant le traitement.
Dans les essais cliniques, des cas de syndrome myélodysplasique (SMD) ou de leucémie ont été observés à une faible fréquence (environ 3 %) chez des patients atteints de NCS et traités par le filgrastim. Ceci a été observé uniquement chez des patients atteints de neutropénie congénitale. Les SMD et la leucémie sont des complications naturelles de la maladie et leur relation avec le traitement par le filgrastim est incertaine. Un sous-ensemble d'environ 12 % des patients, qui présentaient un profil cytogénétique normal en début d'étude, a par la suite développé des anomalies, notamment une monosomie 7, au cours des évaluations régulières ultérieures Pour l'heure, il n'a pas été établi clairement si le traitement à long terme des patients atteints de NCS peut prédisposer ces patients aux anomalies cytogénétiques ou à l'évolution vers un SMD ou une leucémie. Il est recommandé de procéder à intervalles réguliers (environ tous les 12 mois) à des examens morphologiques et cytogénétiques de la moelle osseuse des patients.
Autres précautions particulières
Les causes de neutropénies transitoires, comme les infections virales, doivent être exclues.
L'hématurie était fréquente et une protéinurie s'est produite chez un faible nombre de patients. Des analyses d'urine régulières doivent être réalisées pour contrôler ces paramètres.
La sécurité et l'efficacité du médicament n'ont pas été établies chez les nouveau-nés et chez les patients atteints de neutropénie auto-immune.
Précautions particulières chez les patients infectés par le VIH
Numérations sanguines
Le taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) doit être étroitement surveillé, en particulier pendant les premières semaines du traitement par le filgrastim. Certains patients peuvent répondre très rapidement au traitement, avec une très forte augmentation du nombre de neutrophiles dès la première dose de filgrastim. Il est recommandé de mesurer quotidiennement le taux de PNN pendant les 2 ou 3 premiers jours d'administration du filgrastim. Il est ensuite recommandé de mesurer le taux de PNN au moins deux fois par semaine pendant les deux premières semaines, puis une fois par semaine ou une semaine sur deux pendant le traitement d'entretien. Lors de l'administration intermittente de 30 MU (300 microgrammes)/jour de filgrastim, le taux de PNN du patient peut fluctuer dans le temps de façon importante. Afin de déterminer le taux minimum (nadir) de PNN du patient, il est recommandé d'effectuer des prises de sang pour mesurer le taux de PNN immédiatement avant chaque administration prévue de filgrastim.
Risques associés à l'administration de doses plus élevées de médicaments myélosuppresseurs
Le traitement par le filgrastim seul ne permet pas d'empêcher la thrombopénie et l'anémie dues aux médicaments myélosuppresseurs. Le patient pouvant recevoir des doses plus élevées ou plus nombreuses de ces médicaments avec le traitement par le filgrastim, le risque d'apparition d'une thrombopénie et d'une anémie peut être accru. Une surveillance régulière des numérations sanguines est recommandée (voir ci-dessus).
Infections et affections malignes provoquant une myélosuppression
La neutropénie peut être provoquée par des infections opportunistes touchant la moelle osseuse, comme l'infection à Mycobacterium avium, ou par des affections malignes comme le lymphome. Chez les patients présentant des infections documentées au niveau de la moelle osseuse ou des affections malignes, un traitement adéquat pour l'affection sous-jacente doit être envisagé en complément du filgrastim pour corriger la neutropénie. Les effets du filgrastim sur la neutropénie due aux infections ou affections malignes infiltrant la moelle osseuse n'ont pas été clairement établis.
Tous patients
Accofil contient du sorbitol (E420). Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas recevoir ce médicament, sauf en cas de nécessité uniquement.
Les bébés et les jeunes enfants (moins de 2 ans) peuvent ne pas avoir fait l'objet d'un diagnostic d'intolérance héréditaire au fructose (IHF). Les médicaments (contenant du sorbitol/fructose) administrés par voie intraveineuse peuvent mettre la vie du patient en danger et doivent être contre- indiqués dans cette population, sauf nécessité clinique impérieuse et en l'absence de solution alternative.
L'historique détaillé des symptômes d'IHF doit être obtenu pour chaque patient avant de prescrire ce médicament.
Accofil contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c'est à dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Le capuchon couvrant l'aiguille de la seringue préremplie contient du caoutchouc naturel sec (dérivé du latex), lequel peut provoquer des réactions allergiques graves.
Réaction d'hypersensibilité
Antécédent récent d'infiltration pulmonaire
Antécédent de pneumonie
Symptômes pulmonaires
Signes radiologiques d'infiltration pulmonaire
Détérioration de la fonction pulmonaire
Glomérulonéphrite
Syndrome de fuite capillaire
Manifestations de syndrome de fuite capillaire
Douleur au niveau de l'hypocondre gauche
Douleur au sommet de l'épaule
Splénomégalie
Leucémie aiguë myéloïde secondaire
Thrombocytopénie < 100000/mm3
Hyperleucocytose
Aortite
Sujet porteur du trait drépanocytaire
Drépanocytose
Terrain ostéoporotique
Cancer du sein
Cancer du poumon
Baisse des précurseurs myéloïdes
Scintigraphie osseuse
Myélosuppression due aux infections au cours du VIH
Myélosuppression due aux affections malignes au cours du VIH
Patient de moins de 2 ans
Sujet âgé
Accofil est susceptible d'avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Un étourdissement peut être ressenti après l'administration d'Accofil (voir rubrique Effets indésirables).
La sécurité et l'efficacité du filgrastim administré le même jour que la chimiothérapie cytotoxique myélosuppressive n'ont pas été définitivement établies. Étant donnée la sensibilité des cellules myéloïdes en division rapide à la chimiothérapie cytotoxique myélosuppressive, l'utilisation du filgrastim n'est pas recommandée dans les 24 heures précédant et les 24 heures suivant la chimiothérapie. Les données préliminaires issues d'un nombre limité de patients traités de façon concomitante par le filgrastim et par le 5-fluorouracile indiquent que la sévérité de la neutropénie pourrait être exacerbée.
Les interactions éventuelles avec les autres facteurs de croissance hématopoïétiques et les cytokines n'ont pas encore été étudiées dans des essais cliniques.
Dans la mesure où le lithium favorise la libération des neutrophiles, il est probable qu'il potentialise les effets du filgrastim. Bien que cette interaction n'ait pas été formellement étudiée, rien n'indique qu'elle puisse être délétère.
ACCOFIL : Guide d'administration de la seringue préremplie
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Télécharger le documentAcétique acide, Sodium hydroxyde, Sorbitol, Polysorbate 80, Eau pour préparations injectables, Capuchon de la seringue : Caoutchouc, Substrats d'origine : Protéines d'Escherichia coli
ACCORD HEALTHCARE FRANCE
635 rue de la Chaude Rivière
59800
LILLE
Code UCD7 : 9406583
Code UCD13 : 3400894065838
Code CIS : 68056062
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : ACCORD HEALTHCARE FRANCE
Prix vente TTC : 59.01€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 59.01€
Taux SS : 100%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH1
Date AMM : 18/09/2014
Rectificatif AMM : 28/08/2024
Marque : ACCOFIL
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930010419
Référence LPPR : Aucune
Accofil 30 MU/0,5 ml, solution injectable ou pour perfusion en seringue préremplie, boîte de 5 seringues préremplies avec protège-aiguille de ½ mL
Accofil 30 MU/0,5 ml, solution injectable ou pour perfusion en seringue préremplie, boîte de 7 seringues préremplies avec protège-aiguille de ½ mL
NEUPOGEN 30 MU/0,5 ml (0,6 mg/ml), solution injectable en seringue préremplie, boîte de 1 seringue préremplie de ½ mL
NEUPOGEN (0,6 mg/ml) 30 MU/0,5 mL, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion, boîte de 5 seringues préremplies de ½ mL (détails indisponibles)
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