BECLOJET
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Solution pour inhalation buccale
Catégories :
Pneumologie, Anti-asthmatiques/BPCO, Corticoïdes pour inhalation, Béclométasone
Principes actifs :
Béclométasone dipropionate
Asthme persistant
Adulte . Traitement initial : des cas légers à modérés. Asthme persistant. Voie inhalée (implicite)
2 inhalations 2 fois par jour.
Se rincer la bouche après chaque utilisation.
Adulte . Traitement initial : des cas sévères. Asthme persistant. Voie inhalée
4 inhalations 2 fois par jour.
Se rincer la bouche après chaque utilisation.
Enfant . Traitement initial : des cas légers à modérés. Asthme persistant. Voie inhalée (implicite)
1 inhalation 2 fois par jour.
Se rincer la bouche après chaque utilisation.
Enfant . Traitement initial : des cas sévères. Asthme persistant. Voie inhalée
2 inhalations 2 fois par jour.
Se rincer la bouche après chaque utilisation.
Voie inhalée
Dysphonie
Irritation de la gorge
Réaction d'hypersensibilité
Bronchospasme
Cataracte
Glaucome
Retard de croissance
Toux
Insuffisance surrénalienne
Dyspnée
Troubles de type psychiatrique
Oedème du visage
Bronchospasme paradoxal
Diminution de la densité osseuse
Oedème du pharynx
Oedème des lèvres
Oedème des yeux
Sifflement bronchique
Agitation
Agressivité
Anxiété
Céphalée
Erythème
Syndrome dépressif
Urticaire allergique
Troubles du comportement
Vision floue
Raréfaction du tissu osseux
Diminution de la cortisolurie des 24 heures
Diminution du cortisol plasmatique
Hématome sous-cutané
Amincissement cutané
Raucité de la voix
Gêne pharyngée
Nausée
Trouble du sommeil
Comportement agressif
Hyperactivité psychomotrice
Rash cutané allergique
Prurit allergique
Les effets indésirables sont classés par organe et par fréquence. La définition des fréquences est la suivante : très fréquent (= 1/10), fréquent (= 1/100 et <1/10), peu fréquent (= 1/1.000 et <1/100), rare (= 1/10.000 et < 1/1.000), très rare (= 1/10.000) et inconnu : (fréquence non déterminée ou non disponible).
*voir effets systémiques
Effets locaux
· Possibilité de survenue de candidose oropharyngée. Elle cède le plus souvent spontanément ou à un traitement approprié et il est exceptionnel qu'elle nécessite l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée. Son risque d'apparition augmente avec la dose utilisée et le nombre de prises. Il peut être prévenu par rinçage de la bouche à l'eau après inhalation.
· Possibilité de survenue de gêne pharyngée, de dysphonie, de raucité de la voix, pouvant être prévenues par rinçage de la bouche après inhalation.
· Comme avec d'autres produits inhalés, possibilité de survenue de toux et rarement de bronchospasme à la suite de l'inhalation. Dans ce cas, il conviendra d'interrompre le traitement et de prescrire d'autres thérapeutiques ou d'autres formes d'administration.
Effets systémiques
Des effets systémiques peuvent apparaitre lors de traitement au long cours avec des doses élevées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Ont été décrites avec la corticothérapie par voie inhalée des observations d'amincissement cutané, d'hématomes sous-cutanés, de dépression des fonctions surrénaliennes biologiques (diminution du cortisol plasmatique et de la cortisolurie des 24 heures), de raréfaction du tissu osseux et plus rarement, cataracte, glaucome, troubles psychologiques et du comportement comprenant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l'enfant).
Les conséquences cliniques d'une administration à long terme notamment sur le tissu osseux et la croissance ne sont pas clairement établies.
L'administration de fortes doses au long cours peut donc nécessiter une surveillance en particulier chez les enfants et les sujets âgés.
En l'état actuel des connaissances, bien que la recherche de la posologie minimale efficace soit toujours recommandée, le risque à considérer en priorité est celui d'un contrôle insuffisant de l'asthme et devra toujours être pesé face à celui du retentissement systémique.
Fréquence très rare : cataracte et glaucome.
Troubles psychiatriques
Fréquence indéterminée : hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, syndrome dépressif, agressivité, troubles du comportement (principalement observés chez l'enfant).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr
Voir plus
Grossesse
Dipropionate de béclométasone
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet du dipropionate de béclométasone sur la reproduction.
Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène des corticoïdes variable selon les espèces.
Dans l'espèce humaine, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre bien qu'il existe un passage transplacentaire. Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néo-natale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à dose élevée par voie systémique. L'utilisation de dipropionate de béclométasone au cours de la grossesse ne devra être envisagée que si le bénéfice attendu par la mère l'emporte sur tout risque éventuel pour le foetus. Il semble justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.
Norflurane (Tétrafluoroéthane ou HFA-134a) : gaz propulseur
L'étude des fonctions de reproduction menée chez l'animal n'a pas mis en évidence d'effet néfaste de l'administration de Norflurane (tétrafluoroéthane ou HFA-134a) contenu dans ce médicament. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. Il n'existe néanmoins actuellement pas de données en nombre suffisant, pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du norflurane lorsqu'il est administré pendant la grossesse
Allaitement
Les corticoïdes passent dans le lait mais la quantité est inconnue. Par conséquent la béclométasone sera prescrite avec précaution chez la femme allaitante.
Le passage du gaz propulseur (HFA-134a) et de ces métabolites dans le lait n'est pas connu.
Mises en garde spéciales
Prévenir le patient que ce médicament n'est pas destiné à juguler une crise d'asthme déclarée, mais est un traitement continu de fond de la maladie asthmatique devant être poursuivi régulièrement, quotidiennement et aux doses prescrites, et dont les effets sur les symptômes de l'asthme ne se feront sentir qu'au bout de quelques jours à quelques semaines.
Si en dépit d'un traitement bien conduit une dyspnée paroxystique survient, on doit avoir recours à un bronchodilatateur bêta2 mimétique par voie inhalée d'action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes aigus. Il conviendra d'en informer le patient et de lui préciser qu'une consultation médicale immédiate est nécessaire si, dans ce cas, le soulagement habituellement obtenu n'est pas rapidement observé après inhalation du bronchodilatateur bêta2 mimétique.
Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de sa consommation en bronchodilatateurs bêta2 mimétiques d'action rapide et de courte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs du débit-mètre de pointe s'abaissent et/ou deviennent irrégulières) une décompensation de sa maladie et la possibilité d'une évolution vers un asthme aigu grave (état de mal asthmatique). Le médecin devra également prévenir le patient de la nécessité dans ce cas, d'une consultation immédiate. La conduite thérapeutique devra alors être réévaluée.
Le patient doit être averti que l'amélioration de son état clinique ne doit pas conduire à une modification de son traitement, en particulier à l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée, sans avis médical.
Sportifs
L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Précautions d'emploi
En cas d'infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires.
En cas de déstabilisation de l'asthme, ou de contrôle insuffisant des exacerbations d'asthme malgré des doses maximales de corticoïdes par voie inhalée, un traitement par corticothérapie par voie générale en cure courte doit être envisagé. Il est alors nécessaire de maintenir la corticothérapie inhalée associée au traitement par voie générale.
Des effets systémiques peuvent apparaître lors de traitement au long cours avec des doses élevées de corticoïdes par voie inhalée. Le risque de retentissement systémique reste néanmoins moins important avec les corticoïdes inhalés qu'avec les corticoïdes oraux. Les effets systémiques possibles sont syndrome de Cushing ou symptômes cushingoïdes, amincissement cutané, hématomes sous cutanés, insuffisance surrénalienne, retard de croissance chez les enfants et les adolescents, diminution de la densité osseuse, cataracte et glaucome et plus rarement, troubles psychologiques et du comportement comprenant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l'enfant).
Il convient donc de toujours veiller à rechercher la posologie minimale efficace permettant de maintenir le contrôle de l'asthme.
L'administration conjointe de corticoïdes par voie inhalée chez les asthmatiques sous corticothérapie orale au long cours (patients cortico-dépendants) ne dispense pas des précautions nécessaires lors d'une réduction des doses de corticoïde par voie orale. Celles-ci seront diminuées très progressivement et le sevrage devra être effectué sous surveillance médicale attentive (à la recherche de l'apparition de signes d'insuffisance surrénale aiguë ou subaiguë) se prolongeant au-delà de l'arrêt de la corticothérapie par voie générale.
Les patients devront être informés que ce médicament contient de faibles quantités d'éthanol et de glycérol. Toutefois, aux posologies usuelles, les quantités d'éthanol et de glycérol sont négligeables.
Troubles visuels
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
Excipients
BECLOJET 250 microgrammes/dose contient une faible quantité d'alcool (éthanol), approximativement 9 mg par inhalation ce qui équivaut à moins de 1 ml de bière ou 1 ml de vin. La faible quantité d'alcool contenue dans ce médicament n'est pas susceptible d'entraîner d'effet notable.
Dyspnée paroxystique
Asthme aigu grave
Sportif
Infection bronchique
Bronchorrhée abondante
Troubles visuels
Allaitement
Le métabolisme de la béclométasone est moins dépendant du CYP3A que celui de certains autres corticostéroïdes, et les interactions sont en général peu probables; néanmoins, en cas d'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A (p. ex. ritonavir, cobicistat), la possibilité d'effets systémiques ne peut pas être exclue et il est donc conseillé d'être prudent et d'appliquer une surveillance adéquate en cas d'utilisation de ces agents.
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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CHIESI
17, Avenue de l'EUROPE
92277
BOIS COLOMBES CEDEX
Code UCD7 : 9177875
Code UCD13 : 3400891778755
Code CIS : 60571391
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : CHIESI
Laboratoire exploitant : CHIESI
Prix vente TTC : 14.88€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 14.88€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 28/07/1994
Rectificatif AMM : 09/01/2025
Marque : BECLOJET
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400933773205
Référence LPPR : Aucune
ASMABEC CLICKHALER 250 microgrammes/dose, poudre pour inhalation, boîte de 1 dispositif pour inhalation de 100 doses
BECLOSPRAY 250 microgrammes/dose, solution pour inhalation en flacon pressurisé, boîte de 1 flacon pressurisé de 200 doses
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