BIKTARVY
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Infectiologie - Parasitologie, Antiviraux systémiques, Autres association d'antiviraux pour le traitement des infections HIV, Bictégravir + Emtricitabine + Ténofovir alafénamide
Principes actifs :
Bictégravir, Emtricitabine, Ténofovir alafénamide
Infection par le VIH-1
Adulte - Enfant de plus de 6 ans de plus de 25 Kg . Infection par le VIH-1 (implicite)
1 comprimé 1 fois par jour.
Ne pas croquer ni écraser le comprimé.
Voie orale
Céphalée
Diarrhée
Fatigue
Dépression
Sensation vertigineuse
Rêves anormaux
Diminution de la densité minérale osseuse
Nausée
Anémie
Anxiété
Douleur abdominale
Dyspepsie
Flatulence
Urticaire
Idée suicidaire
Tentative de suicide
Arthralgie
Vomissement
Hyperbilirubinémie
Prurit cutané
Trouble du sommeil
Rash cutané
Angioedème
Syndrome de Stevens-Johnson
Hépatite auto-immune
Maladie auto-immune
Maladie de Basedow
Augmentation des lipides sanguins
Augmentation de la créatinine sérique
Augmentation du poids
Ostéonécrose
Infection opportuniste
Syndrome de restauration immunitaire
Augmentation du glucose
Résumé du profil de sécurité d'emploi
Dans les études cliniques menées chez des patients naïfs de traitement recevant Biktarvy, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans la phase en double aveugle (semaine 144) étaient des céphalées (5 %), des diarrhées (5 %) et des nausées (4 %).
Liste récapitulative des effets indésirables
L'évaluation des effets indésirables repose sur les données de sécurité issues de l'ensemble des études de phases 2 et 3 menées avec Biktarvyet sur les données de sécurité recueillies depuis la commercialisation. Les effets indésirables figurant dans le tableau 2 sont présentés par classe de systèmes d'organes et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) et rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000).
Tableau 2 : liste récapitulative des effets indésirables1
1 À l'exception de l'angiœdème, de l'anémie, de l'urticaire et du syndrome de Stevens-Johnson (voir notes de bas de page 2 à 5), tous les effets indésirables ont été identifiés dans des études cliniques menées avec Biktarvy. Les fréquences émanent de la phase en double aveugle (semaine 144) des études cliniques de phase 3 menées avec Biktarvy chez des patients naïfs de traitement (GS-US-380-1489 et GS-US-380-1490).
2 Cet effet indésirable n'a pas été observé dans les études cliniques menées avec des produits contenant emtricitabine + ténofovir alafénamide, mais il a été identifié lors d'études cliniques ou après commercialisation avec l'emtricitabine en association avec d'autres antirétroviraux.
3 Cet effet indésirable a été identifié dans le cadre de la pharmacovigilance depuis la commercialisation de produits contenant de l'emtricitabine.
4 Cet effet indésirable a été identifié dans le cadre de la pharmacovigilance depuis la commercialisation de produits contenant du ténofovir alafénamide.
5 Cet effet indésirable a été identifié dans le cadre de la pharmacovigilance depuis la commercialisation de Biktarvy. La fréquence a été calculée sur la base de 3/X, où X représente le nombre cumulatif de sujets exposés à Biktarvy dans les essais cliniques (N=3 963).
Description de certains effets indésirables particuliers
Paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peut survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Syndrome de restauration immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. L'apparition de maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) a également été rapportée. Cependant, le délai d'apparition qui a été rapporté est plus variable et ces événements peuvent se produire plusieurs mois après l'initiation du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Ostéonécrose
Des cas d'ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n'est pas connue (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Modifications de la créatinine sérique
Une augmentation de la créatinine sérique a été démontrée avec le bictégravir en raison d'une inhibition de la sécrétion tubulaire de créatinine, toutefois ces modifications ne sont pas jugées comme étant cliniquement pertinentes étant donné qu'elles ne révèlent pas de modification au niveau du débit de filtration glomérulaire. Les augmentations de la créatinine sérique sont survenues jusqu'à la semaine 4 du traitement et se sont stabilisées jusqu'à la semaine 144. Dans les études GS-US-3801489 et GS-US-380-1490, la créatinine sérique médiane (Q1, Q3) a augmenté respectivement de
0,11 (0,03 ; 0,19) mg/dL (9,7 [2,7 ; 16,8] µmol/l), 0,11 (0,04 ; 0,19) mg/dL (9,7 [3,5 ; 16,8] µmol/l), et
0,12 (0,06 ; 0,21) mg/dL (10,6 [5,3 ; 18,6] µmol/l) entre l'initiation et la semaine 144 dans les groupes Biktarvy, abacavir/dolutégravir/lamivudine et dolutégravir + emtricitabine/ténofovir alafénamide. Chez les patients auxquels a été administré Biktarvy dans les études cliniques, aucun arrêt de traitement dû à des effets indésirables rénaux n'a été observé jusqu'à la semaine 144.
Modifications de la bilirubine
Dans les études GS-US-380-1489 et GS-US-380-1490, des augmentations de la bilirubine totale ont été observées chez 17 % des patients naïfs de traitement auxquels Biktarvy a été administré jusqu'à la semaine 144. Les augmentations étaient principalement de grade 1 (12 %) et de grade 2 (4 %) (≥ 1,0 à 2.5 x la limite supérieure de la normale [LSN]), et n'étaient pas associées à des effets indésirables hépatiques ou à d'autres anomalies biologiques liées au foie. Cinq patients auxquels avait été administré Biktarvy (1 %) ont eu des augmentations de la bilirubine de grade 3, qui n'ont pas été considérées comme liées au médicament de l'étude. Dans les études cliniques menées avec Biktarvy, aucun arrêt de traitement dû à des effets indésirables hépatiques n'a été observé jusqu'à la semaine 144.
Population pédiatrique
La sécurité de Biktarvy a été évaluée chez 50 adolescents infectés par le VIH-1, âgés de 12 à < 18 ans et pesant ≥ 35 kg jusqu'à la semaine 96 (phase principale de 48 semaines et phase d'extension de 48 semaines), chez 50 enfants âgés de 6 à < 12 ans et pesant ≥ 25 kg jusqu'à la semaine 96 (phase principale de 48 semaines et phase d'extension de 48 semaines), et chez 22 enfants âgés de ≥ 2 ans et pesant ≥ 14 à < 25 kg jusqu'à la semaine 24 dans le cadre d'une étude clinique en ouvert (GS-US-3801474). Dans cette étude, aucun nouvel effet indésirable n'a été observé chez les sujets pédiatriques âgés de 2 ans et plus vivant avec le VIH-1 par rapport aux sujets adultes vivant avec le VIH-1. Les données relatives à la densité minérale osseuse n'ont pas été recueillies dans cette étude. Des réductions de la DMO de la colonne vertébrale et de l'ensemble du corps à l'exception de la tête ≥ 4% ont été rapportées chez des patients pédiatriques recevant d'autres produits contenant du ténofovir alafénamide pendant 48 semaines (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Autres populations particulières
Patients co-infectés par le virus de l'hépatite B
Chez 16 adultes co-infectés par les virus du VIH/VHB auxquels Biktarvy a été administré (8 adultes naïfs de traitement co-infectés par les virus du VIH/VHB dans l'étude GS-US-380-1490 ; 8 adultes virologiquement contrôlés co-infectés par les virus du VIH/VHB dans l'étude GS-US-380-1878), le profil de sécurité de Biktarvy était similaire à celui des patients mono-infectés par le virus du VIH-1 (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Personnes âgées
Les études GS-US-380-1844, GS-US-380-1878 et l'étude GS-US-380-4449 spécifiquement réalisée chez des patients âgés de ≥ 65 ans (évaluation de 86 sujets âgés de ≥ 65 ans infectés par le VIH-1, virologiquement contrôlés), ont inclus 111 patients âgés de ≥ 65 ans ayant reçu Biktarvy. Chez ces patients, aucune différence dans le profil de tolérance de Biktarvy n'a été observée.
Patients présentant une insuffisance rénale
La sécurité d'emtricitabine + ténofovir alafénamide a été évaluée dans une étude clinique en ouvert à bras unique (GS-US-292-1825), dans laquelle 55 patients infectés par le VIH-1 virologiquement contrôlés présentant une insuffisance rénale terminale (DFGe CG < 15 mL/min) sous hémodialyse chronique ont reçu emtricitabine + ténofovir alafénamide en association avec elvitégravir + cobicistat sous forme d'association à dose fixe en comprimé pendant 96 semaines. Dans la phase d'extension de l'étude GS-US-292-1825, 10 patients ont changé de traitement pour Biktarvy pendant 48 semaines. Aucun effet indésirable supplémentaire n'a été identifié chez les patients présent une insuffisance rénale terminale sous hémodialyse chronique dans cette étude (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques).
Grossesse
Biktarvy 50 mg/200 mg/25 mg administré en une fois par jour a été évalué dans une étude clinique portant sur 33 femmes adultes enceintes infectées par le VIH-1 et virologiquement contrôlées (taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL à partir du deuxième ou du troisième trimestre et jusqu'au postpartum. Aucun nouveau problème de sécurité n'a été observé par rapport au profil de sécurité connu de Biktarvy chez les adultes infectées par le VIH-1.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Grossesse
Un grand nombre de grossesses (plus de 1 000 grossesses) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né associé à l'emtricitabine ou au ténofovir alafénamide. Un nombre modéré de données chez la femme enceinte (entre 300 et 1 000 grossesses) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né associé au bictégravir.
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects de l'emtricitabine sur la fertilité, la gestation, le développement fœtal, la parturition ou le développement postnatal. Les études effectuées chez l'animal avec le bictégravir et le ténofovir alafénamide, administrés séparément, n'ont mis en évidence aucun effet délétère sur la fertilité, la gestation ou le développement fœtal (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Dans une étude réalisée chez des femmes enceintes recevant Biktarvy, les expositions au bictégravir, à l'emtricitabine et au ténofovir alafénamide étaient réduites pendant la grossesse (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Par conséquent, Biktarvy peut être utilisé pendant la grossesse si les bénéfices potentiels du traitement sont supérieurs aux risques potentiels pour le fœtus. De plus, la charge virale doit d'autant plus être étroitement surveillée, conformément aux recommandations thérapeutiques établies.
Allaitement
On ne sait pas si le bictégravir ou le ténofovir alafénamide sont excrétés dans le lait maternel. L'emtricitabine est excrétée dans le lait maternel. Dans des études effectuées chez l'animal, le bictégravir a été détecté dans le plasma de jeunes rats allaités, ce qui est probablement dû à la présence de bictégravir dans le lait. Aucun effet n'a été observé chez les jeunes rats allaités. Les études effectuées chez l'animal ont montré que le ténofovir est excrété dans le lait.
Il n'existe pas de données suffisantes sur les effets de chacun des composants de Biktarvy chez les nouveau-nés/nourrissons, par conséquent Biktarvy ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Afin d'éviter la transmission du virus au nourrisson, il est déconseillé aux femmes vivant avec le VIH d'allaiter leur nourrisson.
Fertilité
Aucune donnée relative à l'effet de Biktarvy sur la fertilité chez l'être humain n'est disponible. Lors des études effectuées chez l'animal, aucun effet du bictégravir, de l'emtricitabine ou du ténofovir alafénamide n'a été observé sur l'accouplement ou la fertilité (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Patients co-infectés par le VIH et le virus de l'hépatite B ou C
Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals.
Il existe des données limitées concernant la sécurité et l'efficacité de Biktarvy chez les patients coinfectés par le VIH-1 et le virus de l'hépatite C (VHC).
Biktarvy contient du ténofovir alafénamide, qui est actif contre le virus de l'hépatite B (VHB).
L'arrêt du traitement par Biktarvy chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB peut être associé à une exacerbation aiguë sévère de l'hépatite. Les patients co-infectés par le VIH et le VHB arrêtant le traitement par Biktarvy doivent être étroitement surveillés sur le plan clinique et biologique pendant plusieurs mois au moins après l'arrêt du traitement.
Maladie hépatique
La sécurité et l'efficacité de Biktarvy chez les patients présentant des troubles sous-jacents significatifs de la fonction hépatique n'ont pas été établies.
Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement devra être envisagé(e).
Poids corporel et paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peut survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le suivi des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge de façon appropriée.
Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d'une exposition in utero
Les analogues nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur la fonction mitochondriale, l'effet le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH, exposés in utero et/ou en période postnatale à des analogues nucléosidiques ; il s'agissait majoritairement d'associations comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques (hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ont souvent été transitoires. Des troubles neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé in utero à des analogues nucléos(t)idiques qui présente des manifestations cliniques sévères d'étiologie inconnue, en particulier des manifestations neurologiques. Ces données ne modifient pas les recommandations actuelles nationales quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la prévention de la transmission materno-fœtale du VIH.
Syndrome de restauration immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou des premiers mois de traitement par association d'antirétroviraux. À titre d'exemples pertinents, on peut noter entre autres : les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire.
L'apparition de maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) a également été rapportée dans le cadre d'une restauration immunitaire. Cependant, le délai d'apparition qui a été rapporté est plus variable et ces événements peuvent se produire plusieurs mois après l'initiation du traitement.
Infections opportunistes
Les patients doivent être informés que Biktarvy ou tout autre traitement antirétroviral ne guérit pas l'infection par le VIH et que l'apparition d'infections opportunistes et d'autres complications liées à l'infection par le VIH reste possible. Une surveillance clinique étroite des patients par un médecin expérimenté dans le traitement des maladies associées à l'infection par le VIH demeure donc nécessaire.
Ostéonécrose
L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.
Néphrotoxicité
Des cas d'insuffisance rénale, y compris d'insuffisance rénale aiguë et de tubulopathie rénale proximale, ont été rapportés après commercialisation avec des produits contenant du ténofovir alafénamide. Un risque potentiel de néphrotoxicité résultant d'une exposition chronique à de faibles doses de ténofovir dans le cadre du traitement par le ténofovir alafénamide ne peut être exclu (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Une évaluation de la fonction rénale est recommandée chez tous les patients avant, ou à l'instauration du traitement par Biktarvy. Pendant le traitement, une surveillance de la fonction rénale est également recommandée chez tous les patients, selon l'appréciation clinique. L'arrêt de Biktarvy doit être envisagé chez les patients présentant une diminution cliniquement significative de la fonction rénale ou des signes de tubulopathie rénale proximale.
Patients présentant une insuffisance rénale terminale sous hémodialyse chronique
L'utilisation de Biktarvy doit en général être évitée mais Biktarvy peut être utilisé chez les adultes présentant une insuffisance rénale terminale (ClCr estimée < 15 mL/min) sous hémodialyse chronique si les bénéfices potentiels sont supérieurs aux risques potentiels (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Dans une étude évaluant emtricitabine + ténofovir alafénamide en association avec elvitégravir + cobicistat sous forme d'association à dose fixe en comprimé (E/C/F/TAF) chez des adultes infectés par le VIH-1 présentant une insuffisance rénale terminale (ClCr estimée < 15 mL/min) sous hémodialyse chronique, l'efficacité a été maintenue pendant 96 semaines mais l'exposition à l'emtricitabine a été significativement plus élevée que chez les patients présentant une fonction rénale normale. L'efficacité a également été maintenue dans la phase d'extension de l'étude dans laquelle 10 patients ont changé de traitement pour Biktarvy pendant 48 semaines. Bien qu'aucun effet indésirable supplémentaire n'ait été identifié, les répercussions de l'augmentation de l'exposition à l'emtricitabine demeurent incertaines (voir rubriques Effets indésirables et Propriétés pharmacocinétiques).
Co-administration d'autres médicaments ou de compléments alimentaires
Biktarvy ne doit pas être co-administré à jeun simultanément avec des antiacides, des médicaments oraux ou des compléments alimentaires contenant du magnésium, de l'aluminium ou du fer. Biktarvy doit être administré au moins 2 heures avant, ou avec de la nourriture 2 heures après les antiacides, les médicaments oraux ou compléments alimentaires contenant du magnésium et/ou de l'aluminium. Biktarvy doit être administré au moins 2 heures avant la prise de compléments à base de fer ou être pris conjointement avec de la nourriture à n'importe quel moment (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Chez les patientes enceintes, il est recommandé d'adapter la posologie en cas de co-administration d'antiacides, de médicaments oraux ou de compléments alimentaires contenant des cations polyvalents (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
La co-administration de Biktarvy avec certains médicaments n'est pas recommandée : atazanavir, carbamazépine, ciclosporine (voie IV ou orale), oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne, rifabutine, rifapentine ou sucralfate.
Biktarvy ne doit pas être co-administré avec d'autres médicaments antirétroviraux.
Population pédiatrique
Des réductions de la densité minérale osseuse (DMO) (≥ 4%) de la colonne vertébrale et de l'ensemble du corps à l'exception de la tête ont été rapportées chez des patients âgés de 3 à < 12 ans ayant reçu des produits contenant du ténofovir alafénamide pendant 48 semaines (voir rubrique Effets indésirables). Les effets à long terme des modifications de la DMO sur l'os en croissance, y compris le risque de fracture, sont incertains. Une approche multidisciplinaire est recommandée pour décider de la surveillance adaptée à prévoir au cours du traitement.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Hépatite B
Hépatite C
Altération de la fonction hépatique
Hépatite chronique active
Troubles lipidiques
Déficit immunitaire excepté l'infection à VIH
Troubles inflammatoires
Infection opportuniste
Patient traité par glucocorticoïdes
Consommation d'alcool
Indice de masse corporelle élevé (> 30)
Douleur
Arthralgie
Raideur articulaire
Difficulté pour se mouvoir
Détérioration de la fonction rénale
Tubulopathie rénale proximale
Patient de 6 à 18 ans
Biktarvy peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent être informés que des sensations vertigineuses ont été rapportées au cours de traitements par les composants de Biktarvy (voir rubrique Effets indésirables).
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Biktarvy ne doit pas être administré conjointement à des médicaments contenant du ténofovir alafénamide, du ténofovir disoproxil, de la lamivudine ou de l'adéfovir dipivoxil utilisés pour le traitement de l'infection par le VHB.
Bictégravir
Le bictégravirest un substrat du CYP3A et de l'UGT1A1. La co-administration du bictégravir et de médicaments inducteurs puissants du CYP3A et de l'UGT1A1, comme la rifampicine ou le millepertuis, est susceptible de diminuer de manière significative les concentrations plasmatiques de bictégravir et pourrait conduire à une perte de l'effet thérapeutique de Biktarvy et à l'apparition d'une résistance. Cette co-administration est donc contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications). La co-administration du bictégravir avec des médicaments inhibiteurs puissants du CYP3A et de l'UGT1A1, comme l'atazanavir, est susceptible d'augmenter de manière significative les concentrations plasmatiques de bictégravir. Cette co-administration n'est donc pas recommandée.
Le bictégravir est à la fois un substrat de la P-gp et de la BCRP. La pertinence clinique de cette caractéristique n'est pas établie. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de l'association du bictégravir avec des médicaments connus pour inhiber la P-gp et/ou la BCRP (par ex. macrolides, ciclosporine, vérapamil, dronédarone, glécaprévir/pibrentasvir) (voir également le tableau ci-dessous).
Le bictégravirinhibe le transporteur de cations organiques 2 (OCT2) et le transporteur d'extrusion de multiples médicaments et toxines 1 (MATE1) in vitro. La co-administration de Biktarvy avec la metformine, substrat de l'OCT2 et du MATE1, n'a pas entraîné d'augmentation cliniquement significative de l'exposition à la metformine. Biktarvy peut être co-administré avec des substrats de l'OCT2 et du MATE1.
In vivo, le bictégravirn'est ni un inhibiteur ni un inducteur des CYP.
Emtricitabine
Les études d'interactions médicamenteuses in vitro et de pharmacocinétique clinique ont montré que le risque d'interactions liées au CYP, impliquant l'emtricitabine, avec d'autres médicaments est faible. La co-administration d'emtricitabine avec des médicaments éliminés par sécrétion tubulaire active peut augmenter les concentrations de l'emtricitabine et/ou celles du médicament co-administré. Les médicaments diminuant la fonction rénale peuvent augmenter les concentrations de l'emtricitabine.
Ténofovir alafénamide
Le ténofovir alafénamide est transporté par la glycoprotéine P (P-gp) et la protéine de résistance du cancer du sein (BCRP). La co-administration de Biktarvy avec des médicaments qui affectent fortement l'activité de la P-gp et de la BCRP peut entraîner des changements au niveau de l'absorption du ténofovir alafénamide. Avec les médicaments ayant un effet inducteur sur l'activité de la P-gp (par ex. rifabutine, carbamazépine, phénobarbital), une réduction de l'absorption du ténofovir alafénamide et donc une diminution de la concentration plasmatique en ténofovir alafénamide peuvent être attendues, ce qui peut aboutir à une perte de l'effet thérapeutique de Biktarvy et à l'apparition d'une résistance. La co-administration de Biktarvy avec d'autres médicaments inhibant la P-gp et la BCRP est susceptible d'augmenter l'absorption et la concentration plasmatique de ténofovir alafénamide.
In vivo, le ténofovir alafénamide n'est ni un inhibiteur ni un inducteur du CYP3A.
Autres interactions
Les interactions entre Biktarvy ou son/ses composant(s) individuel(s) et les médicaments coadministrés sont répertoriées dans le tableau 1 ci-dessous (« ↑ » représente une augmentation, « ↓ » une diminution, « ↔ » l'absence de changement ; les variations dans les limites 70 % à 143 % sont considérées sans effet).
Tableau 1 : interactions entre Biktarvy ou son/ses composant(s) individuel(s) et d'autres médicaments
Médicament par classes thérapeutiques/mécanismes d'interaction possibles |
Effets sur la concentration des médicaments. Pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin |
Recommandation concernant la co-administration avec Biktarvy |
PRODUITS À BASE DE PLANTES |
||
Millepertuis (Hypericum perforatum)
(Induction du CYP3A, de l'UGT1A1 et de la P-gp) |
Interaction avec l'un ou l'autre des composants de Biktarvy non étudiée. La co-administration est susceptible d'entraîner une baisse des concentrations plasmatiques de bictégravir et de ténofovir alafénamide. |
La co-administration avec le millepertuis est contre-indiquée, en raison de l'effet du millepertuis sur le composant bictégravir de Biktarvy. |
ANTI-INFECTIEUX |
||
Antimycobactériens |
||
Rifampicine (600 mg une fois par jour), bictégravir1
(Induction du CYP3A, de l'UGT1A1 et de la P-gp) |
Bictégravir : ASC : ↓ 75 % Cmax : ↓ 28 %
Interaction avec le ténofovir alafénamide non étudiée. La co-administration avec la rifampicine est susceptible d'entraîner une baisse des concentrations plasmatiques de ténofovir alafénamide. |
La co-administration est contreindiquée en raison de l'effet de la rifampicine sur le composant bictégravir de Biktarvy. |
Rifabutine (300 mg une fois par jour), bictégravir1
(Induction du CYP3A et de la P-gp) |
Bictégravir : ASC : ↓ 38 % Cmin : ↓ 56 % Cmax : ↓ 20 %
Interaction avec le ténofovir alafénamide non étudiée. La co-administration avec la rifabutine est susceptible d'entraîner une baisse des concentrations plasmatiques de ténofovir alafénamide. |
La co-administration n'est pas recommandée en raison de la baisse attendue des concentrations de ténofovir alafénamide. |
Rifapentine
(Induction du CYP3A et de la P-gp)
|
Interaction avec l'un ou l'autre des composants de Biktarvy non étudiée. La co-administration avec la rifapentine est susceptible d'entraîner une baisse des concentrations plasmatiques de bictégravir et de ténofovir alafénamide. |
La co-administration n'est pas recommandée. |
Agents antiviraux contre le VIH-1 |
||
Atazanavir (300 mg une fois par jour), cobicistat (150 mg une fois par jour), bictégravir1
(Inhibition du CYP3A, de l'UGT1A1 et de la P-gp/BCRP) |
Bictégravir : ASC : ↑ 306 % Cmax : ↔ |
La co-administration n'est pas recommandée. |
Atazanavir (400 mg une fois par jour), bictégravir1
(Inhibition du CYP3A et de l'UGT1A1) |
Bictégravir : ASC : ↑ 315 % Cmax : ↔ |
|
Médicament par classes thérapeutiques/mécanismes d'interaction possibles |
Effets sur la concentration des médicaments. Pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin |
Recommandation concernant la co-administration avec Biktarvy |
Agents antiviraux contre le virus de l'hépatite C |
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Lédipasvir/sofosbuvir (90 mg/400 mg une fois par jour), bictégravir/emtricitabine/ténofovir alafénamide2 |
Bictégravir : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔
Emtricitabine : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔
Ténofovir alafénamide : ASC : ↔ Cmax : ↔
Lédipasvir : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔
Sofosbuvir : ASC : ↔ Cmax : ↔
Métabolite du sofosbuvir GS331007 : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔ |
Aucune adaptation de la posologie n'est requise en cas de coadministration. |
Médicament par classes thérapeutiques/mécanismes d'interaction possibles |
Effets sur la concentration des médicaments. Pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin |
Recommandation concernant la co-administration avec Biktarvy |
Sofosbuvir/velpatasvir/ voxilaprévir (400/100/100 + 100 mg3 une fois par jour), bictégravir/emtricitabine/ ténofovir alafénamide
(Inhibition de la P-gp/BCRP) |
Bictégravir : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔
Emtricitabine : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔
Ténofovir alafénamide : ASC : ↑ 57% Cmax : ↑ 28%
Sofosbuvir : ASC : ↔ Cmax : ↔
Métabolite du sofosbuvir GS331007 : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔
Velpatasvir : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔
Voxilaprévir : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔ |
Aucune adaptation de la posologie n'est requise en cas de coadministration. |
Antifongiques |
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Voriconazole(300 mg deux fois par jour), bictégravir1
(Inhibition du CYP3A) |
Bictégravir : ASC : ↑ 61 % Cmax : ↔ |
Aucune adaptation de la posologie n'est requise en cas de coadministration. |
Itraconazole Posaconazole
(Inhibition de la P-gp/BCRP) |
Interaction avec l'un ou l'autre des composants de Biktarvy non étudiée. La co-administration avec l'itraconazole ou le posaconazole est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques de bictégravir. |
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Macrolides |
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Azithromycine Clarithromycine
(Inhibition de la P-gp) |
Interaction non étudiée. La co-administration avec l'azithromycine ou la clarithromycine est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques de bictégravir. |
La prudence est recommandée en raison de l'effet potentiel de ces médicaments sur le composant bictégravir de Biktarvy. |
Médicament par classes thérapeutiques/mécanismes d'interaction possibles |
Effets sur la concentration des médicaments. Pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin |
Recommandation concernant la co-administration avec Biktarvy |
ANTICONVULSIVANTS |
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Carbamazépine (allant de 100 mg à 300 mg deux fois par jour), emtricitabine/ténofovir alafénamide4
(Induction du CYP3A, de l'UGT1A1 et de la P-gp) |
Ténofovir alafénamide : ASC : ↓ 54 % Cmax : ↓ 57 %
Interaction avec le bictégravir non étudiée. La co-administration avec la carbamazépine est susceptible d'entraîner une baisse des concentrations plasmatiques de bictégravir. |
La co-administration n'est pas recommandée. |
Oxcarbazépine Phénobarbital Phénytoïne
(Induction du CYP3A, de l'UGT1A1 et de la P-gp) |
Interaction avec l'un ou l'autre des composants de Biktarvy non étudiée. La co-administration avec l'oxcarbazépine, le phénobarbital, ou la phénytoïne est susceptible d'entraîner une baisse des concentrations plasmatiques de bictégraviret de ténofovir alafénamide. |
La co-administration n'est pas recommandée. |
ANTIACIDES, COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES ET MÉDICAMENTS TAMPONS |
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Suspension antiacide contenant du magnésium/de l'aluminium (dose unique de 20 mL5), bictégravir
(Chélation avec des cations polyvalents) |
Bictégravir (administration de la suspension antiacide 2 heures avant, à jeun) : ASC : ↓ 52 % Cmax : ↓ 58 %
Bictégravir (administration de la suspension antiacide 2 heures après, à jeun) : ASC : ↔ Cmax : ↔
Bictégravir (administration simultanée, à jeun) : ASC : ↓ 79 % Cmax : ↓ 80 %
Bictégravir (administration simultanée avec de la nourriture) : ASC : ↓ 47 % Cmax : ↓ 49 % |
Chez les patientes non enceintes : Biktarvy ne doit pas être pris simultanément avec des antiacides ou des compléments contenant du magnésium et/ou de l'aluminium en raison du risque attendu de baisse substantielle de l'exposition au bictégravir (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Biktarvy doit être administré au moins 2 heures avant, ou avec de la nourriture 2 heures après les antiacides ou les compléments contenant du magnésium et/ou de l'aluminium.
Chez les patientes enceintes : Biktarvy doit être administré au moins 2 heures avant ou 6 heures après la prise d'antiacides ou de compléments contenant de l'aluminium et/ou du magnésium, avec ou sans nourriture. |
Médicament par classes thérapeutiques/mécanismes d'interaction possibles |
Effets sur la concentration des médicaments. Pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin |
Recommandation concernant la co-administration avec Biktarvy |
Fumarate ferreux (dose unique de 324 mg), bictégravir
(Chélation avec des cations polyvalents) |
Bictégravir (administration simultanée, à jeun) : ASC : ↓ 63 % Cmax : ↓ 71 %
Bictégravir (administration simultanée avec de la nourriture) : ASC : ↔ Cmax : ↓ 25 % |
Chez les patientes non enceintes : Biktarvy doit être administré au moins 2 heures avant les médicaments oraux ou compléments contenant du fer, ou être pris conjointement avec de la nourriture à n'importe quel moment.
Chez les patientes enceintes : Biktarvy doit être administré au moins 2 heures avant ou 6 heures après la prise de médicaments oraux ou de compléments contenant du fer. Autrement, Biktarvy et les médicaments oraux ou compléments contenant du fer peuvent être pris conjointement avec de la nourriture à n'importe quel moment. |
Carbonate de calcium (dose unique de 1 200 mg), bictégravir
(Chélation avec des cations polyvalents) |
Bictégravir (administration simultanée, à jeun) : ASC : ↓ 33 % Cmax : ↓ 42 %
Bictégravir (administration simultanée avec de la nourriture) : ASC : ↔ Cmax : ↔ |
Chez les patientes non enceintes : Biktarvy et les médicaments oraux ou compléments contenant du calcium peuvent être pris conjointement, avec ou sans nourriture.
Chez les patientes enceintes : Biktarvy doit être administré au moins 2 heures avant ou 6 heures après la prise de médicaments oraux ou de compléments contenant du calcium. Autrement, Biktarvy et les médicaments oraux ou compléments contenant du calcium peuvent être pris conjointement avec de la nourriture à n'importe quel moment. |
Sucralfate
(Chélation avec des cations polyvalents) |
Interaction avec l'un ou l'autre des composants de Biktarvy non étudiée. La co-administration est susceptible d'entraîner une baisse des concentrations plasmatiques de bictégravir. |
Co-administration non recommandée. |
ANTIDÉPRESSEURS |
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Sertraline (dose unique de 50 mg), ténofovir alafénamide6 |
Ténofovir alafénamide : ASC : ↔ Cmax : ↔
Sertraline : ASC : ↔ Cmax : ↔
Aucune interaction n'est attendue avec le bictégravir et l'emtricitabine. |
Aucune adaptation de la posologie n'est requise en cas de coadministration. |
Médicament par classes thérapeutiques/mécanismes d'interaction possibles
IMMUNOSUPPRESSEURS
Ciclosporine (voie IV ou orale) (Inhibition de la P-gp)
ANTIDIABÉTIQUES ORAUX
Metformine (500 mg deux fois par jour), bictégravir/emtricitabine/ ténofovir alafénamide (Inhibition de l'OCT2/du MATE1)
CONTRACEPTIFS ORAUX
Norgestimate (0,180/0,215/0,250 mg une fois par jour) éthinylestradiol (0,025 mg une fois par jour), bictégravir1 Norgestimate (0,180/0,215/0,250 mg une fois par jour), éthinylestradiol (0,025 mg une fois par jour), emtricitabine/ténofovir alafénamide4
SÉDATIFS/HYPNOTIQUES
Midazolam (2 mg, sirop, dose unique), bictégravir/emtricitabine/ ténofovir alafénamide
Effets sur la concentration des Recommandation concernant la médicaments. co-administration avec Biktarvy
Pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin
Interaction avec l'un des La co-administration avec la composants de Biktarvy non ciclosporine (voie IV ou orale) étudiée. n'est pas recommandée.
Une augmentation des Si l'association est nécessaire, une concentrations plasmatiques de surveillance clinique et biologique, bictégravir et de ténofovir notamment de la fonction rénale, alafénamide est attendue en cas de est recommandée.
co-administration de la ciclosporine (voie IV ou orale).
Metformine : Aucune adaptation de la posologie ASC : ↑ 39 % n'est requise en cas de coCmin : ↑ 36 % administration chez des patients Cmax : ↔ présentant une fonction rénale normale.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée, une surveillance étroite doit être envisagée lors de l'initiation de la co-administration du bictégravir avec la metformine, en raison du risque augmenté de survenue d'une acidose lactique chez ces patients. Une adaptation de la posologie de la metformine doit être envisagée si nécessaire.
Norelgestromine : Aucune adaptation de la posologie
ASC : ↔ n'est requise en cas de coCmin : ↔ administration.
Cmax : ↔
Norgestrel :
ASC : ↔
Cmin : ↔ Cmax : ↔
Éthinylestradiol : ASC : ↔
Cmin : ↔
Cmax : ↔
Midazolam : Aucune adaptation de la posologie
ASC : ↔ n'est requise en cas de coCmax : ↔ administration.
1 Cette étude a été menée avec une dose unique de bictégravir 75 mg.
2 Cette étude a été menée avec bictégravir/emtricitabine/ténofovir alafénamide 75/200/25 mg une fois par jour
3 Étude menée avec un supplément de 100 mg de voxilaprévir pour atteindre les expositions au voxilaprévir attendues chez les patients infectés par le VHC
4 Cette étude a été menée avec l'association emtricitabine/ténofovir alafénamide 200/25 mg une fois par jour
5 L'antiacide dans sa concentration maximale contenait 80 mg d'hydroxyde d'aluminium, 80 mg d'hydroxyde de magnésium et 8 mg de siméthicone par mL
6 Cette étude a été menée avec l'association elvitégravir/cobicistat/emtricitabine/ténofovir alafénamide 150/150/200/10 mg une fois par jour
Au vu des études d'interactions médicamenteuses menées avec Biktarvy ou les composants de
Biktarvy, aucune interaction cliniquement significative n'est attendue lorsque Biktarvy est associé aux médicaments suivants : amlodipine, atorvastatine, buprénorphine, drospirénone, famciclovir, famotidine, fluticasone, méthadone, naloxone, norbuprénorphine, oméprazole ou rosuvastatine.
BIKTARVY_16062021_AVIS_CT19329
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Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentNoyau : Cellulose microcristalline, Croscarmellose sodique, Magnésium stéarate, Pelliculage : Polyvinylique alcool, Titane dioxyde, Macrogol, Talc, Fer oxyde, Fer oxyde
GILEAD SCIENCES
65 Quai Georges Gorse
92100
BOULOGNE BILLANCOURT
Code UCD7 : 9439795
Code UCD13 : 3400894397953
Code CIS : 62844771
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : GILEAD SCIENCES
Prix vente TTC : 625.57€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 625.57€
Taux SS : 100%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH1
Date AMM : 21/06/2018
Rectificatif AMM : 25/02/2025
Marque : BIKTARVY
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930153031
Référence LPPR : Aucune
BIKTARVY 50 mg/200 mg/25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30
BIKTARVY 50 mg/200 mg/25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 1 plaquette de 90
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