EPREX
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Solution injectable
Catégories :
Cancérologie et hématologie, Anti-anémiques, Erythropoïétine humaine, Epoétine alfa
Principes actifs :
Epoétine alfa
Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez l'hémodialysé, Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez le dialysé péritonéal, Anémie d'origine rénale chez l'insuffisant rénal non dialysé, Anémie chez le patient traité par chimiothérapie à risque de transfusion, Augmentation du volume des dons de sang autologue, Réduction d'exposition aux transfusions avant intervention chirurgicale orthopédique majeure, Anémie chez le patient atteint d'un syndrome myélodysplasique
Adulte de plus de 18 ans . Traitement correcteur. Anémie d'origine rénale chez l'insuffisant rénal non dialysé. Voie IV ou SC
50 UI par kilo 3 fois par semaine par voie IV ou SC.
ou 0.00125 ml par kilo 3 fois par semaine par voie IV ou SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement correcteur. Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez le dialysé péritonéal. Voie IV ou SC
50 UI par kilo 2 fois par semaine par voie IV ou SC.
ou 0.00125 ml par kilo 2 fois par semaine par voie IV ou SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial (3 injections par semaine). Anémie chez le patient traité par chimiothérapie à risque de transfusion. Voie SC
150 UI par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC.
ou 0.00375 ml par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Augmentation du volume des dons de sang autologue. Voie IV directe
600 UI par kilo 2 fois par semaine à injecter par voie IV pendant 3 semaines.
ou 0.015 ml par kilo 2 fois par semaine à injecter par voie IV pendant 3 semaines.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Réduction d'exposition aux transfusions avant intervention chirurgicale orthopédique majeure. Voie SC (implicite)
600 UI par kilo 1 fois par semaine à injecter par voie SC pendant 3 semaines.
ou 0.015 ml par kilo 1 fois par semaine à injecter par voie SC pendant 3 semaines.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez l'hémodialysé. Voie IV directe
300 UI par kilo par semaine à injecter par voie IV.
ou 0.0075 ml par kilo par semaine à injecter par voie IV.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez le dialysé péritonéal. Voie IV ou SC
50 UI par kilo 2 fois par semaine en 2 injections égales par voie IV ou SC.
ou 0.00125 ml par kilo 2 fois par semaine en 2 injections égales par voie IV ou SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement à durée réduite. Réduction d'exposition aux transfusions avant intervention chirurgicale orthopédique majeure. Voie SC
300 UI par kilo 1 fois par jour à injecter par voie SC pendant 15 jours.
ou 0.0075 ml par kilo 1 fois par jour à injecter par voie SC pendant 15 jours.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial (1 injection par semaine). Anémie chez le patient traité par chimiothérapie à risque de transfusion. Voie SC
450 UI par kilo 1 fois par semaine à injecter par voie SC.
ou 0.01125 ml par kilo 1 fois par semaine à injecter par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial. Anémie chez le patient atteint d'un syndrome myélodysplasique. Voie SC
450 UI par kilo 1 fois par semaine à injecter par voie SC. Maximum 40000 UI par jour.
ou 0.01125 ml par kilo 1 fois par semaine à injecter par voie SC. Maximum 1 ml par jour.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Anémie chez le patient atteint d'un syndrome myélodysplasique. Voie SC
1050 UI par kilo 1 fois par semaine à injecter par voie SC. Maximum 80000 UI par semaine.
ou 0.02625 ml par kilo 1 fois par semaine à injecter par voie SC. Maximum 2 ml par semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Anémie d'origine rénale chez l'insuffisant rénal non dialysé. Voie IV ou SC
*(Voir monographie).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Anémie chez le patient traité par chimiothérapie à risque de transfusion. Voie SC
*(Voir monographie).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement renforcé. Anémie chez le patient traité par chimiothérapie à risque de transfusion. Voie SC
300 UI par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC.
ou 0.0075 ml par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte - Enfant de plus de 1 an . Traitement correcteur. Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez l'hémodialysé. Voie IV directe (implicite)
50 UI par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie IV.
ou 0.00125 ml par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie IV.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Voie SC
Voie IV
ARRETER le
traitement et CONTACTER immédiatement un médecin en cas d'éruption cutanée
grave pouvant se traduire initialement au niveau du tronc, sous forme de taches
en forme de « cocardes » ou de plaques circulaires rougeâtres avec souvent des
bulles centrales. Des ulcères de la bouche, de la gorge, du nez, des parties
génitales et des yeux (yeux rouges et gonflés) peuvent également
apparaître. Ces éruptions cutanées graves sont souvent précédées de
fièvre et/ou de symptômes de type grippal. Elles peuvent évoluer en un
décollement cutané généralisé et en complications engageant le pronostic vital.
SPORTIFS : Substance dopante.
Accident vasculaire cérébral
Céphalée
Hypertension
Infarctus du myocarde
Thrombose rétinienne
Thrombose veineuse profonde
Toux
Infarctus cérébral
Embolie pulmonaire
Myalgie
Hémorragie cérébrale
Frissons
Arthralgie
Douleur osseuse
Oedème périphérique
Syndrome pseudogrippal
Thrombose veineuse
Réaction au site d'injection
Thrombose artérielle
Accident ischémique transitoire
Rash cutané
Extrémités douloureuses
Thrombose du shunt
Convulsions
Hyperkaliémie
Urticaire
Hypersensibilité
Congestion des voies respiratoires
Thrombocytémie
Réaction anaphylactique
Erythroblastopénie par une érythropoïétine
Porphyrie aiguë
Anticorps anti-érythropoïétine
Congestion nasale
Oedème de Quincke
Rhinopharyngite
Crise hypertensive
Syndrome de Lyell
Syndrome de Stevens-Johnson
Elévation de la pression artérielle
Encéphalopathie
Aggravation d'une hypertension
Inefficacité du médicament
Congestion des voies respiratoires supérieures
Résumé du profil de tolérance
L'effet indésirable le plus fréquent lors du traitement par époétine alfa est une augmentation dose-dépendante de la pression artérielle ou une aggravation d'une hypertension pré-existante. Une surveillance de la pression artérielle doit être réalisée, en particulier en début de traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Les effets indésirables survenant le plus fréquemment lors des études cliniques conduites avec l'époétine alfa sont diarrhées, nausées, vomissements, pyrexie et céphalée. Un syndrome grippal peut survenir, en particulier en début de traitement.
Une congestion des voies respiratoires, incluant des évènements de congestion des voies respiratoires supérieures, des congestions nasales et des rhinopharyngites, ont été rapportés lors d'études chez des patients adultes insuffisants rénaux non encore dialysés traités avec un intervalle d'administration prolongé.
Une augmentation de l'incidence des événements vasculaires thrombotiques (EVT) a été observée chez les patients recevant des ASE (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Liste tabulée des effets indésirables
Sur un total de 3417 sujets ayant participé à 25 études randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo ou un traitement de référence, le profil global de sécurité d'emploi d'EPREX a été évalué chez 2094 sujets anémiques. Etaient inclus 228 sujets atteints d'IRC traités par époétine alfa dans 4 études conduites dans l'insuffisance rénale chronique (2 études en prédialyse [N = 131 sujets IRC exposés] et 2 études en dialyse [N = 97 sujets IRC exposés]) ; 1 404 sujets atteints d'un cancer exposés dans 16 études conduites dans l'anémie chimio-induite, 147 sujets exposés dans 2 études relatives au programme de transfusions autologues différées, 213 sujets exposés dans 1 étude en période péri-opératoire et 102 sujets exposés dans 2 études dans les SMD. Les effets indésirables rapportés chez = 1 % des sujets traités par époétine alfa dans ces études sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (= 1/10) ; fréquent (= 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (= 1/1 000, < 1/100) ; rare (= 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Descriptions d'effets indésirables particuliers
Des réactions d'hypersensibilité, incluant des cas de rash (y compris urticaire), de réactions anaphylactiques et d'oedème angioneurotique ont été rapportées.
Des réactions indésirables cutanées sévères (SCAR), dont le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et le syndrome de Lyell, pouvant engager le pronostic vital ou être fatales ont été rapportées dans le cadre de traitements à base d'époétine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Des crises hypertensives avec encéphalopathie et convulsions, nécessitant l'attention immédiate d'un médecin et la prise en charge en soins intensifs, sont également survenues pendant le traitement par époétine alfa chez des patients dont la pression artérielle était préalablement normale ou basse. Une attention particulière devra être accordée aux céphalées violentes pseudo-migraineuses d'apparition brutale comme un possible signal d'alarme (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Des cas d'érythroblastopénies avec anticorps ont été rapportés très rarement chez moins d'un cas pour 10 000 patients-années après des mois ou années de traitement par EPREX (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Les cas signalés étaient plus nombreux après administration sous-cutanée (SC) qu'après administration intraveineuse (IV).
Patients adultes atteints de SMD de risque faible ou intermédiaire 1
Dans l'étude multicentrique randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, 4 (4,7 %) sujets ont présenté des EVT (mort subite, accident vasculaire cérébral ischémique, embolie et phlébite). Tous les EVT se sont produits dans le groupe de l'époétine alfa et dans les 24 premières semaines de l'étude. Trois ont été confirmés en tant qu'EVT et pour le cas restant (mort subite), l'événement thromboembolique n'a pas été confirmé. Deux sujets présentaient des facteurs de risque significatifs (fibrillation auriculaire, insuffisance cardiaque et thrombophlébite).
Population pédiatrique en insuffisance rénale chronique et hémodialysée
L'exposition chez les enfants insuffisants rénaux chroniques hémodialysés, dans les essais cliniques et après la commercialisation, est limitée. Aucun effet indésirable spécifique de la population pédiatrique non mentionné dans le tableau ci-dessus, ou non cohérent avec la pathologie sous-jacente n'a été rapporté dans cette population.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Voir plus
Grossesse
Il n'existe aucune étude spécifique et contrôlée chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
En conséquence, l'époétine alfa ne doit être utilisée en cas de grossesse que si le bénéfice escompté justifie le risque potentiel pour le foetus.
L'utilisation d'époétine alfa n'est pas recommandée chez les patientes enceintes participant à un programme de transfusions autologues différées avant une chirurgie.
Allaitement
Il n'a pas été établi si l'époétine alfa exogène est excrétée dans le lait humain. L'époétine alfa doit être utilisée avec précaution chez la femme qui allaite. La décision de continuer/interrompre l'allaitement ou de continuer/interrompre le traitement par époétine alfa doit être prise en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement par époétine alfa pour la mère.
L'utilisation d'époétine alfa n'est pas recommandée chez les patientes allaitant participant à un programme de transfusions autologues différées avant une chirurgie.
Fertilité
Il n'existe aucune étude évaluant l'effet potentiel de l'époétine alfa sur la fertilité masculine ou féminine.
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Généralités
Chez tous les patients traités par époétine alfa, la pression artérielle doit être suivie étroitement et contrôlée de façon appropriée. Epoétine alfa doit être utilisée avec précaution en présence d'une hypertension non ou insuffisamment traitée ou difficilement contrôlable. Il peut être nécessaire d'instaurer ou d'augmenter le traitement anti-hypertenseur. Si la pression artérielle ne peut être contrôlée, le traitement par époétine alfa doit être interrompu.
Des crises hypertensives avec encéphalopathie et convulsions, nécessitant l'attention immédiate d'un médecin et la prise en charge en soins intensifs, sont également survenues pendant le traitement par époétine alfa chez des patients dont la pression artérielle était précédemment normale ou basse. Une attention particulière devra être accordée aux céphalées violentes pseudo-migraineuses d'apparition brutale, comme un possible signal d'alarme (voir rubrique Effets indésirables).
L'époétine alfa doit être utilisée avec précaution chez les patients épileptiques, ayant des antécédents de convulsions, ou ayant des pathologies associées à une prédisposition aux convulsions, comme les infections du SNC et les métastases cérébrales.
L'époétine alfa doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant une insuffisance hépatique chronique. La sécurité de l'époétine alfa n'a pas été établie chez les patients ayant un dysfonctionnement hépatique.
Une augmentation de l'incidence des événements vasculaires thrombotiques (EVT) a été observée chez les patients recevant des ASE (voir rubrique Effets indésirables). Ces événements incluent les thromboses veineuses ou artérielles et les embolies (dont certaines avec une issue fatale), tels que thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, thrombose rétinienne et infarctus du myocarde. En outre, des accidents vasculaires cérébraux (incluant infarctus cérébral, hémorragie cérébrale et accidents ischémiques transitoires) ont été rapportés.
Le risque rapporté d'EVT doit être soigneusement évalué au regard du bénéfice du traitement par époétine alfa, en particulier chez les patients ayant des facteurs de risque préexistants d'EVT, incluant obésité et antécédents d'EVT (par exemple, thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, et accident vasculaire cérébral).
Chez tous les patients, les taux d'hémoglobine doivent être étroitement surveillés en raison du risque potentiel augmenté d'évènements thrombo-emboliques et d'évolutions fatales lorsque les patients sont traités à des taux d'hémoglobine supérieurs à l'intervalle de concentration correspondant à l'indication utilisée.
Lors d'un traitement par époétine alfa, une augmentation modérée et dose-dépendante de la numération plaquettaire, dans les limites de la normale, peut être observée. Celle-ci régresse avec la poursuite du traitement. De plus, des cas de thrombocytémie supérieurs au taux normal ont été rapportés. Il est conseillé de surveiller la numération plaquettaire à intervalles réguliers pendant les 8 premières semaines de traitement.
Toutes les autres causes d'anémie (carences en fer, folates ou vitamine B12, intoxication à l'aluminium, infection ou inflammation, pertes sanguines, hémolyse et fibrose médullaire quelle qu'en soit l'origine) doivent être évaluées et traitées avant d'instaurer le traitement par époétine alfa et de décider d'augmenter la posologie. Dans la plupart des cas, les taux de ferritine sérique chutent parallèlement à l'augmentation de l'hématocrite. Pour garantir une réponse optimale à l'époétine alfa, des réserves en fer suffisantes doivent être assurées et une supplémentation en fer doit être administrée si besoin (voir rubrique Posologie et mode d'administration) :
· Pour les patients ayant une insuffisance rénale chronique, une supplémentation en fer (dose de fer élément par voie orale comprise entre 200 et 300 mg/jour chez les adultes, et entre 100 et 200 mg/jour chez les enfants) est recommandée si les taux de ferritine sérique sont inférieurs à 100 ng/mL.
· Pour les patients atteints d'un cancer, une supplémentation en fer (dose de fer élément par voie orale comprise entre 200 et 300 mg/jour) est recommandée si le coefficient de saturation de transferrine est inférieur à 20 %.
· Pour les patients participant à un programme de transfusions autologues différées, une supplémentation en fer (dose de fer élément de 200 mg/jour par voie orale) doit être administrée plusieurs semaines en amont de l'instauration du prélèvement autologue afin de constituer des réserves en fer élevées avant d'instaurer le traitement par époétine alfa, et pendant toute la durée du traitement par époétine alfa.
· Pour les patients devant avoir une intervention chirurgicale orthopédique majeure programmée, une supplémentation en fer (dose de fer élément de 200 mg/jour par voie orale) devra être administrée pendant toute la durée du traitement par époétine alfa. Si possible, la supplémentation en fer doit être instaurée avant de commencer le traitement par époétine alfa pour constituer des réserves en fer suffisantes.
L'apparition ou l'aggravation d'une porphyrie a été très rarement observée chez les patients traités par époétine alfa. L'époétine alfa doit être utilisée avec précaution chez les patients atteints de porphyrie.
Des réactions indésirables cutanées sévères (SCAR), dont le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et le syndrome de Lyell, pouvant engager le pronostic vital ou être fatales ont été signalées dans le cadre de traitements à base d'époétine. Des cas plus graves ont été observés lors de l'utilisation d'époétines à longue durée d'action.
Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes et faire l'objet d'une surveillance étroite des réactions cutanées. Si des signes ou symptômes évoquant l'une de ces réactions apparaissent, EPREX doit être arrêté immédiatement et un traitement de substitution doit être envisagé.
Si le patient a développé une réaction cutanée sévère telle que le SSJ ou le syndrome de Lyell en raison de l'utilisation d'EPREX, il ne faut jamais réintroduire un traitement à base d'EPREX chez ce patient.
Le capuchon d'aiguille de la seringue préremplie contient du caoutchouc naturel sec (un dérivé du latex), qui peut provoquer de graves réactions allergiques chez les personnes sensibles au latex. Les patients ne peuvent voir leur traitement modifié d'un ASE à un autre que sous une surveillance adaptée.
Erythroblastopénies
Des érythroblastopénies avec anticorps ont été rapportées après plusieurs mois ou années de traitement par époétine alfa.
Des cas ont également été rapportés chez des patients atteints d'hépatite C et traités par interféron et ribavirine lors de l'utilisation concomitante d'ASE. L'époétine alfa n'est pas approuvée dans la prise en charge de l'anémie associée à une hépatite C.
Chez les patients présentant une perte soudaine d'efficacité définie par une baisse de l'hémoglobine (de 1 à 2 g/dL par mois) avec une augmentation des besoins transfusionnels, une numération des réticulocytes doit être réalisée et les causes habituelles de non réponse (carences en fer, folates ou vitamine B12, intoxication à l'aluminium, infection ou inflammation, pertes sanguines, hémolyse et fibrose médullaire quelle qu'en soit l'origine) doivent être recherchées.
Une diminution paradoxale du taux d'hémoglobine et le développement d'une anémie sévère associée à un faible taux de réticulocytes imposent l'arrêt immédiat du traitement par l'époétine alfa et une recherche des anticorps anti-érythropoïétine. Une ponction médullaire doit aussi être envisagée pour confirmer le diagnostic d'érythroblastopénie.
Aucun traitement par un autre ASE ne devra être débuté en raison du risque de réaction croisée.
Traitement de l'anémie symptomatique chez l'adulte et l'enfant en insuffisance rénale chronique :
Chez les patients en insuffisance rénale chronique traités par époétine alfa, les taux d'hémoglobine doivent être régulièrement mesurés jusqu'à ce qu'un taux stable soit atteint, puis périodiquement ensuite.
Chez les patients insuffisants rénaux chroniques, le taux d'hémoglobine doit augmenter d'environ 1 g/dL (0,62 mmol/L) par mois et ne pas dépasser 2 g/dL/mois (1,25 mmol/L) afin de minimiser les risques d'hypertension.
Chez les patients en insuffisance rénale chronique, la concentration d'hémoglobine d'entretien ne doit pas dépasser la limite supérieure de l'intervalle des concentrations d'hémoglobine telle que recommandée dans la rubrique Posologie et mode d'administration. Dans les études cliniques, un risque augmenté de décès et d'évènements cardiovasculaires graves a été observé lorsque les ASE étaient administrés afin d'obtenir un taux d'hémoglobine supérieur à 12 g/dL (7,5 mmol/L).
Les études cliniques contrôlées n'ont pas montré de bénéfices significatifs attribuables à l'administration d'époétines lorsque la concentration d'hémoglobine est augmentée au-delà du taux nécessaire pour contrôler les symptômes de l'anémie et pour éviter une transfusion sanguine.
La prudence s'impose en cas d'augmentation de dose d'EPREX chez les patients ayant une insuffisance rénale chronique car des doses cumulatives d'époétine élevées peuvent être associées à un risque accru de mortalité et d'évènements graves cardiovasculaires et cérébrovasculaires. Chez les patients ayant une réponse faible aux époétines, d'autres facteurs expliquant la faible réponse devront être considérées (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacodynamiques).
Les patients en insuffisance rénale chronique traités par époétine alfa par voie sous-cutanée devront être suivis régulièrement afin de rechercher une perte d'efficacité, définie par l'absence de réponse ou une diminution de la réponse au traitement par époétine alfa chez des patients antérieurement répondeurs à ce traitement. Cette perte d'efficacité est caractérisée par une diminution constante de l'hémoglobine malgré l'augmentation des doses d'époétine alfa (voir rubrique Effets indésirables).
Certains patients ayant un intervalle d'administration d'époétine alfa plus long (supérieur à une semaine) peuvent ne pas maintenir un taux d'hémoglobine approprié (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques) et peuvent nécessiter une augmentation de la dose d'époétine alfa. Les taux d'hémoglobine doivent être surveillés régulièrement.
Des thromboses de la fistule artério-veineuse sont survenues chez les patients hémodialysés, particulièrement chez ceux ayant une tendance à l'hypotension ou présentant des complications au niveau de leur fistule (par exemple sténoses, anévrysmes, etc.). Une révision précoce de la fistule artério-veineuse et une prophylaxie anti-thrombotique par administration d'acide acétylsalicylique, par exemple, sont recommandées chez ces patients.
Une hyperkaliémie a été observée dans des cas isolés, bien que le lien de causalité n'ait pas été établi. L'ionogramme sanguin doit être surveillé chez les patients insuffisants rénaux chroniques. En cas d'hyperkaliémie ou d'augmentation de la kaliémie, l'arrêt d'époétine alfa jusqu'à correction du taux sérique de potassium peut être envisagé en plus du traitement approprié de l'hyperkaliémie.
Lors d'un traitement par époétine alfa, l'augmentation de l'hématocrite rend souvent nécessaire d'augmenter les doses d'héparine pendant l'hémodialyse. L'obstruction du système de dialyse peut survenir si l'héparinisation n'est pas optimale.
D'après les données disponibles à ce jour, la correction de l'anémie par époétine alfa chez les patients adultes insuffisants rénaux non encore dialysés n'accélère pas l'évolution de l'insuffisance rénale.
Traitement des patients ayant une anémie induite par la chimiothérapie :
Chez les patients atteints d'un cancer traités par époétine alfa, les taux d'hémoglobine doivent être régulièrement mesurés jusqu'à ce qu'un taux stable soit atteint, puis périodiquement ensuite.
Les époétines sont des facteurs de croissance qui stimulent essentiellement la production de globules rouges. Des récepteurs à l'érythropoïétine peuvent être présents à la surface de diverses cellules malignes. Comme pour tout facteur de croissance, la possibilité que les époïétines puissent stimuler la croissance des tumeurs ne peut pas être exclue.
Le rôle des ASE sur la progression tumorale ou la réduction de la survie sans progression ne peut être exclu. Dans des études cliniques contrôlées, l'utilisation d'époétine alfa et d'autres ASE a été associée à une diminution du contrôle loco-régional ou à une diminution de la survie globale :
· une diminution du contrôle loco-régional chez des patients atteints d'un cancer de la tête et du cou avancé recevant une radiothérapie lorsque l'administration visait un taux d'hémoglobine supérieur à 14 g/dL (8,7 mmol/L),
· un raccourcissement de la survie globale et une augmentation du nombre de décès attribués à la progression de la maladie à 4 mois chez des patients atteints d'un cancer du sein métastatique recevant une chimiothérapie lorsque l'administration visait un taux d'hémoglobine de 12 à 14 g/dL (7,5 à 8,7 mmol/L),
· une augmentation du risque de décès lorsque l'administration visait un taux d'hémoglobine de 12 g/dL (7,5 mmol/L) chez des patients ayant une maladie maligne active ne recevant ni chimiothérapie ni radiothérapie. Les ASE ne sont pas indiqués pour une utilisation dans cette population de patients,
· une augmentation observée de 9 % du risque de progression de la maladie ou de décès dans le bras associant époétine alfa à des traitements standards d'après les résultats d'une analyse primaire et une augmentation du risque de 15 % ne pouvant être statistiquement exclu chez les patients recevant une chimiothérapie pour un cancer du sein métastatique, lorsque l'administration visait un taux d'hémoglobine compris entre 10 et 12 g/dL (6,2 à 7,5 mmol/L).
Au vu des informations ci-dessus, dans certaines situations cliniques, la transfusion sanguine devrait être le traitement privilégié de l'anémie des patients atteints de cancer. La décision d'administrer une érythropoïétine recombinante doit être déterminée sur une évaluation du bénéfice/risque prenant en compte l'avis du patient dans son contexte clinique spécifique. Les facteurs à considérer dans cette évaluation doivent inclure le type de tumeur et son stade, le degré de l'anémie, l'espérance de vie, l'environnement dans lequel le patient est traité et la préférence du patient (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Lorsque l'on évalue le caractère approprié d'un traitement par époétine alfa chez les patients atteints d'un cancer recevant une chimiothérapie (patient à risque d'être transfusé), il faut tenir compte du fait que l'apparition des globules rouges suit l'administration de l'ASE avec un délai de 2 à 3 semaines.
Patients adultes en chirurgie participant à un programme de transfusions autologues différées
Toutes les mises en garde et précautions particulières d'emploi associées à un programme de transfusions autologues différées doivent être respectées, en particulier le remplacement en routine du volume prélevé.
Patients devant avoir une chirurgie orthopédique majeure programmée
Les bonnes pratiques de gestion du sang doivent toujours être appliquées dans le cadre péri-opératoire. Les patients devant bénéficier d'une chirurgie orthopédique majeure programmée, doivent recevoir une prophylaxie antithrombotique appropriée, dans la mesure où des événements thrombotiques et vasculaires peuvent survenir chez ces patients, particulièrement chez ceux ayant une pathologie cardio-vasculaire sous-jacente. De plus, des précautions particulières doivent être prises chez les patients à risque de développer des thromboses veineuses profondes. Enfin, chez les patients ayant un taux initial d'hémoglobine supérieur à 13 g/dL, la possibilité que le traitement par époétine alfa soit associé à un risque accru d'événements thrombotiques/vasculaires post-opératoires, ne peut être exclue. En conséquence, l'époétine alfa ne doit pas être utilisée chez les patients qui ont un taux d'hémoglobine initial supérieur à 13 g/dL.
Excipients
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Polysorbate 80
Ce médicament contient 0,30 mg de polysorbate 80 (E 433) par seringue, équivalent à 0,30 mg/mL. Les polysorbates peuvent provoquer des réactions allergiques.
Hypertension artérielle
Crise hypertensive
Encéphalopathie hypertensive
Céphalée sévère
Epilepsie
Antécédent de convulsion
Prédisposition aux convulsions
Dysfonctionnement hépatique
Risque thrombo-embolique
Déficit en fer
Perte de sang occulte
Déficit en vitamine B12
Déficit en folate
Intoxication aluminique
Infection
Inflammation
Hémolyse
Myélofibrose
Porphyrie
Réaction cutanée sévère
Manifestations de réaction cutanée sévère
Anémie associée à l'hépatite C
Réponse thérapeutique diminuée
Chute du taux des réticulocytes
Diminution du taux d'hémoglobine
Hypotension
Anévrisme de la fistule artérioveineuse chez le dialysé
Sténose de la fistule artérioveineuse
Hyperkaliémie
Augmentation de la kaliémie
Cancer de la tête et du cou
Cancer du sein métastatique
Hémoglobine > 12 g/dl
Sujet de moins de 30 kg
Aucune étude sur les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été conduite.
Il n'existe aucune donnée qui indique une éventuelle interaction d'époétine alfa avec le métabolisme d'autres médicaments. Les médicaments diminuant l'érythropoïèse peuvent diminuer la réponse à l'époétine alfa.
Etant donné que la ciclosporine se lie aux érythrocytes, une interaction demeure possible. Si l'époétine alfa est administrée en association avec la ciclosporine, les taux sanguins de ciclosporine doivent être surveillés et la dose de ciclosporine ajustée en fonction de l'augmentation de l'hématocrite.
Il n'existe pas de données indiquant une interaction entre l'époétine alfa et le G-CSF ou le GM-CSF en ce qui concerne la différenciation ou la prolifération hématologique des échantillons de biopsies tumorales in vitro.
Chez les patientes adultes ayant un cancer du sein métastatique, la co-administration par voie sous-cutanée de 40 000 UImL/mLd'époétine alfa et de 6 mg/kg de trastuzumab n'a pas eu d'effet sur la pharmacocinétique du trastuzumab.
EPREX : FIT (extension d'indication)
Télécharger le documentEPREX SMD SYNTHESE CT16361
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Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentEPREX_20042016_AVIS_CT14087
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Télécharger le documentERYTHROPOIETINES : Référentiel de bon usage de la liste hors GHS : erythropoïétines
Télécharger le documentEPO : Annexe du référentiel sur les situations pour lesquelles l'insuffisance des données ne permet pas d'évaluer le rapport bénéfice/risque
Télécharger le documentERYTHPOIETINE : Utilisation hors AMM des érythropoïétines chez les patients traités pour une infection à VHC.
Télécharger le documentEPREX, NEORECORMON, ARANESP, DYNEPO : Réévaluation de la sécurité d'emploi à la suite de nouvelles données disponibles.
Télécharger le documentPolysorbate 80, Glycine, Eau pour préparations injectables, Phosphate monosodique, Phosphate disodique, Sodium chlorure, Substrats d'origine : Protéines de hamster, Présence de : Latex
JANSSEN CILAG
167 quai de la bataille de Stalingrad
92130
ISSY LES MOULINEAUX
Code UCD7 : 9311687
Code UCD13 : 3400893116876
Code CIS : 67228541
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : JANSSEN CILAG
Laboratoire exploitant : JANSSEN CILAG
Prix vente TTC : 132.96€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 132.96€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 06/10/2005
Rectificatif AMM : 24/01/2025
Marque : EPREX
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400938327649
Référence LPPR : Aucune
BINOCRIT 20 000 UI/0,5 ml, solution injectable en seringue préremplie, boîte de 1 seringue préremplie avec système de sécurité de ½ mL
BINOCRIT 20 000 UI/0,5 ml, solution injectable en seringue préremplie, boîte de 1 seringue préremplie de ½ mL (détails indisponibles)
BINOCRIT 30 000 UI/0,75 ml, solution injectable en seringue préremplie, boîte de 1 seringue préremplie avec système de sécurité de ¾ mL (DP1)
BINOCRIT 30 000 UI/0,75 ml, solution injectable en seringue préremplie, boîte de 1 seringue préremplie avec système de sécurité de ¾ mL
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