KYLEENA
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Système de diffusion intra-utérin
Catégories :
Contraception et interruption de grossesse, Contraception locale, DIU à la progestérone
Principes actifs :
Lévonorgestrel
Contraception intra-utérine
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . de sexe féminin en âge de procréer. Contraception intra-utérine. Voie intra-utérine (implicite)
1 système de diffusion intra-utérin tous les 5 ans.
Voie intra-utérine
CONSULTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de signes et symptômes de grossesse extra-utérine :
- saignements ou douleurs persistants en dehors des règles,
- douleurs intenses ou persistantes dans le bas ventre,
- signes habituels d'une grossesse mais avec des saignements et des étourdissements,
- test de grossesse positif.
CONSULTER LE MEDECIN si l'un des troubles suivants apparaît pour la première fois pendant l'utilisation :
- migraine,
avec troubles de la vision ou autres symptômes pouvant être le signe
d'un accident ischémique transitoire (blocage temporaire de l'apport de
sang au cerveau),
- maux de tête exceptionnellement intenses,
- jaunisse (jaunissement de la peau, du blanc de l'oeil et/ou des ongles),
- augmentation importante de la pression artérielle,
- maladie grave des artères, telle qu'un accident vasculaire cérébral ou une crise cardiaque.
CONTACTER RAPIDEMENT LE MEDECIN en cas de :
- douleur intense (comparable aux douleurs des règles) ou de saignements abondants après la mise en place du dispositif. Ceci peut être un signe indiquant une infection, une perforation ou un mauvais positionnement du dispositif,
- absence de perception des fils dans le vagin. Ceci peut être le signe d'une expulsion ou d'une perforation.
- douleur persistante dans le ventre, fièvre ou pertes vaginales inhabituelles,
- douleur ou gêne au cours des rapports sexuels,
- changement soudain des règles (saignements plus abondants, douleurs persistantes).
- changements d'humeur et de symptômes dépressifs.
Alopécie
Dysménorrhée
Migraine
Prise de poids
Dépression
Baisse de la libido
Sensation vertigineuse
Humeur dépressive
Nausée
Douleur mammaire
Expulsion du DIU
Ecoulement génital
Gêne mammaire
Infection génitale haute
Hirsutisme
Perforation utérine
Aménorrhée
Oligoménorrhée
Septicémie
Urticaire allergique
Grossesse extra-utérine
Syncope
Spotting
Crise convulsive
Augmentation de la durée des règles
Eruption cutanée allergique
Hypersensibilité
Diminution de la durée des règles
Réaction vasovagale
Angioedème
Douleur utérine due à l'insertion d'un dispositif contraceptif intra-utérin
Sepsis à streptocoque
Résumé du profil de sécurité
La plupart des femmes présentent des modifications de leur cycle menstruel après l'insertion de KYLEENA. Au fil du temps, la fréquence de l'aménorrhée et de l'oligoménorrhée augmente et la fréquence des saignements prolongés, irréguliers ou fréquents diminue. Les évolutions suivantes du cycle menstruel ont été observées lors des essais cliniques :
Tableau 3 : Évolutions du cycle menstruel décrites avec KYLEENA lors des essais cliniques
* Les patientes ayant présenté des saignements prolongés peuvent également être incluses dans l'une des autres catégories (sauf l'aménorrhée)
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les fréquences des effets indésirables signalés avec KYLEENA sont récapitulées dans le tableau ci-dessous. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Les fréquences sont définies comme suit :
· très fréquent (= 1/10),
· fréquent (= 1/100 ; < 1/10),
· peu fréquent (= 1/1 000 ; < 1/100),
· rare (= 1/10 000 ; < 1/1 000)
· très rare (< 1/10 000).
* Dans les essais cliniques, les kystes ovariens devaient être signalés en tant qu'effets indésirables s'il s'agissait de kystes anormaux, non fonctionnels, et/ou ayant un diamètre > 3 cm à l'échographie.
** Cette fréquence est basée sur une importante étude de cohorte prospective, non interventionnelle et comparative chez des femmes utilisant un autre SIU au lévonorgestrel et des DIUs au cuivre, qui a montré que l'allaitement au moment de l'insertion et l'insertion dans les 36 semaines après l'accouchement sont des facteurs de risque de perforation indépendants (voir le paragraphe « Perforation » dans la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Dans les essais cliniques avec KYLEENA qui excluaient les femmes qui allaitaient, la fréquence de perforation était « rare ».
Description de certains effets indésirables particuliers
Lors de l'utilisation d'un SIU au lévonorgestrel, des cas d'hypersensibilité, avec notamment éruption cutanée, urticaire et angio-oedème ont été signalés.
Lorsqu'une femme débute une grossesse pendant l'utilisation de KYLEENA, le risque relatif que cette grossesse soit extra-utérine est accru (voir le paragraphe « Grossesse extra-utérine » dans la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Il est possible que le partenaire sente les fils de retrait pendant les rapports sexuels.
Les effets indésirables suivants ont été signalés lors de la pose ou du retrait de KYLEENA :
Douleur associée à l'intervention, saignement associé à l'intervention, réaction vasovagale liée à l'insertion avec sensation vertigineuse ou syncope. La procédure peut déclencher une crise convulsive si la patiente est épileptique.
Des cas de septicémie (y compris des septicémies à streptocoques du groupe A) ont été rapportés après l'insertion de DIUs (voir le paragraphe « Infection pelvienne » dans la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Population pédiatrique
Chez les adolescentes de moins de 18 ans, un profil de sécurité similaire à celui observé chez les patientes âgées de 18 ans et plus, est attendu pour KYLEENA. Se référer à la rubrique Propriétés pharmacodynamiques pour les données concernant la sécurité chez les adolescentes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.
Voir plus
Fertilité
L'utilisation d'un système de diffusion intra-utérin au lévonorgestrel n'a aucune incidence sur la fertilité ultérieure. Après le retrait du système intra-utérin, les patientes retrouvent leur fertilité normale (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Grossesse
L'utilisation de KYLEENA est contre-indiquée pendant la grossesse (voir rubrique Contre-indications). En cas de grossesse débutant pendant l'utilisation de KYLEENA, le système doit être retiré dès que possible car le maintien en place de tout contraceptif intra-utérin peut augmenter le risque d'avortement et d'accouchement prématuré. Le retrait de KYLEENA ou l'exploration de l'utérus peuvent également provoquer un avortement spontané. Une grossesse-extra-utérine doit être exclue.
Si la patiente souhaite poursuivre la grossesse et si le système ne peut pas être retiré, elle devra être informée des risques et des conséquences possibles d'une naissance prématurée de l'enfant. Toute grossesse se déroulant dans un tel contexte doit faire l'objet d'une étroite surveillance. Il convient de demander à la patiente de signaler tout symptôme évocateur de complications gestationnelles, tel que des crampes abdominales accompagnées de fièvre.
De plus, un risque accru d'effets virilisants chez un foetus féminin en raison de l'exposition intra-utérine au lévonorgestrel ne peut être exclu. Des cas isolés de virilisation des organes génitaux externes des foetus féminins ont été rapportés à la suite d'une exposition locale au lévonorgestrel avec un système intra-utérin au lévonorgestrel maintenu en place pendant la grossesse.
Allaitement
De façon générale, l'utilisation de méthodes uniquement progestatives à partir de 6 semaines après l'accouchement ne semble induire aucun effet délétère sur la croissance ou le développement du nourrisson. L'utilisation d'un système de diffusion intra-utérin au lévonorgestrel n'altère ni la quantité ni la qualité du lait maternel. Lors de l'allaitement, de faibles quantités de progestatif (environ 0,1 % de la dose de lévonorgestrel) passent dans le lait maternel.
KYLEENA doit être utilisé avec précaution après consultation d'un spécialiste et le retrait du système doit être envisagé en cas de survenue ou d'aggravation, pour la première fois, de l'un des troubles suivants :
· migraine, migraine focale avec perte de vision asymétrique ou autres symptômes indiquant une ischémie cérébrale transitoire
· maux de tête exceptionnellement sévères
· ictère
· augmentation importante de la pression artérielle
· pathologie artérielle sévère telle qu'un AVC ou un infarctus du myocarde
Le lévonorgestrel à faible dose peut affecter la tolérance au glucose et la glycémie doit être surveillée chez les utilisatrices de KYLEENA qui sont atteintes de diabète. Cependant, il n'est généralement pas nécessaire de modifier la posologie du traitement antidiabétique chez les femmes diabétiques utilisant un SIU au lévonorgestrel.
Consultation/examen médical
Avant insertion du système, la patiente doit être informée des bénéfices et risques de KYLEENA, notamment des signes et des symptômes de perforation et du risque de grossesse extra-utérine, voir ci-après. Un examen clinique, incluant un examen pelvien et un examen des seins doit être pratiqué. Au besoin, un frottis cervical, doit être réalisé suivant l'évaluation du professionnel de santé. Toute grossesse ou maladie sexuellement transmissible doit être exclue. Les infections génitales doivent avoir été traitées avec succès avant l'insertion. La position de l'utérus et la taille de la cavité utérine doivent être déterminées. Il est important que KYLEENA soit positionné au fond de la cavité afin d'en optimiser l'efficacité et de réduire le risque d'expulsion. Les instructions de pose doivent être scrupuleusement suivies.
Une formation à la technique de pose appropriée est recommandée.
L'insertion et le retrait peuvent provoquer des douleurs et des saignements. La procédure peut déclencher une réaction vasovagale (par exemple, une syncope) ou une crise convulsive si la patiente est épileptique.
La patiente doit être à nouveau examinée 4 à 6 semaines après l'insertion afin de contrôler les fils et de vérifier que le système est correctement positionné. Des visites de contrôle sont ensuite recommandées une fois par an, voire plus souvent si la situation clinique le requiert.
KYLEENA ne doit pas être utilisé en tant que contraception post-coïtale.
L'utilisation de KYLEENA dans le traitement des saignements menstruels abondants ou la protection contre l'hyperplasie de l'endomètre lors d'un traitement hormonal de substitution par oestrogène n'a pas été établie. Par conséquent, son utilisation n'est pas recommandée dans ces pathologies.
Grossesse extra-utérine
Dans les essais cliniques, l'incidence globale des grossesses extra-utérines avec KYLEENA a été d'environ 0,20 pour 100 années-femmes. Environ la moitié des grossesses survenant avec KYLEENA sont susceptibles d'être extra-utérines.
Les patientes envisageant d'utiliser KYLEENA doivent être informées des signes et symptômes de la grossesse extra-utérine et des risques associés. Chez toute femme présentant une grossesse pendant l'utilisation de KYLEENA, la possibilité d'une grossesse extra-utérine doit être envisagée et évaluée.
Le risque de grossesse extra-utérine est accru chez les femmes ayant des antécédents de grossesse extra-utérine, de chirurgie des trompes ou d'infection pelvienne. La possibilité d'une grossesse extra-utérine doit être envisagée en cas de douleur abdominale basse, en particulier si elle s'accompagne d'une absence de menstruation ou si des saignements apparaissent chez une femme jusque-là en aménorrhée.
Une grossesse extra-utérine peut avoir un impact sur la fertilité ultérieure ; il convient donc d'évaluer avec attention les bénéfices et les risques liés à l'utilisation de KYLEENA chez chaque femme de manière individuelle.
Effets sur le cycle menstruel
Des effets sur le cycle menstruel sont attendus chez la plupart des utilisatrices de KYLEENA. Ces modifications résultent de l'action directe du lévonorgestrel sur l'endomètre et peuvent ne pas être en corrélation avec l'activité ovarienne.
Des saignements irréguliers et des spottings sont fréquents au cours des premiers mois d'utilisation. Par la suite, la forte inhibition de l'endomètre entraîne une réduction de la durée et du volume des saignements menstruels. Il est fréquent qu'un flux menstruel rare évolue vers une oligoménorrhée ou une aménorrhée.
Dans les essais cliniques, une oligoménorrhée et/ou une aménorrhée se sont progressivement installées. Au bout de la cinquième année, environ 26,4% et 22,6 % des utilisatrices ont respectivement développé des saignements peu fréquents et/ou une aménorrhée.
L'éventualité d'une grossesse doit être envisagée si les règles ne surviennent pas dans les 6 semaines suivant le début des règles précédentes. Devant la persistance d'une aménorrhée, la répétition d'un test de grossesse n'est justifiée que si d'autres signes de grossesse sont présents.
Si les saignements deviennent plus abondants et/ou plus irréguliers au fil du temps, des mesures diagnostiques appropriées doivent être prises car les saignements irréguliers peuvent être un symptôme de polypes endométriaux, d'hyperplasie ou de cancer et les saignements abondants peuvent être le signe d'une expulsion du système qui serait passée inaperçue.
Infection pelvienne
Des infections pelviennes ont été signalées lors de l'utilisation de tous les systèmes ou dispositifs intra-utérins. Bien que le système KYLEENA et l'inserteur soient stériles, ils peuvent, suite à une contamination bactérienne lors de l'insertion, devenir un vecteur d'infection microbienne au niveau de l'appareil génital haut. Dans les essais cliniques, les cas de maladie inflammatoire pelvienne (MIP) ont été plus fréquents en début d'utilisation de KYLEENA. Ceci est cohérent avec les données publiées sur les DIU au cuivre, avec lesquels la fréquence des MIP est maximale lors des 3 premières semaines suivant l'insertion et diminue ensuite.
Avant de choisir KYLEENA, les facteurs de risque associés aux infections pelviennes (par exemple : partenaires multiples, infections sexuellement transmissibles, antécédents de MIP) doivent faire l'objet d'une évaluation complète. Les infections pelviennes telles que les MIP peuvent avoir de graves conséquences et peuvent altérer la fécondité et augmenter le risque de grossesse extra-utérine.
Une infection sévère ou une septicémie (y compris une septicémie à streptocoques du groupe A) peut survenir après l'insertion d'un DIU, comme cela peut également être le cas avec d'autres interventions gynécologiques ou chirurgicales, mais ce type d'évènement est extrêmement rare.
KYLEENA doit être retiré si la femme présente une endométrite ou une maladie inflammatoire pelvienne récidivante ; ou en cas d'infection aiguë sévère ou ne répondant pas au traitement.
Des examens bactériologiques sont indiqués et une surveillance est recommandée, même en cas de symptômes mineurs évocateurs d'une infection.
Expulsion
Dans les essais cliniques menés avec KYLEENA, l'incidence des expulsions a été faible (< 4% des insertions) et du même ordre que celle décrite pour les autres systèmes ou dispositifs intra-utérins. Une expulsion partielle ou complète de KYLEENA peut se manifester par des saignements ou des douleurs. Cependant, le système peut être expulsé de la cavité utérine sans que la patiente ne s'en aperçoive, entraînant une perte de l'effet contraceptif. Dans la mesure où KYLEENA diminue le flux menstruel, l'augmentation du flux menstruel peut être le signe d'une expulsion.
Le risque d'expulsion est augmenté chez :
· Les femmes ayant des antécédents de saignements menstruels abondants,
· Les femmes ayant un IMC supérieur à la normale au moment de l'insertion ; ce risque augmente progressivement avec l'augmentation de l'IMC.
Les femmes doivent être conseillées sur les signes possibles d'expulsion et sur la manière de vérifier les fils de KYLEENA et de contacter un professionnel de santé si elles ne sentent plus les fils. Une méthode contraceptive barrière (tel qu'un préservatif) doit être utilisée jusqu'à ce que le positionnement de KYLEENA ait été confirmé.
En cas d'expulsion partielle, l'efficacité de KYLEENA peut être diminuée.
En cas d'expulsion partielle, KYLEENA doit être retiré. Un nouveau système peut être inséré au moment du retrait, à condition que toute grossesse ait été exclue.
Perforation
Le SIU peut perforer ou pénétrer le corps ou le col de l'utérus. Cet incident survient le plus souvent au cours de l'insertion, bien que pouvant n'être détecté que quelque temps plus tard et peut réduire l'efficacité de KYLEENA. Si la pose a été difficile et/ou si des douleurs ou des saignements anormaux apparaissent pendant ou après l'insertion, des mesures appropriées, telles qu'un examen clinique et une échographie, doivent être prises immédiatement afin d'exclure toute perforation. Dans de telles situations, le système doit être retiré ; une intervention chirurgicale peut s'avérer nécessaire.
Dans une importante étude de cohorte prospective non interventionnelle et comparative chez des utilisatrices d'autres DIUs (N = 61 448 femmes) avec une période d'observation de 1 an, l'incidence de perforation a été de 1,3 (IC à 95 % : 1,1 - 1,6) pour 1000 insertions dans la cohorte globale de l'étude. Cette incidence a été de 1,4 (IC à 95 % : 1,1 - 1,8) pour 1000 insertions dans la cohorte utilisant un autre SIU au lévonorgestrel et de 1,1 (IC à 95 % : 0,7 - 1,6) pour 1000 insertions dans la cohorte utilisant un DIU au cuivre.
L'étude a montré que l'allaitement au moment de l'insertion et une insertion dans les 36 semaines après l'accouchement étaient tous deux associés à un risque accru de perforation (voir tableau 2). Ces deux facteurs de risque étaient indépendants du type de DIU utilisé.
Tableau 2 : Incidence de perforation pour 1000 insertions dans la cohorte globale de l'étude observée sur 1 an, stratifiée par la présence / absence d'allaitement au moment de l'insertion et par le délai entre l'accouchement et l'insertion (femmes pares)
| Allaitement au moment de l'insertion | Pas d'allaitement au moment de l'insertion |
Insertion = 36 semaines après l'accouchement | 5,6 (IC à 95 % 3,9-7,9 ; N = 6047 insertions) | 1,7 (IC à 95 % 0,8-3,1 ; N = 5927 insertions) |
Insertion > 36 semaines après l'accouchement | 1,6 (IC à 95 % 0,0-9,1 ; N = 608 insertions) | 0,7 (IC à 95 % 0,5-1,1 ; N = 41 910 insertions) |
En prolongeant la période d'observation à 5 ans dans un sous-groupe de cette étude (N = 39 009 femmes utilisatrices d'un autre SIU au lévonorgestrel ou d'un DIU au cuivre, des informations étaient disponibles pour 73 % de ces femmes sur les 5 années complètes de suivi), l'incidence des perforations détectées à tout moment pendant toute la période de 5 ans était de 2,0 (IC à 95 % : 1,6 - 2,5) pour 1000 insertions. L'allaitement au moment de l'insertion et l'insertion dans les 36 semaines après l'accouchement ont été confirmés comme facteurs de risques également dans le sous-groupe suivi pendant 5 ans.
Le risque de perforation peut être augmenté chez la femme présentant un utérus rétroversé fixé.
L'examen de contrôle après l'insertion doit suivre les recommandations fournies ci-dessus au paragraphe « Consultation / examen médical » et elles peuvent être adaptées, selon la situation clinique, chez les femmes présentant des facteurs de risque de perforation.
Disparition des fils
Si les fils de retrait ne sont plus visibles au niveau du col de l'utérus lors de l'examen de contrôle, une grossesse, ainsi qu'une expulsion du système qui serait passée inaperçue, doivent être exclues. Les fils peuvent être remontés dans l'utérus ou le canal cervical et réapparaître lors des règles suivantes. Une fois la présence d'une grossesse exclue, les fils peuvent généralement être localisés en explorant délicatement le canal cervical à l'aide d'un instrument adapté. S'ils restent introuvables, il faut envisager l'éventualité d'une expulsion ou d'une perforation. L'échographie peut être utilisée pour vérifier le positionnement du système. En cas d'indisponibilité ou d'échec de l'échographie, la radiographie peut être utilisée pour localiser KYLEENA.
Kystes ovariens/hypertrophie des follicules ovariens
L'efficacité contraceptive de KYLEENA étant principalement due à ses effets locaux au niveau de l'utérus, il n'est généralement pas observé de modification de la fonction ovulatoire, y compris des processus normaux de développement folliculaire, de libération des ovocytes et d'atrésie folliculaire chez les femmes en âge de procréer. Dans certains cas, l'atrésie folliculaire est retardée et la folliculogenèse se poursuit. Ces follicules hypertrophiés ne peuvent être distingués cliniquement des kystes ovariens. Des kystes ovariens (y compris des kystes ovariens hémorragiques et des kystes ovariens rompus) ont été signalés au cours des essais cliniques en tant qu'effet indésirable survenu au moins une fois chez environ 22,2 % des femmes utilisant KYLEENA. Ces kystes sont le plus souvent asymptomatiques, bien que certains puissent être accompagnés de douleurs pelviennes ou d'une dyspareunie.
Dans la plupart des cas, les follicules hypertrophiés disparaissent spontanément dans les deux à trois mois.
En l'absence de disparition spontanée des follicules hypertrophiés, la poursuite d'une surveillance échographique et d'autres mesures diagnostiques ou thérapeutiques pourront être indiquées. Dans de rares cas, une intervention chirurgicale pourra s'imposer.
Troubles psychiatriques
L'état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l'utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique Effets indésirables). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur professionnel de santé en cas de changements d'humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.
Précautions au moment du retrait
L'utilisation d'une force excessive ou d'instruments pointus lors du retrait peut entraîner la casse du système (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Après le retrait de KYLEENA, le système doit être inspecté pour s'assurer qu'il est intact et qu'il a été complètement retiré.
Infarctus du myocarde
Migraine
Ischémie cérébrale
Maux de tête
Ictère
Hypertension artérielle
Accident vasculaire cérébral
Diabète
Epileptique
Antécédent de grossesse extra-utérine
Antécédent de chirurgie tubaire
Antécédent d'infection pelvienne
Suspicion de grossesse extra-utérine
Douleur abdominale basse
Nullipare
Saignement irrégulier
Perforation utérine
Expulsion du DIU
IMC > 25 kg/m²
Utérus rétroversé
Kyste ovarien
Dépression
Changement d'humeur
Symptôme dépressif
Insuffisance rénale
KYLEENA n'a aucun effet connu sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Remarque : Les informations relatives à la prescription des médicaments associés doivent être consultées pour identifier toute interaction potentielle.
Effets d'autres médicaments sur KYLEENA
Des interactions sont possibles avec les médicaments inducteurs des enzymes microsomales ce qui peut entraîner une augmentation de la clairance des hormones sexuelles.
Substances augmentant la clairance du lévonorgestrel, par exemple :
La phénytoïne, les barbituriques, la primidone, la carbamazépine, la rifampicine, ainsi que, éventuellement, l'oxcarbazépine, le topiramate, le felbamate, la griséofulvine et les produits contenant du millepertuis.
L'influence de ces médicaments sur l'efficacité contraceptive de KYLEENA n'est pas connue, mais elle ne devrait pas avoir d'impact majeur étant donné le mécanisme d'action local du système.
Substances ayant des effets variables sur la clairance du lévonorgestrel, par exemple :
Lorsqu'ils sont co-administrés avec des hormones sexuelles, de nombreux inhibiteurs de la protéase du VIH et du VHC ainsi que des inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse peuvent augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques du progestatif.
Substances diminuant la clairance du lévonorgestrel (inhibiteurs enzymatiques) :
Les inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A4 tels que les antifongiques azolés (par ex. le fluconazole, l'itraconazole, le kétoconazole et le voriconazole), le vérapamil, les macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine), le diltiazem et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les concentrations plasmatiques du progestatif.
Imagerie par résonance magnétique (IRM)
Les tests non cliniques réalisés avec un autre SIU au lévonorgestrel possédant un anneau d'argent et un corps en T de mêmes dimensions que KYLEENA ont montré qu'une patiente pouvait bénéficier d'une IRM en toute sécurité lorsque KYLEENA est placé dans les conditions suivantes :
· champ magnétique statique de 3 Tesla ou moins,
· gradient spatial de champ magnétique maximal de 36000 Gauss/cm (360 T/m) ou moins,
· taux d'absorption spécifique (TAS) moyen maximum pour le corps entier de 4 W / kg lors du premier niveau en mode contrôlé pendant 15 minutes d'exploration en continu.
Lors des tests non-cliniques, ledit SIU au lévonorgestrel a produit une hausse de température inférieure ou égale à 1,8°C avec un taux d'absorption spécifique (TAS) moyen maximum pour le corps entier de 2,9 W/kg, pendant 15 minutes d'exploration par Résonance Magnétique à 3 T avec utilisation d'une antenne corps émettrice/ réceptrice.
Des artéfacts limités peuvent être observés si la région d'intérêt se trouve dans la même zone que le système KYLEENA ou en est relativement proche.
Lévonorgestrel (DIU) : Guide professionnel de santé
Télécharger le documentLévonorgestrel (DIU) : Fiche patiente
Télécharger le documentDIU-LNG : Information pour les futures patientes
Télécharger le documentKYLEENA_13122017_AVIS_CT16479
Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentPolydiméthylsiloxane, Silice colloïdale, Polyéthylène, Baryum sulfate, Polypropylène, Phthalocyanine de cuivre, Argent
BAYER HEALTHCARE SAS
1 rue Claude bernard
59000
Lille
Code UCD7 : 9435627
Code UCD13 : 3400894356271
Code CIS : 63463104
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : BAYER HEALTHCARE SAS
Laboratoire exploitant : BAYER HEALTHCARE SAS
Prix vente TTC : 90.02€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 90.02€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 25/07/2017
Rectificatif AMM : 25/09/2024
Marque : KYLEENA
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930094754
Référence LPPR : Aucune
Pas d'information disponible
Visitez notre centre de support ou contactez-nous !