MIFEGYNE
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé
Catégories :
Contraception et interruption de grossesse, Interruption de grossesse, Antiprogestatifs, Mifépristone
Principes actifs :
Mifépristone
Interruption de grossesse intra-utérine évolutive, Interruption chirurgicale de grossesse du premier trimestre, Interruption de grossesse pour raison médicale au-delà du premier trimestre, Induction du travail lors de mort foetale in utero
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . de sexe féminin en âge de procréer. Interruption de grossesse intra-utérine évolutive (implicite)
3 comprimés en une seule prise.
A avaler entier avec un verre d'eau.
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . de sexe féminin en âge de procréer. Interruption chirurgicale de grossesse du premier trimestre
1 comprimé en prise unique.
A avaler entier avec un verre d'eau.
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . de sexe féminin en âge de procréer. Interruption de grossesse pour raison médicale au-delà du premier trimestre
3 comprimés en une seule prise.
A avaler entier avec un verre d'eau.
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . de sexe féminin en âge de procréer. Induction du travail lors de mort foetale in utero
3 comprimés 1 fois par jour à avaler entier avec un verre d'eau pendant 2 jours.
Voie orale
Métrorragie
Infection
Crampe abdominale
Hypotension
Hypersensibilité cutanée
Rash cutané
Céphalée
Fièvre
Urticaire
Malaise
Erythrodermie
Erythème noueux
Nécrolyse épidermique toxique
Rupture utérine
Réaction vagale
Choc septique
Choc toxique
Angioedème
Endométrite
Inflammation pelvienne
Vertige
Frissons
Bouffées de chaleur
Pustulose exanthématique aiguë généralisée
Les fréquences d'apparition des effets indésirables sont classées comme indiqué ci-dessous :
Très fréquent (= 1/10)
Fréquent (= 1/100 à < 1/10)
Peu fréquent (= 1/1 000 à < 1/100)
Rare (= 1/10 000 à < 1/1 000)
Très rare (< 1/10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Infections et infestations
Fréquents :
· Infection consécutive à l'interruption de grossesse. Des infections suspectées ou confirmées (endométrite, affection pelvienne inflammatoire) ont été rapportées chez moins de 5 % des femmes.
Très rares :
· De très rares cas de choc toxique et de choc septique graves ou fatals (causés par Clostridium sordellii ou Escherichia coli), pouvant être ou non accompagnés d'une fièvre ou d'autres symptômes évidents d'infection, ont été rapportés suite à une administration vaginale ou buccale non autorisée de comprimés de misoprostol destinés à l'utilisation orale. Les cliniciens doivent connaître cette complication potentiellement fatale (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi - Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Affections du système nerveux
Rares :
· Céphalées.
Affections vasculaires
Peu fréquents :
· Hypotension (0,25 %).
Affections gastro-intestinales
Très fréquents :
· Nausées, vomissements, diarrhées (ces effets gastro-intestinaux liés à la prise de prostaglandines sont fréquemment rapportés).
Fréquents :
· Crampes abdominales, légères à modérées.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquents :
· Hypersensibilité : rashs cutanés peu fréquents (0,2 %).
Rares :
· Des cas isolés d'urticaire, d'érythrodermie, d'érythème noueux, de nécrolyse épidermique toxique ont également été rapportés.
Très rares :
· Angioedèmes.
Fréquence indéterminée
· Pustulose exanthématique aiguë généralisée
Affections des organes de reproduction et du sein
Très fréquents :
· Contractions utérines ou crampes très fréquentes (10 à 45 %) dans les heures suivant la prise de prostaglandines.
Fréquents :
· Des métrorragies importantes surviennent dans environ 5 % des cas et peuvent nécessiter un curetage hémostatique jusqu'à 1,4 % des cas.
Rares :
· Dans l'interruption de grossesse du 2ème trimestre ou l'induction du travail en cas de mort foetale au 3ème trimestre, de rares cas de rupture utérine ont été rapportés après la prise de prostaglandines. Celles-ci sont survenues en particulier chez des femmes multipares ou ayant subi une césarienne.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Rares :
· Malaises, manifestations vagales (bouffées de chaleur, vertiges, frissons), fièvre.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
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Grossesse
Chez l'animal (voir rubrique Données de sécurité préclinique Données de sécurité préclinique), le pouvoir abortif de la mifépristone ne permet pas d'évaluer convenablement un éventuel effet tératogène de la molécule.
Aux doses subabortives, des malformations ont été observées chez le lapin mais non chez le rat, la souris ou le singe.
En clinique, de rares cas de malformations des extrémités des membres inférieurs (notamment, pied-bot) ont été rapportés suite à l'administration de mifépristone seule ou associée à des prostaglandines. L'un des mécanismes possibles pourrait-être le syndrome des brides amniotiques. Cependant, les données sont insuffisantes pour apprécier un éventuel effet tératogène de cette substance active.
En conséquence :
· Les femmes doivent être informées qu'en raison du risque d'échec de l'interruption médicamenteuse de grossesse et du risque pour le foetus, la visite de contrôle est obligatoire (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi - Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
· Si un échec de la méthode est diagnostiqué à la visite de contrôle (grossesse évolutive viable), et si la patiente est toujours d'accord, une deuxième procédure d'interruption de grossesse sera pratiquée.
· Si la patiente désire poursuivre sa grossesse, un suivi attentif de la grossesse avec échographie portant une attention particulière aux membres, doit être mis en place dans un centre spécialisé.
Allaitement
La mifépristone est éliminée dans le lait maternel en petites quantités. En conséquence, il est recommandé d'éviter la prise de mifépristone pendant l'allaitement.
Fertilité
La mifépristone n'a pas d'effet sur la fécondité. La femme peut débuter une nouvelle grossesse dès que l'interruption de la grossesse a été réalisée. Il est important d'informer la patiente de la nécessité d'initier une méthode de contraception dès que l'interruption de grossesse a été confirmée.
Mises en garde
En raison de ses propriétés abortives, la mifépristone ne doit jamais être utilisée chez une femme enceinte qui souhaite mener sa grossesse à terme.
L'âge gestationnel doit être déterminé à partir de l'interrogatoire et de l'examen clinique de la patiente. Une échographie de l'utérus est toujours recommandée.
Des effets indésirables cutanés sévères, y compris des cas de nécrolyse épidermique toxique et de pustulose exanthématique aiguë généralisée, ont été rapportés en association avec la mifépristone (voir rubrique Effets indésirables). Chez les patients confrontés à des effets indésirables cutanés sévères, le traitement par la mifépristone doit être immédiatement arrêté. Une reprise du traitement par la mifépristone est déconseillée.
La pharmacocinétique, la sécurité et la tolérance de 200 mg de mifépristone ont été étudiés chez des femmes présentant une insuffisance hépatique modérée par rapport à des participantes avec une fonction hépatique normale et sans autres comorbidités. Les analyses statistiques de l'ASC8 totale et de la Cmax pour la mifépristone, le métabolite N-déméthylé, le métabolite hydroxylé et le métabolite di-déméthylé ont montré une diminution à la fois du pic global et de l'exposition chez les patientes présentant une insuffisance hépatique modérée par rapport aux participantes en bonne santé du groupe contrôle. Cette diminution de l'exposition pourrait être causée par une diminution de l'absorption et/ou de la liaison aux protéines. Cependant, les conséquences possibles d'une insuffisance hépatique modérée sur la fraction libre n'ont pas pu être déterminées. En conclusion, les conséquences cliniques de l'administration de 200 mg de mifépristone chez les patientes présentant une insuffisance hépatique modérée sont inconnues.
En l'absence d'études spécifiques, l'utilisation de mifépristone est déconseillée chez les patientes souffrant de :
· Malnutrition
· Insuffisance hépatique
· Insuffisance rénale
1- Interruption médicamenteuse de grossesse intra-utérine évolutive
Cette méthode requiert une participation active de la femme qui doit être informée des contraintes de la méthode :
· Nécessité de la prise associée d'un analogue de prostaglandine lors d'une 2ème consultation dans un délai de 36 à 48 heures après l'administration de ce médicament,
· Nécessité d'une consultation de suivi (3ème consultation) dans un délai de 14 à 21 jours après la prise de mifépristone afin de vérifier que l'expulsion a été complète,
· Possibilité d'un échec de la méthode qui impliquerait une interruption de grossesse par une autre méthode.
Si la grossesse est survenue en présence d'un dispositif intra-utérin in situ, ce dispositif doit être retiré avant l'administration de mifépristone.
· Risques inhérents à la méthode
- Échecs
Le risque non négligeable d'échecs, de l'ordre de 1,3 à 7,5 % des cas rend obligatoire la visite de contrôle destinée à vérifier si l'expulsion a été complète.
Dans de rares cas d'expulsion incomplète, une intervention chirurgicale peut être nécessaire.
L'efficacité de la méthode diminue avec la parité et par conséquent avec l'âge de la femme.
- Métrorragies
La patiente doit être informée de la survenue de métrorragies prolongées, parfois abondantes, jusqu'à 12 jours après la prise de mifépristone. Les métrorragies surviennent dans la quasi-totalité des cas et ne sont nullement une preuve d'expulsion complète.
Les métrorragies peuvent avoir lieu très rapidement après la prise de misoprostol, et quelques fois plus tard :
o Dans 60 % des cas, l'expulsion a lieu dans les 4 heures suivant la prise de misoprostol ;
o Dans les 40 % de cas restants, l'expulsion a lieu dans les 24 à 72 heures suivant la prise de misoprostol.
Dans de rares cas, l'expulsion peut survenir avant l'administration de l'analogue de prostaglandine (environ 3 %). Cela ne dispense pas la patiente de se présenter à la visite de contrôle pour vérifier l'expulsion complète et la vacuité utérine.
On recommandera à la patiente de ne pas s'éloigner du centre médical prescripteur tant que l'expulsion complète n'aura pas été confirmée. Elle recevra des informations précises concernant qui elle devra contacter et où se rendre en cas de problèmes, notamment en cas de métrorragies très abondantes. C'est le cas de saignements qui durent plus de 12 jours et/ou qui sont plus abondants que le flux menstruel normal.
Une visite de contrôle doit avoir lieu durant la période de 14 à 21 jours faisant suite à la prise de la mifépristone, pour vérifier par un moyen adéquat (examen clinique avec dosage de ß-hCG ou échographie) qu'une expulsion complète a eu lieu et que les métrorragies ont cessé. En cas de saignement persistant (même léger) au-delà de la visite de contrôle, il faudra vérifier que celui-ci a cessé après quelques jours.
En cas de doute sur la persistance de la grossesse, une échographie peut s'avérer nécessaire.
La persistance d'un saignement à ce stade peut évoquer un avortement incomplet, ou une grossesse extra-utérine passée non diagnostiquée, et doit conduire à un traitement approprié.
En raison de métrorragies sévères nécessitant un curetage hémostatique dans 0 à 1,4 % des cas lors de l'interruption médicamenteuse de grossesse, la prudence s'impose chez les patientes souffrant de troubles hémostatiques associés à une hypocoagulabilité ou une anémie. La décision de recourir à une interruption de grossesse médicamenteuse ou chirurgicale sera prise en accord avec des spécialistes en fonction du type de trouble de l'hémostase et du degré de l'anémie.
Si une grossesse évolutive est diagnostiquée après la visite de contrôle, une deuxième procédure d'interruption de grossesse sera proposée à la patiente.
- Infection
Des cas graves (incluant des cas fatals) de syndrome de choc toxique et de choc septique faisant suite à des infections par des pathogènes atypiques (comme Clostridium sordellii ou Escherichia coli) ont été rapportés après l'interruption médicamenteuse de grossesse réalisée avec 200 mg de mifépristone suivie par l'administration vaginale ou buccale non autorisée de comprimés de misoprostol.
Les cliniciens doivent être avertis de cette complication fatale potentielle.
2- Ramollissement et dilatation du col utérin en préparation à l'interruption chirurgicale de grossesse
Afin d'obtenir une efficacité thérapeutique totale, la prise de mifégyne doit être suivie 36 à 48 heures plus tard, et non au-delà, de la procédure chirurgicale d'une interruption de grossesse.
· Risques inhérents à la méthode
- Métrorragies
La patiente sera informée de la possibilité de métrorragies parfois abondantes, suivant la prise de mifégyne. Elle sera avertie de la possibilité d'expulsion survenant avant l'acte chirurgical (bien que minime). Elle sera informée du lieu où elle doit se rendre afin de vérifier l'expulsion ou en cas d'urgence.
Dans la mesure où des métrorragies sévères nécessitant un curetage hémostatique surviennent dans environ 1 % des cas, la prudence est de rigueur chez les patientes présentant des troubles hémostatiques, une hypocoagulabilité ou une anémie sévère.
- Autres risques
Ils sont ceux de toute intervention chirurgicale.
Précautions d'emploi
1- Dans tous les cas
En cas de suspicion d'insuffisance surrénale aiguë, l'administration de dexaméthasone est recommandée. 1 mg de dexaméthasone peut neutraliser l'action d'une dose de 400 mg de mifépristone.
En raison de l'activité anti-glucocorticoïde de la mifépristone, l'efficacité d'un traitement chronique par les corticostéroïdes, y compris les corticostéroïdes inhalés dans le traitement de l'asthme, peut être diminuée pendant 3 à 4 jours après la prise de mifégyne. Un ajustement thérapeutique est recommandé.
Allo-immunisation Rhésus
L'interruption médicamenteuse de grossesse nécessite la détermination du Rhésus, donc la prévention de l'allo-immunisation Rhésus, et d'une façon générale, nécessite les mesures qui sont habituellement prises lors d'une interruption de grossesse.
Initiation de la contraception après l'interruption médicamenteuse de grossesse
Durant les essais cliniques, de nouvelles grossesses ont débuté entre l'expulsion de l'embryon et la reprise des règles. Par conséquent, il est recommandé d'initier immédiatement une méthode de contraception dès que l'interruption médicamenteuse de grossesse a été médicalement confirmée.
Autres
Les précautions d'emploi relatives aux analogues des prostaglandines doivent également être respectées.
2- Interruption médicamenteuse de grossesse intra-utérine évolutive
Des accidents cardiovasculaires rares mais graves (infarctus du myocarde et/ou spasme des artères coronaires et hypotension sévère) ont été rapportés après l'utilisation d'un analogue de prostaglandines. Pour cette raison, les femmes présentant des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires (par exemple âgées de plus de 35 ans avec tabagisme chronique, hyperlipidémie, diabète) ou des affections cardiovasculaires établies doivent être traitées avec précaution.
3- Utilisation séquentielle de mifégyne - prostaglandine, quelle que soit l'indication
Les précautions d'emploi relatives aux prostaglandines utilisées doivent être respectées.
Conditions d'administration des prostaglandines
Pendant la prise du médicament et pendant les trois heures qui suivent l'administration, la patiente doit en principe être sous surveillance au centre prescripteur afin de déceler les effets éventuellement aigus de l'administration de prostaglandines. Le centre de traitement doit être équipé d'installations médicales appropriées.
Lorsqu'elles quittent le centre de traitement, toutes les femmes doivent disposer de médicaments, si nécessaire, et être complètement informées des signes et symptômes éventuels qu'elles sont susceptibles de présenter et elles doivent avoir un accès direct au centre de traitement par téléphone ou accès local.
Réaction cutanée sévère
Malnutrition
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale
Grossesse sur dispositif intra-utérin
Saignement prolongé
Trouble de l'hémostase
Anémie
Insuffisance surrénale aiguë
Facteurs de risque cardiovasculaire
Affection cardiovasculaire
Patiente de 12 à 18 ans
Aucune donnée concernant les effets du médicament sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n'est disponible. Un effet indésirable inhérent à la méthode, de type étourdissements peut survenir. Il convient donc de tenir compte de la possibilité de survenue de cet effet indésirable en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines.
Interactions pharmacodynamiques
L'efficacité de la méthode peut théoriquement être diminuée du fait des propriétés inhibitrices des prostaglandines des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) y compris l'aspirine (acide acétylsalicylique).
Des données limitées suggèrent que l'administration concomitante d'AINS le jour de l'administration des prostaglandines n'a pas d'influence négative sur les effets de la mifépristone ou de la prostaglandine sur la maturation cervicale ou sur la contractilité utérine et ne diminue pas l'efficacité clinique de l'interruption médicamenteuse de grossesse.
Interactions pharmacocinétiques
Effet des autres médicaments sur la mifépristone
L'administration concomitante de mifépristone avec l'itraconazole, inhibiteur du CYP3A4, augmente l'ASC de mifépristone de 2,6 fois et l'exposition à ses métabolites 22-hydroxy-mifépristone et N-déméthyl-mifépristone de 5,1 fois et 1,5 fois respectivement. La Cmax augmente de 1,5 fois pour la mifépristone, de 1,8 fois pour la 22-hydroxy-mifépristone et diminue de 0,7 fois pour la N-déméthyl-mifépristone. Une augmentation de l'exposition est attendue quand la mifépristone est administrée de manière concomitante avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 (la Cmax augmente de 1,5 fois). Cependant cela n'est cliniquement pas pertinent. Aucun ajustement de dose n'est nécessaire quand la mifépristone est administrée de manière concomitante avec un inhibiteur du CYP3A4 (par exemple itraconazole, kétoconazole, érythromycine ou jus de pamplemousse).
L'administration concomitante de mifépristone avec la rifampicine, inducteur du CYP3A4, diminue l'ASC de mifépristone de 6,3 fois et ses métabolites 22-hydroxy-mifépristone et N-déméthyl-mifépristone de 20 fois et 5,9 fois respectivement. Par conséquent, une efficacité diminuée peut être attendue quand la mifépristone est donnée de manière concomitante avec un inducteur du CYP3A4 (par exemple rifampicine, dexaméthasone, millepertuis et certains anticonvulsivants comme phénytoïne, phénobarbital, carbamazépine). Par conséquent, lorsqu'une Interruption médicamenteuse de grossesse intra-utérine évolutive doit être pratiquée chez une patiente traitée avec des inducteurs modérés ou puissants du CYP3A4, il est conseillé d'administrer une dose orale unique de 600 mg (soit 3 comprimés à 200 mg chacun), suivie 36 à 48 heures plus tard de l'administration d'un analogue de prostaglandine (400 µg de misoprostol par voie orale, ou 1 mg de géméprost par voie vaginale).
Effet de la mifépristone sur les autres médicaments
Les données in vitro et in vivo indiquant que la mifépristone est un inhibiteur du CYP3A4, l'administration concomitante de mifépristone peut entraîner une augmentation des taux sériques des médicaments métabolisés par le CYP3A4. Compte tenu de la lente élimination de la mifépristone de l'organisme, cette interaction peut être observée pendant une durée prolongée après son administration. Par conséquent, la prudence est de rigueur lorsque la mifépristone est administrée avec des médicaments qui sont des substrats de CYP3A4 et ont un marge thérapeutique étroite, y compris certains agents utilisés au cours d'une anesthésie générale.
Extension IVG médicamenteuse
Télécharger le documentIVG médicamenteuse : les protocoles à respecter
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentInterruption médicamenteuse de grossesse - Les protocoles à respecter
Télécharger le documentMIFEGYNE 200 mg, comprimé : Rapport public d'évaluation.
Télécharger le documentSilice colloïdale, Amidon de maïs, Povidone, Magnésium stéarate, Cellulose microcristalline
NORDIC PHARMA
251 BOULEVARD PEREIRE
75017
PARIS
Code UCD7 : 9138734
Code UCD13 : 3400891387346
Code CIS : 66422290
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : EXELGYN
Laboratoire exploitant : NORDIC PHARMA
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 28/12/1988
Rectificatif AMM : 30/07/2024
Marque : MIFEGYNE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400936513471
Référence LPPR : Aucune
MIFEGYNE 200 mg, comprimé, boîte de 1 plaquette de 3 (détails indisponibles)
MIFEGYNE 200 mg, comprimé, boîte de 30 plaquettes de 1
MIFFEE 200 mg, comprimé, boîte de 1 plaquette de 1
MIFFEE 200 mg, comprimé, boîte de 30 plaquettes de 1
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