MOVENTIG
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Gastro-Entéro-Hépatologie, Traitement de la constipation, Autres traitements de la constipation, Naloxégol
Principes actifs :
Naloxégol
Constipation liée aux opioïdes en deuxième intention
Adulte de plus de 18 ans . Constipation liée aux opioïdes en deuxième intention (implicite)
1 comprimé de préférence le matin à jeun, 30 minutes avant ou 2 heures après le repas.
Voie orale
Céphalée
Flatulence
Hyperhidrose
Rhinopharyngite
Nausée
Vomissement
Symptômes de sevrage aux opioïdes
Douleur abdominale basse
Crampe abdominale
Hypersensibilité
Perforation gastro-intestinale
Douleur gastro-intestinale
Douleur abdominale haute
Résumé du profil de sécurité
Dans les données regroupées des études cliniques, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec le naloxégol (≥ 5 %) sont : douleurs abdominales, diarrhées, nausées, céphalées et flatulences. Dans la majorité des cas, les effets indésirables gastro-intestinaux ont été évalués comme légers à modérés, sont survenus en début de traitement et se sont résolus lors de la poursuite du traitement. Ils ont souvent été signalés comme étant de type crampes abdominales.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables sont classés par fréquence et par classe de systèmes d'organes. Les catégories de fréquence ont été définies selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100,< 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 1 Effets indésirables par classe de systèmes d'organes (SOC) et par fréquence
Note : le choix des EI et leurs fréquences sont basés sur la dose de 25 mgDescription de certains effets indésirables
Syndrome de sevrage aux opioïdes
Le naloxégol aux doses thérapeutiques subit un passage minimal à travers la barrière hémato- encéphalique. Chez certains patients, toutefois, un ensemble de symptômes a été rapporté, ressemblant au syndrome de sevrage aux opioïdes d'action centrale. La plupart des cas rapportés ont été observés peu de temps après l'administration initiale du médicament et ils ont été d'intensité légère ou modérée.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Grossesse
Il existe des données limitées sur l'utilisation du naloxégol
chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction lorsque les expositions systémiques étaient plusieurs fois supérieures à l'exposition thérapeutique (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Il existe un risque théorique de provoquer un syndrome de sevrage aux opioïdes chez le fœtus en cas d'utilisation d'un antagoniste des récepteurs opioïdes chez la mère recevant un traitement concomitant par un opioïde. L'utilisation du naloxégol pendant la grossesse n'est donc pas recommandée.
Allaitement
On ne sait pas si le naloxégol est
excrété dans le lait maternel. Les données toxicologiques disponibles chez le
rat ont mis en évidence l'excrétion du naloxégol dans le
lait (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Aux doses thérapeutiques, la plupart des opioïdes (par exemple, morphine, mépéridine, méthadone) sont excrétés dans le lait maternel en quantités minimales. Il existe un risque théorique que le naloxégol puisse provoquer un syndrome de sevrage aux opioïdes chez un nouveau-né allaité par une femme recevant un traitement concomitant par un agoniste des récepteurs opioïdes. L'utilisation chez les femmes qui allaitent n'est donc pas recommandée.
Fertilité
L'effet du naloxégol
sur la fertilité humaine n'a pas été étudié. Le naloxégol
n'a pas eu d'effet sur la fertilité de rats mâles et femelles à des doses
orales allant jusqu'à 1 000 mg/kg par jour (plus de 1000 fois l'exposition
thérapeutique humaine (ASC) à la dose recommandée chez l'homme de 25 mg/jour).
Affections s'accompagnant d'un risque élevé de perforation gastro-intestinale
Des cas de perforation gastro-intestinale (GI), y compris des cas d'issue fatale, ont été rapportés depuis la mise sur le marché lors de l'utilisation de naloxégol chez des patients qui présentaient un risque accru de perforation GI. Le naloxégol ne doit pas être utilisé en cas d'occlusion GI connue ou suspectée, chez les patients ayant un risque accru de récidive d'occlusion ou chez les patients atteints d'un cancer qui présentent un risque majoré de perforation GI (voir rubrique Contre-indications).
Il conviendra d'être prudent lors de l'utilisation du naloxégol chez des patients atteints de toute affection susceptible d'altérer l'intégrité de la paroi gastro-intestinale (par exemple, ulcère gastroduodénal sévère, maladie de Crohn, diverticulite active ou récidivante, tumeurs infiltrantes du tractus GI ou métastases péritonéales). Le profil bénéfice-risque global pour chaque patient doit être pris en compte. Il doit être conseillé aux patients d'arrêter le traitement par le naloxégol et d'informer rapidement leur médecin s'ils développent des douleurs abdominales graves ou persistantes inhabituelles.
Altérations cliniquement importantes de la barrière hémato-encéphalique
Le naloxégol est un antagoniste des récepteurs opioïdes mu d'action périphérique, ayant un passage limité dans le système nerveux central (SNC). L'intégrité de la barrière hémato-encéphalique est importante pour minimiser le passage du naloxégol dans le SNC.
Les patients qui présentent des altérations cliniquement importantes de la barrière hémato- encéphalique (par exemple, tumeurs cérébrales primitives, métastases ou autres pathologies inflammatoires au niveau du SNC, sclérose en plaques active, maladie d'Alzheimer à un stade avancé, etc.) n'ont pas été inclus dans les études cliniques et pourraient présenter un risque de passage du naloxégol dans le SNC. Le naloxégol doit être prescrit avec prudence chez ces patients en tenant compte du rapport bénéfice-risque individuel et en surveillant les effets potentiels sur le SNC, tels que les symptômes de sevrage aux opioïdes et/ou l'interférence sur l'effet analgésique des opioïdes.
En présence de signes d'une interférence des opioïdes sur l'analgésie ou d'un syndrome de sevrage aux opioïdes, les patients doivent être informés qu'ils doivent arrêter Moventig et contacter leur médecin.
Utilisation concomitante de méthadone
Les patients traités par la méthadone comme traitement principal pour une pathologie douloureuse dans le cadre des études cliniques ont présenté une fréquence d'effets indésirables GI (tels que douleurs abdominales et diarrhée) plus élevée que les patients non traités par la méthadone. Dans quelques cas, des symptômes évocateurs d'un syndrome de sevrage aux opioïdes sous traitement par le naloxégol 25 mg ont été observés chez les patients traités par la méthadone pour leur pathologie douloureuse. Ceci a été observé dans une proportion plus élevée de patients prenant de la méthadone en comparaison à ceux ne prenant pas de la méthadone.
Les patients prenant de la méthadone comme traitement de la dépendance aux opioïdes n'ont pas été inclus dans le programme de développement clinique et l'utilisation de naloxégol chez ces patients doit être envisagée avec prudence.
Effets indésirables gastro-intestinaux
Des cas de douleurs abdominales sévères et de diarrhée ont été observés lors des études cliniques avec une dose de 25 mg, se produisant généralement peu de temps après l'instauration du traitement.
Il a été observé une incidence d'arrêts du traitement plus élevée chez les patients recevant une dose de 25 mg comparativement au placebo en raison d'une diarrhée (0,7 % avec le placebo versus 3,1 % avec le naloxégol 25 mg) et de douleurs abdominales (0,2 % versus 2,9 % respectivement). Il est conseillé aux patients de signaler rapidement à leur médecin des symptômes sévères, persistants ou s'aggravant. Une diminution de la dose à 12,5 mg est à envisager chez les patients présentant des événements indésirables GI graves en fonction de la réponse et de la tolérance de chaque patient.
Syndrome de sevrage aux opioïdes
Des cas de syndrome de sevrage aux opioïdes ont été signalés dans le programme clinique du naloxégol (DSM-5).
Le syndrome de sevrage aux opioïdes est un ensemble d'au moins trois des signes ou symptômes suivants : humeur dysphorique, nausées ou vomissements, douleurs musculaires, larmoiement ou rhinorrhée, dilatation pupillaire ou piloérection ou transpiration, diarrhée, bâillement, fièvre ou insomnie. Le syndrome de sevrage aux opioïdes se développe généralement dans les minutes à plusieurs jours suivant l'administration d'un antagoniste des opioïdes.
Si un syndrome de sevrage aux opioïdes est suspecté, le patient doit arrêter de prendre Moventig et contacter son médecin.
Patients atteints de maladies cardiovasculaires
Les patients ayant des antécédents récents d'infarctus du myocarde au cours des 6 mois précédents, d'insuffisance cardiaque congestive symptomatique, une maladie cardiovasculaire avérée ou les patients avec un intervalle QT ≥ 500 ms étaient exclus des études interventionnelles menées avec le naloxégol (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Moventig doit être utilisé avec prudence chez ces patients.
Une étude du QTc menée avec le naloxégol chez des volontaires sains n'a pas indiqué d'allongement de l'intervalle QT (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Inducteurs du CYP3A4
Le naloxégol n'est pas recommandé chez les patients traités par des inducteurs puissants du CYP3A4 (par exemple, carbamazépine, rifampicine, millepertuis) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Inhibiteurs du CYP3A4
Pour plus d'informations concernant l'utilisation concomitante avec les inhibiteurs du CYP3A4, voir rubriques Posologie et mode d'administration, Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions.
Insuffisance rénale
La dose initiale pour les patients ayant une insuffisance rénale modérée ou sévère est de 12,5 mg. En cas de survenue d'effets indésirables ayant un impact sur la tolérance, le naloxégol doit être arrêté. La dose peut être augmentée à 25 mg si la dose de 12,5 mg est bien tolérée par le patient (voirrubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).
Insuffisance hépatique sévère
Le naloxégol n'a pas été étudié chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère. L'utilisation du naloxégol n'est pas recommandée chez ces patients.
Moventig contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 12,5 mg / 25 mg comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Lésion du tractus gastro-intestinal
Douleur abdominale sévère
Lésion de la barrière hémato-encéphalique
Symptômes de sevrage aux opioïdes
Diarrhée sévère
Infarctus du myocarde de moins de 6 mois
Antécédent d'insuffisance cardiaque congestive
Maladie cardiovasculaire
Allongement de l'intervalle QTc (> 500 ms)
Insuffisance rénale modérée à sévère
Moventig n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Interactions
avec les inhibiteurs et inducteurs du CYP3A4
Interactions avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4
Dans une étude croisée non randomisée en ouvert, comportant 3 périodes et 3
traitements dans un ordre défini ayant pour but pour d'évaluer l'effet de doses
multiples de kétoconazole sur la pharmacocinétique
d'une dose unique de naloxégol, la co-administration
de kétoconazole
et de naloxégol
a conduit à une augmentation de l'ASC de naloxégol de 12,9
fois (IC à 90 % : 11,3 ; 14,6) et une augmentation de 9,6 fois de la Cmax
de naloxégol
(IC à 90 % : 8,1 ; 11,3), comparativement au naloxégol
administré seul. Par conséquent, l'utilisation concomitante avec des
inhibiteurs puissants du CYP3A4 est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
Le jus de pamplemousse a été classé comme inhibiteur puissant du CYP3A4
lorsqu'il est consommé en grande quantité. Aucune donnée n'est disponible
concernant l'utilisation concomitante du naloxégol et du jus
de pamplemousse. La consommation concomitante du jus de pamplemousse lors d'un
traitement par le naloxégol devrait généralement être
évitée et envisagée seulement après consultation d'un professionnel de santé
(voir rubrique Contre-indications).
Interactions
avec les inhibiteurs modérés du CYP3A4
Dans une étude croisée non randomisée en ouvert, comportant 3 périodes et 3
traitements dans un ordre défini ayant pour but d'évaluer l'effet de doses
multiples de diltiazem sur la pharmacocinétique
d'une dose unique de naloxégol, la co-administration
du diltiazem
et de naloxégol
a conduit à une augmentation de l'ASC de naloxégol de 3,4
fois (IC à 90 % : 3,2 ; 3,7) et une augmentation de 2,9 fois de la Cmax
du naloxégol
(IC à 90 % : 2,6 ; 3,1), comparativement au naloxégol
administré seul. Par conséquent, un ajustement de la dose de naloxégol
est recommandé en cas de co-administration
avec le diltiazem
et d'autres inhibiteurs modérés du CYP3A4 (voir rubrique Posologie et mode
d'administration). La dose initiale pour les patients traités par des
inhibiteurs modérés du CYP3A4 est de 12,5 mg une fois par jour et la dose peut
être augmentée à 25 mg si la dose de 12,5 mg est bien tolérée par le patient
(voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients traités par des inhibiteurs faibles du CYP3A4.
Interactions
avec les inducteurs puissants du CYP3A4
Dans une étude croisée non randomisée en ouvert, comportant 3 périodes et 3
traitements à dose unique dans un ordre défini ayant pour but d'évaluer l'effet
de doses multiples de rifampicine sur la pharmacocinétique d'une dose unique de
naloxégol,
la co-administration
de la rifampicine et du naloxégol a conduit
à une diminution de 89 % de l'ASC de naloxégol (IC à 90
% : 88 % ; 90 %) et une diminution de 76 % de la Cmax
du naloxégol
(IC à 90 % : 69 % ; 80 %), comparativement au naloxégol
administré seul. Par conséquent, Moventig n'est pas
recommandé chez les patients qui prennent des inducteurs puissants du CYP3A4
(voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Interactions
avec les inhibiteurs de la P-gp
Une étude croisée, monocentrique en
double-aveugle, randomisée, en 2 parties, a été menée pour évaluer l'effet de
la quinidine
sur la pharmacocinétique du naloxégol et
l'effet de la co-administration de naloxégol
et de quinidine
sur le myosis induit par la morphine chez des volontaires sains. La co-
administration de quinidine, un inhibiteur de la P-gp, a
conduit à une augmentation de 1,4 fois de l'ASC (IC à 90 % : 1,3 ; 1,5) et une
augmentation de 2,4 fois de la Cmax de naloxégol
(IC à 90 % : 2,2 ; 2,8). La co-administration
de la quinidine
et du naloxégol
n'a pas d'effet antagoniste sur le myosis induit par la morphine, ce qui
suggère que l'inhibition de la P-gp ne change pas de façon significative la
capacité du naloxégol à traverser la barrière
hémato-encéphalique à des doses thérapeutiques.
Comme les effets des inhibiteurs de la P-gp sur la pharmacocinétique de naloxégol étaient faibles par rapport aux effets des inhibiteurs du CYP3A4, les doses recommandées en cas de co-administration de Moventig et de médicaments qui inhibent à la fois la P-gp et le CYP3A4 devraient se baser sur le statut de l'inhibiteur du CYP3A4 - puissant, modéré ou faible (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Interactions
avec d'autres antagonistes des opioïdes
L'utilisation du naloxégol avec un autre antagoniste
des opioïdes (par exemple naltrexone, naloxone)
doit être évitée en raison de la possibilité d'un effet additif de
l'antagonisme des récepteurs opioïdes et du risque accru de syndrome de sevrage
aux opioïdes.
Population
pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez les adultes.
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Télécharger le documentNoyau du comprimé : Mannitol, Cellulose microcristalline, Croscarmellose sodique, Magnésium stéarate, Propyle gallate, Pelliculage du comprimé : Hypromellose, Titane dioxyde, Macrogol, Fer oxyde, Fer oxyde
GRUNENTHAL GMBH
Zieglerstraße 6
52078
AACHEN
Code UCD7 : 9426054
Code UCD13 : 3400894260547
Code CIS : 62964361
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : GRUNENTHAL GMBH
Prix vente TTC : 66.83€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 66.83€
Taux SS : 15%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH2
Date AMM : 08/12/2014
Rectificatif AMM : 15/04/2024
Marque : MOVENTIG
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930130285
Référence LPPR : Aucune
MOVENTIG 25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 1 plaquette prédécoupée de 30
MOVENTIG 25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 90 plaquettes prédécoupées de 1
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