NEORECORMON
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Solution injectable
Catégories :
Cancérologie et hématologie, Anti-anémiques, Erythropoïétine humaine, Epoétine bêta
Principes actifs :
Epoétine bêta
Anémie associée à l'insuffisance rénale chronique, Prévention de l'anémie du nouveau-né prématuré, Anémie de l'adulte au cours de tumeur maligne non myéloïde, Augmentation du volume des dons de sang autologue
Adulte . Traitement initial. Anémie de l'adulte au cours de tumeur maligne non myéloïde. Voie SC
30000 UI par semaine à injecter par voie SC.
ou 0.6 ml par semaine à injecter par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte . Traitement d'entretien. Anémie de l'adulte au cours de tumeur maligne non myéloïde. Voie SC (implicite)
60000 UI par semaine à injecter par voie SC. Maximum 60000 UI par semaine.
ou 1.2 ml par semaine à injecter par voie SC. Maximum 1.2 ml par semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte . Augmentation du volume des dons de sang autologue. Voie SC
600 UI par kilo 2 fois par semaine à injecter par voie SC pendant 4 semaines. Maximum 1200 UI par kilo par semaine.
ou 0.012 ml par kilo 2 fois par semaine à injecter par voie SC pendant 4 semaines. Maximum 0.024 ml par kilo par semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte . Augmentation du volume des dons de sang autologue. Voie IV
800 UI par kilo 2 fois par semaine par voie IV d'environ 2 minutes pendant 4 semaines. Maximum 1600 UI par kilo par semaine.
ou 0.016 ml par kilo 2 fois par semaine par voie IV d'environ 2 minutes pendant 4 semaines. Maximum 0.032 ml par kilo par semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte . Traitement à dose réduite. Anémie de l'adulte au cours de tumeur maligne non myéloïde. Voie SC
*(Voir monographie.)
Tout âge . Traitement initial de la phase correctrice. Anémie associée à l'insuffisance rénale chronique. Voie SC
20 UI par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC. Maximum 720 UI par kilo par semaine.
ou 0.0004 ml par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC. Maximum 0.0144 ml par kilo par semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Tout âge . Traitement d'entretien de la phase correctrice. Anémie associée à l'insuffisance rénale chronique. Voie IV ou SC (implicite)
*(Voir monographie.)
Tout âge . Traitement initial de la phase correctrice. Anémie associée à l'insuffisance rénale chronique. Voie IV
40 UI par kilo 3 fois par semaine par voie IV d'environ 2 minutes. Maximum 720 UI par kilo par semaine.
ou 0.0008 ml par kilo 3 fois par semaine par voie IV d'environ 2 minutes. Maximum 0.0144 ml par kilo par semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Nourrisson de moins de 2 mois . Prévention de l'anémie du nouveau-né prématuré. Voie SC (implicite)
250 UI par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC pendant 6 semaines.
ou 0.005 ml par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC pendant 6 semaines.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Voie SC
Voie IV
Accident vasculaire cérébral
Accident thrombo-embolique
Céphalée
Hypertension artérielle
Crise hypertensive
Urticaire
Eruption cutanée
Réaction au point d'injection
Prurit cutané
Thrombose de l'abord vasculaire
Fièvre
Frissons
Douleur osseuse
Thrombocytose
Malaise
Réaction anaphylactoïde
Symptômes pseudogrippaux
Erythroblastopénie
Douleur dans les membres
Anticorps anti-érythropoïétine
Carence martiale
Convulsions
Etat confusionnel
Syndrome de Lyell
Syndrome de Stevens-Johnson
Trouble de l'équilibre
Encéphalopathie
Réaction allergique
Augmentation de la pression artérielle
Trouble de l'élocution
Elévation de la kaliémie
Thrombose de la fistule artérioveineuse
Aggravation d'une hypertension
Elevation de la phosphatémie
Augmentation de l'hématocrite
Résumé du profil de tolérance
Les résultats d'études cliniques incluant 1725 patients montrent qu'environ 8 % des patients traités par NeoRecormon sont susceptibles de présenter des effets indésirables.
Malades présentant une insuffisance rénale chronique accompagnée d'une anémie
L'effet indésirable le plus fréquent lors du traitement par NeoRecormon est une augmentation de la pression artérielle ou l'aggravation d'une hypertension préexistante, surtout en cas d'élévation rapide de l'hématocrite (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Des crises hypertensives avec signes de type encéphalopathie tels que céphalées et états confusionnels, signes sensoriels et moteurs tels que des troubles de l'élocution ou de l'équilibre, voire convulsions peuvent également survenir, chez des malades habituellement normo- ou hypotendus (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Une thrombose de la fistule artério-veineuse peut survenir, en particulier chez les malades hypotendus ou dont la fistule présente des complications (sténose ou anévrisme), voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi. Dans la majorité des cas, on observe une baisse de la ferritinémie de façon concomitante à l'élévation de l'hématocrite (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). De plus, une élévation transitoire de la kaliémie et de la phosphatémie a pu être observée dans des cas isolés (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Des cas isolés d'érythroblastopénie, dus à des anticorps neutralisants dirigés contre l'érythropoïétine ont été rapportés après un traitement par NeoRecormon. Si un cas d'érythroblastopénie est diagnostiqué, le traitement par NeoRecormon doit être interrompu et un traitement par une autre érythropoïétine recombinante ne doit pas être instauré (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Les effets indésirables sont listés dans le tableau 1 ci-dessous.
Patients atteints de cancer
Des céphalées et une hypertension artérielle liées au traitement par époétine bêta et pouvant être contrôlées par traitement médicamenteux sont fréquentes (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Chez certains patients, une diminution des paramètres réfletant le statut martial est observée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Dans les études cliniques, la fréquence d'accidents thromboemboliques était supérieure chez les patients atteints de cancer traités par NeoRecormon comparé au groupe non traité ou placebo. Chez les patients traités par NeoRecormon, cette incidence est de 7 % par rapport à 4 % dans le groupe contrôle ; ceci n'est accompagné d'aucune augmentation de la mortalité thromboembolique par rapport au groupe contrôle.
Les effets indésirables sont listés dans le tableau 2. ci-dessous.
Malades inclus dans un programme de transfusions autologues
On a rapporté chez des patients inclus dans un programme de transfusions autologues une fréquence légèrement supérieure d'accidents thrombo-emboliques. Cependant, aucune relation avec le traitement par NeoRecormon n'a été établie.
Au cours des essais cliniques contrôlés versus placebo, la carence martiale temporaire était plus prononcée chez les patients traités par NeoRecormon que dans le groupe contrôle (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Les effets indésirables sont listés dans le tableau 3 ci-dessous.
Des réactions indésirables cutanées sévères (SCAR), dont le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et le syndrome de Lyell, pouvant engager le pronostic vital ou être fatales ont été rapportées dans le cadre de traitements à base d'époétine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables sont listés ci-dessous par système organe-classe MedDRA et catégorie de fréquence. La convention suivante a été utilisée pour la classification des fréquences : très fréquent ( ≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent ( ≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare ≥ (1/10 000 à 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; indéterminée (ne peut être déterminée sur la base des données disponibles).
Tableau 1 : Effets indésirables attribués à un traitement par NeoRecormon issus des essais cliniques conduits chez des patients atteints d'insuffisance rénale chronique
Tableau 2 : Effets indésirables attribués à un traitement par NeoRecormon issus des essais cliniques conduits chez des patients atteints de cancer
Tableau 3 : Effets indésirables attribués à un traitement par NeoRecormon issus des essais cliniques conduits chez des malades inclus dans un programme de transfusions autologues
Prématurés
Une diminution de la ferritinémie est très fréquente (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Description des effets indésirables sélectionnés
De rares réactions cutanées liées au traitement par époétine bêta, comme éruption, prurit, urticaire ou réaction au point d'injection peuvent survenir. De très rares cas de réactions anaphylactoïdes liées au traitement par époétine bêtaont été rapportés. Cependant aucune augmentation de l'incidence des réactions d'hypersensibilité n'a été trouvée au cours des essais cliniques contrôlés.
Dans de très rares cas , des symptômes pseudo-grippaux liés au traitement par époétine bêtatels que fièvre, frissons, maux de tête, douleur dans les membres, malaise et/ou douleur osseuse ont été rapportés, en particulier en début de traitement. Ces réactions étaient légères à modérées et disparaissaient dans les quelques heures ou jours suivants.
Les données d'un essai clinique conduit avec l' époétine alfa et la darbépoétine alfa ont rapporté une incidence fréquente d'accidents vasculaires cérébraux .
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Grossesse
Il n'existe pas de donnée sur l'utilisation de l'époétine bêta chez la femme enceinte. L'époétine bêta ne sera prescrit qu'avec prudence chez la femme enceinte.
Allaitement
Aucune donnée n'est disponible. La décision de continuer/interrompre l'allaitement ou de continuer/interrompre le traitement par l'époétine bêta doit être prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire ou fœtal, l'accouchement ou le développement postnatal (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement inscrits.
NeoRecormon doit être utilisé avec prudence en cas d'anémie réfractaire avec excès de blastes en transformation, d'épilepsie, de thrombocytose et d'insuffisance hépatique chronique. Il est impératif d'éliminer les carences en acide folique et en vitamine B12, car elles diminuent l'efficacité de NeoRecormon.
La prudence s'impose lors de l'escalade de dose de NeoRecormon chez les patients atteints d'insuffisance rénale chronique car des doses cumulées élevées d'époétines peuvent être associées à un risque accru de mortalité, d'évènements graves cardiovasculaires et cérébrovasculaires. Chez les patients présentant une réponse faible du taux d'hémoglobine aux époétines, d'autres facteurs expliquant la faible réponse devront être envisagés (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacodynamiques).
Afin d'assurer une érythropoïèse efficace, le statut martial doit être contrôlé chez tous les patients avant et pendant le traitement et une supplémentation martiale peut être nécessaire et menée en conformité avec les recommandations thérapeutiques.
Une surcharge aluminique sévère due au traitement de l'insuffisance rénale peut compromettre l'efficacité de NeoRecormon.
L'administration de NeoRecormon chez des malades présentant une néphrosclérose et non encore dialysés doit être évaluée individuellement : en effet, une dégradation accélérée de la fonction rénale ne peut être totalement écartée.
Erythroblastopénie
Des cas d'érythroblastopénie dus à des anticorps neutralisants dirigés contre l'érythropoïétine, ont été rapportés avec les érythropoïétines recombinantes, incluant NeoRecormon. Ces anticorps neutralisants présentent une réaction croisée avec les autres érythropoïétines et un traitement relais par NeoRecormon ne doit pas être instauré chez un patient pour lequel la présence d'anticorps neutralisants est suspectée ou confirmée (voir rubrique Effets indésirables).
Erythroblastopénie chez des patients atteints d'hépatite C
Une diminution paradoxale du taux d'hémoglobine et l'apparition d'une anémie sévère associée à un faible nombre de réticulocytes doit inciter à interrompre le traitement par époétine et à effectuer une recherche d'anticorps anti-érythropoïétine. Des cas ont été rapportés chez des patients atteints d'hépatite C traités par interféron et ribavirine en concomittance avec des époétines. Les époétines ne sont pas indiquées dans la prise en charge de l'anémie associée à l'hépatite C.
Surveillance de la pression artérielle
Une augmentation de la pression artérielle ou une aggravation d'une hypertension préexistante, surtout en cas d'élévation rapide de l'hématocrite, peuvent survenir. Ces augmentations de la pression artérielle peuvent être contrôlées par un traitement médicamenteux. Si elles ne l'étaient pas, l'arrêt temporaire du traitement par NeoRecormon serait recommandé. Une surveillance régulière de la tension est recommandée, particulièrement en début de traitement, en incluant les périodes entre les séances de dialyse. Des crises hypertensives avec signes de type encéphalopathie peuvent survenir et une prise en charge médicale intensive doit être immédiatement instituée. Il convient de repérer d'éventuels signes d'alerte telle qu'une céphalée brutale pseudo-migraineuse.
Des réactions indésirables cutanées sévères (SCAR), dont le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et le syndrome de Lyell, pouvant engager le pronostic vital ou être fatales ont été signalées dans le cadre de traitements à base d'époétine (voir rubrique Effets indésirables). Des cas plus graves ont été observés lors de l'utilisation d'époétines à longue durée d'action. Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes et faire l'objet d'une surveillance étroite des réactions cutanées. Si des signes ou symptômes évoquant l'une de ces réactions apparaissent, NeoRecormon doit être arrêté immédiatement et un traitement de substitution doit être envisagé. Si le patient a développé une réaction cutanée sévère telle que le SSJ ou le syndrome de Lyell en raison de l'utilisation de NeoRecormon, il ne faut jamais réintroduire un traitement à base d'agents stimulant l'érythropoeièse (ASE) chez ce patient.
Insuffisance rénale chronique
Chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique, une augmentation modérée et dosedépendante du nombre des plaquettes dans les limites de la normale peut être observée, surtout après l'administration intraveineuse de NeoRecormon. Ce phénomène régresse au cours du traitement continu. Il est recommandé de contrôler la numération plaquettaire régulièrement au cours des 8 premières semaines de traitement.
Taux d'hémoglobine
Chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique, le taux d'hémoglobine atteint pendant la phase d'entretien ne doit pas dépasser la limite supérieure du taux d'hémoglobine cible recommandé dans la rubrique Posologie et mode d'administration. Lors des essais cliniques, un risque accru de décès et d'événements cardiovasculaires graves ou d'événements vasculaires cérébraux dont des accidents vasculaires cérébraux (AVC) ont été observés lorsque l'administration des ASEs visait à obtenir un taux d'hémoglobine cible supérieur à 12 g/dl (7,45 mmol/l).
Les essais cliniques contrôlés n'ont pas montré de bénéfices significatifs attribuables à l'administration d'époétines lorsque le taux d'hémoglobine est augmenté au-delà du seuil nécessaire pour contrôler les symptômes de l'anémie et pour éviter une transfusion sanguine.
Chez les enfants prématurés, il peut y avoir une augmentation modérée des plaquettes, en particulier jusqu'au 12ème-14ème jour après la naissance, de ce fait, la numération plaquettaire doit être surveillée régulièrement.
Effets sur la progression tumorale
Les époétines sont des facteurs de croissance qui stimulent essentiellement la production des érythrocytes. Des récepteurs à l'érythropoietine peuvent être exprimés à la surface de diverses cellules tumorales. Comme avec tous les facteurs de croissance, le problème se pose de savoir si les époétines pourraient stimuler la croissance de tumeurs. Lors de plusieurs études cliniques contrôlées, les époétines n'ont pas montré d'amélioration de la survie globale ou de diminution du risque de progression tumorale chez des patients présentant une anémie liée au cancer.
Dans les essais cliniques contrôlés, l'utilisation de NeoRecormon et autres ASE ont montré :
Au vu des informations ci-dessus, dans certaines situations cliniques, la transfusion sanguine doit être le traitement privilégié de l'anémie des patients cancéreux. La décision d'administrer des érythropoïétines recombinantes doit être déterminée sur une évaluation du rapport bénéfice/risque prenant en compte l'avis du patient dans son contexte clinique spécifique. Les facteurs à considérer dans cette évaluation doivent inclure le type de tumeur et son stade, le degré de l'anémie, l'espérance de vie, l'environnement dans lequel le patient est traité et la préférence du patient (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Une augmentation de la pression artérielle peut être observée et contrôlée par un traitement. Une surveillance régulière de la pression artérielle est donc recommandée, tout particulièrement en début de traitement chez les patients cancéreux.
Le taux de plaquettes et le niveau d'hémoglobine doivent être également surveillés à intervalles réguliers chez les patients atteints de cancer.
Chez les patients inclus dans un programme de transfusions autologues, il peut y avoir une augmentation du nombre de plaquettes, le plus souvent dans les limites de la normale. De ce fait, il est recommandé, chez ces patients, de contrôler la numération plaquettaire au moins une fois par semaine. Si l'augmentation des plaquettes est supérieure à 150 x 109 /l ou si le nombre des plaquettes dépasse la normale supérieure, le traitement par NeoRecormon doit être interrompu.
Chez les nouveau-nés prématurés, un risque potentiel de rétinopathie lié au traitement par l'érythropoïétine, ne peut être écarté. Par conséquent, la prudence est de rigueur et la décision de traiter un nouveau-né prématuré doit être prise en fonction du bénéfice et du risque potentiels associés à ce traitement et aux alternatives disponibles.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique, du fait de l'augmentation de l'hématocrite, une augmentation des doses d'héparine au cours de l'hémodialyse est souvent nécessaire lors du traitement par NeoRecormon. Une héparinisation insuffisante peut entraîner une coagulation dans le circuit.
Une vérification précoce de la fistule et une prophylaxie des thromboses par l'administration d'acide acétylsalicylique par exemple, doivent être envisagées chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique avec risque de thrombose de la fistule artério-veineuse.
Au cours du traitement par NeoRecormon, la kaliémie et la phosphatémie doivent être surveillées régulièrement. En effet, une augmentation de la kaliémie a été rapportée chez quelques patients urémiques traités par NeoRecormon, bien que l'imputabilité au traitement n'ait pu être établie. En cas d'élévation de la kaliémie ou de kaliémie élevée, l'interruption du traitement par NeoRecormon doit être envisagée jusqu'à normalisation du taux de potassium sérique.
Si NeoRecormon est administré dans le cadre d'un programme de transfusions autologues, il convient de respecter les recommandations officielles relatives aux dons de sang, et en particulier :
Mésusage
Un usage détourné chez des sujets sains peut amener à une augmentation excessive de l'hématocrite pouvant entraîner des complications du système cardio-vasculaire mettant en jeu le pronostic vital.
Excipients
NeoRecormon en seringue pré-remplie contient jusqu'à 0,3 mg de phénylalanine/seringue comme excipient. Par conséquent, il faut en tenir compte chez les patients atteints de formes sévères de phénylcétonurie.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par seringue, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Anémie réfractaire avec excès de blastes en transformation
Epilepsie
Thrombocytose
Insuffisance hépatique chronique
Carence en acide folique
Carence en vitamine B12
Surcharge aluminique sévère de l'insuffisance rénale chronique
Néphrosclérose chez le patient non encore dialysé
Présence d'anticorps neutralisants contre les érythropoïétines
Anémie associée à l'hépatite C
Encéphalopathie hypertensive
Céphalée
Manifestations de réaction cutanée sévère
Réaction cutanée sévère
Cancer de la tête et du cou
Cancer du sein métastatique
Patient atteint de tumeur active ne recevant ni chimiothérapie ni radiothérapie
Elévation de la kaliémie
Prématuré
Phénylcétonurie
Grossesse
Maladie cardiovasculaire
Pathologie vasculaire cérébrale
Pathologie vasculaire périphérique
NeoRecormon n'a aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
A ce jour, les essais cliniques n'indiquent aucune interaction de NeoRecormon avec d'autres médicaments.
Les études chez l'animal ont montré que l' époétine bêta ne potentialise pas la toxicité médullaire des médicaments cytostatiques comme l'étoposide, le cisplatine, le cyclophosphamide et le fluorouracile.
Epoétines recombinantes humaines : Nouvelles mises en garde sur des réactions
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Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentEPO : Annexe du référentiel sur les situations pour lesquelles l'insuffisance des données ne permet pas d'évaluer le rapport bénéfice/risque
Télécharger le documentERYTHROPOIETINES : Référentiel de bon usage de la liste hors GHS : erythropoïétines
Télécharger le documentERYTHPOIETINE : Utilisation hors AMM des érythropoïétines chez les patients traités pour une infection à VHC.
Télécharger le documentFIT : NEORECORMON
Télécharger le documentEPREX, NEORECORMON, ARANESP, DYNEPO : Réévaluation de la sécurité d'emploi à la suite de nouvelles données disponibles.
Télécharger le documentUrée, Sodium chlorure, Polysorbate 20, Phosphate monosodique, Phosphate disodique, Calcium chlorure, Glycine, L-leucine, L-isoleucine, L-thréonine, L-acide glutamique, L-phénylalanine, Eau pour préparations injectables, Substrats d'origine : Protéines de hamster
ROCHE
4 Cours de L’île Seguin
92650
BOULOGNE-BILLANCOURT CEDEX
Code UCD7 : 9255718
Code UCD13 : 3400892557182
Code CIS : 60168515
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : ROCHE
Prix vente TTC : 578.62€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 578.62€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 23/02/2004
Rectificatif AMM : 14/03/2023
Marque : NEORECORMON
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400936346628
Référence LPPR : Aucune
NEORECORMON 30 000 UI, solution injectable en seringue préremplie, boîte de 1 seringue préremplie avec aiguille de 0,60 mL
NEORECORMON 30 000 UI, solution injectable en seringue préremplie, boîte de 4 seringues préremplies avec aiguilles de 0,60 mL (DP1)
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