NIVAQUINE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé sécable
Catégories :
Infectiologie - Parasitologie, Antiparasitaires systémiques, Antipaludiques, Chloroquine, Rhumatologie, Antirhumatismaux anti-inflammatoires (voir aussi AINS), Dérivés d'amino-4 quinoléines, Chloroquine
Principes actifs :
Chloroquine
Paludisme, Prophylaxie du paludisme, Polyarthrite rhumatoïde, Lupus érythémateux discoïde, Lupus érythémateux subaigu cutané, Lupus systémique, Lucite
Adulte . Traitement prophylactique. Paludisme (implicite)
1 comprimé par jour après le repas du matin ou du midi.
Enfant - Nourrisson de moins de 6 ans de plus de 10 Kg . Traitement curatif des 2ème et 3ème jours. Paludisme (implicite)
5 mg par kilo par jour après le repas du matin ou du midi en une prise pendant 2 jours.
ou 0.05 comprimé par kilo par jour après le repas du matin ou du midi en une prise pendant 2 jours.
Enfant - Nourrisson de moins de 6 ans de plus de 10 Kg . Traitement curatif : deuxième prise. Paludisme
5 mg par kilo 6 heures plus tard.
ou 0.05 comprimé par kilo 6 heures plus tard.
Enfant - Nourrisson de moins de 6 ans de plus de 10 Kg . Traitement curatif : première prise. Paludisme
10 mg par kilo après le petit-déjeuner en une prise.
ou 0.1 comprimé par kilo après le petit-déjeuner en une prise.
Enfant de plus de 6 ans de plus de 30 Kg . Traitement prophylactique. Paludisme (implicite)
1.7 mg par kilo par jour après le repas du matin ou du midi.
ou 0.017 comprimé par kilo par jour après le repas du matin ou du midi.
Adulte de plus de 60 Kg . Traitement curatif : première prise. Paludisme
6 comprimés après le petit-déjeuner en une prise.
Adulte de plus de 60 Kg . Traitement curatif : deuxième prise. Paludisme
3 comprimés 6 heures plus tard.
Adulte de plus de 60 Kg . Traitement curatif des 2ème et 3ème jours. Paludisme (implicite)
3 comprimés par jour après le repas du matin ou du midi en une prise pendant 2 jours.
A prendre à heure fixe.
Adulte - Enfant de plus de 6 ans . Traitement initial. Lupus érythémateux discoïde
2 comprimés par jour après le repas. Maximum 4 comprimés par jour.
Eviter la prise le soir.
Adulte - Enfant de plus de 6 ans . Traitement d'entretien. Lupus érythémateux discoïde
1 comprimé par jour après le repas du matin ou du midi.
Adulte - Enfant de plus de 6 ans . Traitement d'entretien. Lupus érythémateux subaigu cutané
1 comprimé par jour après le repas du matin ou du midi.
Adulte - Enfant de plus de 6 ans . Traitement initial. Lupus érythémateux subaigu cutané
2 comprimés par jour après le repas. Maximum 4 comprimés par jour.
Eviter la prise le soir.
Adulte - Enfant de plus de 6 ans . Traitement préventif. Lucite
3 comprimés par jour après le repas du matin ou du midi pendant 3 semaines.
Commencer 7 jours avant le début de l'exposition.
Adulte - Enfant de plus de 6 ans . Traitement d'attaque. Polyarthrite rhumatoïde
1½ comprimés matin et midi après les repas.
Adulte - Enfant de plus de 6 ans . Traitement d'entretien. Polyarthrite rhumatoïde (implicite)
1 comprimé matin et midi après les repas.
Adulte - Enfant de plus de 6 ans . Traitement préventif des rechutes. Lupus systémique
5 mg par kilo par jour après le repas du matin ou du midi.
ou 0.05 comprimé par kilo par jour après le repas du matin ou du midi.
Adulte - Enfant de plus de 6 ans de 10 à 60 Kg . Traitement curatif : première prise. Paludisme
10 mg par kilo après le petit-déjeuner en une prise.
ou 0.1 comprimé par kilo après le petit-déjeuner en une prise.
Adulte - Enfant de plus de 6 ans de 10 à 60 Kg . Traitement curatif : deuxième prise. Paludisme
5 mg par kilo 6 heures plus tard.
ou 0.05 comprimé par kilo 6 heures plus tard.
Adulte - Enfant de plus de 6 ans de 10 à 60 Kg . Traitement curatif des 2ème et 3ème jours. Paludisme (implicite)
5 mg par kilo par jour après le repas du matin ou du midi en une prise pendant 2 jours.
ou 0.05 comprimé par kilo par jour après le repas du matin ou du midi en une prise pendant 2 jours.
Voie orale
Dépression
Eruption cutanée
Réaction anaphylactique
Troubles de l'accommodation
Etourdissement
Réaction anaphylactoïde
Vision floue
Agitation
Agressivité
Alopécie
Anxiété
Myopathie
Confusion
Polynévrite
Cardiomyopathie
Neuropathie
Exacerbation d'un psoriasis
Pigmentation ardoisée des muqueuses
Pigmentation ardoisée des ongles
Opacité cornéenne
Trouble du sommeil
Trouble de la pigmentation
Hallucination
Acouphènes
Convulsions
Hépatite
Thrombopénie
Agranulocytose
Neutropénie
Hypoacousie
Episode psychotique
Surdité
Elévation des enzymes hépatiques
Pneumonie à éosinophiles
Anémie hémolytique
Bloc auriculoventriculaire
Diarrhée
Fibrillation ventriculaire
Hypoglycémie
Insuffisance cardiaque
Rétinopathie
Tachycardie ventriculaire
Torsades de pointes
Torticolis
Syndrome de Lyell
Syndrome de Stevens-Johnson
Allongement de l'intervalle QT
Dyskinésie
Erythème polymorphe
Dystonie
Dermite exfoliatrice
Photosensibilité
Nausée
Vomissement
Protrusion de la langue
Bloc de branche
Comportement suicidaire
Trouble du rythme
Maculopathie
Angioedème
Trouble extrapyramidal
Trouble de la conduction
Dégénérescence maculaire
Lésion de la macula
Syndrome DRESS
La classification des évènements indésirables en fonction de leur fréquence est la suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 et < 1/100), rare (≥ 1/10 000 et <1/1000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaire :
· Fréquent : réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes (incluant angioedème).
Affections gastro-intestinales :
· Très fréquent: possibilité d'intolérance gastro-intestinale modérée incluant nausées, vomissements (cédant généralement lors de la poursuite du traitement), diarrhées.
Affections hépatobiliaires:
· Très rare: élévation des enzymes hépatiques ou d'hépatite survenant notamment chez les patients porteurs d'une porphyrie cutanée tardive (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Affections hématologiques et du système lymphatique:
· Très rare: modifications de la formule sanguine à type de neutropénie, agranulocytose, thrombopénie.
· Fréquence indéterminée : anémie hémolytique chez les patients ayant un déficit en G6PD traités concomitamment avec d'autres médicaments provoquant une hémolyse (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Troubles psychiatriques:
· Très fréquent : insomnies.
· Fréquent : dépression.
· Rare : agitation, anxiété, agressivité, troubles du sommeil, confusion, hallucination.
· Très rares : épisodes psychotiques.
· Fréquence indéterminée : comportement suicidaire.
Troubles du système nerveux:
· Très fréquent : céphalées.
· Fréquent : étourdissements.
· Rare : neuropathies à dose élevée (polynévrites).
· Très rare : convulsions (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
· Fréquence indéterminée : troubles extrapyramidaux aigus (tels que dystonie, dyskinésie, protrusion de la langue, torticolis) (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Surdosage).
Effets oculaires:
· Fréquent: troubles de l'accommodation, vision floue.
· Rare: opacités cornéennes lors de traitement prolongé (régressant à l'arrêt du traitement).
· Fréquence indéterminée: D'exceptionnels cas de rétinopathies liées à l'accumulation de chloroquine et pouvant conduire à des lésions irréversibles de la macula, ont été décrits chez des patients recevant un traitement au long cours (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Des cas de maculopathie et dégénérescence maculaire pouvant être irréversibles ont été rapportées (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Les formes précoces des atteintes rétiniennes semblent être réversibles à l'arrêt de la chloroquine.
Atteintes de l'oreille et du labyrinthe :
· Très rare : acouphènes, hypoacousie, surdité.
Effets cutanéo-muqueux :
· Très fréquent : prurit.
· Fréquent: éruption cutanée.
· Rare: troubles de la pigmentation (pigmentation ardoisée des ongles et des muqueuses); exacerbation d'un psoriasis (régressant à l'arrêt du traitement), alopécie.
· Fréquence indéterminée: Des réactions médicamenteuses avec éosinophilie et symptômes systémiques (Syndrome de DRESS ; voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), des cas de dermite exfoliatrice, d'érythème polymorphe, de syndrome de Stevens-Johnson et de syndrome de Lyell, des cas de photosensibilité ont été exceptionnellement rapportées.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales:
· Des pneumonies à éosinophiles ont été exceptionnellement rapportées.
Atteintes musculo-squelettiques et systémiques :
· Rare : myopathie à dose élevée.
Affections cardiaques:
· Rare : cardiomyopathie (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
· Fréquence indéterminée : troubles du rythme cardiaque (bloc auriculo-ventriculaire, allongement de l'intervalle QT (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Surdosage), torsades de pointe, tachycardie ventriculaire, fibrillation ventriculaire) ont été rapportés aux doses thérapeutiques ou lors d'un surdosage en chloroquine. Le risque est majoré si la chloroquine est administrée à doses élevées et l'évolution peut être fatale (voir rubrique Surdosage). D'exceptionnels cas de cardiomyopathies pouvant mener à une insuffisance cardiaque d'évolution fatale dans certains cas (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) ont été décrits après administration de doses cumulées très élevées de chloroquine chez des sujets atteints d'une maladie systémique.
· Fréquence indéterminée : troubles de la conduction tels que bloc de branche/ bloc auriculo ventriculaire (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
· Fréquence indéterminée : hypoglycémie (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.
Voir plus
Contraception
En raison du potentiel génotoxique de la chloroquine (voir rubrique Données de sécurité précliniques), les hommes et les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu'à 8 mois après l'arrêt du traitement.
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (morts foetales et malformations oculaires ; voir rubrique Données de sécurité précliniques).
Il n'existe pas ou peu de données sur l'utilisation de la chloroquine chez la femme enceinte.
Compte tenu du potentiel génotoxique de la chloroquine (voir rubrique Données de sécurité précliniques), ce médicament ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf en l'absence d'alternatives thérapeutiques plus sûres.
Allaitement
La chloroquine est excrétée dans le lait maternel (jusqu'à 12,3% de la dose maternelle journalière ajustée sur le poids). En raison du potentiel génotoxique de la molécule (voir rubrique Données de sécurité précliniques) et par mesure de précaution, l'allaitement est contre-indiqué en cas de traitement par chloroquine.
Fertilité
Les études chez l'animal ont montré une altération de la fertilité masculine (voir rubrique Données de sécurité précliniques). L'impact sur la fertilité humaine ne peut être exclu.
Mises en garde spéciales
Chez les sujets atteints de porphyrie intermittente, la prise de chloroquine peut déclencher la survenue d'une crise aiguë.
Chez les sujets atteints de porphyrie cutanée tardive, la prise de chloroquine peut favoriser la survenue d'une atteinte hépatique et ce de façon dose-dépendante (voir rubrique Effets indésirables).
Chez les sujets atteints de psoriasis, l'administration de chloroquine peut entraîner une aggravation des lésions.
Rétinopathie
Des rétinopathies/maculopathies, y compris dégénérescence maculaire ont été rapportées chez les patients traités au long cours par la chloroquine (généralement chez des patients atteints d'affections rhumatologiques ou dermatologiques) (voir rubrique Effets indésirables). Ces atteintes liées à l'accumulation de chloroquine dans la rétine peuvent être irréversibles.
L'utilisation concomitante de la chloroquine avec des médicaments connus pour induire une toxicité rétinienne, tel que le tamoxifène, n'est pas recommandée (voir rubrique 4 .5).
La chloroquine ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une rétinopathie sauf en cas de traitement curatif du paludisme et si on ne dispose pas d'autre traitement antipaludique (voir rubrique Contre-indications).
Afin de dépister les complications rétiniennes liées à l'utilisation de la chloroquine, qui peut exceptionnellement mener à une maculopathie irréversible, il conviendra de rechercher une anomalie ophtalmologique avant le début ou dans les premières semaines du traitement chez les patients pour lesquels un traitement au long cours est envisagé.
Cette recherche d'une anomalie ophtalmologique peut être effectuée par un questionnaire ciblé sur les troubles visuels et une évaluation de l'acuité visuelle par lecture de textes et de caractères de différentes tailles avec chaque oeil séparément.
En cours de traitement, les modalités et la fréquence de surveillance ophtalmologique sont à définir en fonction de :
· La dose quotidienne prescrite : les doses de chloroquine inférieures à 4 mg/kg/j sont considérées comme les doses à faible risque.
· La durée du traitement : aux doses inférieures à 4 mg/kg/j, le risque de perte permanente de l'acuité visuelle est considéré comme faible pendant les 10 premières années du traitement.
· La présence de facteurs de risque supplémentaires comme l'âge du patient supérieur à 65 ans, l'insuffisance rénale chronique, l'existence éventuelle d'une atteinte oculaire préalable.
Chez les patients avec une acuité visuelle normale, traités par les doses de chloroquine considérées comme les doses à faible risque et sans autre facteur de risque préalable, un suivi clinique simple peut être effectué une fois par an (questionnaire, évaluation de l'acuité visuelle).
Chez les patients ayant une anomalie ophtalmologique préexistante ou un autre facteur de risque, un suivi ophtalmologique adapté plus rapproché peut être effectué.
Si une modification visuelle révélatrice d'une rétinopathie/maculopathie survient pendant le traitement, la chloroquine doit être immédiatement arrêtée, le pronostic visuel semblant meilleur lors de l'arrêt précoce de la chloroquine, et le patient doit être mis sous surveillance. Les changements rétiniens (et troubles visuels) peuvent évoluer même après l'arrêt du traitement.
Troubles extrapyramidaux
Des troubles extrapyramidaux aigus (voir rubriques Effets indésirables et Surdosage) ont été rapportés sous chloroquine, disparaissant généralement à l'arrêt du traitement et/ou avec un traitement symptomatique (benzodiazépines et/ou atropiniques). La poursuite du traitement ne doit se faire qu'après évaluation de la balance bénéfice/risque pour le patient et le patient devra être mis sous surveillance.
La survenue d'un exanthème maculo-papuleux fébrile associé à des symptômes systémiques (atteinte hépatique, pulmonaire, rénale, éosinophilie…) doit faire craindre une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (Syndrome de DRESS) et impose l'arrêt du traitement (voir rubrique Effets indésirables).
Hypoglycémie
Il a été rapporté des cas d'hypoglycémie sévère sous chloroquine, notamment des cas de perte de connaissance ou des mises en jeu du pronostic vital liées à une hypoglycémie chez des patients traités ou non par antidiabétiques (voir rubrique Effets indésirables). Les patients traités par chloroquine doivent être avertis du risque d'hypoglycémie et des signes et symptômes associés. Une surveillance de la glycémie chez les patients présentant une symptomatologie évocatrice est recommandée et leur traitement devra être rediscuté si nécessaire.
Allongement de l'intervalle QTc
Il a été montré que la chloroquine entraînait un allongement de l'intervalle QTc chez certains patients.
La chloroquine doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant un allongement de l'intervalle QT congénital ou acquis documenté et/ou des facteurs de risques connus d'allongement de l'intervalle QT tels que :
· maladie cardiaque, p. ex. insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde
· affections pro-arythmiques, p. ex. bradycardie (< 50 bpm)
· antécédents de dysrythmies ventriculaires
· hypokaliémie et/ou hypomagnésémie non corrigées
· traitement concomitant par des agents allongeant l'intervalle QT (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions)
car le risque d'arythmies ventriculaires pourrait alors être accru, avec parfois une issue fatale.
L'amplitude de l'allongement de l'intervalle QT peut augmenter avec l'augmentation des concentrations du médicament. Par conséquent, la dose recommandée ne doit pas être dépassée (voir également rubriques Effets indésirables et Surdosage).
Si des signes d'arythmie cardiaque apparaissent au cours du traitement par la chloroquine, le traitement doit être interrompu et un ECG doit être réalisé.
Les patients âgés et les femmes peuvent être plus sensibles aux traitements allongeant l'intervalle QT. Par conséquent, la prudence est recommandée dans ces populations.
Cardiomyopathie et toxicité cardiaque chronique
Lorsque des troubles de la conduction sont diagnostiqués (bloc de branche, bloc auriculo-ventriculaire), une toxicité chronique de ce médicament doit être envisagée.
Des cas de cardiomyopathie ont été signalés chez des patients traités par la chloroquine, conduisant à une insuffisance cardiaque, avec parfois une issue fatale (voir rubriques Effets indésirables et Surdosage). Une surveillance clinique des signes et symptômes de cardiomyopathie est conseillée. Le traitement par chloroquine doit être interrompu si une cardiomyopathie apparaît.
Il existe un risque théorique d'inhibition de l'activité intracellulaire alpha-galactosidase quand la chloroquine est administrée concomitamment avec des médicaments à base d'agalsidase. Aucune donnée clinique ne confirme les conséquences potentielles de cette inactivation enzymatique.
Risque cancérogène
Les données issues de la littérature ont montré un potentiel génotoxique de la chloroquine in vitro et in vivo.
Aucune étude pertinente de cancérogénicité n'a été fournie.
Chez l'Homme, les données sont insuffisantes pour écarter un risque augmenté de cancer chez les patients recevant un traitement au long cours.
Précautions particulières d'emploi :
La chloroquine doit être utilisée avec prudence en cas d'insuffisance hépatique ou d'insuffisance rénale (prévoir une adaptation de la posologie).
La chloroquine sera utilisée avec prudence en cas d'épilepsie.
Des cas isolés d'hémolyse intravasculaire ont été rapportés chez des sujets déficitaires en G6PD recevant de la chloroquine. En conséquence, la chloroquine doit être utilisée avec prudence chez ces patients notamment si ce produit est administré en association avec d'autres médicaments pouvant provoquer une anémie hémolytique. Une surveillance hématologique peut être nécessaire dans ce cas.
En raison du potentiel génotoxique de la chloroquine (voir rubrique Données de sécurité précliniques), les hommes et les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu'à 8 mois après l'arrêt du traitement.
Excipient(s) à effet notoire
Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase /isomaltase.
Ce médicament contient une très faible teneur en gluten (provenant de l'amidon de blé). Il est considéré comme « sans gluten » et est donc peu susceptible d'entraîner des problèmes en cas de maladie coeliaque.
Un comprimé ne contient pas plus de 1,955 microgrammes de gluten.
Les patients avec une allergie au blé (différente de la maladie coeliaque), ne doivent pas prendre ce médicament (voir rubrique Contre-indications).
Porphyrie intermittente (aigüe)
Porphyrie cutanée tardive
Psoriasis
Surveillance ophtalmologique
Age du patient supérieur à 65 ans
Insuffisance rénale chronique
Atteinte oculaire
Troubles extrapyramidaux
Syndrome DRESS
Hypoglycémie
Risque d'allongement de l'intervalle QT
Femme
Trouble de la conduction
Cardiomyopathie
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale
Epilepsie
Patiente en âge de procréer
Homme fertile
Diabétique
L'attention des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines sera attirée sur le risque de troubles visuels transitoires (vision floue, troubles de l'accommodation) pouvant apparaître lors de traitement par chloroquine.
Associations contre-indiquées
+ Citalopram ou escitalopram
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
+ Dompéridone
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Associations déconseillées
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes ou d'induire un allongement de l'intervalle QT (par exemple, les anti-arythmiques de classe IA et III, les antipsychotiques, l'halofantrine, la luméfantrine, la pentamidine, certains antibiotiques)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Si cela est possible, interrompre l'un des deux traitements.
Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Tamoxifène
L'utilisation concomitante de la chloroquine avec des médicaments connus pour induire une toxicité rétinienne, tel que le tamoxifène, n'est pas recommandée (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antidépresseurs tricycliques
La chloroquine doit être utilisée avec prudence en raison du risque accru d'arythmie ventriculaire (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Surdosage).
+ Topiques gastro-intestinaux antiacides et charbon
Sels (carbonates, citrates, gluconates, magaldrates, phosphates, sulfates, silicates), oxydes et hydroxydes d'aluminium, de calcium et de magnésium.
Diminution de l'absorption digestive de la chloroquine.
Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance de la chloroquine (plus de 2 heures si possible).
+ Ciclosporine
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.
Dosage des concentrations sanguines de la ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt de la chloroquine.
+ Hormones thyroïdiennes
Risque d'hypothyroïdie clinique chez les patients substitués par hormones thyroïdiennes.
Surveillance des concentrations sériques de T3 et de T4 et adaptation, si besoin, de la posologie de l'hormone thyroïdienne pendant le traitement par l'antipaludique et après son arrêt.
Associations à prendre en compte
+ Cimétidine
Ralentissement de l'élimination de la chloroquine et risque de surdosage.
+ Médicaments abaissant le seul épileptogène
L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.
BEH - Recommandations sanitaires pour les voyageurs, 2018
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Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
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SANOFI AVENTIS FRANCE
82 avenue Raspail
94250
GENTILLY
Code UCD7 : 9063189
Code UCD13 : 3400890631891
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T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : SANOFI AVENTIS FRANCE
Laboratoire exploitant : SANOFI AVENTIS FRANCE
Prix vente TTC : 2.14€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 2.14€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 30/01/1998
Rectificatif AMM : 30/12/2020
Marque : NIVAQUINE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930731178
Référence LPPR : Aucune
A-CQ 100 mg, comprimé (détails indisponibles)
NIVAQUINE 100 mg, comprimé sécable, boîte de 100
NIVAQUINE 100MG CPR SECABLE 1000 (détails indisponibles)
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