OCUFEN

Principes actifs : Flurbiprofène sodique dihydraté

Les gammes de produits

OCUFEN 0,12 mg/0,4 mL collyre

Remboursable

Sur prescription seulement

Inflammation du segment antérieur de l'oeil après chirurgie de la cataracte
Inflammation du segment antérieur de l'oeil après trabéculoplastie
Oedème maculaire cystoïde de l'aphaque après extraction chirurgicale du cristallin

Forme :

 Collyre

Catégories :

 Ophtalmologie, Adjuvants en chirurgie oculaire, AINS, Flurbiprofène

Principes actifs :

 Flurbiprofène sodique dihydraté

Posologie pour OCUFEN 0,12 mg/0,4 mL collyre

Indications

Inflammation du segment antérieur de l'oeil après chirurgie de la cataracte, Inflammation du segment antérieur de l'oeil après trabéculoplastie, Oedème maculaire cystoïde de l'aphaque après extraction chirurgicale du cristallin, Myosis peropératoire

Posologie

Adulte . Inflammation post-opératoire en chirurgie de la cataracte. Voie ophtalmique (implicite)
1 goutte tous les 4 heures dans le cul-de-sac conjonctival de l'oeil atteint pendant 2 semaines. Jeter l'unidose après une utilisation.

Adulte . Traitement préventif. Oedème maculaire cystoïde de l'aphaque après extraction chirurgicale du cristallin. Voie ophtalmique
1 goutte tous les 4 heures dans le cul-de-sac conjonctival de l'oeil atteint pendant 5 semaines. Jeter l'unidose après une utilisation.

Adulte . Inflammation du segment antérieur de l'oeil après trabéculoplastie. Voie ophtalmique
1 goutte tous les 4 heures dans le cul-de-sac conjonctival de l'oeil atteint pendant 1 semaine. Jeter l'unidose après une utilisation.

Adulte . Myosis peropératoire. Voie ophtalmique
*(Voir monographie)

Administration

Voie ophtalmique

Recommandations patient

ARRETER le traitement et CONTACTER immédiatement le médecin en cas de réaction d'hypersensibilité ou de signes évocateurs d'allergie notamment crise d'asthme ou brusque gonflement du visage ou du cou.

SE LAVER soigneusement les mains avant de procéder à l'instillation.
EVITER le contact de l'embout avec l'oeil ou les paupières.
ESPACER de 15 minutes les instillations en cas de traitement concomitant par un autre collyre, pour éviter la dilution des principes actifs.

Contre-indications pour OCUFEN 0,12 mg/0,4 mL collyre

  • Antécédent d'asthme déclenché par la prise d'AINS
  • Grossesse au-delà de 24 semaines d'aménorrhée
  • Femme souhaitant concevoir
  • Patient de moins de 15 ans
  • Grossesse jusqu'à 24 semaines d'aménorrhée
  • Allaitement

Effets indésirables pour OCUFEN 0,12 mg/0,4 mL collyre

Niveau d’apparition des effets indésirables

Inconnu

Kératite

Ulcère cornéen

Sensation de brûlure oculaire

Sensation de picotement oculaire

Amincissement cornéen

Perforation cornéenne


Une sensation de brûlure ou de picotement passagère peut être ressentie lors de l'instillation.

Des complications cornéennes telles que des kératites, amincissements de la cornée ou ulcères cornéens pouvant aller jusqu'à la perforation ont été rapportés après utilisation de collyres AINS, particulièrement chez des patients à risque traités par des corticostéroïdes administrés par voie topique oculaire, en cas d'utilisation prolongée et/ou chez des patients dont la cornée était déjà altérée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

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Grossesse et allaitement pour le OCUFEN 0,12 mg/0,4 mL collyre

Grossesse

L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l'embryon ou du fœtus.

Aspect malformatif : 1er trimestre
Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse.

Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1 %, à approximativement 1,5 %. Le risque parait augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement.
Chez l'animal, il a été montré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-fœtale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d'organogénèse de la gestation.

Aspect fœtotoxique et néonatal : 2ème et 3ème trimestres

Au cours des 2ème et 3ème trimestres de grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer le fœtus à :

  • Une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire).

La constriction du canal artériel peut survenir à partir de 5 mois révolus et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.

  • Une atteinte fonctionnelle rénale :

            o in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée.
           o à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).

   · En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :
      o Un allongement du temps de saignement du fait d'une action anti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;
       o Une inhibition des contractions utérines entrainant un retard de terme ou un accouchement prolongé.

       o En conséquence :
       o Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit au cours des 24 premières semaines d'aménorrhée (5 mois de grossesse révolus). Si ce médicament est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de six mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.
     o Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois de grossesse révolus) : toute prise de ce médicament même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prise par mégarde au-delà de 24 semaines d'aménorrhée justifie une surveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.

Allaitement

Les AINS passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé chez la femme qui allaite.

Fertilité

Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut altérer la fertilité féminine ; il est donc déconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests de fertilité, l'arrête du traitement doit être envisagé.


Mise en garde pour OCUFEN 0,12 mg/0,4 mL collyre

Mise en garde

  • Ne pas injecter, ne pas avaler.
  • Le collyre ne doit pas être administré en injection péri ou intraoculaire.
  • Des réactions de sensibilité croisée avec l'acide acétylsalicylique et les autres AINS sont possibles :
    • L'administration de ce collyre peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'aspirine ou à un AINS (voir rubrique Contre-indications).
    • En cas de réactions d'hypersensibilité à type de démangeaisons et de rougeurs ou de signes évocateurs d'allergie à ce médicament, notamment crise d'asthme ou brusque gonflement du visage et du cou, le traitement doit être interrompu.
    • Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d'aspirine et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population.
  • Une infection oculaire aiguë peut être masquée par l'utilisation topique d'agents anti-inflammatoires. Un AINS n'a pas de propriété antimicrobienne. Son utilisation avec un/des anti-infectieux au cours d'une infection oculaire doit être faite avec prudence.
  • L'utilisation d'un AINS topique peut entraîner une kératite. Chez quelques patients ayant une prédisposition, l'utilisation continue d'AINS topiques peut entraîner une perte épithéliale, un amincissement de la cornée, une érosion cornéenne, un ulcère cornéen ou une perforation de la cornée. Ces effets peuvent menacer le pronostic visuel. Les patients présentant une perte épithéliale cornéenne doivent interrompre immédiatement l'utilisation d'OCUFEN et l'état de leur cornée doit être soigneusement surveillé.
  • Les AINS topiques peuvent ralentir ou retarder la cicatrisation. Les corticoïdes topiques sont également connus pour ralentir ou retarder la cicatrisation. L'utilisation concomitante d'AINS topiques et de stéroïdes topiques peut ainsi augmenter ces risques. Par conséquent, il est recommandé de faire attention si OCUFEN est administré en même temps que des corticostéroïdes, en particulier chez les patients ayant risque élevé de survenu d'effets indésirables cornéens décrits ci-dessous.
  • Les données obtenues suite à la commercialisation d'AINS topiques suggèrent que les patients présentant une intervention ophtalmologique compliquée, une dénervation cornéenne, des pertes épithéliales cornéennes, un diabète sucré, des maladies de la surface oculaire (ex : syndrome de l'œil sec), une arthrite rhumatoïde ou des interventions ophtalmologiques répétées sur une courte période peuvent présenter une augmentation du risque d'effets indésirables cornéens pouvant menacer le pronostic visuel. Les AINS topiques doivent être administrés avec précaution chez ces patients. L'utilisation prolongée d'AINS topiques peut augmenter la fréquence et la gravité des effets indésirables cornéens.
  • Un AINS peut provoquer une augmentation de la tendance au saignement des tissus oculaires lors d'une intervention chirurgicale : il est recommandé d'utiliser ce collyre avec précaution chez les patients ayant une tendance connue au saignement ou qui reçoivent d'autres traitements pouvant prolonger le temps de saignement.
  • En cas de traitement concomitant par un autre collyre, pour éviter la dilution des principes actifs, espacer de 15 minutes les instillations.
  • Ne pas toucher l'œil avec l'embout du récipient unidose.
  • Jeter l'unidose après l'utilisation. Ne jamais conserver l'unidose après ouverture.

Précautions d'emploi

Injection péri-oculaire

Injection intra-oculaire

Démangeaison

Rougeur

Crise d'asthme

Gonflement du visage

Gonflement du cou

Asthme associé à une rhinite chronique

Asthme associé à une sinusite chronique

Asthme associé à une polypose nasale

Infection oculaire aiguë

Dégénérescence épithéliale cornéenne

Chirurgie oculaire compliquée

Dénervation cornéenne

Diabète

Maladie oculaire superficielle

Syndrome de l'oeil sec

Polyarthrite rhumatoïde

Patient ayant une tendance connue au saignement

Bilan de fertilité de la femme


Informations complémentaires pour OCUFEN 0,12 mg/0,4 mL collyre

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OCUFEN_20042016_AVIS_CT14994

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Excipients

Polyvinylique alcool, Sodium chlorure, Sodium citrate, Potassium chlorure, Citrique acide, Sodium hydroxyde, Chlorhydrique acide, Eau purifiée

Exploitant / Distributeur

HORUS PHARMA

22 Allée Camille Muffat INEDI 5

06200

NICE

Code UCD7 : 9154360

Code UCD13 : 3400891543605

Code CIS : 66565705

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : HORUS PHARMA

Laboratoire exploitant : HORUS PHARMA

Prix vente TTC : 6.25€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 6.25€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 12/12/1991

Rectificatif AMM : 07/12/2023

Marque : OCUFEN

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400933502614

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

OCUFEN 0,12 mg/ 0,4 ml, collyre en récipient unidose, boîte de 20 récipients unidoses de 0,40 mL

Collyre

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