PARACETAMOL CODEINE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé effervescent sécable
Catégories :
Antalgiques, Antalgiques opiacés faibles, Codéine et dérivés, Paracétamol + Codéine
Principes actifs :
Paracétamol, Codéine phosphate hémihydraté
Douleur aiguë d'intensité modérée
Adulte . insuffisant rénal. Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
un(e) (1) comprimé trois (3) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de huit (8)h minimum pendant trois (3) jours.
A dissoudre dans un verre d'eau.
Sujet âgé . Traitement initial. Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
un(e) (1) comprimé trois (3) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum pendant trois (3) jours.
A dissoudre dans un peu de liquide.
Adulte de plus de 18 ans . Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
deux (2) comprimés trois (3) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum pendant trois (3) jours. Maximum huit (8) comprimés par jour.
A dissoudre dans un peu de liquide.
Adulte de plus de 18 ans . < 50 kg. Traitement à posologie réduite. Douleur aiguë d'intensité modérée
deux (2) comprimés trois (3) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum pendant trois (3) jours. Maximum six (6) comprimés par jour.
A dissoudre dans un peu de liquide.
Adulte de plus de 18 ans . insuffisant hépatique léger à modéré. Traitement à posologie réduite. Douleur aiguë d'intensité modérée
deux (2) comprimés trois (3) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum pendant trois (3) jours. Maximum six (6) comprimés par jour.
A dissoudre dans un peu de liquide.
Adulte de plus de 18 ans . alcoolique ou malnutri ou déshydraté. Traitement à posologie réduite. Douleur aiguë d'intensité modérée
deux (2) comprimés trois (3) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum pendant trois (3) jours. Maximum six (6) comprimés par jour.
A dissoudre dans un peu de liquide.
Adulte de plus de 18 ans . atteint du syndrome de Gilbert. Traitement à posologie réduite. Douleur aiguë d'intensité modérée
deux (2) comprimés trois (3) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum pendant trois (3) jours. Maximum six (6) comprimés par jour.
A dissoudre dans un peu de liquide.
Enfant de 12 ans à 15 ans de 31 à 50 Kg . Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
un(e) (1) comprimé quatre (4) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum pendant trois (3) jours. Maximum quatre (4) comprimés par jour.
A dissoudre dans un peu de liquide.
Adolescent de 15 ans à 18 ans de plus de 50 Kg . Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
deux (2) comprimés trois (3) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum pendant trois (3) jours. Maximum six (6) comprimés par jour.
A dissoudre dans un peu de liquide.
Voie orale
Ce médicament contient du paracétamol et de la codéine. D'autres
médicaments en contiennent. Ne pas les associer afin de ne pas dépasser les
doses maximales conseillées.
- Si après 3
jours, la douleur n'est pas soulagée ou en cas d'efficacité insuffisante ou
de survenue de tout autre signe, ne pas continuer le traitement sans l'avis de
votre médecin.
ARRÊTER LE
TRAITEMENT ET PRÉVENIR IMMÉDIATEMENT LE MÉDECIN en cas de :
- respiration lente ou superficielle,
- confusion,
-
somnolence,
- rétrécissement de la pupille,
- constipation,
- manque d'appétit,
- réaction allergique pouvant se manifester par :
* boutons et/ou des rougeurs sur la peau,
* urticaire,
*brusque gonflement du visage et du cou pouvant entrainer
une difficulté à respirer (œdème de Quincke), malaise brutal avec
baisse importante de la pression artérielle (choc anaphylactique).
CONSULTER LE MÉDECIN en cas de :
- éruption cutanée en plaques rouges arrondies
avec sensation de brûlure laissant des tâches colorées et pouvant apparaître
aux mêmes endroits en cas de reprise du médicament (érythème pigmenté fixe),
- saignement du nez ou des gencives.
ÊTRE ATTENTIF à tout signe évoquant un usage abusif ou une dépendance à ce traitement .
ÉVITER la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de
l'alcool.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines
(somnolence).
Leucopénie
Thrombopénie
Neutropénie
Réaction cutanée sévère
Choc anaphylactique
Constipation
Diarrhée
Douleur abdominale
Hypotension
Insuffisance rénale
Oedème de Quincke
Rétention urinaire
Urticaire allergique
Bronchospasme
Syncope
Dépendance aux opioïdes
Dépression respiratoire
Myosis
Paresthésie
Somnolence
Sédation
Tremblement
Syndrome de sevrage
Rhabdomyolyse
Euphorie
Etat vertigineux
Erythème cutané
Myoclonie
Nausée
Vomissement
Dysphorie
Stevens-Johnson
Nécrolyse épidermique toxique
Pustulose exanthématique aiguë généralisée
Rash cutané
Augmentation de l'INR
Spasme du sphincter d'Oddi
Diminution de l'INR
Hallucination
Syndrome douloureux abdominal aigu de type pancréatique
Syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire
Phosphatase alcaline augmentée
Gamma GT augmentées
ASAT augmentées
ALAT augmentées
Rash cutané allergique
Fertilité féminine réduite
Prurit allergique
LIES AU PARACETAMOL
· Quelques rares cas de réactions d'hypersensibilité à type de choc anaphylactique (hypotension (en tant que symptôme d'anaphylaxie), oedème de Quincke, érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leur survenue impose l'arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.
· De très rares cas de réactions cutanées graves (pustulose exanthématique aiguë généralisée, nécrolyse épidermique toxique et syndrome de Stevens-Johnson) ont été rapportés et impose l'arrêt du traitement.
· De très exceptionnels cas de thrombopénie, leucopénie et neutropénie ont été signalés.
· Des cas de diarrhées, de douleurs abdominales, d'augmentation des enzymes hépatiques (alanine aminotransférase, aspartate aminotransférase, phosphatase alcaline amylase , gamma-glutamyl transférase ), d'INR augmenté ou diminué ont été rapportés.
LIES A LA CODEINE
· Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et plus modérés.
· Possibilité de :
o sédation, euphorie, dysphorie, hallucination,
o myosis, myoclonies, rhabdomyolyse paresthésies, syncope, tremblements, rétention urinaire, insuffisance rénale,
o réactions d'hypersensibilité (prurit, urticaire et rash),
o constipation, nausées, vomissements,
o somnolence, états vertigineux,
o bronchospasme, dépression respiratoires (voir rubrique Contre-indications),
o syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi, survenant particulièrement chez les patients cholécystectomisés..
· Il existe un risque d'abus, de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chez l'utilisateur et le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.
Voir plus
Grossesse
L'utilisation ponctuelle de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse, si besoin, quel que soit le terme, à la dose efficace la plus faible, pendant la durée la plus courte et le moins fréquemment possible. Son utilisation chronique doit être évitée.
En cas d'administration en fin de grossesse, tenir compte des propriétés morphino-mimétiques de ce médicament (risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né après de fortes doses avant l'accouchement, risque de syndrome de sevrage en cas d'administration chronique en fin de grossesse).
Lié au paracétamol :
En clinique les études épidémiologiques portant sur un nombre important de grossesses n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif ou foetotoxique lié à l'utilisation du paracétamol aux posologies usuelles.
Lié à la codéine :
En clinique, bien que quelques études cas-témoin mettent en évidence une augmentation du risque de survenue de malformations cardiaques, la plupart des études épidémiologiques écartent un risque malformatif.
Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.
Allaitement
Ce médicament est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique Contre-indications) :
Le paracétamol et la codéine passent dans le lait maternel.
La conduite à tenir au cours de l'allaitement est conditionnée par la présence de codéine.
A des doses thérapeutiques normales, la codéine et son métabolite actif peuvent être présents dans le lait maternel à des doses très faibles et il est peu probable qu'elle entraîne des effets indésirables chez l'enfant allaité. Cependant, si la patiente est un métaboliseur CYP2D6 ultra-rapide, une quantité importante du métabolite actif, la morphine, peut être présente dans le sang maternel ainsi que dans le lait maternel. Dans de très rares cas, ces taux élevés peuvent entrainer des symptômes de toxicité opioïde chez l'enfant (somnolence, difficulté de succion, pauses voire dépressions respiratoires et hypotonie) qui peuvent être fatals.
Fertilité
Lié au paracétamol :
En raison du mécanisme d'action potentiel sur les cyclo-oxygénase et la synthèse de prostaglandines, le paracétamol pourrait altérer la fertilité chez la femme, par un effet sur l'ovulation réversible à l'arrêt du traitement.
Des effets sur la fertilité des mâles ont été observés dans une étude chez l'animal. La pertinence de ces effets chez l'homme n'est pas connue.
Lié à la codéine :
Il n'y a pas de données chez l'animal concernant la fertilité mâle et femelle.
Pour éviter un risque de surdosage :
· vérifier l'absence de codéine et de paracétamol dans la composition d'autres médicaments, y compris si ce sont des médicaments obtenus sans prescription.
· respecter les doses maximales recommandées (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Liées au paracétamol :
Chez l'adulte de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique Surdosage).
Le paracétamol peut provoquer des réactions cutanées graves telles que la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET), qui peuvent être mortelles. Les patients doivent être informés des signes précoces de ces réactions cutanées graves, et l'apparition d'une éruption cutanée ou de tout autre signe d'hypersensibilité impose l'arrêt du traitement.
Liées à la codéine :
L'usage prolongé de codéine peut conduire à un état de dépendance.
Les douleurs par désafférentation (douleurs neurogènes) ne répondent pas à l'association codéine paracétamol.
Dans le cadre de la prise en charge de la douleur chez l'enfant, l'administration de codéine nécessite impérativement une prescription médicale.
La surveillance doit porter notamment sur la vigilance de l'enfant : avant la prise de ce médicament, assurez- vous que l'enfant ne présente pas de tendance excessive ou anormale à la somnolence.
Métabolisme CYP2D6:
La codéine est métabolisée en morphine par l'enzyme hépatique CYP2D6, son métabolite actif. En cas de déficit ou d'absence de cette enzyme, l'effet analgésique attendu ne sera pas obtenu.
Il est estimé que jusqu'à 7% de la population caucasienne peut présenter ce déficit.
Cependant, si le patient est un métaboliseur rapide ou ultra-rapide, il a un risque augmenté, même à dose thérapeutique, de développer des effets indésirables dus à la toxicité des opioïdes. Ces patients transforment la codéine en morphine rapidement, en conséquence leur taux de morphine dans le sérum est plus élevé qu'attendu.
Les symptômes généraux de la toxicité des opioïdes incluent une confusion, une somnolence, une respiration superficielle, un myosis, des nausées, des vomissements, une constipation et un manque d'appétit. Dans les cas graves, les patients peuvent présenter des symptômes de dépression respiratoire et circulatoire, pouvant mettre en jeu le pronostic vital et être dans de très rares cas fatals.
Les prévalences estimées des métaboliseurs ultra-rapides dans les différentes populations sont résumées ci-dessous :
Population | Prévalence % |
Africains/Ethiopiens | 29% |
Afro-Américains | 3.4% to 6.5% |
Asiatiques | 1.2% to 2% |
Caucasiens | 3.6% to 6.5% |
Grecs | 6.0% |
Hongrois | 1.9% |
Européens du nord | 1%-2% |
Utilisation en post-opératoire chez les enfants
Des cas publiés dans la littérature ont montré que la codéine utilisée en post-opératoire chez les enfants après une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie dans le cadre d'un syndrome d'apnée obstructive du sommeil, entraine des effets indésirables rares mais pouvant mettre en jeu le pronostic vital voire entrainer le décès (voir rubrique Contre-indications). Tous ces enfants avaient reçu de la codéine aux doses recommandées; cependant des éléments permettaient de mettre en évidence que ces enfants étaient des métaboliseurs rapides ou ultra-rapides de la codéine en morphine.
Enfants présentant une fonction respiratoire altérée
La codéine n'est pas recommandée chez les enfants pouvant présenter une fonction respiratoire altérée du fait de désordres neuromusculaires, d'affections cardiaques ou respiratoires sévères, d'infections des voies respiratoires supérieures ou pulmonaires, de traumatismes multiples ou de procédures chirurgicales longues. Ces facteurs peuvent aggraver les symptômes de la toxicité de la morphine.
Effet sur le Système Nerveux Central
Les effets des opioïdes sur le système nerveux central (SNC) peuvent provoquer une dépression respiratoire grave qui peut être mortelle.
Les effets dépresseurs des opioïdes sur le SNC, dont la dépression respiratoire et la sédation, doivent être pris en compte en cas d'une pathologie intracrânienne connue ou suspectée, par exemple : traumatisme crânien ou d'autres lésions intracrâniennes. De plus, ces effets sur le SNC peuvent compliquer l'évaluation neurologique.
Les opioïdes doivent être utilisés avec précaution chez le patient épileptique, compte tenu leur capacité de réduire le seuil de crise,
L'utilisation prolongée d'antalgiques, dont les opioïdes, augmente le risque d'une céphalée par abus médicamenteux.
Un traitement par opioïdes, particulièrement en cas d'utilisation chronique, peut déclencher une hyperalgésie chez certains sujets.
Effets respiratoires
Les opioïdes provoquent des dépressions respiratoires par des effets dépressifs sur le SNC. Le risque de dépression respiratoire peut augmenter en cas d'utilisation concomitante avec d'autres médicaments et en cas de facteurs pharmacogénétiques.
Effets gastro-intestinaux
La constipation, qui peut se révéler réfractaire à un traitement par laxatif, constitue un effet indésirable du traitement opioïde et nécessité une surveillance du transit intestinal.
Les nausées et les vomissements font partie également des effets indésirables du traitement opioïde. Chez certains sujets, l'incidence des nausées et des vomissements peut diminuer avec le développement d'une tolérance.
L'administration d'opioïdes peut masquer les symptômes d'une affection abdominale aigue.
Certains opioïdes, dont la morphine, peuvent augmenter la pression sur le sphincter d'Oddi, ce qui suggère de prendre des précautions d'utilisation en cas de maladie des voies biliaires, par exemple : la pancréatite et la cholélithiase, même si un effet définitif n'a pas été déterminé.
Effets dermatologiques
Le prurit est un effet indésirable d'un traitement opioïde.
Effets hormonaux
Les opioïdes peuvent baisser les taux hormonaux et doivent être utilisés avec précaution chez le patient atteint de troubles hormonaux.
Effets immunologiques
Certains opioïdes, dont la morphine, peuvent inhiber la fonction immunologique. L'importance clinique de cet effet n'a pas été déterminée.
Effets musculo-squelettiques
Un traitement opioïde peut provoquer une rigidité musculaire et une myoclonie.
Effets sur les voies urinaires
Les opioïdes peuvent provoquer une rétention urinaire par une diminution du tonus des muscles lisses dans la vessie et la perception de la distension vésicale par une inhibition du réflexe de miction. Par conséquent, les opioïdes doivent être utilisés avec précaution chez le patient atteint de striction urétrale ou une hypertrophie prostatique.
Effets cardiovasculaires et cérébro-vasculaires
Les patients atteints d'hypovolémie ou d'hypotension seront surveillés pour tout effet hémodynamique éventuel.
Tolérance
Une diminution de l'efficacité antalgique ou de la tolérance peut survenir avec une utilisation prolongée d'opioïdes. Une tolérance croisée n'est pas complète parmi les opioïdes et une tolérance peut se développer à des vitesses différentes pour les divers opioïdes.
Liées à la présence de sorbitol :
En raison de la présence de sorbitol, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose.
Précautions d'emploi
Sujet âgé : diminuer la posologie initiale de moitié par rapport à la posologie recommandée, et l'augmenter éventuellement secondairement en fonction de la tolérance et des besoins (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Ce médicament contient 380 mg de sodium par comprimé effervescent, équivalent à 19 % de l'apport quotidien maximal en sodium recommandé par l'OMS. La posologie quotidienne maximale de ce produit est équivalente à 152 % de l'apport quotidien maximal en sodium recommandé par l'OMS. PARACETAMOL CODEINE CRISTERS, comprimé effervescent sécable a une teneur élevée en sodium ; en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé.
Liées au paracétamol :
Le paracétamol est à utiliser avec précaution en cas de :
· poids < 50 kg,
· insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤ 30 ml/min (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques),
· insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,
· syndrome de Gilbert (jaunisse familiale non-hémolytique),
· déficience en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase (G6PD) (pouvant conduire à une anémie hémolytique),
· alcoolisme chronique, de consommation excessive d'alcool (3 boissons alcoolisées ou plus chaque jour), d'anorexie, de boulimie ou de cachexie,
· malnutrition chronique (réserves basses en glutathion hépatique),
· déshydratation, hypovolémie (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
En cas de découverte d'une hépatite virale aigüe, il convient d'arrêter le traitement.
Liées à la codéine :
· L'absorption d'alcool pendant le traitement est déconseillée en raison de la présence de codéine.
· En cas d'hypertension intracrânienne, la codéine risque d'augmenter l'importance de cette hypertension.
· En cas de toux productive, la codéine peut entraver l'expectoration.
· Chez le patient cholécystectomisé, la codéine peut provoquer un syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plus souvent associé à des anomalies biologiques, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi.
· Le sujet âgé peut subir un risque accru d'effets indésirables associés aux opioïdes tels la dépression respiratoire et la constipation. De plus, le sujet âgé a une probabilité plus élevée d'utilisation concomitante de médicaments et ceci peut augmenter le risque d'interactions médicamenteuses.
Réaction cutanée sévère
Pustulose exanthématique aiguë généralisée
Nécrolyse épidermique toxique
Syndrome de Stevens-Johnson
Eruption cutanée
Hypersensibilité cutanée
Etat de dépendance aux opiacés
Douleur par désafférentation
Patient de 12 à 18 ans
Déficit ou absence de CYP2D6
Métaboliseur rapide de CYP2D6
Pathologie intracrânienne
Traumatisme crânien
Lésion intracrânienne
Epileptique
Constipation
Affection abdominale aiguë
Affection des voies biliaires
Pancréatite
Cholélithiase
Troubles hormonaux
Sténose urétrale
Hypertrophie prostatique
Hypovolémie
Hypotension
Sujet âgé
Régime désodé
Régime hyposodé
Sujet de moins de 50 kg
Insuffisance hépatocellulaire légère à modérée
Insuffisance rénale
Syndrome de Gilbert
Déficit en G6PD
Alcoolisme chronique
Anorexie
Boulimie
Cachexie
Malnutrition chronique
Déshydratation
Hépatite virale aiguë
Hypertension intracrânienne
Toux productive
Cholécystectomisé
Grossesse
Nouveau-né de mère traitée
Réaction d'hypersensibilité
Choc anaphylactique
Oedème de Quincke
Erythème cutané
Urticaire allergique
L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence dus à la présence de codéine.
LIEES AU PARACETAMOL
· Phénytoine
La phénytoïne administrée en association peut provoquer une diminution de l'efficacité du paracétamol et une augmentation du risque d'hépatotoxicité. Les patients recevant un traitement par la phénytoïne doivent éviter des fortes et/ou doses chroniques de paracétamol. Les patients seront soumis à une surveillance pour des signes d'hépatotoxicité.
· Probénécide
Le probénécide entraine une diminution de près de la moitié de la clairance du paracétamol en inhibant sa conjugaison à l'acide glucuronique. Une diminution de la dose du paracétamol est à envisager en cas d'administration concomitante avec le probénécide.
· Salicylamide
Le salicylamide peut allonger la demi-vie d'élimination du paracétamol.
· Inducteurs enzymatiques
Des précautions seront prises lors de la prise concomitante de paracétamol et d'inducteurs enzymatiques. Ces substances comportent les barbituriques, l'isoniazide, la carbamazépine, la rifampicine et l'éthanol mais elles ne sont pas limitées à celles-ci (voir rubrique Surdosage Surdosage
· Anticoagulants oraux
Risque d'augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4 Jours.
Contrôle régulier de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.
Interactions avec les examens paracliniques
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase- peroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acide phosphotungstique.
LIEES A LA CODEINE
· Agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine)
Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
· Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des analgésiques morphiniques.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool.
· Naltrexone
Risque de diminution de l'effet antalgique. Si nécessaire, augmenter les doses du dérivé morphinique.
Associations à prendre en compte
· Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, dextromoramide, dextropropoxyphène, dihydrocodéine, fentanyl, hydromorphone, morphine, oxycodone, péthidine, phénopéridine, rémifentanil, sufentanil, tramadol), antitussifs morphine-like (dextrométhorphane, noscapine, pholcodine), antitussifs morphines vrais (codéine, éthylmorphine), benzodiazépines, barbituriques, méthadone
Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas de surdosage.
· Autres médicaments sédatifs : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), neuroleptiques, barbituriques, benzodiazépines, anxiolytiques autres que benzodiazépines (méprobamate), hypnotiques, antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène et thalidomide
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
· Autres médicaments qui sont métabolisés par ou qui inhibent le CYP2D6 tels les inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (paroxétine, fluoxétine, bupropion, et sértraline), les neuroleptiques (chlorpromazine, halopéridol, levomepromazine, thioridazine), et les anti depresseurs tricycliques (imipramine, clomipramine, amitriptyline, nortriptyline), celecoxib, quinidine, dexaméthasone, and rifampine
Réduction possible del'effet antalgique de la codéine.
· Antichlolinergiques
Les anticholinergiques administrés en concomitance avec les opioïdes, dont la codéine, peuvent augmenter l'inhibition du transit intestinal et augmenter le risque de stase intestinale.
PARACETAMOL_CODEINE_CRISTERS_04092019_AVIS_CT17323
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Télécharger le documentCitrique acide, Sodium bicarbonate, Sorbitol, Sodium carbonate, Sodium benzoate, Macrogol 6000, Saccharine sodique, Diméticone, Sodium docusate, Arôme naturel pamplemousse : Pamplemousse, Gentiane, Cis-3-hexénol, Ethyl-2-méthylbutyrate, Gomme d'acacia, Maltodextrine, Hydroxyanisole butylé, Eau, Jus de citrus concentrés : Citron, Orange, Orange, Pamplemousse, Présence de : Sodium
CRISTERS
22, quai Gallieni
92150
SURESNES
Code UCD7 : 9328601
Code UCD13 : 3400893286012
Code CIS : 67806479
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : CRISTERS
Laboratoire exploitant : CRISTERS
Prix vente TTC : 1.72€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 1.72€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 07/11/2008
Rectificatif AMM : 26/06/2019
Marque : PARACETAMOL CODEINE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400939023649
Référence LPPR : Aucune
CODOLIPRANE 500milligrammes/30milligr, comprimé, boîte de 100
CODOLIPRANE 500milligrammes/30milligr, comprimé, boîte de 16
CODOLIPRANE 500milligrammes/30milligr, comprimé effervescent sécable, boîte de 1 pilulier de 16
CODOLIPRANE 500milligrammes/30milligr, gélule, boîte de 100
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