PROCORALAN
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé sécable
Catégories :
Cardiologie et angéiologie, Traitement de l'insuffisance coronarienne, Autres anti-angoreux, Ivabradine
Principes actifs :
Ivabradine
Angor stable, Insuffisance cardiaque chronique stable
Adulte de plus de 18 ans . Traitement à posologie réduite
½ comprimé matin et soir au cours des repas.
Sujet âgé de plus de 75 ans . Traitement initial. Angor stable (implicite)
½ comprimé matin et soir au cours des repas pendant 4 semaines.
Sujet âgé de plus de 75 ans . Traitement initial. Insuffisance cardiaque chronique stable
½ comprimé matin et soir au cours des repas pendant 2 semaines.
Adulte de 18 ans à 75 ans . Traitement initial. Angor stable (implicite)
1 comprimé matin et soir au cours des repas pendant 4 semaines. Maximum 2 comprimés par jour.
Adulte de 18 ans à 75 ans . Traitement initial. Insuffisance cardiaque chronique stable
1 comprimé matin et soir au cours des repas pendant 2 semaines.
Voie orale
Bradycardie
Céphalée
Extrasystole ventriculaire
Fibrillation auriculaire
Sensation vertigineuse
Vision trouble
Augmentation de la pression artérielle
Bloc auriculoventriculaire du 1er degré
Pression artérielle non contrôlée
Asthénie
Constipation
Contracture musculaire
Diarrhée
Douleur abdominale
Fatigue
Hyperuricémie
Hypotension
Palpitation
Syncope
Diplopie
Elévation de la créatininémie
Allongement de l'intervalle QT
Dyspnée
Eosinophilie
Nausée
Rash cutané
Trouble de la vision
Extrasystole supraventriculaire
Angioedème
Vertige labyrinthique
Erythème
Urticaire
Malaise
Prurit cutané
Bloc auriculoventriculaire des 2ème et 3ème degrés
Maladie du sinus
Halo visuel
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquents constatés avec l'ivabradine sont les phénomènes lumineux (phosphènes) (14,5%) et la bradycardie (3,3%). Ils sont dose-dépendants et liés à l'effet pharmacologique du médicament.
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours des essais cliniques et sont listés ci-dessous selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100 à <1/10); peu fréquent (≥ 1/1,000 à <1/100); rare (≥ 1/10,000 à <1/1,000); très rare (<1/10,000); inconnu (ne peut être estimé d'après les données disponibles).
* Evènement issu de notification spontanée : fréquence calculée à partir des données des études cliniquesDescription de certains effets indésirables
Des phénomènes lumineux (phosphènes) ont été rapportés par 14,5 % des patients, décrits comme une luminosité transitoirement augmentée dans une zone limitée du champ visuel. Ils sont habituellement provoqués par de brusques variations de l'intensité lumineuse. Les phosphènes peuvent être décrits comme un halo, une décomposition de l'image (effets stroboscobiques ou kaléidoscopiques), des lumières vives colorées, ou une image multiple (persistance rétinienne). Les phosphènes apparaissent en général dans les deux premiers mois de traitement, après quoi, ils peuvent survenir de manière répétitive. Les phosphènes sont généralement décrits comme étant d'intensité légère à modérée. Ils disparaissent le plus souvent au cours du traitement ou après le traitement, une majorité (77,5 %) disparaît pendant le traitement. Moins de 1 % des patients ont changé leurs habitudes quotidiennes ou ont interrompu le traitement à cause des phosphènes.
Une bradycardie a été rapportée par 3,3 % des patients, en particulier pendant les 2 ou 3 premiers mois du traitement. 0,5 % des patients ont présenté une bradycardie sévère avec une fréquence cardiaque inférieure ou égale à 40 bpm.
Au cours de l'étude SIGNIFY, une fibrillation auriculaire a été observée chez 5,3% des patients traités par ivabradine versus 3,8% des patients dans le groupe placebo. Dans une analyse regroupant les données issues de toutes les études de phases II et III menées en double aveugle, d'une durée d'au moins trois mois et incluant plus de 40 000 patients, une incidence de 4,86% a été observée pour la survenue de la fibrillation auriculaire chez les patients traités par ivabradine comparativement à une incidence de 4,08% chez les sujets des groupes contrôle (HR 1,26 95% CI [1.15-1.39]).
Dans l'étude SHIFT davantage de patients ont présenté des épisodes d'augmentation de la pression artérielle dans le groupe ivabradine (7,1%) par rapport au groupe placebo (6,1%) . Ces épisodes sont apparus le plus souvent peu de temps après la modification du traitement antihypertenseur, étaient transitoires, et n'ont pas influencé l'effet du traitement par ivabradine.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La
déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du
médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du
rapport bénéfice/risque du médicament.
Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser un moyen de contraception efficace tout au long de leur traitement (voir rubrique Contre-indications).
Grossesse
Il n'existe pas de données ou des données limitées sur l'utilisation de l'ivabradine chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction. Ces études ont montré des effets embryotoxiques et tératogènes (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le risque potentiel chez l'Homme n'est pas connu. Par conséquent, l'ivabradine est contre-indiquée durant la grossesse (voir rubrique Contre-indications).
Allaitement
Des études chez l'animal montrent que l'ivabradine est excrétée dans le lait maternel. Par conséquent, l'ivabradine est contre-indiquée durant l'allaitement (voir rubrique Contre-indications). Les femmes devant être traitées par ivabradine doivent interrompre l'allaitement et choisir un autre moyen d'alimentation pour leur enfant.
Fertilité
Des études chez le rat ont montré qu'il n'y a pas d'effet sur la fertilité des mâles et des femelles (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Absence de bénéfice sur la morbimortalité dans l'angor
stable chronique
Dans
son indication dans l'angor stable chronique, l'ivabradine est uniquement un
traitement symptomatique en raison de l'absence de bénéfice démontré sur les
évènements cardiovasculaires (ex : infarctus du myocarde ou mortalité
cardiovasculaire) (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Mesures de
la fréquence cardiaque
Etant donné
que la fréquence cardiaque peut considérablement fluctuer au cours du temps,
des mesures répétées de la fréquence cardiaque, un ECG ou un suivi par Holter
ECG sur 24 heures doivent être considérés pour déterminer la fréquence
cardiaque de repos :
- avant
d'initier un traitement par ivabradine,
- lorsqu'une
augmentation de la posologie est envisagée.
Cette
mise en garde s'applique aussi aux patients ayant une fréquence cardiaque basse,
en particulier lorsque celle-ci descend en dessous de 50 battements par minute,
ou après une diminution de posologie (voir rubrique Posologie et mode
d'administration).
Arythmies cardiaques
L'ivabradine
n'est pas efficace dans le traitement ou la prévention des arythmies cardiaques
et est susceptible de perdre son efficacité en cas de survenue d'une
tachyarythmie (ex : tachycardie ventriculaire ou supraventriculaire).
L'ivabradine n'est donc pas conseillée chez les patients présentant une
fibrillation auriculaire ou d'autres arythmies cardiaques interférant avec le
fonctionnement du nœud sinusal.
Le
risque de fibrillation auriculaire est augmenté chez les patients traités par
l'ivabradine (voir rubrique Effets indésirables). La fibrillation
auriculaire a été plus fréquente chez les patients utilisant de façon
concomitante de l'amiodarone ou un puissant anti-arythmique de classe I.
Une
surveillance clinique régulière des patients traités par l'ivabradine est
recommandée en vue du dépistage d'une fibrillation auriculaire (permanente ou
paroxystique). Cette surveillance inclura éventuellement un ECG en cas de
signes cliniques tels que, exacerbation de l'angor, palpitations, ou pouls
irrégulier.
Les
patients doivent être informés des signes et symptômes de fibrillation
auriculaire et être encouragés à contacter leur médecin traitant s'ils
surviennent.
En
cas de survenue d'une fibrillation auriculaire, le rapport bénéfice-risque
relatif à la poursuite du traitement par ivabradine doit être attentivement
reconsidéré.
Les
patients insuffisants cardiaques chroniques ayant un trouble de la conduction
intra-ventriculaire (bloc de branche gauche, bloc de branche droit) et une
désynchronisation ventriculaire doivent être surveillés attentivement.
Utilisation chez les patients avec un bloc
auriculo-ventriculaire du 2ème degré
L'ivabradine
est déconseillée chez les patients ayant un bloc auriculo-ventriculaire du 2ème
degré (BAV II).
Utilisation chez les patients présentant une bradycardie
L'ivabradine
ne doit pas être administrée chez les patients ayant une fréquence cardiaque de
repos inférieure à 70 bpm avant le début du traitement (voir rubrique Contre-indications).
Si
pendant le traitement, la fréquence cardiaque au repos descend en dessous de 50
bpm ou si le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, tels que
sensations vertigineuses, fatigue ou hypotension, la posologie doit être
réduite ou le traitement arrêté si la fréquence cardiaque se maintient en
dessous de 50 bpm ou si les symptômes liés à la bradycardie persistent (voir
rubrique Posologie et mode d'administration).
Association avec les inhibiteurs calciques
L'utilisation
concomitante de l'ivabradine avec des inhibiteurs calciques réduisant la
fréquence cardiaque comme le vérapamil ou le diltiazem est contre-indiquée
(voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres
médicaments et autres formes d'interactions). L'association de l'ivabradine
aux dérivés nitrés et aux inhibiteurs calciques dérivés de la dihydropyridine,
tel que l'amlodipine n'a pas posé de problème de tolérance. L'association de
l'ivabradine aux inhibiteurs calciques dérivés de la dihydropyridine n'a pas
montré de bénéfice supplémentaire (voir rubrique Propriétés
pharmacodynamiques).
Insuffisance cardiaque chronique
L'insuffisance
cardiaque doit être stabilisée avant d'envisager le traitement avec
l'ivabradine. L'ivabradine doit être utilisée avec précaution chez les
insuffisants cardiaques de classe NYHA IV du fait du nombre limité de données
dans cette population.
Accident vasculaire cérébral (AVC)
En
l'absence de données, l'utilisation de l'ivabradine est déconseillée dans les
suites immédiates d'un AVC.
Fonction visuelle
L'ivabradine
a une influence sur la fonction rétinienne. Il n'existe pas d'élément en faveur
d'un effet toxique du traitement par ivabradine au long cours sur la rétine
(voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). L'arrêt du traitement
doit être envisagé s'il survient une détérioration inattendue de la fonction
visuelle. L'administration de l'ivabradine sera prudente chez les patients avec
une rétinite pigmentaire.
Patients hypotendus
Chez
les patients avec une hypotension légère ou modérée les données disponibles
sont limitées. Par conséquent, l'ivabradine doit être utilisée avec précaution
chez ces patients. L'ivabradine est contre- indiquée chez les patients avec une
hypotension sévère (pression artérielle < 90/50 mmHg) (voir rubrique Contre-indications).
Fibrillations auriculaires - Arythmies cardiaques
Lors
du rétablissement d'un rythme sinusal par une cardioversion pharmacologique, il
n'a pas été mis en évidence de risque de bradycardie (excessive) chez les
patients traités par l'ivabradine. Cependant, en raison du nombre limité de cas
documentés, une cardioversion DC non urgente ne doit être envisagée que 24
heures après la dernière prise d'ivabradine.
Patients
présentant un QT long congénital ou traités par des médicaments allongeant le
QT
L'utilisation de l'ivabradine doit être évitée chez les patients présentant
un QT long congénital ou traités par des médicaments allongeant l'intervalle QT
(voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes
d'interactions). Si l'association se révèle nécessaire, une surveillance
cardiaque attentive sera mise en place.
La diminution
de la fréquence cardiaque induite par l'ivabradine peut exacerber l'allongement
de l'intervalle QT, ce qui peut provoquer des arythmies sévères, en particulier
des torsades de pointes.
Patients hypertendus nécessitant une modification de leur
traitement antihypertenseur
Lorsque
le traitement antihypertenseur est modifié chez des patients atteints d'insuffisance
cardiaque chronique traités par ivabradine, la pression artérielle doit être
surveillée à intervalles appropriés (voir rubrique Effets indésirables).
Excipients
Ce
médicament contient du lactose. Il ne doit pas être administré chez des
patients présentant une galactosémie congénitale, un déficit total en lactase ,
un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose.
Fibrillation auriculaire
Palpitation
Instabilité du pouls
Trouble de la conduction intraventriculaire
Bradycardie < 50 batt/mn
Sensation vertigineuse
Fatigue
Suites immédiates d'un AVC
Altération de la perception visuelle
Rétinite pigmentaire
Hypotension légère à modérée
Cardioversion
Insuffisance hépatique modérée
Insuffisance rénale (Clcr < 15 ml/mn)
Sujet âgé de plus de 75 ans
Patiente en âge de procréer
L'ivabradine n'a pas d'influence ou une influence négligeable sur l'aptitude à utiliser des machines. Une étude spécifique destinée à évaluer l'influence de l'ivabradine sur la conduite automobile a été réalisée chez des volontaires sains ; aucune altération de la conduite n'a été mise en évidence. Néanmoins, sur la base des données post-AMM, des cas d'altération de l'aptitude à conduire des véhicules due à des symptômes visuels ont été rapportés.L'ivabradine peut être responsable de phénomènes lumineux transitoires, principalement à type de phosphènes (voir rubrique Effets indésirables). L'apparition possible de tels phénomènes lumineux doit être prise en compte lors de la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines dans les situations où des modifications soudaines de luminosité sont susceptibles de se produire, spécialement lors de la conduite de nuit.
Interactions pharmacodynamiques
Associations
déconseillées
Médicaments
allongeant l'intervalle QT :
- Médicaments
à visée cardiovasculaire allongeant l'intervalle QT (ex : quinidine,
disopyramide, bépridil, sotalol, ibutilide, amiodarone).
- Médicaments
non cardiovasculaires allongeant l'intervalle QT (ex : pimozide,
ziprasidone, sertindole, méfloquine, halofantrine, pentamidine, cisapride,
érythromycine en intraveineuse).
L'utilisation concomitante de l'ivabradine avec des médicaments à visée cardiovasculaire et non cardiovasculaire allongeant l'intervalle QT doit être évitée car l'allongement de l'intervalle QT peut être exacerbé par la réduction de la fréquence cardiaque. Si l'association apparaît nécessaire, une surveillance cardiaque attentive sera mise en place (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Diurétiques hypokaliémiants (diurétiques thiazidiques et diurétiques de l'anse) : l'hypokaliémie peut augmenter le risque d'arythmie. Comme l'ivabradine peut provoquer une bradycardie, l'association de l'hypokaliémie et de la bradycardie constitue un facteur prédisposant à la survenue d'arythmies sévères, en particulier chez les patients présentant un syndrome du QT long, d'origine congénitale ou iatrogène.
Interactions pharmacocinétiques
L'ivabradine est exclusivement métabolisée par le CYP3A4 et
est un très faible inhibiteur de ce cytochrome.
Il
a été démontré que l'ivabradine n'influence pas le
métabolisme et les concentrations plasmatiques des autres substrats du CYP3A4
(qu'ils soient des inhibiteurs faibles, modérés ou puissants). En revanche, les
inhibiteurs et les inducteurs du CYP3A4 risquent d'interagir avec l'ivabradine en influant sur son métabolisme et sa pharmacocinétique
de façon cliniquement significative.
Les
études d'interactions ont établi que les inhibiteurs du CYP3A4 augmentent les
concentrations plasmatiques d'ivabradine, alors que
les inducteurs les diminuent. L'augmentation des concentrations plasmatiques d'ivabradine peut être associée à un risque de bradycardie
excessive (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Associations contre-indiquées
Inhibiteurs
puissants du CYP3A4 : l'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du
CYP3A4 comme les antifongiques azolés (kétoconazole, itraconazole), les
antibiotiques de la famille des macrolides (clarithromycine,
érythromycine per os, josamycine, télithromycine), les inhibiteurs de protéase du VIH (nelfinavir, ritonavir) et le néfazodone est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
Les inhibiteurs puissants du CYP3A4 comme le kétoconazole
(200 mg une fois par jour) et la josamycine (1 g deux
fois par jour) augmentent l'exposition plasmatique à l'ivabradine
de 7 à 8 fois.
Inhibiteurs
modérés du CYP3A4 : des études spécifiques d'interactions chez des volontaires
sains et chez des patients ont montré que l'association de l'ivabradine avec les médicaments diminuant la fréquence
cardiaque, tels que le diltiazem ou le vérapamil, entraînent un accroissement de l'exposition à l'ivabradine (augmentation de 2 à 3 fois de l'Aire Sous la
Courbe (ASC)) et une réduction supplémentaire de la fréquence cardiaque de 5 bpm. L'utilisation concomitante de l'ivabradine
avec ces médicaments est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
Associations déconseillées
L'exposition
à l'ivabradine double lors de la consommation de jus
de pamplemousse. La prise de jus de pamplemousse doit donc être évitée.
Associations nécessitant des précautions d'emploi
- Inhibiteurs
modérés du CYP3A4 : l'utilisation concomitante de l'ivabradine
avec les autres inhibiteurs modérés du CYP3A4 (ex : fluconazole)
peut être envisagée à la posologie initiale de 2,5 mg deux fois par jour (soit
un demi comprimé dosé à 5 mg deux fois par jour) et si la fréquence cardiaque
au repos est supérieure à 70 bpm, avec une
surveillance de la fréquence cardiaque.
- Inducteurs
du CYP3A4 : les inducteurs du CYP3A4 (tels que rifampicine, barbituriques, phénytoïne, Hypericumperforatum(millepertuis)) peuvent diminuer
l'exposition à l'ivabradine, et son efficacité.
L'utilisation concomitante de médicaments inducteurs du CYP3A4 nécessite un ajustement
de la posologie de l'ivabradine. Il a été démontré
que l'association de 10 mg d'ivabradine deux fois par
jour à du millepertuis réduit de moitié l'ASC de l'ivabradine.
La prise de millepertuis doit donc être réduite pendant le traitement par l'ivabradine.
Autres associations
Des
études spécifiques d'interactions n'ont révélé aucune interaction
pharmacocinétique ou pharmacodynamique cliniquement significative entre l'ivabradine et les médicaments suivants : inhibiteurs de la
pompe à protons (oméprazole, lansoprazole),
sildénafil, inhibiteurs de l'HMG CoA réductase (simvastatine), inhibiteurs calciques dérivés de la dihydropyridine (amlodipine, lacidipine), digoxine et warfarine. De plus, aucun effet cliniquement significatif
de l'ivabradine n'a été observé sur la
pharmacocinétique de la simvastatine, de l'amlodipine, de la lacidipine, ni
sur la pharmacocinétique et la pharmacodynamie de la digoxine
et de la warfarine, et ni sur la pharmacodynamie de
l'aspirine.
Dans
des études pivots de phase III, les médicaments suivants ont été régulièrement
associés à l'ivabradine sans manifestation de
problèmes de sécurité d'emploi : inhibiteurs de l'enzyme de conversion de
l'angiotensine, antagonistes de l'angiotensine II, bêta-bloquants,
diurétiques, anti- aldostérone, dérivés nitrés d'action courte et prolongée,
inhibiteurs de l'HMG CoA réductase, fibrates, inhibiteurs de la pompe à protons,
antidiabétiques oraux, aspirine et autres médicaments antiplaquettaires.
Population pédiatrique
Les
études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
PROCORALAN_19072017_AVIS_CT16235&16315
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Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentPROCORALAN® (ivabradine) : nouvelles contre-indication et recommandations pour minimiser le risque de survenue d'évènements cardiovasculaires et de bradycardie sévère
Télécharger le documentretour d'information sur le PRAC de novembre 2014
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Télécharger le documentInteraction médicaments et pamplemousse - Point d'information
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Télécharger le documentSynthèse d'avis PROCORALAN - CT12097
Télécharger le documentPoint d'information sur les dossiers discutés en commission d'AMM - Séance du jeudi 5 janvier 2012 - Communiqué
Télécharger le documentLes médicaments sous surveillance renforcée Evolution depuis janvier 2011 - Point d'information
Télécharger le documentLes médicaments sous surveillance à l'Afssaps - Point d'information
Télécharger le documentListe de médicaments sous surveillance : les médicaments faisant l'objet d'une surveillance renforcée dès le début de leur commercialisation.
Télécharger le documentPROCORALAN : Plan de gestion de risque.
Télécharger le documentIVABRADINE : Quelle place pour l'ivabradine (PROCORALAN) dans l'angor stable ?
Télécharger le documentCT-3467 PROCORALAN - Version anglaise
Télécharger le documentCT-3467 - PROCORALAN
Télécharger le documentNoyau du comprimé : Lactose monohydraté, Magnésium stéarate, Amidon de maïs, Maltodextrine, Silice colloïdale, Pelliculage : Hypromellose, Titane dioxyde, Macrogol 6000, Glycérol, Magnésium stéarate, Fer oxyde, Fer oxyde
SERVIER
50, rue Carnot
92284
Suresnes Cedex
Code UCD7 : 9295787
Code UCD13 : 3400892957876
Code CIS : 61952527
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : SERVIER
Prix vente TTC : 14.62€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui
Base de remboursement : 14.62€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 25/10/2005
Rectificatif AMM : 30/09/2021
Marque : PROCORALAN
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400937167628
Référence LPPR : Aucune
IVABRADINE ACCORD 5 mg, comprimé pelliculé, boîte de 56 plaquettes thermoformées de 1
IVABRADINE ALTER 5 mg, comprimé sécable, boîte de 56
IVABRADINE ARROW 5 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 56
IVABRADINE BIOGARAN 5 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 56
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