RETACRIT

Principes actifs : Epoétine zêta

Les gammes de produits

RETACRIT 40 000 UI/1 mL sol inj

Remboursable

Sur prescription seulement

Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez l'hémodialysé
Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez le dialysé péritonéal
Anémie d'origine rénale chez l'insuffisant rénal non dialysé

Forme :

 Solution injectable

Catégories :

 Cancérologie et hématologie, Anti-anémiques, Erythropoïétine humaine, Epoétine zêta

Principes actifs :

 Epoétine zêta

Posologie pour RETACRIT 40 000 UI/1 mL sol inj

Indications

Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez l'hémodialysé, Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez le dialysé péritonéal, Anémie d'origine rénale chez l'insuffisant rénal non dialysé, Anémie chez l'adulte traité par chimiothérapie, Augmentation du volume des dons de sang autologue, Réduction d'exposition aux transfusions avant intervention chirurgicale orthopédique majeure, Anémie chez le patient atteint d'un syndrome myélodysplasique

Posologie

Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial (1 injection par semaine). Anémie chez l'adulte traité par chimiothérapie. Voie SC
450 UI par kilo 1 fois par semaine à injecter par voie SC. ou 0.01125 ml par kilo 1 fois par semaine à injecter par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Réduction d'exposition aux transfusions avant intervention chirurgicale orthopédique majeure. Voie SC
600 UI par kilo 1 fois par semaine à injecter par voie SC pendant 3 semaines. ou 0.015 ml par kilo 1 fois par semaine à injecter par voie SC pendant 3 semaines. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez le dialysé péritonéal. Voie SC (implicite)
50 UI par kilo 2 fois par semaine à injecter par voie SC. ou 0.00125 ml par kilo 2 fois par semaine à injecter par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez l'hémodialysé. Voie IV directe ou SC
300 UI par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC ou IV. ou 0.0075 ml par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC ou IV. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement à durée réduite. Réduction d'exposition aux transfusions avant intervention chirurgicale orthopédique majeure. Voie SC
300 UI par kilo par jour à injecter par voie SC pendant 15 jours. ou 0.0075 ml par kilo par jour à injecter par voie SC pendant 15 jours. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial (3 injections par semaine). Anémie chez l'adulte traité par chimiothérapie. Voie SC
150 UI par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC. ou 0.00375 ml par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement correcteur. Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez le dialysé péritonéal. Voie SC
50 UI par kilo 2 fois par semaine à injecter par voie SC. ou 0.00125 ml par kilo 2 fois par semaine à injecter par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement correcteur. Anémie d'origine rénale chez l'insuffisant rénal non dialysé. Voie IV directe ou SC
50 UI par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC ou IV. ou 0.00125 ml par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC ou IV. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement correcteur. Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez l'hémodialysé. Voie IV
50 UI par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie IV d'au moins 1 à 5 minutes. ou 0.00125 ml par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie IV d'au moins 1 à 5 minutes. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Augmentation du volume des dons de sang autologue. Voie IV directe
600 UI par kilo 2 fois par semaine à injecter par voie IV pendant 3 semaines. ou 0.015 ml par kilo 2 fois par semaine à injecter par voie IV pendant 3 semaines. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien (1 fois par semaine). Anémie chez l'adulte traité par chimiothérapie. Voie SC
450 UI par kilo 1 fois par semaine à injecter par voie SC. ou 0.01125 ml par kilo 1 fois par semaine à injecter par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'accident hémorragique grave : entretien. Anémie chez l'adulte traité par chimiothérapie. Voie SC
150 UI par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC. ou 0.00375 ml par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien (3 injections par semaine). Anémie chez l'adulte traité par chimiothérapie. Voie SC
150 UI par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC. ou 0.00375 ml par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien (1 fois par semaine). Anémie chez le patient atteint d'un syndrome myélodysplasique. Voie SC
1050 UI par kilo 1 fois par semaine à injecter par voie SC. Maximum 80000 UI par semaine. ou 0.02625 ml par kilo 1 fois par semaine à injecter par voie SC. Maximum 2 ml par semaine. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Anémie d'origine rénale chez l'insuffisant rénal non dialysé. Voie SC
*(voir monographie)

Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial (1 injection par semaine). Anémie chez le patient atteint d'un syndrome myélodysplasique. Voie SC
*(voir monographie)

Enfant - Nourrisson de 1 an à 18 ans . Traitement correcteur. Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez l'hémodialysé. Voie IV directe (implicite)
50 UI par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie IV. ou 0.00125 ml par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie IV. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de moins de 18 ans de plus de 30 Kg . Traitement d'entretien. Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez l'hémodialysé. Voie IV directe (implicite)
100 UI par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie IV. ou 0.0025 ml par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie IV. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant - Nourrisson de plus de 1 an de 10 à 30 Kg . Traitement d'entretien. Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez l'hémodialysé. Voie IV directe (implicite)
150 UI par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie IV. ou 0.00375 ml par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie IV. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant - Nourrisson de plus de 1 an de moins de 10 Kg . Traitement d'entretien. Anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique chez l'hémodialysé. Voie IV directe (implicite)
150 UI par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie IV. ou 0.00375 ml par kilo 3 fois par semaine à injecter par voie IV. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Administration

Voie IV

Voie SC

Recommandations patient

 CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN ou l'infirmier(e) en cas de :
- Symptômes pseudogrippaux, tels que céphalée, douleur dans les articulations, sensation de faiblesse, fatigue et état vertigineux.
- Une congestion des voies respiratoires, tel que nez bouché ou mal de gorge.
- Céphalée à début brutal, sensation d'être confus ou malaise.
- Douleur thoracique, essoufflement, oedème douloureux des jambes.
- Eruption cutanée et tuméfaction autour des yeux (oedème).
- Fatigue inhabituelle, sensation de vertige, essoufflements.

CONTACTER IMMEDIATEMENT UN MEDECIN et ARRETER LE TRAITEMENT en cas de signes et symptômes évocateurs de réactions cutanées sévères : éruption cutanée étendue avec rougeurs, bulles au niveau de la peau et de la muqueuse buccale, des yeux, du nez, de la gorge, ou des parties génitales, pouvant être précédée par des symptômes pseudo-grippaux incluant la fièvre.
SPORTIF : Substance dopante.


Contre-indications pour RETACRIT 40 000 UI/1 mL sol inj

  • Erythroblastopénie par une érythropoïétine
  • Hypertension non contrôlée
  • Contre-indication à la transfusion autologue programmée
  • Pathologie artérielle sévère en cas de chirurgie orthopédique majeure
  • Antécédent récent d'infarctus du myocarde en cas de chirurgie orthopédique majeure
  • Antécédent récent d'accident vasculaire cérébral en cas de chirurgie orthopédique majeure
  • Contre-indication à la prophylaxie par antithrombotiques
  • Perfusion IV
  • Allaitement
  • Grossesse
  • Patient de moins de 12 mois

Effets indésirables pour RETACRIT 40 000 UI/1 mL sol inj

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Diarrhée

Fièvre

Nausée

Vomissement

Céphalée

Hypertension

Toux

Myalgie

Frissons

Douleur osseuse

Oedème périphérique

Thrombose veineuse

Réaction au site d'injection

Douleur articulaire

Thrombose artérielle

Symptômes grippaux

Rash cutané

Extrémités douloureuses

Convulsions

Hyperkaliémie

Urticaire

Réaction d'hypersensibilité

Congestion des voies respiratoires

Thrombocytémie

Réaction anaphylactique

Erythroblastopénie

Porphyrie aiguë

Anticorps anti-érythropoïétine

Accident vasculaire cérébral

Asthénie

Confusion mentale

Congestion nasale

Infarctus du myocarde

Migraine

Rhinopharyngite

Thrombose rétinienne

Thrombose veineuse profonde

Vertige

Infarctus cérébral

Embolie pulmonaire

Crise hypertensive

Syndrome de Lyell

Hémorragie cérébrale

Syndrome de Stevens-Johnson

Encéphalopathie

Sensation de faiblesse

Augmentation de la pression artérielle

Réaction cutanée sévère

Accident ischémique transitoire

Encéphalopathie hypertensive

Anévrisme

Ischémie myocardique

Aggravation d'une hypertension

Thrombose d'un rein artificiel

Inefficacité du médicament

Angioedème

Crise tonico-clonique généralisée

Thrombose du shunt


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Résumé du profil de sécurité

L'effet indésirable le plus fréquent pendant le traitement par l'époétine alfa est une élévation de la pression artérielle en fonction de la dose ou une aggravation d'une hypertension pré-existante. La pression artérielle doit être surveillée, en particulier en début de traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Les effets indésirables les plus fréquents ayant été observés dans les essais cliniques de l'époétine alfa ont été des diarrhées, des nausées, des vomissements, des pyrexies et des céphalées. Des symptômes pseudo-grippaux peuvent apparaître en particulier en début de traitement.

Une congestion des voies respiratoires, incluant des événements de congestion des voies respiratoires supérieures, des congestions nasales et des rhinopharyngites, ont été rapportés lors d'études chez des patients adultes insuffisants rénaux non encore dialysés traités avec un intervalle d'administration prolongé.

Une augmentation de l'incidence des événements vasculaires thrombotiques (EVT) a été observée chez les patients recevant des ASE (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Liste tabulée des réactions indésirables

Sur un total de 3 417 sujets dans 25 études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo ou standard de soins, le profil de sécurité global de l'époétine alfa a été évalué chez 2 094 sujets anémiques. Ont été inclus : 228 sujets atteints d'IRC (insuffisance rénale chronique) et traités par époétine alfa dans 4 études d'IRC (2 études en prédialyse [N = 131 sujets IRC exposés ] et 2 en dialyse [N = 97 sujets IRC exposés] ; 1 404 sujets cancéreux exposés dans 16 études d'anémie due à la chimiothérapie ; 147 sujets exposés dans 2 études pour le don de sang autologue, 213 sujets exposés dans une étude relative à la période périchirurgicale et 102 sujets exposés dans 2 études SMD. Les effets indésirables rapportés par ≥ 1 % des sujets traités par l'époétine alfa dans ces essais sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Estimation des fréquences : Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles).

Description des réactions indésirables sélectionnées

Des réactions d'hypersensibilité, notamment des cas de rash (y compris urticaire), de réactions anaphylactiques et d'œdèmes angioneurotiques, ont été rapportées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Des réactions indésirables cutanées sévères (SCAR), dont le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et le syndrome de Lyell, pouvant engager le pronostic vital ou être fatales ont été signalées dans le cadre de traitements à base d'époétine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Des crises hypertensives avec encéphalopathie et convulsions, nécessitant un traitement médical immédiat et la prise en charge en soins intensifs, sont également survenues pendant le traitement par époétine zêta chez des patients dont la pression artérielle était précédemment normale ou basse. Une attention particulière devra être accordée aux céphalées violentes pseudo-migraineuses d'apparition brutale, comme possible signal d'alarme (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Des érythroblastopénies médiées par des anticorps ont été très rarement rapportées dans moins d'un cas pour 10 000 patient-année après des mois ou années de traitement par époétine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Plus de cas ont été rapportés avec la voie d'administration sous-cutanée (SC) qu'avec la voie IV.

Patients adultes atteints de SMD de risque faible ou intermédiaire 1

Dans l'étude multicentrique randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, 4 (4,7 %) sujets ont présenté des événements vasculaires thromboembolique(EVT) (mort subite, accident vasculaire cérébral ischémique, embolie et phlébite). Tous les EVT sont survenudans le groupe de l'époétine alfa et dans les 24 premières semaines de l'étude. Trois ont été confirmés en tant qu'EVT et pour le cas restant (mort subite), l'événement thromboembolique n'a pas été confirmé. Deux sujets présentaient des facteurs de risque significatifs (fibrillation auriculaire, insuffisance cardiaque et thrombophlébite).

Population pédiatrique atteinte d'insuffisance rénale chronique sous hémodialyse

L'exposition des patients pédiatriques présentant une insuffisance rénale chronique et sous hémodialyse dans les essais cliniques et après la commercialisation du médicament est limitée. Aucun effet indésirable spécifique de la population pédiatrique non mentionné précédemment dans le tableau ci-dessus ou non cohérent avec la pathologie sous-jacente n'a été rapporté dans cette population.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.

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Grossesse et allaitement pour le RETACRIT 40 000 UI/1 mL sol inj

Grossesse

Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation d'époétine zêta chez la femme enceinte. Des études chez l'animal ont indiqué une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Par conséquent, l'époétine zêta doit être utilisée pendant la grossesse uniquement si le bénéfice potentiel l'emporte sur le risque potentiel pour le fœtus. L'utilisation d'époétine zêta n'est pas recommandée en cas de grossesse chez des patientes devant subir une intervention chirurgicale avec transfusion autologue programmée.

Allaitement

On ne sait pas si l'époétine zêta exogène est excrétée dans le lait maternel. L'époétine zêta doit être utilisée avec précaution chez les femmes qui allaitent. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre/de s'abstenir du traitement par Retacrit en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.

L'utilisation d'époétine zêta n'est pas recommandée en cas d'allaitement chez des patientes devant subir une intervention chirurgicale avec un programme de transfusion autologue programmée.

Fertilité

Aucune étude n'a évalué l'effet potentiel de l'époétine zêta sur la fertillité masculine ou féminine.


Mise en garde pour RETACRIT 40 000 UI/1 mL sol inj

Mise en garde

Traçabilité

Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.

Informations générales

Chez tous les patients recevant de l'époétine zêta, la tension artérielle doit être étroitement surveillée et contrôlée au besoin. L'époétine zêta doit être utilisée avec précaution en présence d'une hypertension non traitée, insuffisamment traitée ou difficilement contrôlable. Il peut être nécessaire d'ajouter ou d'augmenter le traitement anti-hypertenseur. Si la pression artérielle ne peut être contrôlée, le traitement par époétine zêta doit être arrêté.

Des crises hypertensives avec encéphalopathie et convulsions, nécessitant un traitement médical immédiat et une prise en charge en soins intensifs, sont également survenues pendant le traitement par l'époétine zêta chez des patients dont la pression artérielle était précédemment normale ou basse. Une attention particulière doit être accordée aux céphalées violentes pseudo-migraineuses d'apparition brutale, comme un possible signal d'alarme (voir rubrique Effets indésirables).

L'époétine zêta doit être utilisée avec prudence chez les patients épileptiques ayant des antécédents de convulsions ou ayant des pathologies associées à une prédisposition aux convulsions, comme les infections du SNC et les métastases cérébrales.

L'époétine zêta doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant une insuffisance hépatique chronique. La sécurité de l'époétine zêta n'a pas été établie chez les patients ayant un dysfonctionnement hépatique.

Une augmentation de l'incidence des événements vasculaires thrombotiques (EVT) a été observée chez les patients recevant des ASE (voir rubrique Effets indésirables). Ces événements incluent les thromboses veineuses et artérielles et les embolies (dont certaines d'issue fatale), telles que thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, thrombose rétinienne et infarctus du myocarde. Par ailleurs, des accidents vasculaires cérébraux (incluant infarctus cérébral, hémorragie cérébrale et accidents ischémiques transitoires) ont été rapportés.

Le risque rapporté d'EVT doit être soigneusement évalué au regard du bénéfice du traitement par époétine zêta, en particulier chez les patients ayant des facteurs de risque préexistants d'EVT, incluant obésité et antécédents d'EVT (p. ex., thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire et accident vasculaire cérébral).

Les taux d'hémoglobine doivent être étroitement surveillés chez l'ensemble des patients en raison du risque potentiellement accru d'événements thromboemboliques et d'issue fatale lorsque le traitement est administré en présence de taux d'hémoglobine supérieurs à l'intervalle de concentration correspondant à l'indication utilisée.

Une hausse modérée du taux de plaquettes, dépendante de la dose, au-delà des limites normales peut être observée pendant le traitement par époétine zêta. Celle-ci régresse pendant le cours du traitement. En outre, une thrombocytémie supérieure aux limites de la normale a été rapportée. Il est conseillé de surveiller régulièrement le taux de plaquettes pendant les 8 premières semaines de traitement.

Toutes les autres causes d'anémie (carence en fer, en acide folique ou en vitamine B12, intoxication à l'aluminium, infection ou inflammation, hémorragie, hémolyse et fibrose médullaire de quelque origine qu'elle soit) doivent être examinées et traitées avant l'initiation du traitement par époétine zêta et lors de la décision d'augmenter la posologie. Dans la plupart des cas, les concentrations sériques en ferritine chutent simultanément à la hausse de la valeur d'hématocrites. Pour garantir une réponse optimale à l'époétine zêta, des réserves en fer adéquates doivent être assurées et une supplémentation en fer doit être administrée si besoin (voir rubrique Posologie et mode d'administration) :

  • Pour les patients ayant une insuffisance rénale chronique, une supplémentation en fer (200 à300 mg/jour de fer élémentaire par voie orale chez les adultes et 100 à200 mg/jour par voie orale chez les enfants) est recommandée si les valeurs de ferritine sont inférieures à 100 ng/ml.
  • Pour les patients atteints d'un cancer, une supplémentation en fer (200 à 300 mg/jour de fer élémentaire par voie orale) est recommandée si la saturation en transferrine est inférieure à

20 %.

  • Pour les patients participant à un programme de transfusion autologue programmée, une supplémentation en fer (200 mg/jour de fer élémentaire par voie orale) doit être administrée plusieurs semaines en amont de l'instauration du prélèvement autologue afin de constituer des réserves en fer élevées avant d'instaurer le traitement par époétine zêta, et pendant toute la durée du traitement par époétine zêta.
  • Chez les patients devant subir une intervention chirurgicale orthopédique majeure programmée, une supplémentation en fer (200 mg/jour de fer élémentaire par voie orale) doit être administrée pendant toute la durée du traitement par l'époétine zêta. Si possible, la supplémentation en fer doit être instaurée avant le début du traitement par époétine zêta afin de constituer des réserves en fer suffisantes.

Dans de très rares cas, l'apparition ou l'exacerbation d'une porphyrie a été observée chez des patients traités par époétine zêta. L'époétine zêta doit être utilisée avec précaution chez les patients atteints de porphyrie.

Des réactions indésirables cutanées sévères (SCAR), dont le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et le syndrome de Lyell, pouvant engager le pronostic vital ou être fatales ont été signalées dans le cadre de traitements à base d'époétine. Des cas plus graves ont été observés lors de l'utilisation d'époétines à longue durée d'action.

Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes et faire l'objet d'une surveillance étroite des réactions cutanées. Si des signes ou symptômes évoquant l'une de ces réactions apparaissent, Retacrit doit être arrêté immédiatement et un traitement de substitution doit être envisagé.

Si le patient a développé une réaction cutanée sévère telle que le SSJ ou le syndrome de Lyell en raison de l'utilisation de Retacrit, il ne faut jamais réintroduire un traitement à base de Retacrit chez ce patient.

Un changement d'ASE chez un patient doit être effectué exclusivement sous surveillance appropriée.

Érythroblastopénies (aplasie érythrocytaire pure acquise, AEPA)

Des érythroblastopénies médiées par des anticorps ont été rapportées après plusieurs mois ou années de traitement par époétine. Des cas ont également été rapportés chez des patients atteints d'hépatite C traités par interféron et ribavirine lors de l'utilisation concomitante d'ASE. L'époétine zêta n'a pas été approuvée dans le cadre de la prise en charge de l'anémie associée à l'hépatite C.

Chez les patients présentant une perte soudaine de l'efficacité définie par une baisse de l'hémoglobine (de 1 à 2 g/dl par mois) avec augmentation des besoins transfusionnels, une numération des réticulocytes devra être réalisée et les causes habituelles de non-réponse (p. ex., carence en fer, en acide folique ou en vitamine B12, intoxication à l'aluminium, infection ou inflammation, hémorragie, hémolyse et fibrose médullaire quelle qu'en soit l'origine) devront être recherchées.

L'apparition d'une diminution paradoxale de la concentration en hémoglobine et d'une anémie sévère associée à de faibles numérations des réticulocytes impose l'interruption du traitement par époétine zêta et la recherche d'anticorps anti-érythropoïétine. Un examen de la moelle osseuse devra également être envisagé pour le diagnostic d'une éventuelle érythroblastopénie.

Aucun autre traitement par ASE ne doit être initié en raison du risque de réaction croisée.

Traitement de l'anémie symptomatique chez les patients adultes et pédiatriques présentant une insuffisance rénale chronique

Chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique traités par époétine zêta, les taux d'hémoglobine doivent être mesurés régulièrement jusqu'à ce qu'une concentration stable soit atteinte, et de façon périodique par la suite.

Chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique, le taux d'hémoglobine doit augmenter d'environ 1 g/dl (0,62 mmol/l) par mois et ne pas dépasser 2 g/dl (1,25 mmol/l) par mois afin de minorer les risques d'aggravation d'une hypertension.

Chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique, la concentration en hémoglobine à la dose d'entretien ne doit pas dépasser la limite supérieure de l'intervalle des concentrations en hémoglobine recommandé dans la rubrique Posologie et mode d'administration. Lors des essais cliniques, un risque accru de décès et d'événements cardiovasculaires graves a été observé lorsque des ASE ont été administrés en vue d'atteindre une concentration en hémoglobine supérieure à 12 g/dl (7,5 mmol/l).

Les essais cliniques contrôlés n'ont pas montré d'effets bénéfiques significatifs attribuables à l'administration des époétines lorsque la concentration en hémoglobine dépassait le niveau nécessaire au contrôle des symptômes de l'anémie et pour éviter une transfusion sanguine.

La prudence s'impose en cas d'escalade de doses de Retacrit chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique car des doses cumulées d'époétine élevées peuvent être associées à un risque accru de mortalité et d'événements graves cardiovasculaires et cérébrovasculaires. Chez les patients ayant une réponse faible aux époétines en matière d'hémoglobine, d'autres facteurs expliquant cette faible réponse devront être considérés (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacodynamiques).

Les patients en insuffisance rénale chronique traités par époétine zêta par voie sous-cutanée doivent être surveillés régulièrement pour détecter une perte d'efficacité définie par une absence ou une diminution de la réponse au traitement par époétine zêta chez des patients ayant préalablement répondu à un tel traitement. Cela se traduit par une diminution prolongée du taux d'hémoglobine malgré une augmentation de la dose d'époétine zêta (voir rubrique Effets indésirables).

Certains patients ayant un intervalle d'administration d'époétine zêta plus long (supérieur à une semaine) peuvent ne pas maintenir un taux d'hémoglobine approprié (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques) et peuvent nécessiter une augmentation de la dose d'époétine zêta. Les taux d'hémoglobine doivent être surveillés régulièrement.

Des thromboses du shunt se sont produites chez des patients sous hémodialyse, en particulier chez les patients ayant tendance à l'hypotension ou présentant des complications au niveau de leur fistule artérioveineuse (p. ex., sténoses, anévrismes, etc.). Une révision anticipée du shunt et une prophylaxie anti-thrombotique par administration d'acide acétylsalicylique, par exemple, est conseillée chez ces patients.

Une hyperkaliémie a été observée dans des cas isolés, bien que le lien de causalité n'ait pas été établi. La mesure des électrolytes sériques doit être réalisée chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique. En cas d'hyperkaliémie ou d'augmentation de la kaliémie, en plus du traitement approprié de l'hyperkaliémie, l'arrêt de l'administration d'époétine zêta doit être envisagé jusqu'à correction de l'hyperkaliémie.

Lors d'un traitement par époétine zêta, l'augmentation de l'hématocrite rend souvent nécessaire d'augmenter les doses d'héparine pendant l'hémodialyse. Une obstruction du système de dialyse peut survenir si l'héparinisation n'est pas optimale.

D'après les données disponibles à ce jour, la correction de l'anémie par époétine zêta chez les patients insuffisants rénaux non encore dialysés n'accélère pas l'évolution de l'insuffisance rénale.

Traitement des patients présentant une anémie induite par la chimiothérapie

Chez les patients atteints d'un cancer traités par époétine zêta, les taux d'hémoglobine doivent être mesurés régulièrement jusqu'à ce qu'ils se stabilisent, et de façon périodique par la suite.

Les époétines sont des facteurs de croissance qui stimulent essentiellement la production de globules rouges. Des récepteurs à l'érythropoïétine peuvent être exprimés à la surface de diverses cellules tumorales. Comme pour tout facteur de croissance, il n'est pas exclu que les époétines puissent stimuler la croissance des tumeurs.

Le rôle des ASE sur la progression tumorale ou sur la réduction de la survie sans progression ne peut être exclu. Lors des essais cliniques contrôlés, l'utilisation d'époétine zêta et d'autres ASE a été associée à une réduction du contrôle locorégional de la tumeur ou à un raccourcissement de la durée de survie globale :

  • réduction du contrôle locorégional chez des patients atteints d'un cancer de la tête et du cou traités par radiothérapie lorsque l'administration visait une concentration en hémoglobine supérieure à 14 g/dl (8,7 mmol/l) ;
  • raccourcissement de la durée de survie globale et augmentation des décès imputables à la progression de la maladie à 4 mois chez des patients atteints d'un cancer du sein métastatique traités par chimiothérapie lorsque l'administration visait un intervalle de concentrations en hémoglobine entre 12 et 14 g/dl (7,5 à 8,7 mmol/ml) ;
  • augmentation du risque de décès lorsque l'administration visait une concentration en hémoglobine de 12 g/dl (7,5 mmol/l) chez des patients atteints de tumeurs actives et ne recevant ni chimiothérapie ni radiothérapie. L'utilisation des ASE n'est pas indiquée chez cette population de patients ;
  • observation d'une augmentation de 9 % du risque de progression de la maladie ou de décès dans le groupe époétine zêta plus traitement de référence lors d'une analyse primaire et augmentation de 15 % du risque ne pouvant être écartée statistiquement chez des patients atteints d'un cancer du sein métastatique traités par chimiothérapie lorsque l'administration visait un intervalle de concentrations en hémoglobine entre 10 et 12 g/dl (6,2 à 7,5 mmol/l).

Au vu des informations ci-dessus, dans certaines situations cliniques, la transfusion sanguine doit être le traitement privilégié de l'anémie chez les patients atteints d'un cancer. La décision d'administrer le traitement par érythropoïétine recombinante doit être déterminée sur la base d'une évaluation du rapport bénéfice/risque prenant en compte l'avis du patient dans son contexte clinique spécifique. Les facteurs à considérer dans cette évaluation doivent inclure le type de tumeur et son stade, le degré de l'anémie, l'espérance de vie, l'environnement dans lequel le patient est traité et la préférence du patient (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Lors de l'évaluation du caractère approprié d'un traitement par époétine zêta chez les patients atteints d'un cancer traités par chimiothérapie (patients à risque d'être transfusés), il faut tenir compte du fait que l'apparition des globules rouges induits par l'érythropoïétine suit l'administration de l'ASE avec un délai de 2 à 3 semaines.

Transfusions autologues programmées chez les patients devant subir une intervention chirurgicale

Toutes les mises en garde et précautions d'emploi particulières associées aux transfusions autologues programmées, en particulier celles liées au remplissage vasculaire de routine, doivent être respectées.

Patients adultes devant subir une intervention chirurgicale orthopédique majeure programmée

Les bonnes pratiques de gestion du sang doivent toujours être pratiquées dans le cadre périchirurgical.

Les patients devant subir une intervention chirurgicale orthopédique majeure programmée doivent recevoir une prophylaxie antithrombotique appropriée, dans la mesure où des événements thromboemboliques peuvent survenir en chirurgie, particulièrement chez ceux présentant une pathologie cardiovasculaire sous-jacente. En outre, des précautions particulières doivent être prises chez les patients à risque de développer des thromboses veineuses profondes (TVP). De plus, chez les patients dont le taux d'hémoglobine initial est > 13 g/dl (> 8,1 mmol/l), la possibilité que le traitement par époétine zêta puisse être associé à un risque accru d'événements thromboemboliques postopératoires ne peut être exclue. En conséquence, l'époétine zêta ne doit pas être utilisée chez les patients dont le taux d'hémoglobine initial est > 13 g/dl (> 8,1 mmol/l).

Excipients

Ce médicament contient de la phénylalanine susceptible d'être nocive pour les personnes souffrant de phénylcétonurie.

Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose, c'est à dire essentiellement «sans sodium».

Précautions d'emploi

Hypertension

Crise hypertensive

Encéphalopathie hypertensive

Convulsions

Céphalée

Epilepsie

Antécédent de convulsion

Prédisposition aux convulsions

Infection du SNC

Métastase cérébrale

Insuffisance hépatique chronique

Dysfonctionnement hépatique

Risque de thrombose

Obésité

Antécédent de thrombose

Carence en fer

Déficit en acide folique

Déficit en vitamine B12

Intoxication a l'aluminium

Infection

Inflammation

Hémorragie

Hémolyse

Myélofibrose

Insuffisance rénale chronique

Cancer

Porphyrie

Réaction cutanée sévère

Anémie associée à l'hépatite C

Baisse de l'hémoglobine

Chute du taux des réticulocytes

Hémoglobine > 12 g/dl

Risque d'hypotension

Fistule artérioveineuse

Hyperkaliémie

Pathologie cardiovasculaire

Cancer de la tête et du cou

Cancer du poumon

Cancer du sein

Patient atteint de tumeur active ne recevant ni chimiothérapie ni radiothérapie

Phénylcétonurie

Patient de 1 à 18 ans

Aptitude à conduire

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.

Retacrit n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Interaction avec d'autre médicaments

Il n'existe aucune preuve indiquant que le traitement par époétine zêta altère le métabolisme d'autres médicaments.

Les médicaments qui réduisent l'érythropoïèse peuvent entraîner une diminution de la réponse à l'époétine zêta.

Comme la ciclosporine se lie aux globules rouges, il existe un potentiel d'interactions médicamenteuses. Si l'époétine zêta est administrée en concomitance avec la ciclosporine, les concentrations sériques en ciclosporine doivent être contrôlées et la dose de ciclosporine doit être ajustée au fur et à mesure que les valeurs d'hématocrite augmentent.

Il n'existe aucune donnée indiquant une interaction entre le G-CSF ou le GM-CSF et l'époétine zêta en ce qui concerne la différentiation ou la prolifération hématologique des échantillons de biopsies tumorales in vitro.

Chez les patientes adultes atteintes d'un cancer du sein métastatique, l'administration concomitante de 40 000 UI/ml d'époétine alfa par voie sous-cutanée et de 6 mg/kg de trastuzumab n'a eu aucun effet sur la pharmacocinétique du trastuzumab.


Informations complémentaires pour RETACRIT 40 000 UI/1 mL sol inj

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Excipients

Phosphate monosodique, Phosphate disodique, Sodium chlorure, Calcium chlorure, Polysorbate 20, Glycine, Leucine, Isoleucine, Thréonine, Glutamique acide, Phénylalanine, Eau pour préparations injectables, Sodium hydroxyde, Chlorhydrique acide, Substrats d'origine : Protéines de hamster

Exploitant / Distributeur

PFIZER

23-25 avenue du Dr Lannelongue

75014

PARIS

Code UCD7 : 9408010

Code UCD13 : 3400894080107

Code CIS : 61724662

T2A médicament : Non

Laboratoire exploitant : PFIZER

Prix vente TTC : 176.91€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 176.91€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 18/12/2007

Rectificatif AMM : 12/07/2023

Marque : RETACRIT

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400930012215

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

RETACRIT 20 000 UI/0,5 mL, solution injectable, boîte de 1 seringue préremplie avec système de sécurité de ½ mL

Solution injectable

RETACRIT 20 000 UI/0,5 mL, solution injectable, boîte de 1 seringue préremplie avec système de sécurité de ½ mL

Solution injectable

RETACRIT 30 000 UI/0,75 mL, solution injectable, boîte de 1 seringue préremplie avec système de sécurité de ¾ mL

Solution injectable

RETACRIT 30 000 UI/0,75 mL, solution injectable, boîte de 1 seringue préremplie avec système de sécurité de ¾ mL

Solution injectable

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