SYNACTHENE

Principes actifs : Tétracosactide

Les gammes de produits

SYNACTHENE 0,25 mg/1 mL sol inj IM/IV

Remboursable

Sur prescription seulement

Syndrome de West
Exploration dynamique de la corticosurrénale

Forme :

 Solution injectable (IM, IV)

Catégories :

 Endocrinologie, Hormones de l'antéhypophyse et analogues, Tétracosactide

Principes actifs :

 Tétracosactide

Posologie pour SYNACTHENE 0,25 mg/1 mL sol inj IM/IV

Indications

Syndrome de West, Exploration dynamique de la corticosurrénale

Posologie

Enfant - Nourrisson . Traitement d'attaque. Syndrome de West. Voie IM ou IV (implicite)
0.1 mg par kilo par jour à injecter par voie IM ou perfusion IV pendant 15 jours. ou 0.4 ml par kilo par jour à injecter par voie IM ou perfusion IV pendant 15 jours. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant - Nourrisson . Traitement d'entretien. Syndrome de West. Voie IM ou IV
0.8 mg par jour à injecter par voie IM ou perfusion IV. ou 3.2 ml par jour à injecter par voie IM ou perfusion IV. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Tout âge . Exploration dynamique de la corticosurrénale. Voie IM ou IV (implicite)
¼ mg à injecter par voie IM ou IV. ou 1 ml à injecter par voie IM ou IV. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Administration

Voie IM

Voie IV

Recommandations patient

AVANT LE TRAITEMENT INFORMER LE MEDECIN en cas de séjour dans les régions tropicales, subtropicales, ou le sud de l'Europe, en raison du risque de maladie parasitaire.
Pendant le traitement, suivre un régime, en particulier pauvre en sel.
SPORTIF : Substance dopante.


Contre-indications pour SYNACTHENE 0,25 mg/1 mL sol inj IM/IV

  • Troubles de la coagulation en cas d'injection intramusculaire
  • Etat infectieux
  • Hépatite virale aiguë
  • Herpès (simplex)
  • Varicelle
  • Zona
  • Etat psychotique non contrôlé
  • Contact avec un sujet atteint de varicelle
  • Contact avec un sujet atteint de rougeole
  • Grossesse

Effets indésirables pour SYNACTHENE 0,25 mg/1 mL sol inj IM/IV

Niveau d’apparition des effets indésirables

Inconnu

Acné

Alcalose métabolique

Cataracte

Choc anaphylactique

Ecchymose

Glaucome

Hémorragie digestive

Hypertension artérielle

Hypokaliémie

Insuffisance cardiaque congestive

Irrégularité menstruelle

Perforation digestive

Rétention hydrosodée

Troubles du rythme

Ulcère gastroduodénal

Ostéoporose cortisonique

Purpura

Atrophie musculaire

Révélation d'un diabète latent

Hypertrichose

Pancréatite aiguë

Réaction d'hypersensibilité

Retard de cicatrisation

Faiblesse musculaire

Ulcération du grêle

Ostéonécrose aseptique des têtes fémorales

Tassement vertébral

Fracture pathologique

Arrêt de la croissance

Diminution de la tolérance au glucose

Inertie de la sécrétion d'ACTH

Syndrome de Cushing iatrogène


Le tétracosactide peut entraîner tous les effets secondaires de la corticothérapie ainsi que certains effets allergiques propres.

EN ENDOCRINOLOGIE ET EN NEUROLOGIE

Le tétracosactide peut provoquer des réactions d'hypersensibilité graves chez les sujets allergiques (choc anaphylactique) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

EN NEUROLOGIE

·         Désordres hydro-électrolytiques : hypokialémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque congestive.

·         Troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène, inertie de la sécrétion d'ACTH, diminution de la tolérance au glucose, révélation d'un diabète latent, arrêt de la croissance chez l'enfant, irrégularités menstruelles.

·         Troubles musculosquelettiques : atrophie musculaire précédée par une faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose, fractures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécrose aseptique des têtes fémorales.

·         Troubles digestifs : ulcères gastroduodénaux, ulcération du grêle, perforations et hémorragies digestives, des pancréatites aiguës ont été signalées, surtout chez l'enfant.

·         Troubles cutanés : acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard de cicatrisation.

·         Troubles oculaires : certaines formes de glaucome et de cataracte.

·         Des troubles du rythme cardiaque ont été décrits, liés à l'administration par voie intraveineuse.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le SYNACTHENE 0,25 mg/1 mL sol inj IM/IV

Grossesse

Il n'y a pas de données fiables de tératogénèse chez l'animal.

En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du tétracosactide lorsqu'il est administré pendant la grossesse.

En conséquence, l'utilisation de ce médicament ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire, c'est-à-dire dans le respect de l'indication validée.

Allaitement

Le tétracosactide étant détruit au niveau intestinal, le nourrisson n'est pas exposé aux effets pharmacologiques de la molécule. En conséquence, l'allaitement est possible.


Mise en garde pour SYNACTHENE 0,25 mg/1 mL sol inj IM/IV

Mise en garde

Mises en garde

EN ENDOCRINOLOGIE ET EN NEUROLOGIE

·         Le tétracosactide peut entraîner des réactions allergiques surtout chez des malades présentant une affection allergique, un asthme ou des antécédents familiaux d'asthme, une urticaire, une dermatite atopique. Dans de rares cas, elles peuvent être graves et se traduire par des réactions anaphylactiques survenant en général dans les 30 minutes qui suivent l'injection.

EN NEUROLOGIE

·         En cas d'ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n'est pas contre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.

·         En cas d'antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin fibroscopique.

·         La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d'une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d'une zone d'endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l'Europe) doivent avoir une recherche coprologique et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie. Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par la corticothérapie. Il importe, avant la mise en route du traitement, d'écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement l'apparition de pathologies infectieuses.

·         En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeux est nécessaire, s'il existe des séquelles radiologiques importantes et si l'on ne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.

·         L'emploi de la corticothérapie nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), diverticulites, anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.

Précautions d'emploi

EN ENDOCRINOLOGIE ET EN NEUROLOGIE

·         Comme toute thérapeutique comportant un risque de réaction anaphylactique, le tétracosactide sera administré sous contrôle médical et le malade surveillé en conséquence.     

·         On évitera les réactions anaphylactiques dans une large mesure si l'on interrompt la médication dès l'apparition des premières réactions locales ou générales d'hypersensibilité, telles que : rubéfaction, urticaire, prurit, érythrose faciale, malaise, dyspnée.

·         En cas d'accident grave, il est recommandé de prendre immédiatement des mesures d'urgence soit 0,1 à 0,5 mg d'adrénaline par voie veineuse, ainsi que des corticostéroïdes à hautes doses par voie veineuse, à plusieurs reprises s'il le faut.

EN NEUROLOGIE

·         Une surveillance échocardiographique doit être effectuée régulièrement chez le nourrisson et le jeune enfant. En effet, au cours de traitements prolongés à dose élevée, quelques cas exceptionnels d'hypertrophie myocardique réversible ont été observés.

·         Une surveillance de la croissance est nécessaire surtout si le traitement est de longue durée.

·         Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'une élévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduit. En cas de rétention hydrique ou de signes d'hyperfonctionnement corticosurrénal, on réduira la posologie, soit en diminuant la dose, soit en espaçant les injections ou l'on interrompra temporairement le traitement.

·         La supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme ou d'associations à un traitement hypokaliémiant.

·         Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l'hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.

·         Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole.

EN ENDOCRINOLOGIE

·         L'attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

Excipients à effet notoire

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Précautions d'emploi

Asthme

Antécédent familial d'asthme

Ulcère gastroduodénal

Antécédent ulcéreux gastroduodénal

Risque parasitose intestinale

Foyer viscéral infectieux

Tuberculose ancienne

Colite ulcéreuse

Diverticulite

Anastomose intestinale récente

Insuffisance rénale

Insuffisance hépatique

Ostéoporose

Myasthénie grave

Sujet allergique

Nourrisson

Jeune enfant

Rétention hydrosodée

Manifestations d'hyperfonctionnement corticosurrénal

Troubles du rythme

Hypokaliémie

Diabète

Hypertension artérielle

Interaction avec d'autre médicaments

Associations déconseillées

+ Médicaments donnant des torsades de pointes :

astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine.

Utiliser des substances ne présentant pas l'inconvénient d'entraîner des torsades de pointe en cas d'hypokaliémie.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Acide acétylsalicylique par voie générale et par extrapolation autres salicylés

Diminution de la salicylémie pendant le traitement par la corticothérapie, par augmentation de l'élimination des salicylés. Risque de surdosage salicylé après l'arrêt du traitement corticoïde.

Adapter les doses de salicylés pendant l'association et après l'arrêt du traitement par la corticothérapie.

+ Antiarythmiques donnant des torsades de pointes

amiodarone, brétylium, disopyramide, quinidiniques, sotalol.

L'hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant.

Prévenir l'hypokaliémie, la corriger si besoin ; surveiller l'espace QT. En cas de torsade, ne pas administrer d'antiarythmique (entraînement électrosystolique).

+ Anticoagulants oraux

Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.

Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.

Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôle biologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.

+ Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV)

Risque accru d'hypokaliémie par effet additif.

Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin surtout en cas de thérapeutique digitalique.

+ Digitaliques

Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.

Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin et éventuellement ECG.

+ Héparines par voie parentérale

Aggravation par l'héparine du risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours. L'association doit être justifiée, renforcer la surveillance.

+ Inducteurs enzymatiques : carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine.

Diminution des taux plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation.

Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie des corticoïdes pendant l'association et après arrêt de l'inducteur enzymatique.

+ Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants

Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes). Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance sanguine et urinaire, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.

+ Isoniazide (décrit pour la prednisolone)

Diminution des taux plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.

Surveillance clinique et biologique.

Associations à prendre en compte

+ Antihypertenseurs

Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

+ Interféron alpha

Risque d'inhibition de l'action de l'interféron.

+ Vaccins vivants atténués

Risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.

Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).


Informations complémentaires pour SYNACTHENE 0,25 mg/1 mL sol inj IM/IV

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Rupture de stock de SYNACTHENE : seule la forme retard reste disponible à l'hôpital pour les cas sans alternative - Point d'information

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Rupture de stock de SYNACTHENE : seule la forme retard reste disponible à l'hôpital pour les cas sans alternative - Point d'information

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Excipients

Acétique acide, Sodium acétate, Sodium chlorure, Eau pour préparations injectables

Exploitant / Distributeur

ALFASIGMA FRANCE

14 Bld des Frères Voisin

92130

ISSY-LES-MOULINEAUX

Code UCD7 : 9089852

Code UCD13 : 3400890898522

Code CIS : 64606555

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : ALFASIGMA FRANCE

Laboratoire exploitant : ALFASIGMA FRANCE

Prix vente TTC : 7.44€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 7.44€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 04/08/1998

Rectificatif AMM : 09/08/2023

Marque : SYNACTHENE

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400931828693

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

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