ZOLMITRIPTAN
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Antimigraineux, Traitement de la crise de migraine, Triptans, Zolmitriptan
Principes actifs :
Zolmitriptan
Crise de migraine avec ou sans aura
Adulte de 18 ans à 65 ans . Crise de migraine avec ou sans aura (implicite)
1 comprimé au moment de la crise migraineuse.
A avaler entier avec un verre d'eau.
Voie orale
ARRETER LE TRAITEMENT ET CONTACTER IMMEDIATEMENT UN MEDECIN en cas de :
-
Réactions allergiques : gonflement de la face, des lèvres, de la bouche, de la langue et de la gorge,
qui peuvent empêcher de respirer, de parler ou d'avaler.
- Douleurs thoraciques,
lourdeur, oppression, douleur ou pression au niveau de la poitrine ou de la
gorge, essoufflement.
- Spasmes des vaisseaux sanguins de l'intestin,
pouvant endommager les intestins avec possible douleur d'estomac ou diarrhées
sanguinolentes.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence).
EVITER la prise de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
Tachycardie
Polyurie
Miction fréquente
Augmentation de la pression artérielle
Urticaire allergique
Réaction d'hypersensibilité
Réaction anaphylactique
Angioedème
Angor
Infarctus du myocarde
Vasospasme coronarien
Infarctus splénique
Infarctus intestinal
Miction impérieuse
Ischémie intestinale
Diarrhée sanglante
Les effets indésirables éventuels sont habituellement transitoires, ont tendance à apparaître dans les quatre heures suivant l'administration, ne sont pas plus fréquents suite à une administration répétée et disparaissent spontanément sans traitement.
Les définitions suivantes s'appliquent à l'incidence des effets indésirables :
Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10000 à < 1/1000) ; très rare (< 1/10000), indéterminée (ne pouvant pas être estimé sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés suite à l'administration de zolmitriptan :
Certains symptômes peuvent faire partie de la crise de migraine elle-même.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
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Grossesse
L'innocuité de ce médicament dans l'utilisation au cours de la grossesse chez l'homme n'a pas été établie. Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène direct. Toutefois, certains résultats d'études d'embryotoxicité ont suggéré une viabilité altérée de l'embryon. L'administration de zolmitriptan ne doit être envisagée que si les bénéfices escomptés pour la mère sont supérieurs aux risques éventuels pour le foetus.
Allaitement
Des études ont montré que le zolmitriptan passe dans le lait des animaux allaitant. Il n'existe aucune donnée chez l'homme sur le passage de zolmitriptan dans le lait. Il faut donc faire preuve de prudence lors de l'administration de zolmitriptan chez les femmes allaitantes. L'exposition du nouveau-né doit être minimisée en évitant l'allaitement dans les 24 heures suivant le traitement.
Le zolmitriptan ne doit être utilisé qu'après avoir établi un diagnostic certain de migraine. Comme avec les autres traitements de la crise de migraine, avant de traiter les céphalées des patients sans diagnostic antérieur de migraine, ou des patients migraineux présentant des symptômes atypiques, il est nécessaire d'exclure d'autres pathologies neurologiques potentiellement graves. Le zolmitriptan n'est pas indiqué dans le traitement des migraines hémiplégiques, basilaires ou ophtalmoplégiques. Des AVC et autres évènements cérébrovasculaires ont été rapportés chez des patients traités par des agonistes des récepteurs 5HT1B/1D. Il faut noter que les migraineux peuvent présenter un risque accru de survenue d'événements vasculaires cérébraux.
Le zolmitriptan ne doit pas être utilisé chez les patients présentant un syndrome de Wolff Parkinson White symptomatique ou des troubles du rythme associés liés à une voie de conduction cardiaque accessoire.
Dans de très rares cas, comme avec d'autres agonistes des récepteurs de la 5HT1B/1D, des cas de vasospasme coronarien, angine de poitrine et infarctus du myocarde ont été rapportés. Le zolmitriptan ne doit pas être administré aux patients ayant des facteurs de risque de maladie cardiaque ischémique (par exemple, tabagisme, hypertension, hyperlipidémie, diabète, antécédents familiaux), sans un bilan cardio-vasculaire préalable (voir rubrique Contre-indications). Une attention particulière doit être portée aux femmes ménopausées et aux hommes de plus de 40 ans présentant ces facteurs de risque. Cependant, ce bilan peut ne pas identifier tous les patients qui ont une maladie cardiovasculaire et, dans de très rares cas, des événements cardiaques graves sont survenus chez des patients sans maladie cardio-vasculaire sous-jacente.
Comme avec d'autres agonistes des récepteurs de la 5HT1B/1D, des sensations de lourdeur, pression ou oppression dans la région thoracique (voir rubrique Effets indésirables) ont été rapportés après administration de zolmitriptan. En cas de douleurs thoraciques ou de symptômes évoquant une ischémie cardiaque, il ne faut pas prendre des doses supplémentaires de zolmitriptan jusqu'à ce qu'une évaluation médicale appropriée soit réalisée.
Comme avec d'autres agonistes des récepteurs de la 5HT1B/1D, des augmentations transitoires de la pression artérielle ont été rapportées chez des patients avec ou sans antécédents d'hypertension. Très rarement ces augmentations transitoires de la pression artérielle ont été associées à des évènements cliniques significatifs. Ne pas dépasser la dose recommandée de zolmitriptan.
Un syndrome sérotoninergique a été signalé lors de l'utilisation combinée de triptans et de médicaments sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN). Le syndrome sérotoninergique est une affection potentiellement mortelle et le diagnostic est probable lorsque (en présence d'un agent sérotoninergique) l'un des éléments suivants est observé :
· Clonus spontané,
· Clonus inductible ou oculaire avec agitation ou diaphorèse,
· Tremblements et hyperréflexie,
· Hypertonie et température corporelle > 38°C et clonus inductible ou oculaire.
Une surveillance attentive du patient est conseillée si un traitement concomitant par zolmitriptan et un ISRS ou un SNRI est nécessaire, en particulier lors de l'initiation du traitement et des augmentations posologiques (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). L'arrêt des médicaments sérotoninergiques entraîne généralement une amélioration rapide. Le traitement dépend du type et de la gravité des symptômes.
L'utilisation prolongée d'un traitement antalgique pour traiter les céphalées peut entraîner une aggravation de celles-ci. Dans ces cas ou en cas de suspicion, un avis médical est nécessaire et le traitement doit être interrompu. Le diagnostic de céphalée par abus médicamenteux (CAM) doit être suspecté chez les patients présentant des céphalées fréquentes ou quotidiennes malgré (ou à cause) de l'utilisation régulière d'un traitement antimigraineux.
Ce médicament contient 83 mg de lactose dans chaque comprimé pelliculé. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Facteur de risque de cardiopathie ischémique
Céphalée médicamenteuse
Insuffisance hépatique modérée à sévère
Zolmitriptan n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Aucune altération significative de la performance des tests psychomoteurs avec des doses allant jusqu'à 20 mg de zolmitriptan n'a été mise en évidence dans un petit groupe de volontaires sains. La prudence est recommandée chez les patients effectuant des tâches nécessitant une certaine habileté (par exemple conduite de véhicule ou utilisation de machines), car une somnolence ou d'autres symptômes peuvent survenir lors d'une crise de migraine.
Des études d'interaction ont été réalisées avec la caféine, l'ergotamine, la dihydroergotamine, le paracétamol, le métoclopramide, le pizotifène, la fluoxétine, la rifampicine et le propranolol et aucune différence cliniquement significative dans la pharmacocinétique du zolmitriptan ou de son métabolite actif n'a été observée.
Des données chez le sujet sain suggèrent qu'il n'y a pas d'interactions pharmacocinétiques ou cliniques significatives entre le zolmitriptan et l'ergotamine. Toutefois, le risque accru de vasospasme coronarien représente une possibilité théorique et l'administration concomitante est contre-indiquée. Il est conseillé d'attendre au moins 24 heures suite à l'utilisation de préparations à base d'ergotamine avant l'administration de zolmitriptan. Inversement, il est conseillé d'attendre au moins six heures suite à l'utilisation de zolmitriptan avant l'administration d'un produit à base d'ergotamine (voir rubrique Contre-indications).
Suite à l'administration de moclobémide, un inhibiteur spécifique de la MAO-A, une légère augmentation (26 %) de l'ASC pour le zolmitriptan et une augmentation 3 fois supérieure de l'ASC du métabolite actif ont été observées. C'est pourquoi, une prise maximale de 5 mg de zolmitriptan en 24 heures est recommandée chez les patients prenant un inhibiteur de la MAO-A. Les médicaments ne doivent pas être utilisés en association si des doses de moclobémide supérieures à 150 mg deux fois par jour sont administrées.
Suite à l'administration de cimétidine, un inhibiteur du P450 général, la demi-vie du zolmitriptan a été augmentée de 44 % et l'ASC a augmenté de 48 %. De plus, la demi-vie et l'AUC du métabolite actif N-desméthyl (N-desméthyl-zolmitriptan) avaient doublé. Une dose maximale de 5 mg de zolmitriptan en 24 heures est recommandée pour les patients prenant de la cimétidine. En fonction du profil général d'interaction, une interaction avec des inhibiteurs spécifiques du CYP1A2 ne peut être exclue. Pour cette raison, une même réduction de la dose est donc recommandée avec des composés de ce type, comme la fluvoxamine et les quinolones (par exemple, la ciprofloxacine).
La sélégiline (un inhibiteur de la MAO-B) et la fluoxétine (un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine, ISRS) n'ont pas entraîné d'interaction pharmacocinétique avec le zolmitriptan. Toutefois, des cas isolés décrivant des patients présentant des symptômes compatibles avec un syndrome sérotoninergique (incluant troubles de la conscience, dysautonomie et troubles neuromusculaires) ont été rapportés suite à l'utilisation d'un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou d'un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) avec des triptans (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Les effets indésirables peuvent être plus fréquents lors de l'utilisation concomitante de triptans et de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
Comme avec d'autres agonistes des récepteurs de la 5HT1B/1D, le zolmitriptan peut retarder l'absorption d'autres médicaments.
L'administration d'agonistes des récepteurs 5HT1B/1D doit être évitée dans les 24 heures suivant la prise de zolmitriptan. De la même manière, l'administration de zolmitriptan doit être évitée dans les 24 heures suivant la prise d'agonistes des récepteurs 5HT1B/1D.
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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SANDOZ
9 Place Marie-Jeanne BASSOT
92593
LEVALLOIS PERRET
Code UCD7 : 9385042
Code UCD13 : 3400893850428
Code CIS : 63083116
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : SANDOZ
Laboratoire exploitant : SANDOZ
Prix vente TTC : 13.11€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui
Base de remboursement : 13.11€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 21/06/2012
Rectificatif AMM : 19/10/2021
Marque : ZOLMITRIPTAN
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400922183411
Référence LPPR : Aucune
ZOLMITRIPTAN ACTAVIS 2,5 mg, comprimé pelliculé, boîte de 12
ZOLMITRIPTAN ACTAVIS 2,5 mg, comprimé pelliculé, boîte de 6
ZOLMITRIPTAN ACTAVIS 2,5 mg, comprimé orodispersible, boîte de 12
ZOLMITRIPTAN ACTAVIS 2,5 mg, comprimé orodispersible, boîte de 6
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