ZOLPIDEM
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé sécable
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Hypnotiques, Benzodiazépines et apparentés, Zolpidem
Principes actifs :
Zolpidem tartrate
Insomnie occasionnelle, Insomnie transitoire
Adulte de 18 ans à 65 ans . Traitement à court terme. Insomnie occasionnelle
un(e) (1) comprimé un(e) (1) fois par jour immédiatement avant le coucher pendant cinq (5) jours. Maximum un(e) (1) comprimé par jour.
Adulte de 18 ans à 65 ans . Traitement à court terme. Insomnie transitoire (implicite)
un(e) (1) comprimé un(e) (1) fois par jour immédiatement avant le coucher pendant trois (3) semaines. Maximum un(e) (1) comprimé par jour.
Sujet âgé de plus de 65 ans . Traitement à court terme. Insomnie transitoire
un demi (½) comprimé un(e) (1) fois par jour immédiatement avant le coucher pendant trois (3) semaines.
Sujet âgé de plus de 65 ans . Traitement à court terme. Insomnie occasionnelle (implicite)
un demi (½) comprimé un(e) (1) fois par jour immédiatement avant le coucher pendant cinq (5) jours.
Voie orale
Agressivité
Irritabilité
Nervosité
Eruption cutanée
Myalgie
Diplopie
Confusion
Arthralgie
Hypotonie musculaire
Paresthésie
Tremblement
Augmentation des enzymes hépatiques
Euphorie
Somnambulisme
Vision trouble
Spasme musculaire
Prurit cutané
Trouble de l'attention
Trouble de la parole
Trouble de l'appétit
Comportement complexe du sommeil
Urticaire
Chute
Trouble de l'équilibre
Lésion hépatocellulaire
Altération de la conscience
Atteinte hépatique cholestatique
Atteinte hépatique mixte
Baisse d'acuité visuelle
Trouble de la libido
Dépression respiratoire
Syndrome de sevrage
Dépendance psychique
Dépendance physique
Syndrome de rebond à l'arrêt du traitement
Oedème de Quincke
Colère
Ataxie
Délire
Tension nerveuse
Trouble du comportement
Les effets indésirables ont été classés en fonction de leur incidence en utilisant la classification suivante :
Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Ils sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
Affections du système immunitaire
Affections psychiatriques (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Affections du système nerveux (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Affections oculaires
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Affections gastro-intestinales
Affections hépatobiliaires
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Infections et infestations
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
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Grossesse
De nombreuses données issues d'études de cohorte n'ont pas mis en évidence la survenue d'effets malformatifs lors d'une exposition aux benzodiazépines au cours du 1er trimestre de la grossesse. Cependant, dans certaines études épidémiologiques cas-témoins, une augmentation de la survenue de fentes labio-palatines a été observée avec les benzodiazépines. Selon ces données, l'incidence des fentes labio-palatines chez les nouveau-nés serait inférieure à 2/1 000 après exposition aux benzodiazépines au cours de la grossesse alors que le taux attendu dans la population générale est de 1/1 000.
En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2ème et/ou 3ème trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs fœtaux et une variabilité du rythme cardiaque fœtal ont été décrits. Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépines même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une faible prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même en l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue.
Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation de zolpidem est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.
En cas de prescription de zolpidem à une femme en âge de procréer, celle-ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin si une grossesse est envisagée ou débutée afin qu'il réévalue l'intérêt du traitement.
En fin de grossesse, s'il s'avère réellement nécessaire d'instaurer un traitement par zolpidem, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.
Allaitement
L'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.
Mises en garde spéciales
Tolérance pharmacologique
L'effet sédatif ou hypnotique des benzodiazépines et apparentés peut diminuer progressivement malgré l'utilisation de la même dose en cas d'administration durant plusieurs semaines.
Abus et dépendance
Tout traitement par le zolpidem, notamment en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un usage abusif et / ou un état de pharmacodépendance physique et psychique.
Le risque de dépendance augmente avec la dose et la durée du traitement.
Des cas de dépendance ont été rapportés plus fréquemment chez les patients traités par le zolpidem pendant plus de 4 semaines. Le risque d'abus et de dépendance est également plus élevé chez les patients ayant des antécédents de troubles psychiatriques et / ou de dépendance à l'alcool, aux drogues ou d'abus de médicaments. Le zolpidem doit être utilisé avec une extrême précaution chez les patients souffrant ou présentant des antécédents d'alcoolisme ou d'usage de substance(s).
Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque individualisé.
Syndrome de sevrage
A l'arrêt du traitement, un syndrome de sevrage peut apparaitre.
Certains symptômes sont fréquents et d'apparence banale : insomnie, céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire, irritabilité.
D'autres symptômes sont plus rares : agitation voire épisode confusionnel, paresthésies des extrémités, hyperréactivité à la lumière, au bruit, et au contact physique, dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires, délire, convulsions.
Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l'arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à durée d'action brève, et surtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent même se manifester dans l'intervalle qui sépare deux prises.
L'association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu'en soit l'indication anxiolytique ou hypnotique, d'accroître le risque de pharmacodépendance (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi paragraphe « Modalités d'arrêt progressif du traitement »).
Phénomène de rebond
Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d'une exacerbation de l'insomnie qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines et apparentés (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi paragraphe « Modalités d'arrêt progressif du traitement »).
Altérations des fonctions psychomotrices
Comme d'autres médicaments sédatifs / hypnotiques, le zolpidem a des effets dépresseurs sur le Système Nerveux Central (SNC).
Des altérations des fonctions psychomotrices sont susceptibles d'apparaître dans les heures qui suivent la prise.
Le risque d'altération des fonctions psychomotrices, dont l'aptitude à conduire, augmente dans les situations suivantes :
Le zolpidem doit être pris en une seule prise immédiatement au moment du coucher et ne doit pas être ré-administré durant la même nuit.
Amnésie
Une amnésie antérograde est susceptible d'apparaître dans les heures qui suivent la prise.
Pour diminuer ces risques, les patients doivent s'assurer qu'ils pourront avoir une durée de sommeil ininterrompue de 8 heures (voir rubrique Effets indésirables).
Troubles du comportement
Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent entraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération de l'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire.
Peuvent être observés :
Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour le patient ou pour autrui, à type de :
Somnambulisme et comportements associés
Des comportements complexes du sommeil, notamment le somnambulisme et d'autres comportements associés tels que conduire en état de somnambulisme, préparer et consommer des aliments, passer des appels téléphoniques ou avoir des relations sexuelles, accompagnés d'amnésie au réveil, ont été rapportés chez des patients qui ont pris du zolpidem et n'étaient pas totalement éveillés. Ces évènements peuvent se produire après la première prise ou toute utilisation ultérieure de zolpidem.
Le traitement par zolpidem doit être immédiatement arrêté si un patient présente un comportement complexe du sommeil, en raison du risque pour lui-même et son entourage (voir rubrique Contre-indications). La consommation d'alcool ou d'autres dépresseurs du système nerveux central avec du zolpidem semble augmenter le risque de tels comportements tout comme la prise de zolpidem à des doses supérieures à la dose maximale recommandée.
Risque d'accumulation
Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistent dans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Chez les personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique, la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'un plateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité et la sécurité du médicament.
Une adaptation posologique peut être nécessaire (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Ceci n'est pas attendu avec le zolpidem en cas d'insuffisance rénale, compte-tenu de son métabolisme (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Risque en cas de prise concomitante d'opioïdes
La prise concomitante de ZOLPIDEM VIATRIS et d'opioïdes peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et un décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante d'opioïdes et de médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou produits apparentés, tel que le zolpidem doit être réservée aux patients pour lesquels les alternatives thérapeutiques ne sont pas possibles. Si la décision est prise de prescrire de façon concomitante du zolpidem et des opioïdes, la dose efficace la plus faible doit être prescrite et la durée de traitement doit être la plus courte possible (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Le patient doit être étroitement suivi concernant les signes et les symptômes de dépression respiratoire et de sédation. Dans ce cadre, il est fortement recommandé de sensibiliser le patient et son entourage sur ces symptômes (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Sujet âgé
Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d'effet myorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souvent graves dans cette population, et en raison de la fréquence plus importante des troubles du comportement.
Insuffisant hépatique
Le risque d'accumulation conduit à adapter la posologie (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Le zolpidem ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère car cela peut entraîner une encéphalopathie (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Contre-indications et Effets indésirables)
Précautions particulières d'emploi
La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolisme ou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Dans tous les cas, l'évaluation de l'insomnie doit être systématiquement réalisée, et ses causes traitées, avant la prescription d'un hypnotique.
Une insomnie peut révéler un trouble physique ou psychiatrique sous-jacent. La persistance ou l'aggravation de l'insomnie après une période courte de traitement rend nécessaire une réévaluation du diagnostic clinique.
Durée de traitement
Elle doit être clairement énoncée au patient, en fonction du type de l'insomnie (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Suicide - Dépression - Episode dépressif majeur
Certaines études épidémiologiques montrent une augmentation de l'incidence des idées suicidaires, des tentatives de suicide et des suicides chez les patients dépressifs ou non, et traités par des benzodiazépines et autres hypnotiques, y compris le zolpidem. Cependant, le lien de causalité n'a pas été établi.
L'insomnie pouvant être un des symptômes de la dépression, celle-ci doit être traitée. En cas de persistance de l'insomnie, le patient doit être réévalué.
Chez le sujet présentant un épisode dépressif majeur :
Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être prescrits seuls car ils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance ou majoration du risque suicidaire.
Le risque suicidaire étant présent chez ces patients, la plus petite quantité de zolpidem doit être mise à disposition de ces patients (prescription et délivrance) afin de limiter la possibilité d'un surdosage intentionnel.
Modalités d'arrêt progressif du traitement
Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.
Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin de minimiser l'insomnie qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.
Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.
Population pédiatrique
L'utilisation de ZOLPIDEM VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable n'est pas recommandée chez l'enfant en l'absence d'études.
Sujet âgé
Le risque d'accumulation conduit à adapter la posologie (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Insuffisant respiratoire
Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effet dépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété et l'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).
Patients atteints du syndrome du QT long
Dans des conditions expérimentales utilisant une très forte concentration et des cellules souches pluripotentes, une étude électrophysiologique cardiaque in vitro a montré que le zolpidem peut réduire la perméabilité des canaux potassiques hERG. La conséquence potentielle de cet effet chez les patients ayant un syndrome du QT long congénital n'est pas connue. Par mesure de précaution, le rapport bénéfice/risque du traitement par zolpidem chez les patients ayant un syndrome du QT long congénital doit être évalué avec attention.
Excipient
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Antécédent de trouble psychiatrique
Dépendance
Amnésie antérograde
Comportement anormal
Comportement d'auto-agression
Comportement agressif
Conduite automatique avec amnésie post-événementielle
Comportement complexe du sommeil
Sujet âgé
Insuffisant hépatique léger à modéré
Dépression
Insuffisance respiratoire légère à moderée
Syndrome congénital du QT long
Patiente en âge de procréer
Sujet fragile
Zolpidem Viatris 10 mg, comprimé pelliculé sécable peut influer de façon conséquente l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Prévenir les conducteurs de véhicules et les utilisateurs des machines, comme avec tout autre hypnotique, du risque possible de somnolence, d'allongement du temps de réaction, de vertiges, de torpeur, de vision floue ou double, et d'une diminution de la vigilance ainsi que d'une altération de la conduite le matin suivant la prise du traitement (voir rubrique Effets indésirables).
Afin de minimiser ce risque, une durée de sommeil ininterrompue de 8 heures est recommandée entre la prise de zolpidem et la conduite automobile, l'utilisation des machines ou tout travail en hauteur.
L'altération de l'aptitude à conduire et des comportements tels que l'endormissement au volant sont apparus sous zolpidem utilisé seul à dose thérapeutique.
De plus, ces phénomènes sont accentués par la prise concomitante d'alcool ou d'autres dépresseurs du système nerveux central (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Les patients doivent être informés de ne pas prendre d'alcool ou d'autres substances psychoactives lors d'un traitement par zolpidem.
Hypnotiques
Les hypnotiques actuellement prescrits sont soit des benzodiazépines et apparentés (zolpidem, zopiclone), soit des antihistaminiques H1. Outre une majoration de la sédation lorsqu'ils sont prescrits avec d'autres médicaments dépresseurs du SNC, ou en cas de consommation alcoolique, il faut prendre en compte également, pour les benzodiazépines, la possibilité de majoration de l'effet dépresseur respiratoire lorsqu'elles sont associées avec des morphinomimétiques, d'autres benzodiazépines, ou du phénobarbital, et cela notamment chez le sujet âgé.
Médicaments dépresseurs du système nerveux central
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène, de la thalidomide, des antiépileptiques et des anesthésiques.
Associations déconseillées
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des benzodiazépines et apparentés. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Fluvoxamine
L'administration concomitante de la fluvoxamine peut augmenter le niveau sanguin de zolpidem. L'utilisation simultanée est déconseillée.
+ Inhibiteurs et inducteurs du CYP 450
L'administration concomitante de la ciprofloxacine peut augmenter le niveau sanguin de zolpidem. L'utilisation simultanée est déconseillée.
+ Millepertuis
Il a été montré une interaction pharmacocinétique entre le millepertuis et le zolpidem. Lorsque le millepertuis est administré de façon concomitante au zolpidem, la Cmax et l'AUC de zolpidem sont diminuées (respectivement de 33,7 % et 30,0 %) par rapport au zolpidem administré seul. L'administration concomitante du millepertuis peut diminuer le taux sanguin de zolpidem. L'utilisation simultanée est déconseillée.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du zolpidem par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique. Utiliser éventuellement un autre hypnotique.
Associations à prendre en compte
+ Autres dépresseurs du système nerveux central
Augmentation possible de la somnolence et de l'altération des fonctions psychomotrices le lendemain de la prise. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines).
Des cas isolés d'hallucination visuelle ont été rapportés chez les patients prenant du zolpidem en association avec des antidépresseurs comme le bupropion, la fluoxétine, la sertraline et la venlafaxine.
+ Barbituriques
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Buprénorphine
Avec la buprénorphine utilisée en traitement de substitution : risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale. Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association. Informer le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.
+ Clozapine
Risque accru de collapsus avec arrêt respiratoire et/ou cardiaque.
+ Opioïdes
La prise concomitante d'opioïdes et de médicaments sédatifs, comme les benzodiazépines ou les produits apparentés, tel que le zolpidem augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès, en raison de la majoration des effets dépresseurs du système nerveux central. Les doses et la durée du traitement concomitant doivent être limitées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
+ Clarithromycine, érythromycine, télithromycine
Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.
+ Kétoconazole, itraconazole, voriconazole
Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.
+ Nelfinavir, inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir
Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.
Aucune interaction pharmacocinétique significative n'a été observée lors de l'administration du zolpidem avec la ranitidine.
Quelle place pour les benzodiazépines dans l'insomnie ?
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Télécharger le documentNoyau : Lactose monohydraté, Cellulose microcristalline, Amidon, Magnésium stéarate, Pelliculage : Hypromellose, Macrogol 400, Polysorbate 80, Titane dioxyde
VIATRIS SANTE
Code UCD7 : 9260688
Code UCD13 : 3400892606880
Code CIS : 66822683
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : VIATRIS SANTE
Laboratoire exploitant : VIATRIS SANTE
Prix vente TTC : 1.13€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 1.13€
Taux SS : 15%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH2
Date AMM : 22/04/2004
Rectificatif AMM : 23/05/2024
Marque : ZOLPIDEM
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400936450455
Référence LPPR : Aucune
STILNOX 10 milligrammes, comprimé pelliculé sécable, boîte de 14
STILNOX 10 milligrammes, comprimé pelliculé sécable, boîte de 150
STILNOX 10 milligrammes, comprimé pelliculé sécable, boîte de 7
ZOLPIDEM ALMUS 10 milligrammes, comprimé pelliculé sécable, boîte de 14
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