DAFALGAN CODEINE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Antalgiques, Antalgiques opiacés faibles, Codéine et dérivés, Paracétamol + Codéine
Principes actifs :
Paracétamol, Codéine phosphate hémihydraté
Douleur aiguë d'intensité modérée
Sujet âgé . Traitement initial. Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
1 comprimé 3 fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de 6h minimum pendant 3 jours.
A avaler tels quels avec un verre d'eau.
Adulte de plus de 18 ans . Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
2 comprimés 3 fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de 6h minimum pendant 3 jours. Maximum 8 comprimés par jour.
A avaler tels quels avec un verre d'eau.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement à posologie réduite. Douleur aiguë d'intensité modérée
2 comprimés 3 fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de 6h minimum pendant 3 jours. Maximum 6 comprimés par jour.
A avaler tels quels avec un verre d'eau.
Enfant de 12 ans à 18 ans de plus de 50 Kg . Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
2 comprimés 3 fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de 6h minimum pendant 3 jours. Maximum 6 comprimés par jour.
A avaler tels quels avec un verre d'eau.
Enfant de 12 ans à 15 ans de 31 à 50 Kg . Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
1 comprimé 4 fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de 6h minimum pendant 3 jours. Maximum 4 comprimés par jour.
A avaler tels quels avec un verre d'eau.
Voie orale
Ce médicament contient du paracétamol et de la codéine. D'autres
médicaments en contiennent. Ne pas les associer afin de ne pas dépasser les
doses maximales recommandées.
- Si après 3 jours, la douleur n'est pas soulagée ou en cas d'efficacité
insuffisante ou de survenue de tout autre signe, ne pas continuer le traitement
sans l'avis de votre médecin.
ARRÊTER LE TRAITEMENT ET PRÉVENIR IMMÉDIATEMENT LE MÉDECIN en cas de :
- respiration lente ou superficielle,
- confusion,
- somnolence,
- rétrécissement de la pupille,
- constipation,
- manque d'appétit,
- d'éruption ou de rougeur cutanée ou de réaction allergique pouvant se manifester par un brusque gonflement du visage et du cou ou par un malaise brutal avec chute de la pression artérielle,
- réactions cutanées graves.
CONSULTER LE MÉDECIN en cas de saignements du nez ou
des gencives.
ÉVITER la
prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines
(somnolence).
Leucopénie
Thrombopénie
Neutropénie
Réaction cutanée sévère
Choc anaphylactique
Constipation
Diarrhée
Douleur abdominale
Hypotension
Insuffisance rénale
Manque d'appétit
Oedème de Quincke
Rétention urinaire
Urticaire allergique
Bronchospasme
Syncope
Dépendance aux opioïdes
Syndrome de Stevens-Johnson
Confusion
Dépression respiratoire
Myosis
Paresthésie
Somnolence
Sédation
Tremblement
Syndrome de sevrage
Augmentation des enzymes hépatiques
Rhabdomyolyse
Euphorie
Etat vertigineux
Erythème cutané
Myoclonie
Nausée
Vomissement
Dysphorie
Dépression circulatoire
Nécrolyse épidermique toxique
Pustulose exanthématique aiguë généralisée
Prurit cutané
Rash cutané
Respiration superficielle
Augmentation de la phosphatase alcaline
Dépendance médicamenteuse
Spasme du sphincter d'Oddi
Hallucination
Syndrome douloureux abdominal aigu de type pancréatique
Syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire
Modification de l'INR
Augmentation des gamma-glutamyltransférases
Risque de survenue de dépendance
LIES AU PARACETAMOL
· Quelques rares cas de réactions d'hypersensibilité à type de choc anaphylactique (hypotension (en tant que symptôme d'anaphylaxie)), oedème de Quincke, érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leur survenue impose l'arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.
· De très rares cas de réactions cutanées graves (pustulose exanthématique aiguë généralisée, nécrolyse épidermique toxique et syndrome de Stevens-Johnson) ont été rapportés et imposent l'arrêt du traitement.
· De très exceptionnels cas de thrombopénie, leucopénie et neutropénie ont été signalés.
· Des cas de diarrhées, de douleurs abdominales, d'augmentation des enzymes hépatiques (alanine aminotransférase, aspartate aminotransférase, phosphatase alcaline, gamma-glutamyl transférase), d'INR augmenté ou diminué ont été rapportés.
LIES A LA CODEINE
· Possibilité de :
o sédation, euphorie, dysphorie, hallucination,
o myosis, myoclonies, rhabdomyolyse, paresthésies, syncope, tremblements, rétention urinaire, insuffisance rénale,
o réactions d'hypersensibilité (prurit, urticaire et rash),
o constipation, nausées, vomissements,
o somnolence, états vertigineux,
o bronchospasme, dépression respiratoire (voir rubrique Contre-indications),
o syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi, survenant particulièrement chez les patients cholécystectomisés,
o abus. L'utilisation prolongée entraîne un risque de dépendance médicamenteuse (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
· Il existe un risque de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal du traitement, qui peut être observé chez l'utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine pendant la grossesse (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Voir plus
Grossesse
Lié au paracétamol :
Une vaste quantité de données portant sur les femmes enceintes démontrent l'absence de toute malformation ou de toute toxicité foetale/néonatale. Les études épidémiologiques consacrées au neurodéveloppement des enfants exposés au paracétamol in utero produisent des résultats non concluants.
Lié à la codéine :
En clinique, bien que quelques études cas-témoin mettent en évidence une augmentation du risque de survenue de malformations cardiaques, la plupart des études épidémiologiques écartent un risque malformatif.
Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.
En conséquence, si cela s'avère nécessaire d'un point de vue clinique, l'utilisation ponctuelle de DAFALGAN CODEINE, comprimé pelliculé peut être envisagée au cours de la grossesse ; cependant, il devra être utilisé à la dose efficace la plus faible, pendant la durée la plus courte possible et à la fréquence la plus réduite possible.
En cas d'administration en fin de grossesse, tenir compte des propriétés morphino-mimétiques de ce médicament (risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né après de fortes doses avant l'accouchement, risque de syndrome de sevrage en cas d'administration chronique en fin de grossesse).
Allaitement
Ce médicament est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique Contre-indications) :
Le paracétamol et la codéine passent dans le lait maternel.
La conduite à tenir au cours de l'allaitement est conditionnée par la présence de codéine.
A des doses thérapeutiques normales, la codéine et son métabolite actif peuvent être présents dans le lait maternel à des doses très faibles et il est peu probable qu'elle entraîne des effets indésirables chez l'enfant allaité. Cependant, si la patiente est un métaboliseur CYP2D6 ultra-rapide, une quantité importante du métabolite actif, la morphine, peut être présente dans le sang maternel ainsi que dans le lait maternel. Dans de très rares cas, ces taux élevés peuvent entrainer des symptômes de toxicité opioïde chez l'enfant (somnolence, difficulté de succion, pauses voire dépressions respiratoires et hypotonie) qui peuvent être fatals.
Fertilité
Lié au paracétamol :
En raison du mécanisme d'action potentiel sur les cyclo-oxygénases et la synthèse de prostaglandines, le paracétamol pourrait altérer la fertilité chez la femme, par un effet sur l'ovulation réversible à l'arrêt du traitement.
Des effets sur la fertilité des mâles ont été observés dans une étude chez l'animal. La pertinence de ces effets chez l'homme n'est pas connue.
Lié à la codéine :
Il n'y a pas de données chez l'animal concernant la fertilité mâle et femelle.
Pour éviter un risque de surdosage :
· vérifier l'absence de codéine et de paracétamol dans la composition d'autres médicaments, y compris si ce sont des médicaments obtenus sans prescription.
· respecter les doses maximales recommandées (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Liées au paracétamol :
Chez l'adulte de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique Surdosage).
Le paracétamol peut provoquer des réactions cutanées graves telles que la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET), qui peuvent être mortelles. Les patients doivent être informés des signes précoces de ces réactions cutanées graves, et l'apparition d'une éruption cutanée ou de tout autre signe d'hypersensibilité impose l'arrêt du traitement.
Liées à la codéine :
Les douleurs par désafférentation (douleurs neurogènes) ne répondent pas à l'association codéine paracétamol.
La surveillance doit porter notamment sur la vigilance de l'enfant : avant la prise de ce médicament, assurez-vous que l'enfant ne présente pas de tendance excessive ou anormale à la somnolence.
Métabolisme CYP2D6 :
La codéine est métabolisée en morphine par l'enzyme hépatique CYP2D6, son métabolite actif. En cas de déficit ou d'absence de cette enzyme, l'effet analgésique attendu ne sera pas obtenu.
Il est estimé que jusqu'à 7% de la population caucasienne peut présenter ce déficit.
Cependant, si le patient est un métaboliseur rapide ou ultra-rapide, il a un risque augmenté, même à dose thérapeutique, de développer des effets indésirables dus à la toxicité des opioïdes. Ces patients transforment la codéine en morphine rapidement, en conséquence leur taux de morphine dans le sérum est plus élevé qu'attendu.
Les symptômes généraux de la toxicité des opioïdes incluent une confusion, une somnolence, une respiration superficielle, un myosis, des nausées, des vomissements, une constipation et un manque d'appétit. Dans les cas graves, les patients peuvent présenter des symptômes de dépression respiratoire et circulatoire, pouvant mettre en jeu le pronostic vital et être dans de très rares cas fatals.
Les prévalences estimées des métaboliseurs ultra-rapides dans les différentes populations sont résumées ci-dessous :
Population | Prévalence % |
Africains/Ethiopiens | 29% |
Afro-Américains | 3,4% à 6,5% |
Asiatiques | 1,2% à 2% |
Caucasiens | 3,6% à 6,5% |
Grecs | 6,0% |
Hongrois | 1,9% |
Européens du nord | 1% à 2% |
Utilisation en post-opératoire chez les enfants
Des cas publiés dans la littérature ont montré que la codéine utilisée en post-opératoire chez les enfants après une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie dans le cadre d'un syndrome d'apnée obstructive du sommeil, entraine des effets indésirables rares mais pouvant mettre en jeu le pronostic vital voire entrainer le décès (voir rubrique Contre-indications). Tous ces enfants avaient reçu de la codéine aux doses recommandées ; cependant des éléments permettaient de mettre en évidence que ces enfants étaient des métaboliseurs rapides ou ultra-rapides de la codéine en morphine.
Enfants présentant une fonction respiratoire altérée
La codéine n'est pas recommandée chez les enfants pouvant présenter une fonction respiratoire altérée du fait de désordres neuromusculaires, d'affections cardiaques ou respiratoires sévères, d'infections des voies respiratoires supérieures ou pulmonaires, de traumatismes multiples ou de procédures chirurgicales longues. Ces facteurs peuvent aggraver les symptômes de la toxicité de la morphine.
Effet sur le Système Nerveux Central
Les effets des opioïdes sur le système nerveux central (SNC) peuvent provoquer une dépression respiratoire grave qui peut être mortelle.
Les effets dépresseurs des opioïdes sur le SNC, dont la dépression respiratoire et la sédation, doivent être pris en compte en cas d'une pathologie intracrânienne connue ou suspectée, par exemple : traumatisme crânien ou d'autres lésions intracrâniennes. De plus, ces effets sur le SNC peuvent compliquer l'évaluation neurologique.
Les opioïdes doivent être utilisés avec précaution chez le patient épileptique, compte tenu de leur capacité de réduire le seuil de crise.
L'utilisation prolongée d'antalgiques, dont les opioïdes, augmente le risque d'une céphalée par abus médicamenteux.
Un traitement par opioïdes, particulièrement en cas d'utilisation chronique, peut déclencher une hyperalgésie chez certains sujets.
Effets respiratoires
Les opioïdes provoquent des dépressions respiratoires par des effets dépressifs sur le SNC. Le risque de dépression respiratoire peut augmenter en cas d'utilisation concomitante avec d'autres médicaments et en cas de facteurs pharmacogénétiques.
Effets gastro-intestinaux
La constipation, qui peut se révéler réfractaire à un traitement par laxatif, constitue un effet indésirable du traitement opioïde et nécessite une surveillance du transit intestinal.
Les nausées et les vomissements font partie également des effets indésirables du traitement opioïde. Chez certains sujets, l'incidence des nausées et des vomissements peut diminuer avec le développement d'une tolérance.
L'administration d'opioïdes peut masquer les symptômes d'une affection abdominale aiguë.
Certains opioïdes, dont la morphine, peuvent augmenter la pression sur le sphincter d'Oddi, ce qui suggère de prendre des précautions d'utilisation en cas de maladie des voies biliaires, par exemple : la pancréatite et la cholélithiase, même si un effet définitif n'a pas été déterminé.
Effets dermatologiques
Le prurit est un effet indésirable d'un traitement opioïde.
Effets hormonaux
Les opioïdes peuvent baisser les taux hormonaux et doivent être utilisés avec précaution chez le patient atteint de troubles hormonaux.
Effets immunologiques
Certains opioïdes, dont la morphine, peuvent inhiber la fonction immunologique. L'importance clinique de cet effet n'a pas été déterminée.
Effets musculo-squelettiques
Un traitement opioïde peut provoquer une rigidité musculaire et une myoclonie.
Effets sur les voies urinaires
Les opioïdes peuvent provoquer une rétention urinaire par une diminution du tonus des muscles lisses dans la vessie et la perception de la distension vésicale par une inhibition du réflexe de miction. Par conséquent, les opioïdes doivent être utilisés avec précaution chez le patient atteint de striction urétrale ou une hypertrophie prostatique.
Effets cardiovasculaires et cérébro-vasculaires
Les patients atteints d'hypovolémie ou d'hypotension seront surveillés pour tout effet hémodynamique éventuel.
Tolérance
Une diminution de l'efficacité antalgique ou de la tolérance peut survenir avec une utilisation prolongée d'opioïdes. Une tolérance croisée n'est pas complète parmi les opioïdes et une tolérance peut se développer à des vitesses différentes pour les divers opioïdes.
Dépendance, abus et mésusage
DAFALGAN CODEINE, comprimé pelliculé contient de la codéine, dont l'utilisation régulière ou prolongée peut entraîner une dépendance psychologique et physique. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents d'abus et/ou de dépendance (notamment aux médicaments et à l'alcool) ou de trouble mental (par ex. dépression majeure). Tout abus ou mésusage peut entraîner un surdosage et/ou le décès (voir rubrique Surdosage).
Précautions d'emploi
Sujet âgé : diminuer la posologie initiale de moitié par rapport à la posologie recommandée, et l'augmenter éventuellement secondairement en fonction de la tolérance et des besoins (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Liées au paracétamol :
Le paracétamol est à utiliser avec précaution en cas de:
· poids < 50 kg (voir rubrique Posologie et mode d'administration),
· insuffisance rénale (voir rubrique Posologie et mode d'administration),
· insuffisance hépatocellulaire légère à modérée (voir rubrique Posologie et mode d'administration),
· syndrome de Gilbert (jaunisse familiale non-hémolytique) (voir rubrique Posologie et mode d'administration),
· déficience en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase (G6PD) (pouvant conduire à une anémie hémolytique),
· alcoolisme chronique, consommation excessive d'alcool (3 boissons alcoolisées ou plus chaque jour), anorexie, boulimie ou cachexie (voir rubrique Posologie et mode d'administration),
· malnutrition chronique (réserves basses en glutathion hépatique) (voir rubrique Posologie et mode d'administration),
· déshydratation, hypovolémie (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
En cas de découverte d'une hépatite virale aigüe, il convient d'arrêter le traitement.
Liées à la codéine :
· L'absorption d'alcool pendant le traitement est déconseillée en raison de la présence de codéine.
· En cas d'hypertension intracrânienne, la codéine risque d'augmenter l'importance de cette hypertension.
· En cas de toux productive, la codéine peut entraver l'expectoration.
· Chez le patient cholécystectomisé, la codéine peut provoquer un syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plus souvent associé à des anomalies biologiques, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi.
· Le sujet âgé peut subir un risque accru d'effets indésirables associés aux opioïdes tels la dépression respiratoire et la constipation. De plus, le sujet âgé a une probabilité plus élevée d'utilisation concomitante de médicaments et ceci peut augmenter le risque d'interactions médicamenteuses.
Eruption cutanée
Hypersensibilité cutanée
Douleur par désafférentation
Enfant de 12 à 15 ans
Déficit ou absence de CYP2D6
Métaboliseur rapide de CYP2D6
Pathologie intracrânienne
Traumatisme crânien
Epilepsie
Constipation
Affection abdominale aiguë
Maladie des voies biliaires
Pancréatite
Cholélithiase
Troubles hormonaux
Sténose urétrale
Hypertrophie prostatique
Hypovolémie
Hypotension
Antécédent d'abus alcoolique
Antécédent de dépendance
Antécédent de maladie mentale
Sujet âgé
Poids corporel < 50 kg
Insuffisance rénale
Insuffisance hépatocellulaire légère à modérée
Syndrome de Gilbert
Déficit en G6PD
Alcoolisme chronique
Anorexie
Boulimie
Cachexie
Malnutrition chronique
Déshydratation
Hépatite virale aiguë
Hypertension intracrânienne
Toux productive
Cholécystectomie antérieure
Grossesse
Réaction d'hypersensibilité
Oedème de Quincke
Erythème cutané
L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence dus à la présence de codéine.
+ Antivitamines K
Risque d'augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4 jours.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.
+ Flucloxacilline
La prudence est recommandée lorsque le paracétamol est administré de façon concomitante avec la flucloxacilline en raison du risque accru d'acidose métabolique à trou anionique élevé (AMTAE), en particulier chez les patients présentant un facteur de risque de déficit en glutathion tel qu'une insuffisance rénale sévère, un sepsis, une malnutrition ou un alcoolisme chronique. Une surveillance étroite est recommandée afin de détecter l'apparition de AMTAE, par la recherche de la 5-oxoproline urinaire.
Interactions avec les examens paracliniques
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase- peroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acide phosphotungstique.
LIEES A LA CODEINE
Association contre-indiquée
+ Oxybate de sodium
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
Associations déconseillées
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de la codéine.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool.
+ Bupropion, Cinacalcet, Duloxétine, Terbinafine
Risque d'inefficacité de l'opiacé par inhibition de son métabolisme par l'inhibiteur.
+ Fluoxétine, Paroxétine, Quinidine
Diminution de l'efficacité de l'opiacé par inhibition de son métabolisme par l'inhibiteur.
+ Morphiniques agonistes-antagonistes
Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
+ Morphiniques antagonistes partiels
Risque de diminution de l'effet antalgique.
Associations à prendre en compte
+ Analgésiques morphiniques vrais, Antitussifs morphine-like, Antitussifs morphiniques vrais, Autres analgésiques morphiniques agonistes, Méthadone
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Barbituriques, benzodiazépines et apparentés
Risque majoré de sédation et de dépression respiratoire pouvant entraîner coma et décès, notamment chez le sujet âgé. Il convient de limiter autant que possible les doses et la durée de l'association.
+ Médicaments atropiniques
Risque important d'akinésie colique, avec constipation sévère.
liste des médicaments contenant de la codéine, du dextrométhorphane, de l'éthylmorphine ou de la noscapine désormais disponibles uniquement sur ordonnance
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Télécharger le documentPovidone, Cellulose microcristalline, Croscarmellose sodique, Magnésium stéarate, Agent filmogène blanc : Hypromellose, Titane dioxyde, Propylène glycol
UPSA SAS
3, Rue Joseph Monier
92500
RUEIL MALMAISON
Code UCD7 : 9147928
Code UCD13 : 3400891479287
Code CIS : 66003374
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : UPSA SAS
Laboratoire exploitant : UPSA SAS
Prix vente TTC : 1.72€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 1.72€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 21/02/1990
Rectificatif AMM : 08/02/2024
Marque : DAFALGAN CODEINE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400933275815
Référence LPPR : Aucune
CODOLIPRANE 500 mg/30 mg, comprimé, boîte de 100
CODOLIPRANE 500 mg/30 mg, comprimé, boîte de 16
CODOLIPRANE 500 mg/30 mg, comprimé effervescent sécable, boîte de 1 pilulier de 16
CODOLIPRANE 500 mg/30 mg, gélule, boîte de 100
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