CODOLIPRANE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé sécable
Catégories :
Antalgiques, Antalgiques opiacés faibles, Codéine et dérivés, Paracétamol + Codéine
Principes actifs :
Paracétamol, Codéine phosphate hémihydraté
Douleur aiguë d'intensité modérée
Sujet âgé . Traitement initial. Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
un(e) (1) comprimé trois (3) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum pendant trois (3) jours.
A avaler tels quels avec un grand verre d'eau.
Adulte de plus de 18 ans . Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
deux (2) comprimés trois (3) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum pendant trois (3) jours. Maximum huit (8) comprimés par jour.
A avaler tels quels avec un grand verre d'eau.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement à posologie réduite. Douleur aiguë d'intensité modérée
deux (2) comprimés trois (3) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum pendant trois (3) jours. Maximum six (6) comprimés par jour.
A avaler tels quels avec un grand verre d'eau.
Adolescent de 15 ans à 18 ans de plus de 50 Kg . Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
deux (2) comprimés trois (3) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum pendant trois (3) jours. Maximum six (6) comprimés par jour.
A avaler tels quels avec un grand verre d'eau.
Adolescent de 15 ans à 18 ans de 31 à 50 Kg . Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
un(e) (1) comprimé quatre (4) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum pendant trois (3) jours. Maximum quatre (4) comprimés par jour.
A avaler tels quels avec un grand verre d'eau.
Voie orale
Ce médicament contient du paracétamol et de la codéine. D'autres
médicaments en contiennent. Ne pas les associer afin de ne pas dépasser les
doses maximales recommandées.
- Si après 3 jours, la douleur n'est pas soulagée ou en cas d'efficacité
insuffisante ou de survenue de tout autre signe, ne pas continuer le traitement
sans l'avis de votre médecin.
ARRÊTER LE TRAITEMENT ET PRÉVENIR IMMÉDIATEMENT LE MÉDECIN en cas de :
- respiration lente ou superficielle,
- confusion,
- somnolence,
- rétrécissement de la pupille,
- constipation,
- manque d'appétit,
- réaction allergique pouvant se manifester par :
* boutons et/ou des rougeurs sur la peau,
* urticaire,
*brusque gonflement du visage et du cou pouvant
entrainer une difficulté à respirer (œdème de Quincke), malaise brutal avec
baisse importante de la pression artérielle (choc anaphylactique).
CONSULTER IMMÉDIATEMENT LE MÉDECIN en cas de :
- fatigue, essoufflement et pâleur,
- infections fréquentes telles que de la fièvre, des sévères frissons, des
maux de gorge ou des ulcères de la bouche,
- une tendance à saigner ou à présenter des ecchymoses spontanées,
- de saignements du nez ou
des gencives,
- éruption cutanée en plaques rouges arrondies avec
sensation de brûlure laissant des tâches colorées et pouvant apparaître aux
mêmes endroits en cas de reprise du médicament (érythème pigmenté fixe),
- douleur localisée dans la poitrine qui peut irradier vers l'épaule gauche
et la mâchoire,
- difficulté à respirer.
ÊTRE ATTENTIF à tout signe évoquant un usage abusif ou une
dépendance à ce traitement .
ÉVITER la
prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines
(somnolence).
Leucopénie
Pancréatite
Thrombopénie
Neutropénie
Réaction cutanée sévère
Choc anaphylactique
Constipation
Hépatite aiguë
Manque d'appétit
Oedème de Quincke
Rétention urinaire
Agranulocytose
Bronchospasme
Dépendance aux opioïdes
Confusion
Dépression respiratoire
Myosis
Somnolence
Sédation
Syndrome de sevrage
Euphorie
Augmentation des transaminases
Etat vertigineux
Atteinte hépatique cytolytique
Nausée
Vomissement
Dysphorie
Dépression circulatoire
Erythème pigmenté fixe
Prurit cutané
Anémie hémolytique en cas de déficit en G6PD
Insuffisance hépatique aiguë
Respiration superficielle
Spasme du sphincter d'Oddi
Syndrome douloureux abdominal aigu de type pancréatique
Syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire
Abus médicamenteux
Fertilité féminine réduite
Syndrome de Kounis
Acidose pyroglutamique
Les effets indésirables sont classés par système-organe-classe. Leurs fréquences sont définies de la façon suivante :
· Très fréquent (³ 1/10)
· Fréquent (³ 1/100 à < 1/10)
· Peu fréquent (³ 1/1 000 à < 1/100)
· Rare (³ 1/10 000 à < 1/1 000)
· Très rare (< 1/10 000)
· Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Liés au paracétamol
Liés à la codéine
Pharmacodépendance
L'utilisation répétée de CODOLIPRANE ADULTES 400 mg/20 mg, comprimé sécable peut entraîner une dépendance au médicament (pharmacodépendance), même aux doses thérapeutiques. Le risque de pharmacodépendance peut varier en fonction des facteurs de risque individuels du patient, de la posologie et de la durée du traitement opioïde (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Voir plus
Grossesse
L'utilisation ponctuelle de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse, si cela s'avère nécessaire d'un point de vue clinique. Cependant, il devra être utilisé à la dose efficace la plus faible, pendant la durée la plus courte possible et à la fréquence la plus réduite possible. L'utilisation répétée de CODOLIPRANE ADULTES 400 mg/20 mg doit être évitée pendant la grossesse sauf si le bénéfice escompté pour la mère l'emporte sur le risque potentiel pour le foetus et sera alors accompagnée d'une surveillance médicale.
En cas d'administration pendant la grossesse, il conviendra de tenir compte des propriétés morphino-mimétiques de ce médicament et en particulier en fin de terme (risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né après de fortes doses avant l'accouchement, risque de syndrome de sevrage en cas d'administration chronique en fin de grossesse).
Lié au paracétamol :
Une vaste quantité de données portant sur les femmes enceintes démontrent l'absence de toute malformation ou de toute toxicité foetale/néonatale. Les études épidémiologiques consacrées au neurodéveloppement des enfants exposés au paracétamol in utero produisent des résultats non concluants.
Lié à la codéine :
En clinique, bien que quelques études cas-témoin mettent en évidence une augmentation du risque de survenue de malformations cardiaques, la plupart des études épidémiologiques écartent un risque malformatif.
Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.
Allaitement
Ce médicament est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique Contre-indications) :
Le paracétamol et la codéine passent dans le lait maternel.
La conduite à tenir au cours de l'allaitement est conditionnée par la présence de codéine.
A des doses thérapeutiques normales, la codéine et son métabolite actif peuvent être présents dans le lait maternel à des doses très faibles et il est peu probable qu'elle entraîne des effets indésirables chez l'enfant allaité. Cependant, si la patiente est un métaboliseur CYP2D6 ultra-rapide, une quantité importante du métabolite actif, la morphine, peut être présente dans le sang maternel ainsi que dans le lait maternel. Dans de très rares cas, ces taux élevés peuvent entraîner des symptômes de toxicité opioïde chez l'enfant (somnolence, difficulté de succion, pauses voire dépressions respiratoires et hypotonie) qui peuvent être fatals.
Fertilité
Lié au paracétamol :
En raison du mécanisme d'action potentiel sur les cyclo-oxygénases et la synthèse de prostaglandines, le paracétamol pourrait altérer la fertilité chez la femme, par un effet sur l'ovulation réversible à l'arrêt du traitement.
Des effets sur la fertilité des mâles ont été observés dans une étude chez l'animal. La pertinence de ces effets chez l'homme n'est pas connue.
Lié à la codéine :
Il n'y a pas de données chez l'animal concernant la fertilité mâle et femelle.
Mises en garde spéciales
Pour éviter un risque de surdosage :
· Vérifier l'absence de codéine et de paracétamol dans la composition d'autres médicaments, y compris si ce sont des médicaments obtenus sans prescription.
· Respecter les doses maximales recommandées (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Liées à la codéine
Dépendance, abus et mésusage
Tolérance au médicament et trouble de l'usage d'opioïde (abus et dépendance)
Une tolérance, une dépendance physique et psychologique, et un trouble de l'usage d'opioïde (TUO) peuvent apparaître en cas d'administration répétée d'opioïdes tels que CODOLIPRANE ADULTES 400 mg/20 mg, comprimé sécable.
L'utilisation répétée de CODOLIPRANE ADULTES 400 mg/20 mg, comprimé sécable peut entraîner un TUO. Une dose plus élevée et une durée plus longue du traitement par opioïdes peuvent augmenter le risque de développer un TUO. L'abus ou le mésusage intentionnel de CODOLIPRANE ADULTES 400 mg/20 mg, comprimé sécable peut entraîner un surdosage et/ou le décès.
Le risque de développer un TUO est augmenté chez les patients ayant un antécédent personnel ou familial (parents ou frères et soeurs) de troubles liés à la consommation de substances (y compris troubles liés à l'utilisation d'alcool), chez les fumeurs actifs ou chez les patients ayant des antécédents personnels de problèmes de santé mentale (par ex. dépression majeure, anxiété et trouble de la personnalité).
Avant d'instaurer le traitement par CODOLIPRANE ADULTES 400 mg/20 mg, comprimé sécable et au cours du traitement, les objectifs du traitement et un plan d'arrêt du traitement doivent être convenus avec le patient (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Avant et pendant le traitement, le patient doit également être informé des risques et des signes du TUO ainsi que des effets graves. En cas d'apparition de ces signes, il est conseillé aux patients de contacter leur médecin. Des symptômes de sevrage, tels que l'agitation et l'irritabilité, peuvent survenir à l'arrêt de la prise du médicament.
Les patients devront être surveillés afin de détecter les signes d'une consommation excessive de médicament (par ex. des demandes précoces de renouvellement d'ordonnance). Cela inclut la vérification des médicaments opioïdes et psychoactifs concomitants (tels que les benzodiazépines). Pour les patients présentant des signes et symptômes de TUO, une consultation avec un addictologue doit être envisagée.
Après un traitement prolongé, l'administration doit être interrompue de manière progressive.
Des cas d'abus et de dépendance ont été rapportés avec la codéine, en particulier chez l'adulte et le jeune adulte, mais également chez l'adolescent, à des fins récréatives et/ou chez des patients ayant des antécédents d'abus et/ou de pharmacodépendance (alcool, médicament ou autre) ou de maladie mentale (exemple : dépression majeure). Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez ces patients.
La survenue de signes ou symptômes évoquant un usage abusif ou une dépendance à la codéine doit faire l'objet d'une surveillance attentive.
Tout abus ou mésusage peut entraîner un surdosage et/ou le décès (voir rubrique Surdosage).
Utilisation en post-opératoire chez les enfants
Des cas publiés dans la littérature ont montré que la codéine utilisée en post-opératoire chez les enfants après une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie dans le cadre d'un syndrome d'apnée obstructive du sommeil, entraîne des effets indésirables rares mais pouvant mettre en jeu le pronostic vital voire entraîner le décès (voir rubrique Contre-indications). Tous ces enfants avaient reçu de la codéine aux doses recommandées ; cependant des éléments permettaient de mettre en évidence que ces enfants étaient des métaboliseurs rapides ou ultra-rapides de la codéine en morphine.
Enfants présentant une fonction respiratoire altérée
La codéine n'est pas recommandée chez les enfants pouvant présenter une fonction respiratoire altérée du fait de désordres neuromusculaires, d'affections cardiaques ou respiratoires sévères, d'infections des voies respiratoires supérieures ou pulmonaires, de traumatismes multiples ou de procédures chirurgicales longues. Ces facteurs peuvent aggraver les symptômes de la toxicité de la morphine.
Sujet âgé
Les personnes âgées peuvent être plus sensibles aux effets indésirables de ce médicament, notamment la dépression respiratoire. Elles sont également plus susceptibles de présenter une hypertrophie, une obstruction prostatique ainsi qu'une altération de la fonction rénale liée à l'âge. Elles ont également une probabilité plus élevée d'avoir une rétention urinaire induite par les opioïdes.
Diminuer la posologie initiale de moitié par rapport à la posologie recommandée chez l'adulte, et l'augmenter éventuellement secondairement en fonction de la tolérance et des besoins (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Métabolisme CYP2D6
La codéine est métabolisée en morphine, son métabolite actif, par l'enzyme hépatique CYP2D6. En cas de déficit ou d'absence de cette enzyme, l'effet analgésique attendu ne sera pas obtenu. Il est estimé que jusqu'à 7 % de la population caucasienne peut présenter ce déficit.
Cependant, si le patient est un métaboliseur rapide ou ultra-rapide, il a un risque augmenté, même à dose thérapeutique, de développer des effets indésirables dus à la toxicité des opioïdes. Ces patients transforment la codéine en morphine rapidement, en conséquence leur taux de morphine dans le sérum est plus élevé qu'attendu.
Les symptômes généraux de la toxicité des opioïdes incluent une confusion, une somnolence, une respiration superficielle, un myosis, des nausées, des vomissements, une constipation et un manque d'appétit. Dans les cas graves, les patients peuvent présenter des symptômes de dépression respiratoire et circulatoire, pouvant mettre en jeu le pronostic vital et être dans de très rares cas fatals.
Les prévalences estimées des métaboliseurs ultra-rapides dans les différentes populations sont résumées ci-dessous :
Population | Prévalence % |
Africains/Ethiopiens | 29% |
Afro-Américains | 3.4% à 6.5% |
Asiatiques | 1.2% à 2% |
Caucasiens | 3.6% à 6.5% |
Grecs | 6.0% |
Hongrois | 1.9% |
Européens du nord | 1%-2% |
Interactions
La prise de ce médicament est déconseillée en association avec l'alcool, les morphiniques agonistes antagonistes, les morphiniques antagonistes partiels, les inhibiteurs du CYP2D6 (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Précautions d'emploi
Liées à l'association à l'alcool
La consommation de boissons alcoolisées pendant le traitement est déconseillée.
Liées au paracétamol
L'administration de paracétamol peut exceptionnellement entraîner une toxicité hépatique, même à doses thérapeutiques, après un traitement de courte durée et chez des patients sans antécédents de troubles hépatiques (voir rubrique Effets indésirables).
Le paracétamol est à utiliser avec précaution sans dépasser 3 g/jour en cas de (voir rubrique Posologie et mode d'administration) :
· poids < 50 kg,
· insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,
· insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine = 30 ml/min (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques)),
· alcoolisme chronique,
· déshydratation (voir rubrique Posologie et mode d'administration),
· réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutrition chronique, jeûne, amaigrissement récent, sujet âgé de plus de 75 ans ou de plus de 65 ans et polypathologique, hépatite virale chronique et VIH, mucoviscidose, cholémie familiale (Maladie de Gilbert),
· allergie à l'aspirine et/ou aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
En cas de sevrage récent d'un alcoolisme chronique, le risque d'atteinte hépatique est majoré.
En cas de découverte d'une hépatite virale aigüe, il convient d'arrêter le traitement.
La prudence est recommandée en cas d'administration concomitante de paracétamol et de flucloxacilline en raison d'un risque accru d'acidose métabolique à trou anionique élevé (AMTAE), en particulier chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère, de septicémie, de malnutrition et d'autres sources de déficit en glutathion (par exemple, alcoolisme chronique), ainsi que chez ceux qui utilisent des doses quotidiennes maximales de paracétamol. Une surveillance étroite, incluant la mesure de la 5-oxoproline urinaire, est recommandée.
Après une utilisation prolongée, la surveillance doit inclure la numération formule sanguine, la fonction hépatique et la fonction rénale.
Liées à la codéine
En cas de prise au long cours, de fortes doses, ou d'utilisation incorrecte d'analgésiques chez des patients atteints de céphalées chroniques, des céphalées peuvent apparaître ou s'aggraver ; elles ne doivent pas être traitées par des doses plus élevées d'analgésiques. Dans de tels cas, l'utilisation d'analgésiques doit être interrompue sur avis médical.
· Constipation chronique. L'utilisation concomitante de codéine avec des médicaments antidiarrhéiques antipéristaltiques peut augmenter le risque de constipation sévère.
· Pression intracrânienne élevée ou de traumatisme crânien. La codéine peut augmenter la pression du liquide céphalorachidien et peut augmenter la dépression respiratoire. Comme d'autres opioïdes, il provoque des effets indésirables qui peuvent altérer l'évolution clinique des patients présentant un traumatisme crânien,
· Altération de la conscience,
· Altération de la fonction respiratoire (due à un emphysème, à une cyphoscoliose, à l'obésité sévère) et bronchopneumopathie chronique obstructive.
CODOLIPRANE ADULTES 400 mg/20 mg, comprimé sécable doit être administré avec précaution dans les situations suivantes :
· chez les patients présentant des troubles convulsifs,
· chez certains patients, tels que ceux qui présentent une altération de la fonction cardiaque, hépatique ou rénale, une hyperplasie bénigne de la prostate, une sténose urétrale, une insuffisance surrénalienne (maladie d'Addison), une hypothyroïdie, une entérocolite ulcérative chronique, une maladie de la vésicule biliaire et des maladies dans lesquelles la capacité respiratoire est réduite,
· en cas d'hypertension intracrânienne, la codéine risque d'augmenter l'importance de cette hypertension,
· chez le patient cholécystectomisé, la codéine peut provoquer un syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plus souvent associé à des anomalies biologiques, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi,
· en cas de toux productive, la codéine peut entraver l'expectoration.
Risques concernant la prise concomitante d'opioïdes et d'alcool
· Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Risques concernant la prise concomitante d'opioïdes et de benzodiazépines
· La prise concomitante d'opioïdes, dont la codéine, et de benzodiazépines peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et le décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante d'opioïdes et de benzodiazépines doit être réservée aux patients pour lesquels les alternatives thérapeutiques sont inadéquates.
· La prise concomitante d'agoniste-antagoniste morphinique dans le traitement substitutif peut diminuer l'effet antalgique et augmenter le risque d'apparition d'un syndrome de sevrage
· En cas d'association avec d'autres opioïdes, les doses efficaces les plus faibles et la durée d'utilisation concomitante la plus courte possible doivent être prescrites ; le patient doit être étroitement surveillé concernant l'apparition de sédation, de symptômes de sevrage et de dépression respiratoire (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Interactions avec les examens paracliniques
Liées au paracétamol
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-péroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acide phosphotungstique.
Douleur par désafférentation
Antécédent d'abus alcoolique
Antécédent de dépendance
Antécédent de maladie mentale
Déficit ou absence de CYP2D6
Métaboliseur rapide de CYP2D6
Poids corporel < 50 kg
Insuffisance hépatocellulaire légère à modérée
Insuffisance rénale
Alcoolisme chronique
Déshydratation
Malnutrition chronique
Jeûne
Amaigrissement
Sujet âgé
Hépatite virale
VIH positif
Mucoviscidose
Syndrome de Gilbert
Allergie aspirine
Allergie AINS
Hépatite virale aiguë
Hypertension intracrânienne
Cholécystectomie antérieure
Toux productive
Grossesse
Réaction d'hypersensibilité
Oedème de Quincke
Erythème cutané
Rash cutané
Déficit en G6PD
CODOLIPRANE ADULTES 400 mg/20 mg, comprimé sécable peut provoquer de la somnolence, des troubles de la coordination visuomotrice et de l'acuité visuelle, altérant la capacité mentale et/ou physique requise pour l'exécution de tâches potentiellement dangereuses, comme la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines.
Il convient de conseiller aux patients de ne pas conduire et de ne pas utiliser de machines, et ce jusqu'à ce qu'ils soient en mesure de réaliser ces activités.
Liées au paracétamol
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antivitamines K
Risque d'augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4 jours.
Contrôle biologique incluant un contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.
+ Flucloxacilline
Il convient d'être prudent lors de l'utilisation concomitante de paracétamol et de flucloxacilline, car la prise simultanée a été associée à une acidose métabolique à trou anionique élevé, en particulier chez les patients présentant des facteurs de risque (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Liées à la codéine
Les patients recevant d'autres analgésiques opioïdes, antitussifs, antihypertenseurs, antihistaminiques, antipsychotiques, agents anxiolytiques ou autres dépresseurs du SNC (y compris l'alcool) en concomitance avec ce médicament contenant de la codéine peuvent présenter une dépression supplémentaire du SNC.
Associations contre-indiquées (voir rubrique Contre-indications)
+ Oxybate de sodium
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage (voir rubrique Contre-indications).
Associations déconseillées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
+ Alcool
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Agonistes-antagonistes morphiniques : buprénorphine, nalbuphine, pentazocine
Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage
+ Morphiniques antagonistes partiels : naltrexone, nalméfène
Risque de diminution de l'effet antalgique
+ Inhibiteurs du CYP2D6
La codéine est métabolisée par l'enzyme hépatique CYP2D6 en son métabolite actif, la morphine. Les médicaments inhibant l'activité du CYP2D6 peuvent réduire l'effet analgésique de la codéine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Les patients prenant de la codéine et des inhibiteurs du CYP2D6 modérés à forts (tels que la quinidine, la fluoxétine, la paroxétine, le bupropion, le cinacalcet, la méthadone) doivent faire l'objet d'une surveillance adéquate relative à cette efficacité réduite et aux signes et symptômes de sevrage. Si nécessaire, un ajustement du traitement doit être effectué.
Associations à prendre en compte
+ Barbituriques, benzodiazépines, autres dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution)
Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas de surdosage.
La prise concomitante de benzodiazépines et d'opioïdes augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison de l'addition des effets dépresseurs sur le système nerveux central. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Les doses et la durée du traitement concomitant de benzodiazépines et d'opioïdes doivent être limitées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
+ Autres dépresseurs du SNC (y compris l'alcool) tels que, par exemple, antitussifs antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques H1 sédatifs, anxiolytiques, antipsychotiques, antihypertenseurs, clonidine et apparentés, hypnotiques, neuroleptiques.
Majoration de la dépression centrale.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO)
Il a été observé que l'utilisation concomitante de certains opioïdes tels que la méthadone ou le fentanyl avec des IMAOs pouvait potentialiser les effets nerveux centraux et d'autres effets indésirables de gravité imprévisible. L'extrapolation de ces effets à l'association de la codéine avec les IMAOs ne peut être exclue.
CODOLIPRANE_24042024_AVIS_CT20694
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OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS
157 Av Charles de Gaulle
92200
NEUILLY SUR SEINE
Code UCD7 : 9129787
Code UCD13 : 3400891297874
Code CIS : 64406362
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS
Laboratoire exploitant : OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS
Prix vente TTC : 1.72€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 1.72€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 06/12/1983
Rectificatif AMM : 10/03/2025
Marque : CODOLIPRANE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400933220754
Référence LPPR : Aucune
CODOLIPRANE ADULTES 400milligrammes/20milligr, comprimé sécable, boîte de 100
DOLIPRANE CODEINE 400milligrammes/20milligr, comprimé sécable, boîte de 100 (détails indisponibles)
COMPRALGYL 400milligrammes/20milligr, comprimé sécable, boîte de 16
DOLIPRANE CODEINE 400milligrammes/20milligr, comprimé sécable, boîte de 16 (détails indisponibles)
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