LYRICA
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Gélule
Catégories :
Antalgiques, Traitements spécifiques des douleurs neuropathiques, Prégabaline, Neurologie-psychiatrie, Anti-épileptiques, Anticonvulsivants non barbituriques, Autres anti-épileptiques, Prégabaline, Neurologie-psychiatrie, Anxiolytiques, Autres anxiolytiques, Prégabaline
Principes actifs :
Prégabaline
Douleur neuropathique, Crise épileptique partielle avec ou sans généralisation secondaire, Trouble anxieux généralisé
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial
un(e) (1) gélule deux (2) fois par jour à avaler avec un verre d'eau pendant sept (7) jours.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien (implicite)
un(e) (1) gélule trois (3) fois par jour à avaler avec un verre d'eau.
Voie orale
CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge, peau
devenant rouge, commençant à former des ampoules ou à peler.
- Modification de la vision.
- Idées ou comportement autodestructeurs ou suicidaires.
- Diminution de la miction.
- Convulsions.
- Difficultés à respirer, respiration semblant superficielle.
- Réactions cutanées graves se manifestant par des taches rougeâtres
non surélevées, en forme de cibles ou de cercles, sur le tronc, souvent
accompagnées de cloques centrales, d'une desquamation de la peau,
d'ulcères de la bouche, de la gorge, du nez, des organes génitaux et
des yeux. Elles peuvent être précédées par de la fièvre et des
symptômes de type grippal.
INFORMER LE MEDECIN en cas de :
- Prise du médicament plus longtemps que ce qui a été conseillé par le médecin.
- Besoin de prendre une dose plus importante que celle qui a été recommandée.
- Utilisation du médicament pour des raisons autres que celles pour lesquelles il a été prescrit.
- Tentative à plusieurs reprises, sans succès, d'arrêter ou de contrôler l'utilisation de ce médicament.
- Sensation de mal être lors de l'arrêt de prise du médicament, et amélioration lors de la reprise.
APRES l'arrêt du traitement, CONTACTER le médecin en cas d'effets de sevrage (troubles
du sommeil, maux de tête, nausées, sensation d'anxiété, diarrhée,
symptômes pseudogrippaux, convulsions, nervosité, dépression, idées d'auto-agression ou de suicide, douleur,
transpiration et étourdissements).
La prise simultanée avec de l'alcool N'EST PAS RECOMMANDEE.
PRUDENCE
en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines
(étourdissements, somnolence, diminution de la concentration).
Les femmes en âge de procréer doivent UTILISER une méthode de contraception efficace.
Constipation
Crampe musculaire
Diarrhée
Distension abdominale
Dorsalgie
Fatigue
Flatulence
Insomnie
Irritabilité
Oedème
Prise de poids
Troubles de l'érection
Diplopie
Confusion
Arthralgie
Ataxie
Dysarthrie
Oedème périphérique
Paresthésie
Sédation
Tremblement
Trouble de la mémoire
Chute
Trouble de l'équilibre
Diminution de la libido
Bouche sèche
Augmentation de l'appétit
Vision trouble
Désorientation
Léthargie
Nausée
Vomissement
Hypo-esthésie
Douleur des membres
Trouble de la coordination
Sensation d'ébriété
Amnésie
Trouble de l'attention
Trouble de la marche
Spasme cervical
Humeur euphorique
Vertige labyrinthique
Sensation anormale
Nasopharyngite
Agitation
Anorexie
Asthénie
Bradycardie sinusale
Congestion nasale
Douleur
Dysménorrhée
Dysurie
Epistaxis
Hyperhidrose
Hypertension
Hyperthermie
Hypoglycémie
Hypotension
Incontinence urinaire
Insuffisance cardiaque congestive
Nervosité
Reflux gastro-oesophagien
Rhinite
Sécheresse oculaire
Tachycardie
Toux
Urticaire
Dépression
Bloc auriculoventriculaire du premier degré
Syncope
Myalgie
Oppression thoracique
Frissons
Bouffées vasomotrices
Dyskinésie
Dyspnée
Larmoiement
Neutropénie
Perte de poids
Soif
Rigidité musculaire
Sécheresse nasale
Sensation de brûlure
Augmentation des enzymes hépatiques
Malaise
Rêves anormaux
Dépersonnalisation
Apathie
Nystagmus
Bouffées de chaleur
Troubles visuels
Oedème de la face
Oedème généralisé
Agueusie
Perte de connaissance
Augmentation de la créatininémie
Humeur dépressive
Myoclonie
Hypersensibilité
Eruption papuleuse
Exaltation
Contraction musculaire
Hyperesthésie
Trouble cognitif
Dysfonction sexuelle
Prurit cutané
Diminution de l'acuité visuelle
Anomalie du champ visuel
Stupeur
Hyperacousie
Douleur oculaire
Trouble du langage
Augmentation de la libido
Attaque de panique
Irritation des yeux
Sialorrhée
Douleur mammaire
Douleur cervicale
Augmentation de la créatine-phosphokinase
Anorgasmie
Ronflement
Hyperactivité psychomotrice
Gonflement articulaire
Hypo-esthésie orale
Photopsie
Retard de l'éjaculation
Sensation de froid aux extrémités
Perte de la vision périphérique
Fatigue visuelle
Gonflement des yeux
Tremblement intentionnel
Vertige de position
Hyporéflexie
Manque du mot
Humeur changeante
Hallucination
Altération de la fonction mentale
Numération des plaquettes diminuée
Glycémie augmentée
Kaliémie diminuée
Agression
Aménorrhée
Ascite
Convulsions
Gynécomastie
Ictère
Insuffisance rénale
Kératite
Oedème de Quincke
Oligurie
Pancréatite
Rétention urinaire
Syndrome Parkinsonien
Tachycardie sinusale
Idée suicidaire
Strabisme
Dysphagie
Mydriase
Syndrome de Stevens-Johnson
Allongement de l'intervalle QT
Rhabdomyolyse
Oedème pulmonaire
Hypokinésie
Réaction allergique
Hypertrophie mammaire
Nécrolyse épidermique toxique
Sueurs froides
Perte de la vue
Gonflement de la langue
Parosmie
Comportement suicidaire
Sensation de constriction du pharynx
Ecoulement mammaire
Arythmie sinusale
Halo visuel
Altération de la vision stéréoscopique
Oscillopsie
Dysgraphie
Désinhibition
Numération des globules blancs diminuée
Hépatite
Insuffisance hépatique
Anxiété
Etat de mal épileptique
Iléus paralytique
Infection des voies aériennes supérieures
Syndrome grippal
Dépression respiratoire
Encéphalopathie
Obstruction intestinale
Dépendance médicamenteuse
Symptômes de sevrage
Augmentation de l'aspartate aminotransférase
Augmentation de l'alanine aminotransférase
Grand mal épileptique
Transit gastrique ralenti
Transit intestinal retardé
Le programme d'évaluation clinique de la prégabaline a été mené chez plus de 8 900 patients exposés à la prégabaline, plus de 5 600 d'entre eux l'ayant été dans le cadre d'essais en double aveugle contrôlés contre placebo. Les effets indésirables le plus fréquemment rapportés ont été les étourdissements et la somnolence. Ces effets indésirables étaient généralement d'intensité légère à modérée. Dans toutes les études contrôlées, les interruptions de traitement liées aux effets indésirables ont été de 12 % pour les patients recevant la prégabaline et de 5 % pour ceux recevant le placebo. Les effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné l'arrêt du traitement par la prégabaline ont été les étourdissements et la somnolence.
Le tableau 2 ci-dessous énumère, par type et par fréquence, tous les effets indésirables survenus à une incidence supérieure à celle du placebo et chez plus d'un patient (très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
Les effets indésirables cités peuvent aussi être associés à la maladie sous-jacente et/ou aux médicaments concomitants.
Dans le traitement des douleurs neuropathiques centrales dues à une lésion de la moelle épinière, l'incidence des effets indésirables en général, des effets indésirables touchant le SNC et de la somnolence en particulier, a été accrue (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Les effets supplémentaires rapportés après commercialisation figurent dans la liste ci-dessous en italique.
Tableau 2. Effets indésirables de la prégabaline
* augmentation de l'alanine aminotransférase (ALAT), augmentation de l'aspartate aminotransférase (ASAT)
Après l'arrêt d'un traitement à court ou long terme par la prégabaline, des symptômes de sevrage ont été observés. Les symptômes suivants ont été rapportés : insomnie, céphalées, nausées, anxiété, diarrhée, syndrome grippal, convulsions, nervosité, dépression, idées suicidaires, douleurs, hyperhidrose et étourdissements. Ces symptômes peuvent indiquer une dépendance au médicament. Le patient doit en être informé en début de traitement. Concernant l'interruption d'un traitement prolongé par la prégabaline, des données suggèrent que l'incidence et la sévérité des symptômes de sevrage peuvent être dose-dépendantes (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Population pédiatrique
Le profil de sécurité d'emploi de la prégabaline observé dans cinq études pédiatriques chez des patients présentant des crises épileptiques partielles avec ou sans généralisation secondaire (étude d'efficacité et de sécurité d'emploi pendant 12 semaines chez des patients âgés de 4 à 16 ans, n = 295 ; étude d'efficacité et de sécurité d'emploi pendant 14 jours chez des patients âgés de 1 mois à moins de 4 ans, n = 175 ; étude de pharmacocinétique et de tolérance, n = 65 ; et deux études de suivi de la sécurité d'emploi en ouvert pendant 1 an, n = 54 et n = 431) était similaire à celui observé dans les études menées chez les patients adultes épileptiques. Les événements indésirables le plus fréquemment observés au cours de l'étude de 12 semaines avec le traitement par prégabaline ont été : somnolence, fièvre, infection des voies aériennes supérieures, augmentation de l'appétit, prise de poids et nasopharyngite. Les événements indésirables le plus fréquemment observés au cours de l'étude de 14 jours avec le traitement par prégabaline ont été : somnolence, infection des voies aériennes supérieures et fièvre (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Propriétés pharmacodynamiques et Propriétés pharmacocinétiques).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Femmes en âge de procréer / Contraception
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Il a été démontré que la prégabaline traversait le placenta chez le rat (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). La prégabaline pourrait traverser le placenta humain.
Malformations congénitales majeures
Les données d'une étude observationnelle réalisée dans les pays nordiques portant sur plus de 2 700 grossesses exposées à la prégabaline au cours du premier trimestre ont révélé une prévalence plus élevée de malformations congénitales majeures (MCM) dans la population pédiatrique (vivante ou mort-née) exposée à la prégabaline par rapport à la population non exposée (5,9 % contre 4,1 %).
Le risque de MCM dans la population pédiatrique exposée à la prégabaline au cours du premier trimestre était légèrement plus élevé que dans la population non exposée (rapport de prévalence ajusté et intervalle de confiance à 95 % : 1,14 [0,96-1,35]), et que dans la population exposée à la lamotrigine (1,29 [1,01-1,65]) ou à la duloxétine (1,39 [1,07-1,82]).
Les analyses sur les malformations spécifiques ont révélé des risques plus élevés pour les malformations du système nerveux, de l'œil, du visage (fentes orofaciales), les malformations urinaires et les malformations génitales, mais les effectifs étaient faibles et les estimations imprécises.
Lyrica ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse à moins d'une nécessité absolue (si les bénéfices pour la mère l'emportent clairement sur les risques potentiels pour le fœtus).
Allaitement
La prégabaline est excrétée dans le lait maternel (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). L'effet de la prégabaline sur les nouveau-nés/nourrissons n'est pas connu. La décision soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre le traitement avec la prégabaline doit être prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Aucune donnée clinique n'est disponible concernant les effets de la prégabaline sur la fertilité chez la femme.
Lors d'un essai clinique évaluant l'effet de la prégabaline sur la motilité des spermatozoïdes, les sujets hommes sains ont été exposés à une dose de 600 mg/jour. Aucun effet sur la motilité des spermatozoïdes n'a été observé après 3 mois de traitement.
Une étude de fertilité chez des rats femelles a montré des effets délétères sur la reproduction. Des études de fertilité chez des rats mâles ont montré des effets délétères sur la reproduction et le développement. La pertinence clinique de ces données n'est pas connue (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Patients diabétiques
Conformément aux pratiques cliniques actuelles, une adaptation du traitement hypoglycémiant peut être nécessaire chez certains patients diabétiques ayant présenté une augmentation de poids sous prégabaline.
Réactions d'hypersensibilité
Des notifications de réactions d'hypersensibilité, y compris des cas d'œdème de Quincke, ont été rapportées après commercialisation. La survenue de symptômes d'œdème de Quincke tels qu'un gonflement du visage, un gonflement péri-oral ou des voies aériennes supérieures, impose l'arrêt immédiat de la prégabaline.
Réactions indésirables cutanées graves
De rares cas de réactions indésirables cutanées graves, dont le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET), pouvant menacer le pronostic vital ou être fatales, ont été signalés dans le cadre d'un traitement par prégabaline. Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pour les réactions cutanées. Si des signes et symptômes évocateurs de ces réactions apparaissent, la prégabaline doit être arrêtée immédiatement et un traitement de substitution doit être envisagé (le cas échéant).
Etourdissements, somnolence, perte de connaissance, confusion et altération de la fonction mentale
Le traitement par prégabaline a été associé à des étourdissements et de la somnolence, qui pourraient augmenter la survenue de blessures accidentelles (chutes) dans la population âgée. Après la mise sur le marché, les notifications suivantes ont été rapportées : perte de connaissance, confusion et altération de la fonction mentale. Il doit donc être conseillé aux patients d'être prudents jusqu'à ce qu'ils soient habitués aux effets potentiels du médicament.
Effets sur la vision
Dans les essais cliniques contrôlés, une proportion plus importante de patients traités par la prégabaline que de patients sous placebo a signalé une vision trouble qui a disparu dans la majorité des cas malgré la poursuite du traitement. Dans les études cliniques comportant des examens ophtalmologiques, l'incidence de la baisse de l'acuité visuelle et des modifications du champ visuel était supérieure chez les patients du groupe prégabaline par rapport au groupe placebo ; l'incidence des anomalies du fond d'œil était plus élevée sous placebo (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Au cours de l'expérience post-commercialisation, ont également été rapportés des effets indésirables visuels qui incluaient une perte de la vue, une vision trouble ou d'autres modifications de l'acuité visuelle, la plupart desquels étant à caractère transitoire. L'arrêt de la prégabaline peut entraîner la disparition de cette symptomatologie visuelle ou son amélioration.
Insuffisance rénale
Des cas d'insuffisance rénale ont été rapportés et une interruption du traitement a montré une réversibilité de cet effet indésirable dans certains cas.
Suppression des médicaments antiépileptiques concomitants
Il n'existe pas de données suffisantes permettant une suppression des médicaments antiépileptiques concomitants dans le but d'instaurer une monothérapie, lorsque le contrôle des crises est atteint avec la prégabaline en association.
Insuffisance cardiaque congestive
Des notifications d'insuffisance cardiaque congestive ont été rapportées après commercialisation chez certains patients traités par la prégabaline. Ces effets sont observés essentiellement pendant le traitement par la prégabaline pour une indication de douleurs neuropathiques chez les patients âgés dont la fonction cardiovasculaire est altérée. La prégabaline doit être utilisée avec prudence chez ces patients. Cet effet indésirable peut disparaitre à l'arrêt de la prégabaline.
Traitement des douleurs neuropathiques centrales dues à une lésion de la moelle épinière
Dans le traitement des douleurs neuropathiques centrales dues à une lésion de la moelle épinière, l'incidence des effets indésirables en général, des effets indésirables touchant le système nerveux central et de la somnolence en particulier, a été accrue. Ceci peut être attribué à un effet additif dû à des médicaments concomitants (p. ex. les antispastiques) nécessaires pour ce type d'affection. Ceci doit être pris en compte lors de la prescription de la prégabaline pour cette affection.
Dépression respiratoire
Des cas de dépression respiratoire sévère ont été rapportés en lien avec l'utilisation de la prégabaline. Les patients dont la fonction respiratoire est altérée ou atteints d'une affection respiratoire ou d'une maladie neurologique, d'insuffisance rénale, ou utilisant en association des médicaments dépresseurs du système nerveux central ainsi que les personnes âgées peuvent être plus à risque de présenter cet effet indésirable grave. Une adaptation de la posologie peut être nécessaire pour ces patients (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Idées et comportement suicidaires
Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités avec des agents antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse d'essais randomisés contrôlés contre placebo de médicaments antiépileptiques a également montré un risque légèrement accru d'idées et de comportement suicidaires. Le mécanisme de ce risque n'est pas connu. Des cas d'idées et de comportement suicidaires ont été observés chez des patients traités par prégabaline après commercialisation (voir rubrique Effets indésirables). Une étude épidémiologique où chaque patient est son propre témoin (comparant les périodes de traitement et les périodes sans traitement chez un même individu) a mis en évidence un risque augmenté de décès par suicide et d'apparition de comportement suicidaire chez les patients traités par prégabaline.
Il convient de conseiller aux patients (et aux aidants) de consulter un médecin en cas d'apparition de signes de comportement suicidaire ou d'idées suicidaires. Les patients doivent être surveillés pour détecter d'éventuels signes d'idées et de comportement suicidaires, et un traitement adapté doit être envisagé. L'arrêt du traitement par prégabaline doit être envisagé en cas d'idées et de comportement suicidaires.
Ralentissement du transit du tractus gastro-intestinal inférieur
Des notifications d'effets indésirables liés à un ralentissement du transit du tractus gastro-intestinal inférieur (p.ex. obstruction intestinale, iléus paralytique, constipation) ont été rapportées après commercialisation lorsque la prégabaline était administrée en association avec des médicaments pouvant entraîner une constipation tels que les analgésiques opioïdes. Lorsque la prégabaline est utilisée en association à des opioïdes, des mesures de prévention de la constipation doivent être envisagées (en particulier chez les femmes et les personnes âgées).
Utilisation concomitante avec des opioïdes
La prudence est requise lors de la prescription concomitante de prégabaline avec des opioïdes en raison du risque de dépression du système nerveux central (SNC) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Au cours d'une étude cas-témoins menée auprès d'utilisateurs d'opioïdes, les patients qui prenaient de la prégabaline conjointement avec un opioïde présentaient un risque accru de décès lié aux opioïdes par rapport à ceux qui prenaient uniquement un opioïde (odds ratio ajusté [ORa], 1,68 [IC à 95 %, 1,19 à 2,36]). Ce risque accru a été observé à des doses faibles de prégabaline (≤ 300 mg, ORa 1,52 [IC 95 %, 1,04 - 2,22]), et avec une tendance à l'augmentation du risque à des doses plus élevées de prégabaline (> 300 mg, ORa 2,51 [95 % IC 1,24 - 5,06]).
Mésusage, abus médicamenteux ou dépendance
La prégabaline peut entraîner une dépendance au médicament, pouvant survenir aux doses thérapeutiques. Des cas d'abus et de mésusage ont été rapportés. Les patients ayant des antécédents de dépendance à des substances peuvent présenter un risque accru de mésusage, d'abus et de dépendance à la prégabaline, et la prégabaline doit être utilisée avec prudence chez ces patients. Avant de prescrire de la prégabaline, le risque de mésusage, d'abus ou de dépendance chez le patient doit être évalué attentivement.
Les patients traités par prégabaline doivent être surveillés afin de détecter la survenue de signes et symptômes de mésusage, d'abus ou de dépendance à la prégabaline, tels que le développement d'une tolérance, une augmentation de dose et un comportement de recherche de médicament.
Symptômes de sevrage
Après l'arrêt d'un traitement à court ou à long terme par la prégabaline, des symptômes de sevrage ont été observés. Les symptômes suivants ont été rapportés : insomnie, céphalées, nausées, anxiété, diarrhée, syndrome grippal, nervosité, dépression, idées suicidaires, douleurs, convulsions, hyperhidrose et étourdissements. L'apparition de symptômes de sevrage après l'arrêt de la prégabaline peut indiquer une dépendance au médicament (voir rubrique Effets indésirables). Le patient doit en être informé au début du traitement. Si la prégabaline doit être arrêtée, il est recommandé de le faire progressivement sur une période minimale de 1 semaine, indépendamment de l'indication (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Les convulsions, notamment les états de mal épileptiques et les crises tonico-cloniques généralisées, peuvent apparaître pendant ou peu après l'arrêt du traitement par la prégabaline.
Concernant l'arrêt d'un traitement à long terme par la prégabaline, des données suggèrent que l'incidence et la sévérité des symptômes de sevrage peuvent être dose-dépendantes.
Encéphalopathie
Des cas d'encéphalopathie ont été rapportés, principalement chez les patients présentant des antécédents qui peuvent favoriser l'apparition d'une encéphalopathie.
Femmes en âge de procréer/Contraception
L'utilisation de Lyrica au cours du premier trimestre de la grossesse peut entraîner des malformations congénitales majeures chez l'enfant à naître. La prégabaline ne doit pas être utilisée pendant la grossesse, sauf si le bénéfice pour la mère l'emporte clairement sur les risques potentiels pour le fœtus. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Intolérance au lactose
Lyrica contient du lactose monohydraté. Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les patients présentant des maladies héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp ou de malabsorption du glucose-galactose.
Teneur en sodium
Lyrica contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule. Les patients suivant un régime hyposodé doivent être informés que ce médicament est essentiellement « sans sodium ».
Diabète
Réaction d'hypersensibilité
Toxidermie
Sujet âgé
Troubles visuels
Insuffisance rénale
Altération de la fonction cardiaque
Lésion de la moelle épinière
Affection respiratoire
Trouble de la fonction respiratoire
Affection neurologique
Comportement suicidaire
Antécédent de dépendance
Facteurs de risque d'encéphalopathie
Patiente en âge de procréer
Consommation d'alcool
Lyrica peut avoir une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Lyrica peut induire des étourdissements et une somnolence et peut donc avoir une influence sur l'aptitude à conduire ou à utiliser des machines. Il est donc conseillé aux patients de ne pas conduire, de ne pas utiliser de machines complexes ni d'entreprendre d'autres activités potentiellement dangereuses, avant d'avoir évalué l'impact éventuel de ce médicament sur leur capacité à effectuer ces activités.
Etant donné que la prégabaline est essentiellement éliminée sous forme inchangée dans les urines, qu'elle n'est que très faiblement métabolisée chez l'homme (moins de 2 % de la dose sont retrouvésdans les urines sous forme de métabolites), qu'elle n'inhibe pas le métabolisme des médicaments in vitro et qu'elle ne se lie pas aux protéines plasmatiques, celle-ci est peu susceptible d'induire ou de subir des interactions pharmacocinétiques.
Etudes in vivo et analyse pharmacocinétique de population
Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative n'a été observée dans les études in vivo entre la prégabaline et la phénytoïne, la carbamazépine, l'acide valproïque, la lamotrigine, la gabapentine, le lorazépam, l'oxycodone ou l'éthanol. Les analyses pharmacocinétiques de population ont montré que les antidiabétiques oraux, les diurétiques, l'insuline, le phénobarbital, la tiagabine et le topiramate, n'avaient pas d'effet cliniquement significatif sur la clairance de la prégabaline.
Contraceptifs oraux, noréthistérone et/ou éthinylestradiol
L'administration concomitante de prégabaline avec les contraceptifs oraux tels que la noréthistérone et/ou l'éthinylestradiol n'influence pas les paramètres pharmacocinétiques à l'état d'équilibre de l'une ou l'autre de ces substances.
Médicaments affectant le système nerveux central
La prégabaline peut potentialiser les effets de l'éthanol et du lorazépam.
Des notifications d'insuffisance respiratoire, de coma et de décès ont été rapportées après commercialisation chez des patients sous prégabaline et opioïdes et/ou autres médicaments dépresseurs du système nerveux central (SNC). L'effet de la prégabaline semble s'additionner à celui de l'oxycodone sur l'altération de la fonction cognitive et motrice globale.
Interactions et sujet âgé
Aucune étude pharmacodynamique spécifique d'interaction n'a été conduite chez les sujets âgés volontaires. Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
LYRICA_03052017_AVIS_CT9953&15083
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VIATRIS SANTE
Code UCD7 : 9264025
Code UCD13 : 3400892640259
Code CIS : 63096099
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : VIATRIS SANTE
Prix vente TTC : 23.51€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 23.51€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 06/07/2004
Rectificatif AMM : 29/08/2024
Marque : LYRICA
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400936512931
Référence LPPR : Aucune
LYRICA 75 milligrammes, gélule, boîte de 100 plaquettes prédécoupées de 1
LYRICA 75 milligrammes, gélule, boîte de 56 (DP1)
LYRICA 75 milligrammes, gélule, boîte de 56 (DP2)
LYRICA 75 milligrammes, gélule, boîte de 56 (DP3)
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