MATRIFEN
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Dispositif transdermique
Catégories :
Antalgiques, Morphine et morphinomimétiques, Fentanyl
Principes actifs :
Fentanyl
Douleur chronique sévère
Adulte de plus de 16 ans . Douleur chronique sévère. Voie transdermique (implicite)
un(e) (1) dispositif tous les soixante-douze (72) heures à mettre sur haut du corps ou partie sup du bras.
A appliquer sur une peau sèche et non irritée.
Enfant de 2 ans à 16 ans . tolérants aux opioïdes. Douleur chronique sévère. Voie transdermique (implicite)
un(e) (1) dispositif tous les soixante-douze (72) heures à mettre sur la partie supérieure du dos.
A appliquer sur une peau sèche et non irritée.
Voie transdermique
CONSERVER TOUS LES PATCHS HORS DE
LA VUE ET DE LA PORTEE DES ENFANTS, AVANT ET APRES UTILISATION.
Ce
médicament peut avoir des effets indésirables fatals chez les personnes qui
n'utilisent pas régulièrement des médicaments opioïdes sur ordonnance.
RETIRER le
patch et CONTACTER un médecin ou aller immédiatement à l'hôpital le plus proche
en cas de :
- Sensation
de somnolence inhabituelle, respiration plus lente ou superficielle que
d'habitude. Maintenir la personne portant le patch animée et la faire
parler autant que possible.
- Gonflement
soudain du visage ou de la gorge, irritation sévère, rougeur de la peau ou
formation de cloques sur la peau.
- Convulsions
(crises épileptiques).
- Diminution
de la conscience ou perte de conscience.
PREVENIR le
médecin si :
- une éruption cutanée, une rougeur ou de
légères démangeaisons au site d'application du patch ne disparaissent pas après
le retrait du patch.
- une
fièvre apparait.
- des problèmes respiratoires pendant le sommeil (pauses de la
respiration), réveil nocturne en raison d'un essoufflement, difficultés
à rester endormi(e), endormissement excessif pendant la journée
surviennent.
- une augmentation de la douleur, la douleur n'est plus soulagée par le
patch, une modification de la manière de ressentir la douleur (par
exemple, la douleur est ressentie dans une autre partie du corps)
apparaissent.
INTERROMPRE L'ALLAITEMENT
pendant la durée du traitement et pendant au moins 72
heures après le retrait du patch.
PREVENIR le
médecin ou le dentiste de la prise de ce médicament en cas d'anesthésie de
prévue.
NE PAS APPLIQUER le patch sur :
- le même endroit deux fois de suite,
- les
régions du corps qui bougent beaucoup (articulations), les zones de peau
irritée ou coupée,
- une zone
de peau très poilue. Si la peau est poilue, ne pas raser (le rasage irrite la
peau) mais couper plutôt les poils le plus près possible de la peau.
INFORMATION
sur le patch :
- Il est
imperméable.
- Il est
possible de se doucher ou de prendre un bain avec le patch, ne pas frotter le
patch lui-même,
- Demander au
médecin l'accord pour faire de l'exercice ou du sport pendant le port du patch.
Pratiquer la natation pendant le port du patch est possible mais ne pas utiliser
de bains bouillonnants chauds ni de bande serrée ou élastique au-dessus du
patch.
- EVITER
d'exposer le site d'application du patch à des sources de chaleur extérieures
telles que les coussins chauffants, couvertures chauffantes, matelas d'eau
chauffée, lampes solaires ou lampes bronzantes, bains de soleil, bouillotes,
bains chauds prolongés, saunas et bains chauds à remous.
- Après avoir manipulé le patch : se laver les mains à l'eau propre uniquement. Les savons, huiles, lotions ou tout autre agent susceptible d'irriter la peau ou d'en altérer ses caractéristiques ne doivent pas être utilisés.
EVITER la consommation d'alcool pendant le traitement.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (altération des capacités mentales et/ou physiques
nécessaires à l'exécution de tâches potentiellement dangereuses).
SPORTIF : substance dopante.
Exposition
accidentelle par transfert de patch sur la peau d'une tierce personne :
Le patch doit être exclusivement appliqué sur la peau de la personne pour
laquelle il a été prescrit par le médecin. Des cas de transfert accidentel de
patch sur la peau d'un membre de la famille du patient traité, lors de contacts
physiques rapprochés ou au cours du sommeil ont été rapportés. Le transfert du
patch sur la peau d'une tierce personne (particulièrement un enfant) peut
entraîner un surdosage. Dans le cas où le patch est collé sur la peau d'une
autre personne, le retirer immédiatement et consulter le médecin.
Anorexie
Anxiété
Asthénie
Contracture musculaire
Douleur abdominale
Dyspepsie
Fatigue
Hyperhidrose
Hypertension
Insomnie
Palpitation
Rétention urinaire
Tachycardie
Vertige
Dépression
Rash
Hallucinations
Confusion
Dyspnée
Oedème périphérique
Paresthésie
Sécheresse buccale
Tremblement
Malaise
Sensation de froid
Erythème cutané
Hypersensibilité
Douleur abdominale haute
Agitation
Bradycardie
Convulsions
Eczéma
Hypotension
Iléus
Syndrome grippal
Dysphagie
Cyanose
Dépression respiratoire
Trouble cutané
Syndrome de sevrage
Vision trouble
Désorientation
Pyrexie
Dermatite allergique
Contraction musculaire
Perte de conscience
Dermatite de contact
Dermatite
Amnésie
Réaction au site d'application
Dysfonctionnement sexuel
Dysfonctionnement érectile
Humeur euphorique
Hypersensibilité au site d'application
Diminution du niveau de conscience
Hypoesthésie
Myosis
Apnée
Subiléus
Hypoventilation
Dermatite au site d'application
Eczéma au site d'application
Syndrome de sevrage à la naissance
Choc anaphylactique
Frissons
Délire
Réaction anaphylactique
Dépendance psychique
Dépendance physique
Dépendance
Réaction anaphylactoïde
Bradypnée
Crise de grand mal
Crise clonique
Tolérance aux opioïdes
Hypoandrogénie
La sécurité d'emploi des patchs de fentanyl transdermique a été évaluée chez 1 565 sujets adultes et 289 enfants ayant participé à 11 études cliniques (1 en double-aveugle, contrôlée versus placebo ; 7 en ouvert, contrôlées par un médicament actif ; 3 en ouvert, non contrôlées) relatives au traitement de la douleur chronique d'origine cancéreuse ou non-cancéreuse. Ces sujets ont reçu au moins une dose de fentanyl transdermique et ont permis de fournir des données de sécurité. Sur la base des données de sécurité combinées à partir de ces études cliniques, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (fréquence ≥10 %) étaient : nausées (35,7 %), vomissements (23,2 %), constipation (23,1 %), somnolence (15,0 %), sensations vertigineuses (13,1 %) et céphalées (11,8 %).
Les effets indésirables rapportés lors de l'utilisation par des patchs de fentanyl transdermique à partir de ces études cliniques, incluant les effets indésirables mentionnées ci-dessus et ceux signalés après la commercialisation sont présentés dans le tableau 5.
Les catégories de fréquence sont définies de la manière suivante : Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1000), très rares < 1/10 000, et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données cliniques disponibles). Les effets indésirables sont listés par classe de système organe suivant un ordre décroissant de gravité dans chaque catégorie de fréquence.
Tableau 5 : Effets indésirables chez les patients adultes et enfants
*la fréquence assignée (peu fréquent) est fonction des analyses de fréquence incluant seulement les sujets adultes et enfants des études cliniques présentant une douleur d'origine non-cancéreuse.Population pédiatrique
La sécurité d'emploi des patchs de fentanyl transdermique a été évaluée chez 289 enfants (<18 ans) ayant participé à 3 études cliniques relatives au traitement de la douleur chronique ou continue d'origine cancéreuse ou non-cancéreuse. Ces sujets ont reçu au moins une dose de fentanyl transdermique et ont permis de fournir des données de sécurité (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Le profil de sécurité d'emploi chez les enfants et les adolescents traités par des patchs de fentanyl transdermique était similaire à celui observé chez les adultes. Chez l'enfant, il n'a pas été identifié de risque supérieur à celui attendu lors de l'utilisation des opioïdes dans le traitement des douleurs associées à une maladie grave et il ne semble pas qu'il y ait de risque pédiatrique spécifique associé à l'utilisation des patchs de fentanyl transdermique chez l'enfant à partir de l'âge de 2 ans dès lors qu'il est utilisé selon les recommandations définies.
Sur la base des données de sécurité combinées à partir de ces 3 essais cliniques chez les enfants, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (fréquence ≥10 %) étaient : vomissements (33,9 %), nausées (23,5 %), céphalées (16,3 %), constipation (13,5 %), diarrhées (12,8 %), et prurit (12,8 %).
Tolérance
La tolérance peut se développer lors d'une utilisation répétée.
Pharmacodépendance
L'utilisation répétée du MATRIFEN peut entraîner une dépendance aux médicaments (pharmacodépendance), même à des doses thérapeutiques. Le risque de dépendance aux médicaments peut varier en fonction des facteurs de risque, de la posologie et de la durée du traitement par opioïdes du patient (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Après le relais d'autres analgésiques opioïdes par des patchs de fentanyl transdermique ou après l'arrêt brutal du traitement, certains patients peuvent présenter des symptômes de sevrage aux opioïdes (tels que nausées, vomissements, diarrhée, anxiété et frissons) (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Il y a eu de très rares cas de syndrome de sevrage néonatal chez des nouveau-nés dont les mères avaient reçu un traitement prolongé par des patchs de fentanyl transdermique durant la grossesse (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés avec le fentanyl administré de façon concomitante avec des médicaments sérotoninergiques puissants (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
Voir plus
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisantes sur l'utilisation de MATRIFEN chez la femme enceinte. Les études chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le risque potentiel chez l'Homme n'est pas bien connu, bien qu'il a été constaté que le fentanyl utilisé en tant qu'anesthésique par voie intraveineuse franchit la barrière placentaire chez les femmes enceintes. Un syndrome de sevrage néonatal a été rapporté chez des nouveau-nés dont les mères avaient reçu un traitement prolongé par MATRIFEN durant la grossesse. MATRIFEN ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas de nécessité absolue.
L'utilisation du MATRIFEN pendant l'accouchement n'est pas recommandé car il ne doit pas être utilisé dans le traitement de la douleur aiguë ou post-opératoire (voir rubrique Contre-indications). De plus, comme le fentanyl franchit la barrière placentaire, l'utilisation de MATRIFEN pendant l'accouchement pourrait provoquer une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
Allaitement
Le fentanyl est excrété dans le lait maternel et peut provoquer une sédation/ dépression respiratoire chez le nourrisson allaité. L'allaitement doit donc être interrompu au cours du traitement par MATRIFEN et pendant au moins 72 heures après le retrait du patch.
Fertilité
Il n'existe pas de données cliniques concernant les effets du fentanyl sur la fertilité. Des études chez le rat ont révélé une diminution de la fertilité et une augmentation de la mortalité embryonnaire à des doses toxiques pour la mère (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Les patients ayant présenté des évènements indésirables graves doivent être surveillés pendant au moins 24 heures après le retrait de MATRIFEN ou plus, si les symptômes cliniques l'imposent du fait de la diminution progressive des concentrations sériques de fentanyl qui, 20 à 27 heures plus tard, sont réduites d'environ 50 %.
Les patients et leur personnel soignant doivent être informés que MATRIFEN contient une quantité de substance active pouvant être fatale, notamment chez l'enfant. En conséquence, ils doivent conserver tous les patchs hors de la vue et de la portée des enfants, avant et après utilisation.
En raison des risques, y compris d'issue fatale, associés à l'ingestion accidentelle, au mésusage et à l'abus, il doit être conseillé aux patients et à leurs soignants de conserver MATRIFEN dans un endroit sûr et sécurisé, non accessible à d'autres personnes.
Patients naïfs d'opioïdes et intolérants aux opioïdes
L'utilisation de MATRIFEN en initiation d'un traitement opioïde chez le patient naïf d'opioïdes a été associée à de très rares cas de dépression respiratoire importante et/ou fatale, particulièrement chez les patients présentant une douleur d'origine non cancéreuse. Le risque d'une hypoventilation grave ou fatale existe même si la plus faible dose de MATRIFEN est utilisée en initiation du traitement chez les patients naïfs d'opioïdes, particulièrement chez les personnes âgées et les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale. La tendance à développer une tolérance varie de façon importante selon les individus. Il est recommandé d'utiliser MATRIFEN chez des patients ayant démontré une tolérance aux opioïdes (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Dépression respiratoire
Certains patients peuvent présenter une dépression respiratoire significative avec MATRIFEN ; les patients doivent être surveillés à la recherche de cet effet. La dépression respiratoire peut persister après le retrait du patch de MATRIFEN. L'incidence de la dépression respiratoire augmente avec l'augmentation de la dose de MATRIFEN (voir rubrique Surdosage). Les dépresseurs du système nerveux central peuvent accroître la dépression respiratoire (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Les opioïdes peuvent entraîner des troubles respiratoires du sommeil, notamment une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxie du sommeil. L'utilisation d'opioïdes augmente le risque d'ACS de manière dose-dépendante. Chez les patients présentant une ACS, une réduction de la posologie totale des opioïdes doit être envisagée.
Risque lié à l'utilisation concomitante de dépresseurs du système nerveux central (SNC), incluant les médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou médicaments apparentés, l'alcool et les médicaments narcotiques dépresseurs du SNC.
L'utilisation concomitante de MATRIFEN et des médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou des médicaments apparentés, d'alcool ou de médicaments narcotiques dépresseurs du SNC peut entrainer une sédation, une dépression respiratoire, le coma et un décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante avec des médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour lesquels aucune autre alternative thérapeutique n'est possible. Si MATRIFEN est prescrit avec des médicaments sédatifs, la plus petite dose efficace devra être administrée et la durée de traitement devra être la plus courte possible.
Les patients doivent être étroitement suivis concernant les signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation. Dans ce cadre, il est fortement recommandé de sensibiliser les patients ainsi que leurs soignants sur ces symptômes (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Maladie pulmonaire chronique
MATRIFEN peut entraîner des effets indésirables plus sévères chez les patients atteints d'une maladie pulmonaire chronique obstructive ou autre. Chez ces patients, les opioïdes peuvent diminuer l'activité respiratoire et augmenter la résistance des voies aériennes.
Effets du traitement à long terme et tolérance
Chez tous les patients, une tolérance aux effets des analgésiques, une hyperalgésie ainsi qu'une dépendance physique et psychique peuvent apparaître après l'administration répétée d'opioïdes, alors qu'une tolérance incomplète est développée pour certains effets indésirables comme la constipation induite par les opioïdes. Particulièrement chez les patients présentant une douleur chronique d'origine non cancéreuse, il a été rapporté qu'ils pouvaient ne pas ressentir une amélioration significative de l'intensité de la douleur lors d'un traitement opioïde continu au long cours.
Pendant le traitement, des contacts fréquents doivent avoir lieu entre le médecin et le patient afin d'évaluer la nécessité de poursuivre le traitement (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Lorsqu'il est décidé qu'il n'y a pas d'avantage à poursuivre le traitement, il convient d'appliquer une réduction progressive pour remédier aux symptômes de sevrage.
Ne pas interrompre MATRIFEN de manière brutale chez un patient dépendant aux opioïdes. Un syndrome de sevrage pourrait survenir en cas d'arrêt brutal du traitement ou de réduction de la dose.
Il a été rapporté qu'une diminution rapide de la dose de MATRIFEN chez un patient physiquement dépendant aux opioïdes pouvait conduire à des symptômes de sevrage significatifs et à une douleur non contrôlée (voir rubrique Posologie et mode d'administration et rubrique Effets indésirables). Quand un patient n'a plus besoin de traitement, il est recommandé de diminuer la dose progressivement, afin de minimiser les risques de symptômes de sevrage. Une diminution à partir d'une dose élevée peut prendre des semaines, voire des mois.
Le syndrome de sevrage des opioïdes est caractérisé par une partie ou l'ensemble des symptômes suivants : impatiences, larmoiement, rhinorrhée, bâillements, transpiration, frissons, myalgie, mydriase et palpitations. D'autres symptômes pourraient également se développer, comme de l'irritabilité, de l'agitation, de l'anxiété, de l'hyperkinésie, des tremblements, une faiblesse, de l'insomnie, de l'anorexie, des crampes abdominales, des nausées, des vomissements, de la diarrhée ainsi qu'une tension artérielle, un rythme respiratoire ou un pouls élevé.
Trouble lié à l'utilisation d'opioïdes (abus et dépendance)
L'utilisation répétée de MATRIFEN peut conduire à un trouble lié à l'utilisation des opioïdes (TUO). Une dose plus élevée et une durée plus longue du traitement par opioïdes peuvent augmenter le risque de développer un TUO. Un abus ou un mésusage intentionnel de MATRIFEN peut entraîner un surdosage et/ou un décès. Le risque de développer un TUO est accru chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou frères et soeurs) de troubles liés à la consommation de substances (y compris la consommation d'alcool), chez les consommateurs actuels de tabac ou chez les patients ayant des antécédents personnels d'autres troubles de santé mentale (par exemple dépression majeure, anxiété et troubles de la personnalité).
Avant l'instauration du traitement par MATRIFEN et pendant le traitement, les objectifs du traitement et un plan d'arrêt doivent être convenus avec le patient (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Avant et pendant le traitement, le patient doit également être informé des risques et des signes de TUO. En cas d'apparition de ces signes, il doit être conseillé aux patients de contacter leur médecin.
Les patients traités avec des médicaments opioïdes doivent être surveillés pour détecter des signes de TUO, tels que les comportements de recherche de médicaments (par exemple, demandes de renouvellement trop précoces), en particulier chez les patients à risque accru. Cela inclut l'examen des traitements concomitants par opioïdes et médicaments psychoactifs (comme les benzodiazépines). Pour les patients présentant des signes et des symptômes de TUO, il convient d'envisager une consultation avec un spécialiste des dépendances. En cas d'arrêt du traitement aux opioïdes, voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.
Troubles du Système Nerveux Central incluant l'augmentation de la pression intracrânienne
MATRIFEN doit être utilisé avec prudence chez les patients qui peuvent être particulièrement sensibles aux effets intracrâniens de la rétention de CO2, par exemple les patients présentant des signes d'augmentation de la pression intracrânienne, une altération de la conscience ou les patients dans le coma. MATRIFEN doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des tumeurs cérébrales.
Maladies cardiaques
Le fentanyl peut induire une bradycardie et doit donc être utilisé avec prudence chez les patients présentant des bradyarythmies.
Hypotension
Les opioïdes peuvent provoquer une hypotension, en particulier chez les patients présentant une hypovolémie sévère. Une hypotension et/ou une hypovolémie symptomatique sous-jacente doivent être corrigées avant l'initiation d'un traitement par fentanyl sous forme de patch transdermique.
Insuffisance hépatique
Le fentanyl est métabolisé en métabolites inactifs dans le foie, l'insuffisance hépatique peut retarder son élimination. Les patients présentant une insuffisance hépatique qui reçoivent MATRIFEN doivent être surveillés attentivement pour détecter des signes de toxicité du fentanyl et la dose de MATRIFEN doit être réduite si nécessaire (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Insuffisance rénale
Bien qu'il ne soit pas attendu que l'insuffisance rénale modifie l'élimination du fentanyl de façon cliniquement significative, la prudence est recommandée car la pharmacocinétique du fentanyl n'a pas été évaluée chez cette population de patients (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). Le traitement ne doit être envisagé que si les avantages l'emportent sur les risques.
Les patients présentant une insuffisance rénale qui reçoivent MATRIFEN doivent être surveillés attentivement pour détecter des signes de toxicité du fentanyl et la dose de MATRIFEN doit être réduite si nécessaire. Des restrictions supplémentaires s'appliquent aux patients naïfs d'opioïdes présentant une insuffisance rénale (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Fièvre/Exposition à la chaleur extérieure
Les concentrations du fentanyl peuvent augmenter si la température cutanée augmente (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
En conséquence, les patients fébriles doivent être surveillés à la recherche d'effets indésirables des opioïdes et la dose de MATRIFEN doit être adaptée si nécessaire. Il est possible que la libération du fentanyl à partir du dispositif soit augmentée par la température pouvant possiblement entraîner un surdosage et un décès.
Tous les patients doivent être informés d'éviter d'exposer le site d'application de MATRIFEN à des sources de chaleur extérieures telles que : coussins chauffants, couvertures chauffantes, matelas d'eau chauffée, lampes solaires ou lampes bronzantes, bains de soleil, bouillotes, bains chauds prolongés, saunas et bains chauds à remous.
Syndrome sérotoninergique
La prudence est conseillée lorsque MATRIFEN est co-administré avec des médicaments affectant les systèmes de neurotransmission sérotoninergique.
Le développement d'un syndrome sérotoninergique pouvant mettre en jeu le pronostic vital peut survenir lors de l'utilisation concomitante de substances actives sérotoninergiques telles que les Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS), les Inhibiteurs de la Recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline (IRSN), et avec les substances actives altérant le métabolisme de la sérotonine (incluant les Inhibiteurs de la Monoamine Oxydase [IMAO]). Cela peut se produire à la posologie recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Le syndrome sérotoninergique peut inclure des modifications de l'état mental (par exemple : agitation, hallucinations, coma), une instabilité du système nerveux autonome (par exemple : tachycardie, pression artérielle instable, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (par exemple : hyperréflexie, incoordination, rigidité) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par exemple : nausées, vomissement, diarrhée).
Si un syndrome sérotoninergique est suspecté, le traitement par MATRIFEN doit être arrêté.
Interactions avec d'autres médicaments
Inhibiteurs du CYP3A4
L'utilisation concomitante de MATRIFEN avec des inhibiteurs du cytochrome P450 3A4 (CYP 3A4) peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de fentanyl, ce qui peut augmenter ou prolonger à la fois les effets thérapeutiques et les effets indésirables, et provoquer une dépression respiratoire grave. Par conséquent, l'utilisation concomitante de MATRIFEN avec des inhibiteurs du CYP3A4 n'est pas recommandée à moins que les bénéfices soient supérieurs au risque accru d'effets indésirables. En général, un patient doit attendre 2 jours après l'arrêt d'un traitement par un inhibiteur du CYP3A4 avant d'appliquer le premier patch de MATRIFEN. Cependant, la durée de l'inhibition varie et pour certains inhibiteurs du CYP3A4 avec une longue demi-vie d'élimination, tels que l'amiodarone, ou pour les inhibiteurs temps-dépendants tels que l'érythromycine, l'idélalisib, la nicardipine et le ritonavir, il peut être nécessaire d'attendre plus longtemps. Par conséquent, il est nécessaire de consulter l'information produit de l'inhibiteur du CYP3A4 concernant la demi-vie de la substance active et la durée de l'effet inhibiteur avant d'appliquer le premier patch de MATRIFEN. Un patient traité par MATRIFEN doit attendre au moins 1 semaine après le retrait du dernier patch avant d'initier un traitement par un inhibiteur du CYP3A4. Si l'utilisation concomitante de MATRIFEN avec un inhibiteur du CYP3A4 ne peut être évitée, il est conseillé de surveiller attentivement l'apparition des signes ou symptômes d'une augmentation ou d'une prolongation des effets thérapeutiques et des effets indésirables du fentanyl (notamment une dépression respiratoire), et si nécessaire la dose de MATRIFEN doit être réduite ou le traitement interrompu (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Exposition accidentelle par transfert du patch
Un transfert accidentel du patch de fentanyl sur la peau d'une tierce personne non traitée (plus particulièrement un enfant) au cours du sommeil, ou lors de contacts physiques rapprochés avec une personne traitée peut entraîner un surdosage en opioïde chez cette personne non-traitée. Les patients doivent être informés qu'en cas d'exposition accidentelle, il est nécessaire de retirer immédiatement le patch transféré de la peau de la personne non traitée (voir rubrique Surdosage).
Utilisation chez les personnes âgées
Les résultats des études menées après l'administration intraveineuse du fentanyl suggèrent que la clairance du produit peut être réduite et sa demi-vie prolongée chez les personnes âgées. En outre, les patients âgés risquent d'être plus sensibles à la substance active que les patients plus jeunes. Les patients âgés qui reçoivent MATRIFEN doivent être surveillés attentivement pour détecter des signes de toxicité du fentanyl et la dose de MATRIFEN doit être réduite, si nécessaire (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Tractus gastro-intestinal
Les opioïdes augmentent le tonus et diminuent les contractions propulsives des muscles lisses du tractus gastro-intestinal. L'augmentation du temps du transit gastro-intestinal qui en résulte peut être responsable de l'effet de constipation du fentanyl. Les patients doivent être informés des mesures permettant de prévenir la constipation et un traitement laxatif prophylactique doit être envisagé. La plus grande prudence s'impose chez les patients souffrant de constipation chronique. Si un iléus paralytique est présent ou suspecté, le traitement par MATRIFEN doit être arrêté.
Patients présentant une myasthénie grave
Des réactions (myo)cloniques non épileptiques peuvent survenir. La prudence s'impose lors du traitement des patients présentant une myasthénie grave.
Utilisation concomitante d'un mélange d'agonistes/antagonistes des opioïdes
L'utilisation concomitante de buprénorphine, nalbuphine ou pentazocine n'est pas recommandée (voir aussi rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Population pédiatrique
MATRIFEN ne doit pas être administré chez les enfants naïfs de traitement opioïde (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Il existe un risque d'hypoventilation grave ou potentiellement fatale quelle que soit la dose de MATRIFEN dispositif transdermique administrée.
MATRIFEN n'a pas été étudié chez l'enfant de moins de 2 ans. MATRIFEN doit être administré uniquement aux enfants de 2 ans ou plus tolérants aux opioïdes (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Afin de prévenir une ingestion accidentelle par l'enfant, choisir avec prudence le site d'application de MATRIFEN (voir rubrique Posologie et mode d'administration et Précautions particulières d'élimination et de manipulation) et vérifier attentivement la bonne adhésion du patch.
Hyperalgésie induite par les opioïdes
L'hyperalgésie induite par les opioïdes (HIO) est une réponse paradoxale à un opioïde, dans laquelle la perception de la douleur est accrue, malgré une exposition stable ou croissante à l'opioïde. Elle se distingue de la tolérance, pour laquelle des doses plus importantes d'opioïdes sont nécessaires pour atteindre un effet analgésique identique ou pour traiter une douleur récurrente. L'HIO peut se manifester sous la forme d'une augmentation de la douleur, d'une douleur plus généralisée (c.-à-d. moins topique) ou d'une douleur provoquée par des stimuli ordinaires (c.-à-d. non douloureux ; allodynie) sans signe d'une progression de la maladie. En cas de suspicion d'HIO, la dose d'opioïde devra être réduite ou progressivement diminuée, si possible.
Patient n'ayant jamais pris d'opioïdes
Patient âgé
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale
Insuffisance respiratoire légère à moderée
Apnée centrale du sommeil
Maladie pulmonaire obstructive chronique
Risque de développer un trouble lié à l'usage d'opioïdes (TUO)
Symptômes de trouble de l'usage d'opioïdes
Patient sensible aux effets cérébraux d'une hypercapnie
Troubles de la conscience
Coma
Tumeur cérébrale
Bradyarythmie
Hypovolémie
Hypotension
Fièvre
Constipation
Iléus paralytique
Myasthénie
Hyperalgie induite par les morphiniques
MATRIFEN peut altérer les capacités mentales et/ou physiques nécessaires à l'exécution de tâches potentiellement dangereuses telles que la conduite et l'utilisation des machines.
Interactions liées à la pharmacodynamique
Médicaments à action centrale/dépresseurs du système nerveux central (SNC), incluant l'alcool et les médicaments dépresseurs du SNC.
L'utilisation concomitante de MATRIFEN avec d'autres dépresseurs du système nerveux central (incluant benzodiazépines et autres sédatifs/hypnotique, opioïdes, anesthésiques généraux, phénothiazines, tranquillisants, anti-histaminiques sédatifs, alcool et médicaments narcotiques dépresseurs du SNC), des relaxants musculo-squelettiques et des gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) peut entrainer une dépression respiratoire, une hypotension, une sédation profonde, un coma ou un décès. La prescription concomitante de dépresseurs du SNC et de MATRIFEN doit être réservée aux patients pour lesquels d'autres options de traitement ne sont pas possibles. L'utilisation concomitante d'un de ces médicaments avec MATRIFEN nécessite une surveillance et une observation étroite du patient.. Par conséquent, l'utilisation concomitante d'un de ces médicaments avec MATRIFEN nécessite des soins particuliers et une observation du patient.
La dose et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Inhibiteurs de la Monoamine Oxydase
L‘utilisation de MATRIFEN n'est pas recommandée chez les patients nécessitant une administration concomitante d'un IMAO. Des interactions sévères et imprévisibles avec les IMAO, comportant une potentialisation des effets opiacés ou des effets sérotoninergiques, ont été rapportées. Ainsi, MATRIFEN ne doit pas être utilisé dans les 14 jours suivant l'arrêt d'un traitement par IMAO.
Médicaments sérotoninergiques
La co-administration de fentanyl avec un médicament sérotoninergique, tel qu'un Inhibiteur Sélectif de la Recapture de la Sérotonine (ISRS), un Inhibiteur de la Recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline (IRSN) ou un Inhibiteur de la Monoamine Oxydase (IMAO) peut augmenter le risque de syndrome sérotoninergique, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. A utiliser avec prudence de manière concomitante. Observer attentivement le patient, en particulier lors de l'instauration du traitement et de l'ajustement de la dose (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Utilisation concomitante d'un mélange d'agonistes/antagonistes des opioïdes
L'utilisation concomitante de buprénorphine, nalbuphine ou pentazocine n'est pas recommandée. Ces derniers présentent une forte affinité pour les récepteurs aux opioïdes avec une activité intrinsèque relativement faible. Par conséquent, ils antagonisent partiellement l'effet analgésique du fentanyl et peuvent induire des symptômes de sevrage chez les patients dépendants des opioïdes (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Interactions liées à la pharmacocinétique
Inhibiteurs du CYP3A4
Le fentanyl, substance active ayant une clairance élevée, est rapidement et largement métabolisé, essentiellement par le CYP3A4.
L'utilisation concomitante de MATRIFEN avec des inhibiteurs du cytochrome P450 3A4 (CYP3A4) peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques du fentanyl, ce qui peut augmenter ou prolonger à la fois ses effets thérapeutiques et ses effets indésirables et provoquer une dépression respiratoire grave. Il est attendu que l'interaction avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4 soit supérieure à l'interaction avec les inhibiteurs faibles ou modérés du CYP3A4. Des cas de dépression respiratoire grave après co-administration d'inhibiteurs du CYP3A4 avec du fentanyl transdermique ont été rapportés, incluant un cas mortel après une co-administration avec un inhibiteur modéré du CYP3A4. L'utilisation concomitante de MATRIFEN avec des inhibiteurs du CYP3A4 n'est pas recommandée à moins que le patient soit étroitement surveillé (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Des exemples de substances actives pouvant augmenter les concentrations de fentanyl incluent : amiodarone, cimétidine, clarithromycine, diltiazem, érythromycine, fluconazole, itraconazole, kétoconazole, néfazodone, ritonavir, vérapamil et voriconazole (cette liste n'est pas exhaustive). Après la co-administration d'inhibiteurs faibles, modérés ou sévères du CYP3A4 avec du fentanyl par voie intraveineuse administré sur une courte durée, les diminutions de la clairance du fentanyl étaient généralement ≤ 25 %. Cependant, avec le ritonavir (inhibiteur puissant du CYP3A4), la clairance du fentanyl a diminué en moyenne de 67 %. L'importance des interactions des inhibiteurs du CYP3A4 en cas d'administration à long terme du fentanyl transdermique est inconnue, mais elle peut être supérieure à celle d'une administration intraveineuse de courte durée.
Inducteurs du CYP3A4
L'utilisation concomitante du fentanyl transdermique avec des inducteurs du CYP3A4 peut entraîner une diminution des concentrations plasmatiques du fentanyl et une diminution de l'effet thérapeutique. La prudence est conseillée lors d'une utilisation concomitante d'inducteurs du CYP3A4 et de MATRIFEN. Il peut être nécessaire d'augmenter la dose de MATRIFEN ou de changer pour une autre substance active analgésique. Une diminution de la dose de fentanyl et une surveillance particulière sont nécessaires en prévision de l'arrêt du traitement concomitant par un inducteur du CYP3A4. Les effets de l'inducteur diminuent progressivement et peuvent entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques du fentanyl, ce qui peut augmenter ou prolonger à la fois ses effets thérapeutiques et ses effets indésirables, et provoquer une dépression respiratoire grave. Une surveillance étroite doit être maintenue jusqu'à ce que les effets du médicament soient stabilisés. Parmi les exemples de substances actives pouvant diminuer les concentrations plasmatiques du fentanyl : carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne et rifampicine (cette liste n'est pas exhaustive).
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
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Leurquin Mediolanum
86 - 88 rue Ampère
93330
NEUILLY SUR MARNE
Code UCD7 : 9316897
Code UCD13 : 3400893168974
Code CIS : 67439271
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : ISTITUTO GENTILI S.R.L.
Laboratoire exploitant : Leurquin Mediolanum
Prix vente TTC : 10.42€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui
Base de remboursement : 10.42€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 25/06/2008
Rectificatif AMM : 25/06/2024
Marque : MATRIFEN
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400938650488
Référence LPPR : Aucune
DUROGESIC 12 microgrammes/heure, dispositif transdermique, boîte de 5 sachets de 1
FENTANYL BGR 12 microgrammes/heure, dispositif transdermique, boîte de 5 sachets de 1
FENTANYL EG 12 microgrammes/heure, dispositif transdermique, boîte de 5 sachets de 1
FENTANYL RANBAXY 12 microgrammes/heure, dispositif transdermique, boîte de 5
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