OROZAMUDOL
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé orodispersible
Catégories :
Antalgiques, Antalgiques opiacés faibles, Tramadol, Tramadol
Principes actifs :
Tramadol chlorhydrate
Douleur modérée à sévère
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . Traitement des cas chroniques. Douleur modérée à sévère
deux (2) comprimés à renouveler si besoin toutes les quatre (4) à six (6) heures. Maximum huit (8) comprimés par jour.
Première prise de un(e) (1) comprimé.
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . Traitement des cas aigus. Douleur modérée à sévère (implicite)
deux (2) comprimés à renouveler si besoin au bout de quatre (4) heures minimum. Maximum huit (8) comprimés par jour.
Voie orale
ARRETER
LE TRAITEMENT ET CONSULTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de respiration lente
ou superficielle, confusion, somnolence, rétrécissement des pupilles, nausées ou
vomissements, constipation, perte d'appétit, gonflement du visage ou de la gorge.
CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- fatigue extrême,
douleurs
abdominales intenses, hypotension,
- pauses respiratoires pendant le sommeil, réveil nocturne dû à un
essoufflement, difficultés à maintenir le sommeil ou somnolence excessive
pendant la journée,
- modifications de l'état mental (par exemple, une agitation, des
hallucinations, un coma) ou d'autres effets, tels que de la fièvre, une
augmentation de la fréquence cardiaque, une tension artérielle instable, des
contractions musculaires involontaires, une rigidité musculaire, un manque de
coordination et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par exemple des nausées,
des vomissements, une diarrhée).
EVITER la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de
l'alcool.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines
(somnolence).
Céphalée
Constipation
Fatigue
Somnolence
Sécheresse de la bouche
Sueurs
Réaction cutanée
Trouble cardiovasculaire
Régurgitation gastrique
Irritation gastro-intestinale
Bradycardie
Cauchemars
Hallucinations
Confusion
Paresthésie
Tremblement
Trouble mictionnel
Troubles visuels
Anaphylaxie
Dépendance
Réaction allergique
Augmentation de la pression artérielle
Modification de l'humeur
Modification de l'appétit
Trouble du sommeil
Convulsion épileptiforme
Altération des fonctions cognitives
Dysfonctionnement sensoriel
Faiblesse motrice
Augmentation de l'activité physique
Diminution de l'activité
Vertige
Bouffées vasomotrices
Dépression respiratoire
Augmentation des enzymes hépatiques
Aggravation d'un asthme
Agitation
Anxiété
Collapsus cardiovasculaire
Dysurie
Flatulence
Hoquet
Hypoglycémie
Hyponatrémie
Hypotension orthostatique
Insomnie
Nervosité
Oedème angioneurotique
Palpitation
Rétention urinaire
Tachycardie
Urticaire
Bronchospasme
Dyspnée
Syndrome de sevrage
Hyperkinésie
Syndrome sérotoninergique
Sibilance
Troubles de la perception
Dysphorie
Exaltation
Symptômes gastro-intestinaux
Prurit cutané
Modification de la capacité décisionnelle
Sensation de pesanteur gastrique
Rash cutané
Le tableau ci-après présente les effets indésirables possibles du tramadol, classés par système-organe et par fréquence.
Fréquence :
Très fréquent (=1/10) ; fréquent (=1/100 à <1/10) ; peu fréquent (=1/1000 à <1/100) ; rare (=1/10000 à <1/1000) ; très rare (<1/10000) ; indéterminée (ne peut être estimée des données disponibles).
Tableau des effets indésirables :
Des effets indésirables psychiques peuvent apparaître après administration de tramadol, variables d'un individu à l'autre, en intensité et en nature (en fonction de la réactivité personnelle et de la durée du traitement). Il s'agit notamment de modifications de l'humeur (en général exaltation, occasionnellement dysphorie), de modifications de l'activité (en général diminution et occasionnellement augmentation) et de modifications des capacités cognitives et sensorielles (par exemple capacité décisionnelle, troubles de la perception), hallucinations, confusion, troubles du sommeil et cauchemars.
Pharmacodépendance
L'utilisation répétée d'OROZAMUDOL peut entraîner une dépendance aux médicaments (pharmacodépendance), même aux doses thérapeutiques. Le risque de pharmacodépendance peut varier en fonction des facteurs de risque individuels du patient, de la posologie et de la durée du traitement par opioïdes (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Des symptômes de sevrage peuvent survenir et sont similaires à ceux du sevrage en opiacés comme l'agitation, l'anxiété, la nervosité, l'insomnie, l'hyperkinésie, les tremblements et les symptômes gastro- intestinaux.
Les convulsions épileptiformes sont rares et apparaissent principalement après administration de doses élevées de tramadol ou après traitement concomitant avec des médicaments diminuant le seuil épileptogène ou induisant eux-mêmes des convulsions cérébrales (par exemple antidépresseurs ou anti-psychotiques, voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
L'aggravation d'un asthme a aussi été rapportée, cependant une relation causale n'a pas été établie. Une dépression respiratoire a été rapportée. Une dépression respiratoire peut survenir lorsque les doses recommandées sont largement dépassées et en cas d'association avec d'autres dépresseurs centraux (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.
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Grossesse
Chez l'homme, il n'y a pas suffisamment de données permettant d'évaluer l'effet malformatif du tramadol pendant le premier trimestre de la grossesse. Les études conduites chez l'animal n'ont révélé aucun effet tératogène mais à fortes doses une foetotoxicité due à une maternotoxicité est apparue (voir rubrique Données de sécurité préclinique Données de sécurité préclinique).
Le tramadol traverse la barrière placentaire, et comme les autres analgésiques opioïdes, un traitement chronique par tramadol pendant le troisième trimestre de grossesse peut entraîner un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. A la fin de la grossesse, de fortes doses même pour un traitement très court peuvent entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. En l'absence de données suffisamment pertinentes sur l'innocuité du tramadol pendant la grossesse, OROZAMUDOL ne doit pas être prescrit pendant la grossesse.
Allaitement
Environ 0,1% de la dose de tramadol administrée à la mère est excrété dans le lait maternel. Durant la période du post-partum immédiat, une prise orale quotidienne jusqu'à 400 mg de tramadol par la mère correspond à une quantité moyenne de tramadol ingérée par le nourrisson allaité de 3% de la dose prise par la mère ajustée au poids corporel. Ainsi, il convient soit de ne pas utiliser le tramadol pendant la lactation, soit d'interrompre l'allaitement lors d'un traitement par tramadol. L'interruption de l'allaitement n'est généralement pas nécessaire à la suite d'une prise unique de tramadol.
Risques encourus en cas d'utilisation concomitante de benzodiazépines ou de produits apparentés
L'utilisation concomitante d'OROZAMUDOL et de médicaments sédatifs comme les benzodiazépines, ou des produits apparentés, peut engendrer sédation, détresse respiratoire, coma et décès. En raison de ces risques, limiter la prescription simultanée de benzodiazépines et d'opioïdes aux patients pour lesquels les alternatives thérapeutiques sont inadéquates.
En cas de prescription concomitante de tramadol avec des opioïdes, prescrire les posologies efficaces les plus faibles pour une durée minimale du traitement. Les patients doivent être étroitement suivis afin d'identifier tout signe ou symptôme de détresse respiratoire et de sédation. À cet égard, il est fortement recommandé d'informer les patients et leur personnel soignant de ces symptômes (voir la rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Tolérance et trouble de l'usage d'opioïdes (abus et pharmacodépendance)
L'administration répétée d'opioïdes tels qu'OROZAMUDOL peut entraîner une accoutumance, une dépendance physique et psychologique et un trouble de l'usage d'opioïdes (TUO). L'utilisation répétée d'OROZAMUDOL peut induire un trouble de l'usage d'opioïdes (TUO). Plus la dose est élevée et plus la durée du traitement par opioïdes est prolongée, plus le risque de développer un TUO sera accru. L'abus ou le mésusage intentionnel d'OROZAMUDOL peuvent entraîner un surdosage et/ou le décès. Le risque de développer un TUO est accru chez les patients présentant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou frères et soeurs) de troubles liés à la consommation de substances (y compris l'alcoolisme), chez les fumeurs actifs ou chez les patients ayant des antécédents personnels de problèmes de santé mentale (par ex. dépression majeure, anxiété et trouble de la personnalité).
Avant l'instauration du traitement par OROZAMUDOL et pendant toute la durée du traitement, les objectifs thérapeutiques et un plan d'arrêt du traitement doivent être convenus avec le patient (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Avant et pendant le traitement, le patient doit également être informé des risques et des signes du TUO. Si ces signes apparaissent, il est conseillé aux patients de contacter leur médecin.
Les patients devront être surveillés pour détecter les signes de consommation excessive de médicament (par ex. des demandes de renouvellement trop précoces). Cela inclut l'examen des opioïdes et des médicaments psychoactifs concomitants (comme les benzodiazépines). Pour les patients présentant des signes et symptômes de TUO, il convient d'envisager une consultation avec un spécialiste en toxicomanie.
OROZAMUDOL n'est pas adapté au traitement de substitution chez les patients présentant une dépendance aux opiacés. Bien qu'agoniste des opioïdes, le tramadol ne peut pas corriger les symptômes de sevrage de la morphine.
En cas d'arrêt de traitement par tramadol, il est conseillé de réduire progressivement la dose afin d'éviter les symptômes de sevrage.
Syndrome sérotoninergique
Le syndrome sérotoninergique, une affection potentiellement mortelle, a été rapporté chez des patients traités par le tramadol en association avec d'autres agents sérotoninergiques ou par le tramadol seul (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions, Effets indésirables et Surdosage).
Si un traitement concomitant avec d'autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il est conseillé d'observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l'instauration du traitement et les augmentations de dose.
Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comprendre des modifications de l'état mental, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes. Le retrait des médicaments sérotoninergiques apporte généralement une amélioration rapide.
Métabolisme par le CYP2D6
Le tramadol est métabolisé par l'intermédiaire d'une enzyme hépatique, le CYP2D6. En cas de déficit ou d'absence totale de cette enzyme chez le patient, l'effet analgésique attendu pourra ne pas être obtenu. Il est estimé que jusqu'à 7 % de la population caucasienne pourrait présenter ce déficit. Toutefois, si le patient est un métaboliseur ultra-rapide, il existe un risque, même à dose recommandée, de manifestation d'effets indésirables liés à la toxicité des opiacés.
Les symptômes généraux de toxicité des opiacés incluent une confusion mentale, une somnolence, une respiration superficielle, des pupilles contractées, des nausées, des vomissements, une constipation et une perte d'appétit. Dans les cas graves, les patients peuvent présenter les symptômes d'une défaillance circulatoire et respiratoire pouvant engager le pronostic vital et conduire à une issue fatale dans de très rares cas.
Les prévalences estimées de métaboliseurs ultra-rapides dans différentes populations sont résumées ci-dessous :
Population | % de prévalence |
Africain/Éthiopien Afro-américain Asiatique Caucasien Grec Hongrois Européen du Nord
| 29 % de 3,4 % à 6,5 % de 1,2 % à 2 % de 3,6 % à 6,5 % 6,0 % 1,9 % de 1 % à 2 %
|
Troubles respiratoires liés au sommeil
Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment l'apnée centrale du sommeil (ACS) et l'hypoxémie liée au sommeil. Le risque d'ACS augmente en fonction de la dose d'opioïdes utilisées. Chez les patients présentant une ACS, une diminution de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée.
Insuffisance surrénalienne
Les antalgiques opioïdes peuvent occasionnellement provoquer une insuffisance surrénalienne réversible nécessitant une surveillance et un traitement de substitution par glucocorticoïde. Les symptômes d'insuffisance surrénale aiguë ou chronique peuvent inclure par ex. douleur abdominale sévère, nausées et vomissements, hypotension artérielle, fatigue extrême, diminution de l'appétit et perte de poids.
Utilisation postopératoire chez les enfants
La littérature rapporte des cas de tramadol administré à des enfants en postopératoire après une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie dans le cadre du traitement de l'apnée obstructive du sommeil, ayant mené à des événements indésirables rares mais pouvant engager le pronostic vital. L'administration de tramadol à des enfants pour le soulagement de douleurs postopératoires doit être sujette à la plus grande prudence et doit s'accompagner d'une étroite surveillance des symptômes en lien avec la toxicité des opiacés, notamment la dépression respiratoire.
Enfants présentant une fonction respiratoire altérée
L'utilisation du tramadol n'est pas recommandée chez les enfants présentant une fonction respiratoire altérée, notamment en cas de déficit neuromusculaire, d'affections cardiaques ou respiratoires sévères, d'infections des voies aériennes supérieures ou des poumons, de polytraumatismes ou d'interventions chirurgicales lourdes. Ces facteurs sont susceptibles d'aggraver les symptômes de toxicité des opiacés.
La prise d'alcool et l'administration simultanée de carbamazépine ne sont pas recommandées pendant le traitement.
Précautions particulières d'emploi
OROZAMUDOL doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant un traumatisme crânien, une hypertension intracrânienne, une insuffisance hépatique et rénale, une altération de l'état de conscience et chez les patients susceptibles de présenter des convulsions ou un état de choc.
Des cas de convulsions ont été observés aux doses thérapeutiques et le risque peut augmenter à des doses dépassant la dose limite supérieure journalière usuelle. Les patients ayant des antécédents d'épilepsie ou les patients susceptibles de présenter des convulsions ne devront être traités avec le tramadol qu'en cas de nécessité absolue. Le risque de convulsion peut être accru chez les patients traités à la fois avec du tramadol et des médicaments pouvant diminuer le seuil épileptogène (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Aux doses thérapeutiques, OROZAMUDOL est peu susceptible d'induire une dépression respiratoire cliniquement pertinente. La prudence est toutefois de rigueur lors du traitement de patients atteints de dépression respiratoire ou d'hypersécrétion bronchique, ou sous traitement concomitant par des dépresseurs du système nerveux central (SNC).
Hyperalgésie
L'hyperalgésie peut être diagnostiquée si le patient sous traitement opioïde à long terme présente une augmentation de la douleur. Celle-ci peut être qualitativement et anatomiquement distincte de la douleur liée à la progression de la maladie ou d'un accès douloureux paroxystique, résultant de l'apparition d'une tolérance aux opioïdes. La douleur associée à l'hyperalgésie est généralement plus diffuse que la douleur préexistante et de qualité moins bien définie. Les symptômes d'hyperalgésie peuvent disparaître avec une réduction de la dose d'opioïdes.
Ce médicament contient 20 mg d'aspartam dans chaque comprimé orodispersible. L'aspartam est une source de phénylalanine qui peut être dangereuse pour les patients atteints de phénylcétonurie.
L'arôme menthe à base d'extraits végétaux contient de la maltodextrine (glucose). Les patients présentant un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament (maladie rare).
Risque de survenue de dépendance
Syndrome sérotoninergique
Déficit ou absence de CYP2D6
Métaboliseur ultrarapide du CYP2D6
Apnée centrale du sommeil
Insuffisance surrénalienne
Patient de 12 à 15 ans
Trouble de la fonction respiratoire
Traumatisme crânien
Hypertension intracrânienne
Insuffisant hépatique léger à modéré
Insuffisance rénale légère à modérée
Altération de l'état de conscience
Prédisposition aux convulsions
Etat de choc
Dépression respiratoire
Hypersécrétion bronchique
Sujet âgé de plus de 75 ans
Phénylcétonurie
Consommation d'alcool
OROZAMUDOL peut être responsable d'une somnolence et cet effet peut être augmenté en cas d'absorption concomitante de boissons alcoolisées ou de médicaments dépresseurs du système nerveux central. S'ils ressentent cet effet, les patients doivent être avertis qu'ils doivent s'abstenir de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines.
Associations contre-indiquées
Des interactions mettant en jeu le pronostic vital et impliquant le système nerveux central ainsi que les centres respiratoires et cardiovasculaires (voir ci-dessous le risque de syndrome sérotoninergique) ont été décrites chez des patients traités par les inhibiteurs de la monoamine oxydase dans les 14 jours précédant l'administration de péthidine (opioïde). La possibilité d'interactions semblables avec les inhibiteurs de la monoamine oxydase (dont les inhibiteurs sélectifs MAO A et B et le linézolide) et le tramadol ne peut être exclue.
L'association d'agoniste/antagoniste mixte (par exemple buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) et de tramadol n'est pas recommandée en raison de l'atténuation théoriquement possible de l'activité antalgique de l'agoniste pur dans ces conditions et de l'apparition possible d'un syndrome de sevrage.
Associations à prendre en compte
L'utilisation concomitante d'opioïdes avec des médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou des produits apparentés, augmente le risque de sédation, de détresse respiratoire, de coma et de décès en raison des effets additionnels dépresseurs sur le système nerveux central. Limiter le dosage et la durée du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
L'usage thérapeutique concomitant de tramadol et de médicaments sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), les inhibiteurs de la MAO (voir rubrique Contre-indications), les antidépresseurs tricycliques et la mirtazapine peuvent causer un syndrome sérotoninergique, une affection potentiellement mortelle (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Effets indésirables).
L'administration concomitante d'OROZAMUDOL avec d'autres médicaments agissant par voie centrale (y compris les autres dérivés opioïdes, benzodiazépines, barbituriques, autres anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques sédatifs, neuroleptiques, médicaments antihypertenseurs d'action centrale, baclofène et alcool) peut potentialiser les effets dépresseurs sur le SNC y compris la dépression respiratoire. L'utilisation concomitante d'OROZAMUDOL avec des gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) peut entraîner une dépression respiratoire, une l'hypotension, une sédation profonde, un coma ou le décès.
L'administration simultanée de carbamazépine diminue de manière importante les concentrations sériques du tramadol pouvant entraîner une baisse de l'effet antalgique et une diminution de sa durée d'action.
Le tramadol peut provoquer des convulsions et augmenter le potentiel épileptogène des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (SSRIs), des inhibiteurs de la recapture de sérotonine-noradrénaline, des antidépresseurs tricycliques (TCAs), des anti-psychotiques et d'autres médicaments diminuant le seuil épileptogène (tels que le bupropion, la mirtazapine, le tétrahydrocannabinol) (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Mises en garde spéciales et précautions particulières d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques Propriétés pharmacocinétiques).
Des cas isolés d'interactions avec les anticoagulants coumariniques ont été observés montrant une augmentation de la valeur de l'INR. La mise en place d'un traitement par tramadol chez les patients traités par anticoagulants doit par conséquent être effectuée avec prudence.
Dans un nombre limité d'études, l'utilisation de l'antiémétique antagoniste 5-HT3 ondansétron en pré ou post-opératoire, a accru le besoin en tramadol chez les patients ayant des douleurs post-opératoires.
CONTRAMAL_20112024_AVIS_CT21040
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Télécharger le documentMédicaments susceptibles d'altérer l'adaptation de l'organisme à la chaleur
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Télécharger le documentCONTRAMAL_18032015_AVIS_CT14151
Télécharger le documentCommission nationale de pharmacovigilance - 22 mai 2012
Télécharger le documentListe de médicaments sous surveillance : les médicaments faisant l'objet d'une surveillance renforcée au cours de leur commercialisation.
Télécharger le documentEthylcellulose, Copovidone, Silice dioxyde, Mannitol, Crospovidone, Aspartam, Magnésium stéarate, Arôme menthe, Maltodextrine, Source de : Glucose
VIATRIS SANTE
Code UCD7 : 9272958
Code UCD13 : 3400892729589
Code CIS : 64045143
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : MEDA PHARMA
Laboratoire exploitant : VIATRIS SANTE
Prix vente TTC : 3.42€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui
Base de remboursement : 3.42€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 02/02/2005
Rectificatif AMM : 19/03/2025
Marque : OROZAMUDOL
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400936651548
Référence LPPR : Aucune
BIODALGIC Gé 50 milligrammes, comprimé effervescent, boîte de 2 tubes de 15
CONTRAMAL 50 milligrammes, gélule, boîte de 10
CONTRAMAL 50 milligrammes, gélule, boîte de 100
CONTRAMAL 50 milligrammes, gélule, boîte de 30
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