OXYCONTIN

Principes actifs : Chlorhydrate d'oxycodone

Les gammes de produits

OXYCONTIN LP 40 milligrammes cp LP

Remboursable

Sur prescription seulement

Douleur sévère
Douleur cancéreuse

Forme :

 Comprimé pelliculé à libération prolongée

Catégories :

 Antalgiques, Morphine et morphinomimétiques, Oxycodone

Principes actifs :

 Chlorhydrate d'oxycodone

Posologie pour OXYCONTIN LP 40 milligrammes cp LP

Indications

Douleur sévère, Douleur cancéreuse

Posologie

Adulte de plus de 18 ans (implicite)
un(e) (1) comprimé tous les douze (12) heures à avaler entier avec un peu d'eau.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

CONTACTER LE MEDECIN en cas de pauses respiratoires pendant le sommeil, éveils nocturnes dus à un essoufflement, difficultés à rester endormi(e) ou somnolence excessive pendant la journée.

PREVENIR LE MEDECIN en cas d'intervention chirurgicale programmée.

EVITER la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
EVITER de consommer des pamplemousses ou du jus de pamplemousse pendant le traitement.

PRUDENCE en cas de consommation de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).

PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de véhicules (altération de la vigilance et de la réactivité).

SPORTIF : substance dopante.



Contre-indications pour OXYCONTIN LP 40 milligrammes cp LP

  • Patient de moins de 18 ans
  • Bronchopneumopathie chronique obstructive sévère
  • Asthme sévère
  • Dépression respiratoire sévère
  • Hypercapnie
  • Iléus paralytique
  • Coeur pulmonaire
  • Allaitement
  • Intolérance au lactose
  • Grossesse
  • Consommation d'alcool

Effets indésirables pour OXYCONTIN LP 40 milligrammes cp LP

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Céphalée

Constipation

Somnolence

Sensation vertigineuse

Nausée

Vomissement

Prurit cutané

Anxiété

Asthénie

Diarrhée

Douleur abdominale

Dyspepsie

Hyperhidrose

Insomnie

Nervosité

Dépression

Eruption cutanée

Cauchemars

Confusion

Diminution de l'appétit

Dyspnée

Sécheresse buccale

Tremblement

Augmentation de la pression intracrânienne

Pensée anormale

Agitation

Convulsions

Déshydratation

Flatulence

Iléus

Oedème

Palpitation

Rétention urinaire

Sécheresse cutanée

Symptôme de sevrage aux opiacés

Dysphagie

Syncope

Frissons

Dépression respiratoire

Dysgueusie

Eructation

Myosis

Oedème périphérique

Paresthésie

Soif

Vasodilatation

Augmentation des enzymes hépatiques

Malaise

Diminution de la libido

Hypersensibilité

Hypertonie

Labilité émotionnelle

Trouble du langage

Amnésie

Changement d'humeur

Contraction musculaire involontaire

Dysfonction érectile

Altération de la vision

Dépendance médicamenteuse

Vertige labyrinthique

Tolérance aux opioïdes

Hypoesthésie

Bradycardie

Hypotension

Hypotension orthostatique

Agressivité

Aménorrhée

Carie dentaire

Cholestase

Fatigue

Syndrome d'apnée du sommeil (SAOS)

Urticaire

Réaction anaphylactique

Léthargie

Colique hépatobiliaire

Hallucination

Hypogonadisme

Hyperalgésie

Syndrome de sevrage néonatal

Apnée centrale du sommeil


Les effets indésirables les plus fréquents aux doses habituelles sont la constipation, la somnolence, des sensations vertigineuses, des maux de tête, un prurit, des nausées et vomissements.

En cas d'administration chronique, la constipation ne régresse pas spontanément et doit donc être prise en charge. En revanche, somnolence, nausées et vomissement sont en règle générale transitoires et leur persistance doit faire rechercher une cause associée.

Tous ces effets, et notamment la constipation, sont prévisibles et doivent donc être anticipés afin d'optimiser le traitement. Ils peuvent nécessiter une thérapeutique correctrice.

L'incidence des effets indésirables classés par classe de systèmes organes est présentée ci-dessous. La définition des catégories de fréquences de survenue est la suivante :

Très fréquent (=1/10)

Fréquent (=1/100, <1/10)

Peu fréquent (=1/1000, <1/100)

Rare (=1/10 000, <1/1000)

Très rare (<1/10 000)

Fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée à partir des données disponibles).

Affections du système immunitaire

Peu fréquent :                          Hypersensibilité,

Fréquence indéterminée :         Réaction anaphylactique.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent :                                Diminution de l'appétit,

Peu fréquent :                          Déshydratation.

Affections psychiatriques

Fréquent :                                Anxiété, état confusionnel, dépression, insomnie, nervosité, troubles de la pensée, cauchemars, plus spécialement chez le sujet âgé, avec éventuellement hallucinations,

Peu fréquent :                          Agitation, labilité émotionnelle, troubles de l'humeur, hallucinations, diminution de la libido, pharmacodépendance* (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi),

Fréquence indéterminée :         Agressivité.

Affections du système nerveux

Très fréquent :                          Somnolence, sensations vertigineuses, céphalées,

Fréquent :                                Tremblements, augmentation de la pression intracrânienne, qu'il convient de traiter dans un premier temps,

Peu fréquent :                          Amnésie, convulsions, hypertonie, hypoesthésie, contractions musculaires involontaires, troubles du langage, syncope, paresthésies, dysgueusie,

Fréquence indéterminée :         Hyperalgésie, léthargie, syndrome d'apnée du sommeil (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)..

Affections oculaires

Peu fréquent :                           Troubles de la vision, myosis.

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Peu fréquent :                          Vertiges.

Affections cardiaques

Peu fréquent :                          Palpitations (dans un contexte de syndrome de sevrage),

Rare :                                      Bradycardie.

Affections vasculaires

Peu fréquent :                          Vasodilatation,

Rare :                                      Hypotension, hypotension orthostatique.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent :                                Dyspnée,

Peu fréquent :                          Dépression respiratoire,

Fréquence indéterminée :          Syndrome d'apnée du sommeil centrale.

Affections gastro-intestinales

Très fréquent :                          Constipation, nausées, vomissements,

Fréquent :                                Douleur abdominale, diarrhée, sécheresse de la bouche, dyspepsie, 

Peu fréquent :                          Dysphagie, flatulences, éructations, iléus, 

Fréquence indéterminée :         Caries dentaires.

Affections hépatobiliaires

Peu fréquent :                          Augmentation des enzymes hépatiques,

Fréquence indéterminée :         Cholestase, colique biliaire, dysfonctionnement du sphincter d'Oddi

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très fréquent :                          Prurit,

Fréquent :                                Eruption cutanée, hyperhidrose,

Peu fréquent :                          Sécheresse de la peau,

Rare :                                      Urticaire.

Affections du rein et des voies urinaires

Peu fréquent :                          Rétention urinaire.

Affections des organes de reproduction et du sein

Peu fréquent :                          Troubles de l'érection,

Fréquence indéterminée :         Aménorrhée.

Affections endocriniennes

Fréquence indéterminée :         Hypogonadisme.

Troubles généraux et anomalies au site d'injection

Fréquent :                                Asthénie,

Peu fréquent :                          Frissons, syndrome de sevrage, malaise, oedème, oedème périphérique, tolérance au médicament, soif,

Fréquence indéterminée :         Syndrome de sevrage médicamenteux du nouveau-né, fatigue.

 

*Pharmacodépendance

L'utilisation répétée d'OXYCONTIN LP peut entraîner une pharmacodépendance, même à des doses thérapeutiques. Le risque de pharmacodépendance peut varier en fonction des facteurs de risque individuels du patient, de la posologie et de la durée du traitement opioïde (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Population pédiatrique

La fréquence, le type et la sévérité des effets indésirables chez les adolescents (âgés de 12 à 18 ans) semblent similaires à ceux observés chez les adultes (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/

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Grossesse et allaitement pour le OXYCONTIN LP 40 milligrammes cp LP

Grossesse

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du chlorhydrate d'oxycodone lorsqu'il est administré pendant la grossesse.

En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de chlorhydrate d'oxycodone par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né avec irritabilité, vomissements, convulsions et létalité accrue.

En conséquence, l'utilisation du chlorhydrate d'oxycodone est déconseillée au cours de la grossesse.

En fin de grossesse, en cas de prises ponctuelles élevées, de traitement chronique, voire de toxicomanie, une surveillance néo-natale doit être envisagée, afin de prévenir les risques de dépression respiratoire ou de syndrome de sevrage chez l'enfant.

Allaitement

L'oxycodone peut être excrété dans le lait maternel et engendrer une dépression respiratoire du nouveau-né. En conséquence, l'oxycodone est contre-indiqué au cours de l'allaitement.


Mise en garde pour OXYCONTIN LP 40 milligrammes cp LP

Mise en garde

Mises en garde spéciales

L'oxycodone n'est pas indiqué dans le traitement des pharmacodépendances majeures aux opiacés.

Dépression respiratoire

Le principal risque en cas d'abus d'opioïdes est la dépression respiratoire.

Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxémie liée au sommeil, pouvant conduire à des éveils nocturnes et une somnolence diurne. L'utilisation d'opioïdes peut augmenter le risque d'ACS d'une manière dose-dépendante chez certains patients. Les opioïdes peuvent également provoquer l'aggravation d'une apnée du sommeil préexistante (voir rubrique Effets indésirables). Chez les patients qui présentent une ACS, une réduction de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée.

Abus et usage détourné

L'oxycodone est un opioïde stupéfiant qui peut donner lieu à un usage abusif et à un usage détourné chez des personnes à risque. L'usage détourné de formes orales par injection parentérale peut entraîner des effets indésirables graves pouvant être fatals. L'oxycodone doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant ou ayant présenté des troubles d'usage de substance, y compris d'alcool.

Trouble d'utilisation d'opioïde (abus et dépendance)

Une accoutumance (tolérance) et une dépendance physique et/ou psychologique peuvent apparaître lors de la prise répétée d'opioïdes comme l'oxycodone.

La prise répétée d'OXYCONTIN LP peut conduire à un trouble d'utilisation d'opioïde (TUO). Une dose plus élevée et une durée plus longue du traitement par opioïdes peuvent augmenter le risque de développer un TUO. L'abus ou le mésusage intentionnel d'OXYCONTIN LP peut entraîner un surdosage et/ou le décès. Le risque de développement d'un TUO est accru chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou fratrie) de troubles d'utilisation d'opioïde (y compris de troubles liés à l'utilisation d'alcool), en cas de tabagisme actif ou chez les patients ayant des antécédents personnels d'autres troubles de la santé mentale (par exemple, dépression majeure, anxiété et troubles de la personnalité).

Avant d'instaurer un traitement par OXYCONTIN LP et pendant le traitement, les objectifs du traitement et un plan d'arrêt doivent être convenus avec le patient (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Avant et pendant le traitement, le patient doit également être informé des risques et des signes de TUO. En cas d'apparition de ces signes, il doit être conseillé au patient de contacter son médecin.

Les patients devront être surveillés afin de détecter tout signe de comportements de recherche compulsive du produit (par exemple, demande de renouvellement trop précoce de la prescription).

Dans ce cadre, les opioïdes et les médicaments psychoactifs (tels que les benzodiazépines) utilisés en concomitance devront être passés en revue. Pour les patients présentant des signes et symptômes de TUO, une consultation auprès d'un addictologue devra être envisagée.

Tolérance, dépendance et syndrome de sevrage

En cas d'utilisation prolongée et répétée, le patient peut développer une tolérance au médicament et avoir besoin d'augmenter progressivement les doses pour maintenir l'analgésie. Une demande pressante et réitérée nécessite de réévaluer fréquemment l'état du patient et le traitement.

L'utilisation prolongée de ce médicament peut entraîner une dépendance physique et un syndrome de sevrage peut apparaître lors d'un arrêt brutal du traitement. Le syndrome de sevrage est caractérisé par les symptômes suivants : bâillements, anxiété, irritabilité, frissons, mydriase, bouffées de chaleur, tremblements, sudation, larmoiement, rhinorrhée, agitation, convulsions, insomnie, nausées, vomissements, crampes abdominales, diarrhées et arthralgies.

L'apparition d'un syndrome de sevrage sera évitée par une diminution progressive des doses.

Troubles respiratoires liés au sommeil

Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, tels que l'apnée du sommeil centrale (ASC) et l'hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation d'opioïdes augmente de façon dose-dépendante le risque d'ASC. Chez les patients présentant une ASC, une diminution de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée. La prise concomitante d'alcool et d'OXYCONTIN LP doit être évitée car elle peut entraîner une augmentation des effets indésirables d'OXYCONTIN LP.

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE pendant la grossesse (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).

Précautions d'emploi

L'oxycodone doit être utilisé avec précaution dans les cas suivants :

Hypovolémie

En cas d'hypovolémie, l'oxycodone peut induire un collapsus. L'hypovolémie sera donc corrigée avant l'administration d'oxycodone.

Insuffisance rénale

L'élimination rénale de l'oxycodone, sous la forme d'un métabolite actif, impose de débuter le traitement à posologie réduite, en adaptant par la suite, comme chez tout patient, les doses ou la fréquence d'administration à l'état clinique. Chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère en initiation de traitement par l'oxycodone, il est recommandé de débuter le traitement par une dose initiale de 5 mg deux fois par jour.

Lorsque l'étiologie de la douleur est traitée simultanément

Il convient alors d'adapter les doses d'oxycodone aux résultats du traitement appliqué.

Chez l'insuffisant respiratoire et en cas de syndrome d'apnée du sommeil

La fréquence respiratoire sera surveillée attentivement. La somnolence constitue un signe d'appel d'une décompensation.

Il importe de diminuer les doses d'oxycodone lorsque d'autres traitements antalgiques d'action centrale sont prescrits simultanément, car cela favorise l'apparition brutale d'une insuffisance respiratoire.

Risque lié à l'utilisation concomitante de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou autres médicaments apparentés :

L'utilisation concomitante d'OXYCONTIN LP et de sédatifs tels que les benzodiazépines ou autres médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et la mort. En raison de ces risques, la prescription concomitante avec ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour lesquels d'autres options thérapeutiques ne sont pas possibles. Si la décision de prescrire OXYCONTIN LP en même temps que des médicaments sédatifs est prise, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée du traitement doit être aussi courte que possible.

Les patients doivent être suivis de près pour surveiller la survenue de signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation.

A cet égard, il est fortement recommandé d'informer les patients et leurs soignants afin qu'ils connaissent ces symptômes (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique

L'administration d'oxycodone doit être prudente et accompagnée d'une surveillance clinique. Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère en initiation de traitement par l'oxycodone, il est recommandé de débuter le traitement par une dose initiale de 5 mg deux fois par jour.

Chez les personnes âgées ou fragilisées

Leur sensibilité particulière aux effets antalgiques des opioïdes forts, mais aussi à leurs effets indésirables centraux (confusion) ou d'ordre digestif, associée à une baisse physiologique de la fonction rénale, doit inciter à la prudence, en instaurant notamment le traitement à la dose la plus faible, et en augmentant très progressivement la posologie.

Les co-prescriptions, lorsqu'elles comportent des antidépresseurs tricycliques notamment, augmentent a fortiori la survenue d'effets indésirables comme la confusion ou la constipation.

Une pathologie urétro-prostatique, fréquente dans cette population, expose au risque de rétention urinaire.

L'usage de l'oxycodone ne doit pas pour autant être restreint chez la personne âgée dès lors qu'il s'accompagne de ces précautions.

Constipation

Il est impératif de rechercher et de prendre en charge une constipation ou un syndrome occlusif avant et pendant le traitement.

Traumatisme crânien

En raison du risque d'augmentation de la pression intracrânienne, l'utilisation d'oxycodone au cours des douleurs chroniques devra être prudente.

Troubles mictionnels

Il existe un risque de dysurie ou de rétention d'urine, principalement en cas d'adénome prostatique ou de sténose urétrale.

Chez les patients présentant une atteinte du tractus biliaire, une pancréatite, des troubles inflammatoires intestinaux, un myxoedème, une hypothyroïdie, une insuffisance adrénocorticale, une maladie d'Addison, une hypotension, une psychose toxique, un delirium tremens, un alcoolisme, une hypertrophie de la prostate

L'administration d'oxycodone doit être prudente et accompagnée d'une surveillance clinique.

Affections hépatobiliaires

 L'oxycodone peut provoquer un dysfonctionnement et des spasmes du sphincter d'Oddi, ce qui  accroît le risque de symptômes des voies biliaires et de pancréatite. L'oxycodone doit donc être administrée avec précaution chez les patients atteints de pancréatite et de maladies des voies biliaires.

Hyperalgésie

Une hyperalgésie ne répondant pas à une augmentation supplémentaire de la dose d'oxycodone peut exceptionnellement apparaitre, en particulier à hautes doses. Il peut être nécessaire de réduire la dose d'oxycodone ou de changer d'opioïde.

Sportifs

L'attention des sportifs doit être attirée sur le fait que cette spécialité contient du chlorhydrate d'oxycodone et que ce principe actif est inscrit sur la liste des substances dopantes.

L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée en situations pré-opératoires, dans les 12-24 heures post-opératoires et jusqu'à la confirmation médicale de la reprise du transit intestinal.

Autres informations

Les comprimés à libération prolongée doivent être avalés entiers sans être cassés, mâchés ou écrasés. L'administration de comprimés à libération prolongée d'oxycodone écrasés ou cassés ou mâchés conduit à une libération rapide et une absorption d'une quantité d'oxycodone potentiellement fatale (voir rubrique Surdosage).

La matrice vide du comprimé peut être retrouvée dans les selles.

Précautions d'emploi

Pharmacodépendance majeure aux opiacés

Apnée du sommeil

Etat de dépendance

Risque de développer un trouble lié à l'usage d'opioïdes (TUO)

Symptômes de trouble de l'usage d'opioïdes

Syndrome de sevrage

Hypovolémie

Insuffisance rénale

Insuffisance respiratoire

Somnolence

Insuffisance hépatique

Sujet âgé

Sujet fragile

Constipation

Syndrome occlusif intestinal

Traumatisme crânien

Adénome prostatique

Sténose urétrale

Affection des voies biliaires

Pancréatite

Maladie intestinale inflammatoire

Myxoedème

Hypothyroïdie

Insuffisance corticosurrénalienne

Hypotension

Psychose toxique

Delirium tremens

Alcoolisme

Hyperalgie induite par les morphiniques

Période pré-opératoire

Période post-opératoire de 24 heures

Aptitude à conduire

En raison de la baisse possible de vigilance induite par ce médicament, l'attention est attirée sur les risques liés à la conduite d'un véhicule et à l'utilisation d'une machine, principalement à l'instauration du traitement et en cas d'association avec d'autres dépresseurs du système nerveux central.

Interaction avec d'autre médicaments

Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, des IMAO, du baclofène et du thalidomide.

Associations contre-indiquées (voir rubrique Contre-indications)

+ Morphiniques agonistes-antagonistes (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine)

Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

+ Morphiniques antagonistes partiels (nalméfène, naltrexone)

Risque de diminution de l'effet antalgique.

+ Oxybate de sodium

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

Associations déconseillées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)

+ Consommation d'alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des analgésiques morphiniques.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

L'alcool pouvant renforcer les effets pharmacodynamiques d'OXYCONTIN LP, la prise concomitante d'alcool et d'OXYCONTIN LP doit être évitée.

+ Médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés :

L'utilisation concomitante d'opioïdes avec des médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d'un effet dépresseur additif sur le système nerveux central. La dose et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)

+ Inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que certains macrolides (clarithromycine, érythromycine, télithromycine), azolés antifongiques (kétoconazole, itraconazole, voriconazole, posaconazole) et inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir ou cobicistat, bocéprévir

Majoration des effets indésirables, notamment respiratoires, de l'oxycodone par diminution de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie d'oxycodone pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique et après son arrêt.

+ Le jus de pamplemousse, inhibiteur du CYP3A4, administré à raison de 200 mL trois fois par jour pendant cinq jours, a augmenté l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était environ 1,7 fois plus élevée (intervalle de 1,1 à 2,1).

+ Crizotinib

Risque de majoration de la toxicité de l'oxycodone par diminution de son métabolisme et/ou augmentation de sa biodisponibilité par le crizotinib.

+Idélalisib

Augmentation des concentrations plasmatiques du substrat par diminution de son métabolisme hépatique par l'idélalisib.

+ Inducteurs enzymatiques (rifampicine, rifabutine, carbamazépine, enzalutamide, dabrafénib, phénytoïne, primidone, phénobarbital, éfavirenz, eslicarbamazépine, oxcarbazépine)

Diminution des concentrations plasmatiques de l'oxycodone par augmentation de sa clairance. Une adaptation de la posologie d'oxycodone peut être envisagée.

La rifampicine, un inducteur du CYP3A4, administré à raison de 600 mg une fois par jour pendant sept jours, a réduit l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était réduite d'environ 86%.

+ Millepertuis

Diminution des concentrations plasmatiques de l'oxycodone par augmentation de sa clairance. Une adaptation de la posologie d'oxycodone peut être envisagée.

Le millepertuis, un inducteur du CYP3A4, administré à raison de 300 mg trois fois par jour pendant quinze jours, a réduit l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était réduite d'environ 50 % (intervalle de 37 à 57 %).

Associations à prendre en compte

+ Médicaments sérotoninergiques 

L'administration concomitante de l'oxycodone et d'agents sérotoninergiques, tels qu'un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) peut entraîner une toxicité sérotoninergique. Les symptômes de la toxicité sérotoninergique peuvent inclure des modifications de l'état mental (par ex., agitation, hallucinations, coma), une instabilité du système nerveux autonome (par ex., tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (par ex., hyperréflexie, manque de coordination, rigidité) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par ex., nausées, vomissements, diarrhée). L'oxycodone doit être utilisée avec prudence et il peut être nécessaire de diminuer la posologie chez les patients utilisant ces médicaments.

+ Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, codéine, dextromoramide, dihydrocodéine, fentanyl, hydromorphone, morphine, péthidine, phénopéridine, rémifentanil, sufentanil, tramadol)

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

+ Antitussifs morphine-like (dextrométorphane, noscapine, pholcodine)

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

+ Antitussifs morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine)

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

+ Barbituriques

Risque majoré de sédation et de dépression respiratoire pouvant entraîner coma et décès, notamment chez le sujet âgé. Il convient de limiter autant que possible les doses et la durée de l'association.

+ Autres médicaments sédatifs 

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Médicaments atropiniques

Risque important d'akinésie colique, avec constipation sévère.


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Excipients

Noyau : Lactose monohydraté, Povidone, Triacétine, Stéarylique alcool, Talc, Magnésium stéarate, Dispersion de copolymère de : Ammoniométhacrylate, Pelliculage : Opadry jaune Y-5-1-12525 A, Hypromellose, Macrogol, Polysorbate 80, Titane dioxyde, Fer oxyde

Exploitant / Distributeur

MUNDIPHARMA

13 RUE CAMILLE DESMOULINS

92130

ISSY-LES-MOULINEAUX

Code UCD7 : 9235124

Code UCD13 : 3400892351247

Code CIS : 67619878

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : MUNDIPHARMA

Laboratoire exploitant : MUNDIPHARMA

Prix vente TTC : 20.44€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui

Base de remboursement : 18.4€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 11/07/2000

Rectificatif AMM : 27/02/2025

Marque : OXYCONTIN

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400935422279

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

OXYCODONE BIOGARAN LP 40 milligrammes, comprimé pelliculé à libération prolongée, boîte de 28 plaquettes prédécoupées de 1

Comprimé pelliculé à libération prolongée

OXYCODONE EG LP 40 milligrammes, comprimé pelliculé à libération prolongée, boîte de 28 plaquettes prédécoupées de 1

Comprimé pelliculé à libération prolongée

OXYCODONE VIATRIS LP 40 milligrammes, comprimé pelliculé à libération prolongée, boîte de 28

Comprimé pelliculé à libération prolongée

OXYCONTIN LP 40 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée, boîte de 56 (détails indisponibles)

Comprimé pelliculé à libération prolongée

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