PEGASYS
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Solution injectable
Catégories :
Gastro-Entéro-Hépatologie, Traitement des hépatites virales chroniques, Interférons alfa, Peginterféron alfa-2a, Immunologie, Immunomodulateurs, Interférons, Peginterféron alfa-2a
Principes actifs :
Peginterféron alfa-2a
Hépatite chronique B, Hépatite chronique C
Adulte de plus de 18 ans . insuffisant rénal sévère (Clcr < 30 ml/mn). Voie SC
135 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
ou 1 seringue 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement à posologie réduite 1. Voie SC (implicite)
135 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
ou 1 seringue 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement à posologie réduite 2. Voie SC
90 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement à posologie réduite 3. Voie SC
45 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 5 ans à 17 ans . de surface corporelle de 1,09 à 1,51 m². Hépatite chronique C. Voie SC (implicite)
135 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse pendant 48 semaines.
ou 1 seringue 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse pendant 48 semaines.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 5 ans à 17 ans . de surface corporelle > 1,51 m². Traitement à posologie réduite 1. Hépatite chronique C. Voie SC
135 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
ou 1 seringue 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 5 ans à 17 ans . de surface corporelle > 1,51 m². Traitement à posologie réduite 2. Hépatite chronique C. Voie SC
90 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 5 ans à 17 ans . de surface corporelle de 1,09 à 1,51 m². Traitement à posologie réduite 1. Hépatite chronique C. Voie SC
90 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 5 ans à 17 ans . de surface corporelle de 0,71 à 0,74 m². Traitement à posologie réduite 1. Hépatite chronique C. Voie SC
45 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 5 ans à 17 ans . de surface corporelle de 0,75 A 1,08 m². Hépatite chronique C. Voie SC
90 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse pendant 48 semaines.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 5 ans à 17 ans . de surface corporelle de 0,75 A 1,08 m². Traitement à posologie réduite 2. Hépatite chronique C. Voie SC
45 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 5 ans à 17 ans . de surface corporelle > 1,51 m². Traitement à posologie réduite 3. Hépatite chronique C. Voie SC
45 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 3 ans à 17 ans . de surface corporelle de 0,75 A 1,08 m². Hépatite chronique B. Voie SC (implicite)
90 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse pendant 48 semaines.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 3 ans à 17 ans . de surface corporelle de 1,09 à 1,51 m². Hépatite chronique B. Voie SC
135 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse pendant 48 semaines.
ou 1 seringue 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse pendant 48 semaines.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 3 ans à 17 ans . de surface corporelle de 0,71 à 0,74 m². Traitement à posologie réduite 1. Hépatite chronique B. Voie SC
45 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 3 ans à 17 ans . de surface corporelle de 0,75 A 1,08 m². Traitement à posologie réduite 2. Hépatite chronique B. Voie SC
45 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 3 ans à 17 ans . de surface corporelle de 1,09 à 1,51 m². Traitement à posologie réduite 1. Hépatite chronique B. Voie SC
90 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 3 ans à 17 ans . de surface corporelle > 1,51 m². Traitement à posologie réduite 1. Hépatite chronique B. Voie SC
135 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
ou 1 seringue 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 3 ans à 17 ans . de surface corporelle > 1,51 m². Traitement à posologie réduite 2. Hépatite chronique B. Voie SC
90 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 3 ans à 17 ans . de surface corporelle > 1,51 m². Traitement à posologie réduite 3. Hépatite chronique B. Voie SC
45 µg 1 fois par semaine par voie SC dans l'abdomen ou la cuisse.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Voie SC
Abcès dentaire
Acouphènes
Agressivité
Anémie
Angine
Aphte buccal
Arthrite
Bouffée de chaleur
Bronchite
Congestion nasale
Crampe musculaire
Douleur thoracique
Dyspepsie
Dysurie
Eczéma
Epistaxis
Flatulence
Gastro-entérite
Glossite
Grippe
Herpès (simplex)
Hyperthyroïdie
Hypothyroïdie
Impuissance
Infection bactérienne
Infection des voies urinaires
Irritation oculaire
Lombalgie
Migraine
Mononucléose infectieuse
Nervosité
Orgelet
Palpitation
Pneumonie
Psoriasis
Rhinite
Rhinopharyngite
Stomatite
Tachycardie
Urticaire
Extraction dentaire
Thrombocytopénie
Dysphagie
Eruption cutanée
Syncope
Ulcération buccale
Cauchemars
Hypersudation
Hallucinations
Bouffées vasomotrices
Acidose lactique
Candidose
Douleur osseuse
Dysgueusie
Hyperglycémie
Hyperactivité
Lipodystrophie
Oedème périphérique
Otalgie
Paresthésie
Perte de poids
Soif
Somnolence
Syndrome pseudogrippal
Tremblement
Trouble cutané
Trouble de la mémoire
Xérophtalmie
Malaise
Sécheresse de la bouche
Faiblesse musculaire
Apathie
Etourdissement
Gingivorragie
Faiblesse
Lymphadénopathie
Diminution de la libido
Chéilite
Vision floue
Douleur dorsale
Léthargie
Vomissement
Hypo-esthésie
Infection respiratoire haute
Hyperesthésie
Trouble visuel
Dyspnée d'effort
Sueurs nocturnes
Perte vaginale
Gonflement du visage
Prurit oculaire
Douleur oculaire
Infection virale
Accès de colère
Hématome au site d'injection
Inflammation oculaire
Apparition d'anticorps anti-interféron
Douleur musculosquelettique
Infection fongique
Rash cutané
Cervicalgie
Trouble psychiatrique
Comportement anormal
Douleur abdominale haute
Douleur des extrémités
Elévation de l'ALAT
Réaction de photosensibilité
Trouble des voies urinaires
Diabète de type 1
Congestion des sinus
Altération de l'humeur
Candidose orale
Douleur pharyngolaryngée
Trouble de l'affect
Cécité transitoire
Trouble émotionnel
Chromaturie
Diminution de l'attention
Exsudat rétinien
Perturbation de l'attention
Hyperlactacidémie
Vertige labyrinthique
Gastro-entérite virale
Pharyngite à streptocoque
Incontinence
Trouble buccal
Cholécystectomie antérieure
Problème d'éducation
Déshydratation
Diabète
Hémorragie digestive
Hypertension
Infection cutanée
Sarcoïdose
Idée suicidaire
Neuropathie périphérique
Hémorragie rétinienne
Perte de l'audition
Thyroïdite
Râles sibilants
Néoplasme hépatique
Dysfonction hépatique
Angor
Convulsions
Fibrillation auriculaire
Infarctus du myocarde
Insuffisance cardiaque congestive
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale
Neuropathie optique
Otite externe
Pancréatite
Péricardite
Polyarthrite rhumatoïde
Rétinopathie
Tachycardie supraventriculaire
Ulcère gastroduodénal
Ulcère de la cornée
Coma
Embolie pulmonaire
Hémorragie cérébrale
Arythmie
Pneumopathie interstitielle
Stéatose hépatique
Vascularite
Myosite
Cardiomyopathie
Pancytopénie
Anaphylaxie
Paralysie faciale
Suicide
Oedème papillaire
Endocardite infectieuse
Acidocétose diabétique
Lupus érythémateux aigu disséminé
Cholangite
Trouble psychotique
Surdosage
Trouble vasculaire rétinien
Perte de la vision
Syndrome de Stevens-Johnson
Erythème polymorphe
Anémie aplasique
Nécrolyse épidermique toxique
Purpura thrombotique thrombocytopénique
Purpura thrombocytopénique idiopathique
Angioedème
Acidose métabolique
Hypertension artérielle pulmonaire
Hypertriglycéridémie
Hypocalcémie
Hypoglycémie
Hypokaliémie
Leucopénie
Névrite optique
Septicémie
Rejet de greffe
Elévation de la bilirubine
Ischémie cérébrale
Neutropénie
Rhabdomyolyse
Lymphopénie
Coloration de la langue
Réaction allergique
Ischémie périphérique
Diminution du taux d'hémoglobine
Hypophosphorémie
Manie
Colite ischémique
Erythroblastopénie
Trouble bipolaire
Lymphocytes CD4 diminués
Syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada
Décollement séreux de la rétine
Idéation d'homicide
Résumé du profil de tolérance
Polyglobulie de Vaquez et thrombocytémie essentielle
Les résultats des études cliniques et des analyses rétrospectives chez les patients atteints de polyglobulie de Vaquez et de thrombocytémie essentielle n'ont pas mis en évidence d'effets indésirables supplémentaires par rapport à ceux observés chez les patients atteints d'HCC ou d'HCB, et mentionnés dans le tableau 9.
Les effets indésirables les plus fréquents sont les symptômes pseudo-grippaux, les réactions au site d'injection, les neuropathies sensitives périphériques, les troubles de la vision, la dépression de grade 1/2, la leucopénie, l'élévation des transaminases hépatiques ASAT, l'hypertension, la fatigue, la lymphopénie, l'anémie et la lymphocytopénie, la diarrhée, les nausées, les céphalées, les douleurs musculosquelettiques, la toxicité cutanée, l'asthénie et les symptômes gastro-intestinaux.
Hépatite chronique B chez des patients adultes
Lors des essais cliniques de 48 semaines de traitement et 24 semaines de suivi, le profil de tolérance de Pegasys chez les patients atteints d'HCB a été similaire à celui observé chez les patients atteints d'HCC. A l'exception de la fièvre, la fréquence de la majorité des réactions indésirables rapportées a été nettement plus faible chez les patients atteints d'HCB traités par Pegasys en monothérapie comparé aux patients atteints d'HCC traités par Pegasys en monothérapie (voir tableau 9). Des effets indésirables sont survenus chez 88 % des patients traités par Pegasys, contre 53 % des patients traités par lamivudine seule, tandis que 6 % des patients traités par Pegasys et 4 % des patients traités par lamivudine ont présenté des effets indésirables graves au cours des essais cliniques. Des effets indésirables ou des anomalies biologiques ont conduit 5 % des patients à arrêter le traitement par Pegasys, tandis que moins de 1 % des patients du bras lamivudine seule ont arrêté le traitement pour ces raisons. Le pourcentage de patients cirrhotiques ayant arrêté le traitement a été similaire à celui observé dans la population globale dans chaque groupe de traitement.
Hépatite chronique C chez des patients adultes
La fréquence et la sévérité des principales réactions indésirables avec Pegasys sont similaires à celles rapportées avec l'interféron alfa-2a (voir tableau 9). Les réactions indésirables les plus fréquentes avec Pegasys 180 microgrammes étaient essentiellement légères à modérées et n'ont pas nécessité de modifier la dose, ni d'interrompre le traitement.
Hépatite chronique C chez des patients non-répondeurs à un précédent traitement
Globalement, le profil de tolérance de Pegasys en association avec la ribavirine chez des patients nonrépondeurs à un précédent traitement était similaire à celui des patients naïfs. Dans une étude clinique chez des patients non-répondeurs à un précédent traitement par interféron alfa-2b pégylé/ribavirine, traités soit pendant 48 semaines, soit pendant 72 semaines, la fréquence d'arrêt du traitement par Pegasys et du traitement par la ribavirine pour cause d'effets indésirables ou d'anomalies biologiques était de 6 % et 7 %, respectivement dans les bras 48 semaines et de 12 % et 13 %, respectivement dans les bras 72 semaines. De façon similaire pour les patients avec une cirrhose ou évoluant vers une cirrhose, la fréquence d'arrêt du traitement par Pegasys et du traitement par la ribavirine était plus élevée dans les bras traités pendant 72 semaines (13 % et 15 %) que dans les bras traités pendant 48 semaines (6 % et 6 %). Les patients qui ont arrêté un précédent traitement par interféron alfa-2b pégylé/ribavirine à cause d'une toxicité hématologique ont été exclus du recrutement dans cette étude.
Dans une autre étude clinique, des patients non-répondeurs avec une fibrose sévère ou une cirrhose (Score d'Ishak de 3 à 6) et une numération plaquettaire initiale basse de 50 000 cellules/mm3 ont été traités pendant 48 semaines. Les anomalies hématologiques observées pendant les 20 premières semaines de l'étude ont inclus : une anémie (26 % des patients avaient un taux d'hémoglobine < 10 g/dL), une neutropénie (30 % avaient un nombre absolu de neutrophiles < 750 cellules/mm3 ) et une thrombopénie (13 % avaient une numération plaquettaire < 50 000 cellules/mm3 ) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Co-infection par l'hépatite chronique C et le VIH
Chez des patients co-infectés par le VIH et le VHC, le profil des effets indésirables cliniques de Pegasys, administré seul ou en association avec la ribavirine, a été similaire à celui enregistré chez des patients atteints d'une mono-infection par le VHC. Chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC traités par Pegasys en association avec la ribavirine, d'autres effets indésirables ont été rapportés chez ≥ 1 % à ≤ 2 % des patients : hyperlactatémie/acidose lactique, grippe, pneumonie, troubles émotionnels, apathie, acouphènes, douleurs pharyngolaryngées, chéilite, lipodystrophie acquise et chromaturie. Le traitement par Pegasys a été associé à des diminutions du nombre absolu de CD4 dans les 4 premières semaines de traitement, sans entraîner de diminution du pourcentage de CD4. Cette diminution du nombre de CD4 a été réversible à la suite d'une diminution posologique ou de l'arrêt du traitement. Aucun impact négatif sur le contrôle de la virémie VIH n'a été observé pendant le traitement par Pegasys ou durant le suivi. Les données concernant la tolérance chez des patients coinfectés dont le nombre de CD4 est <200/µL sont limitées.
Tableau des effets indésirables
Le tableau 9 présente les effets indésirables rapportés avec Pegasys utilisé en monothérapie chez des patients adultes atteints d'HCB ou d'HCC et avec Pegasys en association avec la ribavirine chez des patients atteints d'HCC.
Les effets indésirables rapportés dans les essais cliniques sont regroupés par fréquence comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000).Pour les effets indésirables spontanés rapportés après la commercialisation, la fréquence est indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 9: Effets indésirables rapportés avec Pegasys utilisé en monothérapie ou en association avec la ribavirine au cours des essais cliniques et après la commercialisation
*Ces réactions indésirables étaient fréquentes (≥1/100, <1/10) chez les patients atteints d'hépatite chronique B traités par Pegasys en monothérapie.
Description d'effets indésirables particuliers
Hypertension artérielle pulmonaire
Des cas d'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) ont été signalés avec des produits à base d'interféron alfa, notamment chez des patients présentant des facteurs de risque d'HTAP (tels qu'une hypertension portale, une infection par le VIH, une cirrhose). Ces événements ont été rapportés avec des délais divers, en général plusieurs mois après le début du traitement par l'interféron alfa.
Constantes biologiques
Le traitement par Pegasys s'est accompagné d'anomalies biologiques : élévation de l'ALAT, élévation de la bilirubine, troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypocalcémie, hypophosphorémie), hyperglycémie, hypoglycémie et hypertriglycéridémie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Sous traitement par Pegasys en monothérapie ou en association avec la ribavirine, jusqu'à 2 % des patients ont présenté des élévations de l'ALAT qui ont conduit à une modification de la dose ou à l'arrêt du traitement.
Le traitement par Pegasys s'est accompagné de diminutions des paramètres hématologiques (leucopénie, neutropénie, lymphopénie, thrombocytopénie et taux d'hémoglobine), qui s'amélioraient généralement après adaptation de la dose et revenaient aux valeurs avant traitement dans les 4 à 8 semaines après l'arrêt du traitement (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Une neutropénie modérée (NAPN : 749 - 500 x 106/L) et sévère (NAPN : <500 x 106/L) ont été observées respectivement chez 24 % (216/887) et 5 % (41/887) des patients recevant l'association Pegasys 180 microgrammes et 1 000/1 200 mg de ribavirine pendant 48 semaines.
Anticorps anti-interféron
1-5 % des patients traités par Pegasys ont développé des anticorps neutralisants anti-interféron. Comme avec d'autres interférons, l'incidence des anticorps neutralisants anti-interféron a été plus élevée chez les patients atteints d'HCB. Cependant, ce phénomène n'a pas été corrélé avec une absence de réponse thérapeutique dans aucune des deux pathologies.
Fonction thyroïdienne
Le traitement par Pegasys s'est accompagné d'anomalies cliniquement significatives des paramètres de la fonction thyroïdienne nécessitant une prise en charge médicale (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Les fréquences observées (4,9 %) chez les patients recevant Pegasys/ribavirine (NV15801) sont similaires à celles observées avec les autres interférons.
Constantes biologiques chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC
Bien que les troubles hématologiques (neutropénie, thrombocytopénie et anémie) aient été plus fréquents chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC, la majorité d'entre eux a pu être contrôlé par une modification posologique et/ou l'administration de facteurs de croissance. Ces troubles n'ont que rarement imposé un arrêt prématuré du traitement. Parmi les patients recevant Pegasys seul et en association avec la ribavirine, on a observé une diminution du NAPN en-dessous de 500 cellules/mm3 chez respectivement 13 % et 11 %, une diminution des plaquettes en-dessous de 50 000 cellules/mm3 chez respectivement 10 % et 8 % et une anémie (hémoglobine <10g/dL) chez respectivement 7 % et 14 % des patients.
Population pédiatrique
Hépatite chronique B
Dans un essai clinique (YV25718) conduit chez 111 patients pédiatriques (âgés de 3 à 17 ans) traités par Pegasys pendant 48 semaines, le profil de tolérance était comparable à celui observé chez les adultes atteints d'HCB et chez les patients pédiatriques atteints d'HCC.
A la 48ème semaine de traitement de l'étude YV25718, les variations moyennes par rapport à leurs valeurs initiales des scores z de la taille et du poids en fonction de l'âge étaient respectivement de -0,07 et -0,21 (respectivement n=108 et n=106) chez les patients traités par Pegasys comparé à -0,01 et -0,08 (n=47 chacun) chez les patients non traités. A la 48ème semaine de traitement par Pegasys, une diminution de la taille et du poids d'au moins 15 percentiles sur les courbes de croissance normales a été observée chez 6 % des patients pour la taille et 13 % des patients pour le poids, alors que dans le groupe de patients non traités elle était de 2 % des patients pour la taille et 9 % des patients pour le poids. Un rétablissement de la croissance après le traitement a été observé chez la majorité des patients lors des études de suivi à court terme (81 % à 2 ans) et à long terme (82 % à 5 ans).
Hépatite chronique C
Dans un essai clinique conduit chez 114 patients (âgés de 5 à 17 ans) traités par Pegasys seul ou en association avec la ribavirine (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques), des modifications de la dose ont été nécessaires chez environ un tiers des patients, le plus souvent en raison d'une neutropénie ou d'une anémie. D'une manière générale, le profil de tolérance observé chez ces patients pédiatriques a été similaire à celui observé chez les adultes. Dans l'étude pédiatrique, les événements indésirables les plus fréquents chez les patients traités jusqu'à 48 semaines par l'association Pegasys et ribavirine ont été les suivants : syndrome pseudo-grippal (91 %), céphalées (64 %), trouble gastro-intestinal (56 %) et réaction au point d'injection (45 %). La liste complète des événements indésirables rapportés dans ce groupe de traitement (n=55) est présentée dans le tableau 10. Sept patients traités pendant 48 semaines par l'association Pegasys et ribavirine ont arrêté le traitement en raison d'un effet indésirable (dépression, évaluation psychiatrique anormale, cécité transitoire, exsudats rétiniens, hyperglycémie, diabète de type 1 et anémie). La plupart des événements indésirables rapportés au cours de l'étude ont été d'intensité légère ou modérée. Des événements indésirables sévères ont été rapportés chez 2 patients du groupe traité par l'association Pegasys et ribavirine (hyperglycémie et cholecystectomie).
Une inhibition de la croissance a été observée chez les enfants (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Les enfants traités par l'association Pegasys plus ribavirine ont présenté un retard de croissance staturo-pondérale après 48 semaines de traitement par rapport aux valeurs initiales. Les percentiles de poids et de taille des patients ont diminué au cours du traitement par rapport à la population normale. A la fin du suivi de 2 ans après l'arrêt du traitement, la plupart des patients étaient revenus aux percentiles initiaux des courbes de croissance normales pour le poids et la taille (le percentile moyen du poids était de 64 % initialement et 60 % 2 ans après le traitement ; le percentile moyen de la taille était de 54 % initialement et de 56 % 2 ans après le traitement). A la fin du traitement, 43 % des patients présentaient une diminution d'au moins 15 percentiles du poids et 25 % (13 sur 53) présentaient une diminution d'au moins 15 percentiles de la taille sur les courbes de croissance normales. Deux ans après l'arrêt du traitement, 16 % (6 sur 38) des patients présentaient toujours une diminution d'au moins 15 percentiles par rapport à leur courbe de poids initiale et 11 % (4 sur 38) une diminution d'au moins 15 percentiles par rapport à leur courbe de taille initiale.
55 % des sujets ayant terminé l'étude d'origine (21 sur 38) ont été inclus dans le suivi à long terme jusqu'à 6 ans après le traitement. L'étude a démontré que le rétablissement de la croissance, aprèstraitement, constaté 2 ans après le traitement s'est maintenu jusqu'à 6 ans après le traitement. Les quelques sujets ayant présenté 2 ans après le traitement une diminution de plus de 15 percentiles par rapport à leur courbe de taille à l'état initial sont revenus aux percentiles de taille comparables à l'état initial 6 ans après le traitement ou un autre facteur causal à leur retard de croissance, non lié au traitement, a été identifié. Les données disponibles ne sont pas suffisantes pour conclure que l'inhibition de la croissance liée à l'exposition à Pegasys est toujours réversible.
Tableau 10: Effets indésirables rapportés dans la population pédiatrique infectée par le VHC et traitée par Pegasys plus ribavirine dans l'étude NV17424
Valeurs biologiques
Les baisses de l'hémoglobine, des neutrophiles, des plaquettes ou l'élévation des ALAT peuvent nécessiter une réduction de la dose ou l'arrêt définitif du traitement (voir rubrique Posologie et mode d'administration). La plupart des anomalies biologiques observées au cours de l'essai clinique sont revenues aux valeurs initiales peu de temps après l'arrêt du traitement.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Grossesse
Il n'existe pas ou peu de données concernant l'utilisation du peginterféron alfa-2a chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal avec l'interféron alfa-2a ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique) et le risque potentiel en clinique n'est pas connu. Pegasys ne doit être administré pendant la grossesse que si le bénéfice attendu pour la mère justifie le risque potentiel pour le fœtus.
Allaitement
On ignore si le peginterféron alfa 2a ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. En raison du risque potentiel d'effets indésirables chez le nourrisson, l'allaitement devrait être interrompu avant l'initiation du traitement.
Fertilité
Il n'y a pas de données disponibles concernant les effets potentiels du traitement par Peginterféron alfa-2a sur la fertilité féminine. Une prolongation du cycle menstruel a été observée après administration de peginterféron alfa-2a à des singes femelles (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Utilisation avec la ribavirine
Des effets tératogènes et/ou embryotoxiques significatifs ont été démontrés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Le traitement par la ribavirine est contre-indiqué chez les femmes enceintes. Toutes les précautions doivent être prises afin d'éviter la survenue d'une grossesse chez les patientes ou chez les partenaires de patients masculins traités par Pegasys en association avec la ribavirine. Les patientes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant toute la durée du traitement et pendant les 4 mois qui suivent son arrêt. Les patients ou leurs partenaires féminines doivent utiliser une contraception efficace pendant toute la durée du traitement et pendant les 7 mois qui suivent son arrêt. Veuillez vous référer au RCP de la ribavirine.
Système Nerveux Central (SNC) et manifestations psychiatriques :
Des effets sévères affectant le SNC, en particulier dépression, idées suicidaires et tentatives de suicide, ont été observés chez certains patients pendant le traitement par Pegasys et même au-delà, en particulier dans les 6 mois suivant son arrêt. D'autres effets sur le SNC, notamment comportement agressif (parfois dirigé contre autrui comme des idées d'homicide), troubles bipolaires, manie, confusion et troubles mentaux ont été signalés sous interféron alfa. Tous les patients doivent être étroitement surveillés pour détecter tout signe ou symptôme de troubles psychiatriques. En cas de survenue de symptômes de troubles psychiatriques, le médecin devra prendre en compte la gravité potentielle de ces effets indésirables et envisager une prise en charge thérapeutique adaptée. Si les symptômes persistent ou s'aggravent, ou si le patient présente des idées suicidaires, il est recommandé d'interrompre le traitement par Pegasys et de surveiller étroitement le patient avec prise en charge psychiatrique si nécessaire.
Patients avec des antécédents de troubles psychiatriques sévères :
Si un traitement par Pegasys s'avère nécessaire chez des patients atteints ou présentant des antécédents de troubles psychiatriques sévères, celui-ci ne pourra être instauré qu'après avoir posé un diagnostic individuel approprié et mis en place une prise en charge thérapeutique adaptée de l'affection psychiatrique.
L'utilisation de Pegasys chez les enfants et adolescents présentant des troubles psychiatriques sévères ou ayant eu des antécédents de troubles psychiatriques sévères est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
Patients utilisant des substances ou ayant un usage abusif de substances :
Les patients infectés par le VHC ayant une dépendance à certaines substances (alcool, cannabis, etc) ont un risque accru de développer des troubles psychiatriques ou d'aggraver des troubles psychiatriques pré-existants lorsqu'ils sont traités par interféron alfa. Si un traitement par interféron alfa s'avère nécessaire chez ces patients, la présence de co-morbidités psychiatriques et l'usage potentiel d'autres substances doivent être attentivement évalués et pris en charge de façon adéquate avant d'initier le traitement. Si nécessaire, une approche multidisciplinaire incluant une personne spécialisée dans la prise en charge des troubles psychiatriques ou un spécialiste de la dépendance doit être envisagée pour évaluer, traiter et suivre le patient. Les patients doivent être étroitement suivis au cours du traitement et même après son arrêt. Une prise en charge précoce est recommandée en cas de réapparition ou de développement de troubles psychiatriques et d'usage de substance.
Croissance et développement (enfants et adolescents) :
Chez les patients âgés de 3 à 17 ans ayant reçu jusqu'à 48 semaines de traitement par Pegasys +/- ribavirine, une perte de poids et un retard de croissance étaient fréquents (voir rubriques Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques).
Le bénéfice attendu du traitement doit être attentivement évalué au regard des résultats de sécurité d'emploi observés chez les enfants et les adolescents dans les essais cliniques au cas par cas (voir rubriques Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques).
Il est important de considérer que le traitement par Pegasys +/- ribavirine provoque une inhibition de la croissance durant le traitement dont la réversibilité est incertaine.
Le risque d'inhibition de la croissance doit être évalué en fonction des caractéristiques de la maladie de l'enfant, telles que des signes de progression de la maladie (notamment la fibrose), les co-morbidités qui pourraient influencer négativement la progression de la maladie (telles qu'une co-infection par le VIH), ou des facteurs pronostiques de réponse (pour l'infection par le VHB principalement le génotype VHB et les niveaux d'ALAT ; pour l'infection par VHC, principalement le génotype VHC et les niveaux d'ARN-VHC) (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Dans la mesure du possible, les enfants doivent être traités après le pic de croissance pubertaire, dans le but de réduire le risque d'inhibition de la croissance. Il n'y a pas de données concernant les effets au long terme sur la maturation sexuelle.
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Examens biologiques avant et pendant le traitement
Avant le début du traitement par Pegasys, il est recommandé de réaliser chez tous les patients un bilan hématologique et biochimique standard.
Les valeurs suivantes peuvent être considérées comme des conditions initiales pour la mise en œuvre du traitement :
Un bilan hématologique devra être répété à la 2ème et la 4ème semaine et un bilan biochimique devra être réalisé à la 4ème semaine. D'autres examens pourront être réalisés périodiquement pendant le traitement (notamment la surveillance de la glycémie).
Dans les essais cliniques, le traitement par Pegasys s'est accompagné d'une diminution du nombre total de leucocytes et du NAPN , apparaissant habituellement dans les 2 premières semaines de traitement (voir rubrique Effets indésirables). Par la suite, les diminutions progressives après 8 semaines de traitement étaient peu fréquentes. La diminution du NAPN s'est révélée réversible après réduction de la dose ou arrêt du traitement (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles est retourné à des valeurs normales au bout de 8 semaines chez la majorité des patients et est revenu à sa valeur initiale après environ 16 semaines chez tous les patients.
Le traitement par Pegasys s'est accompagné d'une diminution du nombre de plaquettes, qui revenait à sa valeur initiale durant la phase d'observation post-thérapeutique (voir rubrique Effets indésirables). Dans certains cas, une modification de la dose peut être nécessaire (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
La survenue d'une anémie (hémoglobine <10 g/dL) a été observée à un pourcentage pouvant aller jusqu'à 15 % des patients atteints d'HCC et traités par Pegasys associé à la ribavirine dans les études cliniques. La fréquence dépend de la durée du traitement et de la dose de ribavirine (voir rubrique Effets indésirables). Le risque de développer une anémie est plus élevé chez les femmes.
La prudence s'impose en cas d'administration de Pegasys en association avec d'autres agents myélosuppresseurs potentiels.
Des cas de pancytopénie et de myélosuppression pouvant survenir dans les 3 à 7 semaines après l'administration de peginterféron et de ribavirine en association avec l'azathioprine ont été rapportés dans la littérature. Cette myélotoxicité s'est avérée réversible dans les 4 à 6 semaines après l'arrêt du traitement antiviral de l'hépatite chronique C et de l'azathioprine et n'est pas réapparue lorsque l'un ou l'autre des traitements a été réintroduit de façon séparée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
L'utilisation de Pegasys en association avec la ribavirine dans le traitement de l'HCC des patients en échec à un précédent traitement n'a pas été étudiée de façon adéquate chez les patients qui ont interrompu leur précédent traitement pour cause de réactions indésirables hématologiques. Les médecins envisageant un traitement chez ces patients doivent évaluer avec précaution le rapport bénéfice/risque d'un re-traitement.
Système endocrinien
Des anomalies de la fonction thyroïdienne ou l'aggravation d'anomalies thyroïdiennes préexistantes ont été rapportées lors de l'emploi des interférons alfa, y compris Pegasys. Avant d'instaurer le traitement par Pegasys, les taux de TSH et T4 doivent être dosés. Le traitement par Pegasys pourra être débuté ou poursuivi, si la TSH peut être normalisée par un traitement médicamenteux. La TSH doit être dosée en cours de traitement, si un patient développe des symptômes cliniques compatibles avec un dysfonctionnement thyroïdien (voir rubrique Effets indésirables). Une hypoglycémie, une hyperglycémie et un diabète sucré ont été observés avec Pegasys (voir rubrique Effets indésirables). Les patients présentant de tels troubles qui ne peuvent pas être contrôlés efficacement par un traitement, ne doivent pas débuter un traitement par Pegasys seul ou en association avec la ribavirine. Les patients qui développent ces troubles au cours du traitement et qui ne peuvent pas être contrôlés par un traitement, doivent arrêter Pegasys ou l'association Pegasys/ribavirine (voir rubrique Contre-indications).
Système cardiovasculaire
Des cas d'hypertension, d'arythmies supraventriculaires, d'insuffisances cardiaques congestives, de douleurs thoraciques et d'infarctus du myocarde ont été associés au traitement par interférons alfa, y compris Pegasys. En cas d'anomalies cardiaques préexistantes, il est conseillé de pratiquer un électrocardiogramme avant d'instaurer le traitement par Pegasys. Au moindre signe de détérioration cardiovasculaire, le traitement doit être interrompu ou arrêté. Chez les patients atteints de maladie cardiovasculaire, l'anémie peut nécessiter une réduction de la dose ou l'arrêt du traitement par la ribavirine (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Fonction hépatique
Le traitement par Pegasys doit être arrêté chez les patients qui développent des signes de décompensation hépatique sous traitement. Des élévations de l'ALAT au-dessus de sa valeur initiale ont été observées chez des patients traités par Pegasys, y compris chez des patients atteints d'HCC et d'HCB avec réponse virologique. Les enzymes hépatiques et la fonction hépatique doivent être régulièrement contrôlées chez les patients traités par Pegasys au long cours. Lorsque l'élévation de l'ALAT est continue et cliniquement significative, malgré la réduction de la dose, ou lorsqu'elle s'accompagne d'une augmentation de la bilirubine directe, le traitement doit être arrêté (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).
A la différence de l'HCC, les exacerbations de la maladie lors du traitement d'une HCB ne sont pas rares et se caractérisent par des élévations transitoires et potentiellement significatives des transaminases. Lors des essais cliniques avec Pegasys dans l'hépatite chronique B, les élévations prononcées des transaminases se sont accompagnées de légères modifications des autres paramètres de la fonction hépatique, sans survenue d'une décompensation hépatique. Dans environ la moitié des cas d'élévation de l'ALAT dépassant 10 x LNS, la dose de Pegasys a été réduite ou le traitement interrompu jusqu'à amélioration du taux de l'ALAT ; dans les autres cas, le traitement a été poursuivi sans modification. Une surveillance plus fréquente de la fonction hépatique a été recommandée dans tous les cas.
Hypersensibilité
Les réactions d'hypersensibilité graves ou aiguës (c.à.d. urticaire, œdème de Quincke, bronchoconstriction, anaphylaxie) ont rarement été observées pendant le traitement par interféron alfa. Si cela venait à se produire, le traitement doit être interrompu et un traitement médical approprié immédiatement instauré. Pour des éruptions cutanées transitoires, il n'est pas nécessaire d'interrompre le traitement.
Maladies auto-immunes
L'apparition d'auto-anticorps et d'affections auto-immunes a été rapportée sous traitement par les interférons alfa ; les patients prédisposés aux affections auto-immunes peuvent être exposés à un risque plus élevé. Les patients présentant des signes ou symptômes compatibles avec une affection auto-immune doivent être évalués avec soin et le rapport bénéfice/risque de la poursuite du traitement par interféron doit être réévalué (voir aussi Système endocrinien aux rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploiet 4.8).
Des cas de syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada (VKH) ont été rapportés chez des patients atteints d'HCC traités par interféron. Ce syndrome est un trouble inflammatoire granulomateux affectant les yeux, le système auditif, les méninges et la peau. Si un syndrome de VKH est suspecté, le traitement antiviral doit être arrêté et un traitement par corticoïdes envisagé (voir rubrique Effets indésirables).
Fièvre / infections
Si la fièvre peut être associée au syndrome pseudo-grippal fréquemment rapporté sous traitement par interféron, d'autres causes de fièvre persistante, notamment les infections graves (bactériennes, virales ou fongiques) doivent être recherchées, en particulier chez les patients présentant une neutropénie. Des infections graves (bactériennes, virales, fongiques) et des cas de septicémie ont été rapportés au cours de traitement avec des interférons alfa dont Pegasys. Un traitement anti-infectieux approprié doit être immédiatement instauré et un arrêt du traitement doit être envisagé.
Modifications oculaires
Des rétinopathies incluant des hémorragies rétiniennes, des nodules cotonneux, des œdèmes papillaires, des névrites optiques et une occlusion de l'artère ou de la veine rétinienne pouvant induire une perte de la vision, ont été rapportées dans de rares cas avec Pegasys. Tous les patients doivent être soumis à un examen ophtalmologique initial. Tout patient se plaignant d'une baisse ou d'une perte de la vision doit être immédiatement soumis à un examen ophtalmologique complet. Les patients enfants adolescents et adultes présentant des troubles ophtalmologiques préexistants (par exemple rétinopathie diabétique ou hypertensive) doivent être soumis à des examens ophtalmologiques réguliers durant le traitement par Pegasys. Le traitement par Pegasys doit être interrompu en cas de survenue de nouveaux cas ou d'aggravation de troubles ophtalmologiques.
Modifications pulmonaires
Des symptômes pulmonaires incluant dyspnée, infiltrats pulmonaires, pneumonie et pneumopathie, ont été rapportés sous traitement par Pegasys. En cas d'altération de la fonction pulmonaire ou de présence d'infiltrats pulmonaires persistants ou inexpliqués, le traitement doit être arrêté.
Affections de la peau
L'utilisation des interférons alfa s'est accompagnée de l'exacerbation ou de l'apparition d'un psoriasis et d'une sarcoïdose. Pegasys doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant un psoriasis, et en cas d'apparition ou d'aggravation de lésions psoriasiques, l'arrêt du traitement doit être envisagé.
Transplantation
La tolérance et l'efficacité de Pegasys et de la ribavirine n'ont pas été établies chez les patients transplantés du foie ou d'autres organes. Des rejets de greffe de foie et de rein ont été rapportés avec Pegasys, seul ou en association avec la ribavirine.
Patients co-infectés par le VIH et le VHC
Veuillez vous référer au Résumé des Caractéristiques du Produit de chaque médicament antirétroviral administré conjointement au traitement de l'hépatite C afin de connaître et prendre en charge la toxicité spécifique de chaque produit ainsi que la potentielle accumulation des toxicités liée à l'utilisation concomitante de Pegasys en monothérapie ou en association à la ribavirine. Dans l'étude NR15961, l'incidence de pancréatite et/ou d'acidose lactique était de 3 % (12/398) chez les patients traités conjointement par stavudine et interféron associé ou non à la ribavirine.
Les patients co-infectés par le VIH et recevant une thérapie antirétrovirale HAART peuvent présenter un risque augmenté de développer une acidose lactique. L'adjonction de Pegasys et de la ribavirine à un traitement antirétroviral HAART doit être réalisée avec précaution (voir le RCP de la ribavirine).
Les patients co-infectés présentant un stade avancé de cirrhose et recevant une thérapie antirétrovirale HAART peuvent également présenter un risque augmenté de décompensation hépatique et leur pronostic vital peut être menacé, lorsqu'ils sont traités par la ribavirine en association avec les interférons, y compris Pegasys. Chez ces patients co-infectés et atteints de cirrhose, les paramètres à l'initiation du traitement pouvant être associés à une décompensation hépatique sont les suivants :
élévation de la bilirubinémie, diminution du taux d'hémoglobine, élévation des phosphatases alcalines, diminution des plaquettes et traitement par la didanosine (ddI).
L'utilisation concomitante de la ribavirine et de la zidovudine n'est pas recommandée en raison d'un risque accru d'anémie (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Pendant le traitement, les patients co-infectés doivent être étroitement surveillés sur les signes et symptômes d'une décompensation hépatique (notamment ascite, encéphalopathie, varices œsophagiennes hémorragiques, altération de la fonction hépatique ; par exemple, score de Child-Pugh égal ou supérieur à 7). L'évaluation du score de Child-Pugh peut être perturbée par des facteurs liés au traitement (élévation de la bilirubine indirecte, diminution de l'albumine) et qui ne sont pas forcément attribuables à une décompensation hépatique. Le traitement par Pegasys doit être arrêté immédiatement en cas de décompensation hépatique.
Les données d'efficacité et de tolérance chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC dont le nombre de CD4 est inférieur à 200/µL sont limitées. Une attention particulière est donc recommandée lors du traitement de patients ayant un faible taux de CD4.
Affections dentaires et parodontales
Des affections dentaires et parodontales, pouvant entraîner un déchaussement dentaire, ont été rapportées chez des patients recevant Pegasys en association avec la ribavirine. De plus, une sécheresse buccale pourrait avoir un effet néfaste sur les dents et la muqueuse buccale lors d'un traitement à long terme avec l'association Pegasys/ribavirine. Les patients doivent se brosser soigneusement les dents deux fois par jour et consulter régulièrement un dentiste. De plus, certains patients peuvent présenter des vomissements. Dans ce cas, il leur est recommandé par la suite de se rincer soigneusement la bouche.
Excipients
Ce médicament contient de l'alcool benzylique. L'alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques. L'administration intraveineuse d'alcool benzylique a été associée à des effets indésirables graves et à la mort chez les nouveau-nés (« syndrome de suffocation »). Il ne doit pas être administré aux prématurés ni aux nouveau-nés à terme. Il peut provoquer des réactions toxiques et des réactions de type anaphylactoïdes chez les nourrissons et les enfants jusqu'à 3 ans.
Les volumes élevés doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez les personnes atteintes d'insuffisance hépatique ou rénale en raison du risque d'accumulation et de toxicité (acidose métabolique).
Ce médicament contient du polysorbate 80. Les polysorbates peuvent provoquer des réactions allergiques.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interaction
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
L'administration de Pegasys, à la posologie de 180 microgrammes une fois par semaine, pendant 4 semaines, à des sujets sains de sexe masculin, n'a montré aucun effet sur les profils pharmacocinétiques de la méphénytoïne, de la dapsone, de la débrisoquine et du tolbutamide, suggérant que Pegasys est sans effet sur l'activité métabolique in vivo des isoenzymes 3A4, 2C9, 2C19 et 2D6 du cytochrome P450.
Dans la même étude, une augmentation de 25 % de l'aire sous la courbe (ASC) de la théophylline (marqueur de l'activité du cytochrome P450 1A2) a été observée, démontrant que Pegasys est un inhibiteur de l'activité du cytochrome P450 1A2. La théophyllinémie doit être surveillée et la posologie de la théophylline adaptée de façon appropriée chez les patients recevant simultanément de la théophylline et Pegasys. L'interaction entre la théophylline et Pegasys est probablement maximale après plus de 4 semaines de traitement par Pegasys.
Patients mono-infectés par le VHC et patients mono-infectés par le VHB
Dans une étude pharmacocinétique réalisée chez 24 patients infectés par le VHC recevant de la méthadone en traitement d'entretien (dose médiane de 95 mg ; intervalle de 30 mg à 150 mg), l'addition d'un traitement par Pegasys 180 microgrammes par voie sous-cutanée une fois par semaine durant 4 semaines a été associée à une augmentation de 10 % à 15 % des concentrations moyennes de méthadone. La signification clinique de ce résultat n'est pas connue. Cependant, les patients doivent être surveillés afin de détecter d'éventuels signes ou symptômes de toxicité de la méthadone. En particulier chez les patients recevant une dose élevée de méthadone, le risque d'allongement de l'intervalle QTc doit être pris en compte.
La ribavirine, en ayant un effet inhibiteur sur l'inosine monophosphate déshydrogénase, peut interférer avec le métabolisme de l'azathioprine ce qui peut conduire à une accumulation de 6-méthylthioinosine monophosphate (6-MTIMP). Ceci a été associé à une myélotoxicité chez les patients traités par l'azathioprine. L'utilisation de peginterféron alfa-2a et de ribavirine en association avec l'azathioprine doit être évitée. Dans les cas où le bénéfice de l'association de la ribavirine avec l'azathioprine justifie le risque potentiel, il est recommandé de surveiller étroitement les paramètres hématologiques durant l'association à l'azathioprine afin d'identifier les signes de myélotoxicité, lesquels imposeront l'arrêt de ces médicaments (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Les résultats des sous-études pharmacocinétiques des essais pivots de phase III n'ont montré aucune interaction pharmacocinétique entre la lamivudine et Pegasys chez des patients atteints d'hépatite chronique B ou entre Pegasys et la ribavirine chez des patients atteints d'hépatite chronique C.
Un essai clinique évaluant l'association de la telbivudine 600 mg une fois par jour avec l'interféron alfa-2a pégylé 180 microgrammes une fois par semaine par voie sous-cutanée pour le traitement de l'hépatite chronique B, montre que l'association est liée à un risque accru de survenue de neuropathie périphérique. Le mécanisme à l'origine de ces événements n'est pas connu. Par conséquent, l'association de la telbivudine avec d'autres interférons (pégylés ou standards) pourrait aussi entraîner un risque accru. De plus, le bénéfice de l'association de la telbivudine avec l'interféron alfa (pégylé ou standard) n'est actuellement pas établi. En conséquence, l'association de Pegasys avec la telbivudine est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
Patients co-infectés par le VIH et le VHC
Aucune manifestation apparente d'interaction médicamenteuse n'a été observée dans une sous-étude pharmacocinétique réalisée chez 47 patients co-infectés par le VIH et le VHC ayant reçu 12 semaines de traitement. Cette étude était destinée à évaluer les effets de la ribavirine sur la phosphorylation intracellulaire de certains inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (lamivudine et zidovudine ou lamivudine et stavudine). Toutefois, en raison d'une importante variabilité, les intervalles de confiance sont très larges. L'exposition plasmatique à la ribavirine n'a pas semblé être affectée par l'administration concomitante d'inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse.
L'administration concomitante de ribavirine et de didanosine n'est pas recommandée. Elle entraîne in vitro une augmentation de l'exposition à la didanosine ou à son métabolite actif (didéoxyadénosine 5'triphosphate). Des cas d'insuffisance hépatique fatale, ainsi que de neuropathie périphérique, de pancréatite et d'hyperlactatémie symptomatique ou d'acidose lactique ont été rapportés lors de l'utilisation conjointe avec la ribavirine.
Une aggravation de l'anémie liée à la ribavirine a été rapportée lorsque la zidovudine fait partie du traitement de l'infection par le VIH, bien que le mécanisme exact reste à élucider. L'utilisation concomitante de la ribavirine et de la zidovudine n'est pas recommandée en raison d'un risque accru d'anémie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Il doit être envisagé de remplacer la zidovudine dans un traitement par association d'antirétroviraux pré-existant. Ceci est particulièrement important chez les patients ayant un antécédent d'anémie induite par la zidovudine.
Surveillance neuropsychiatrique
Troubles psychiatriques
Idée suicidaire
Antécédent de trouble psychiatrique
Dépendance
Patient de 3 à 18 ans
Surveillance hématologique
Surveillance plaquettaire
Surveillance TSH
Surveillance T4
Femme
Dysfonctionnement thyroïdien
Perturbation de la glycémie
Maladie cardiovasculaire
Antécédent de maladie cardiaque
Décompensation d'une insuffisance hépatique
Elévation de l'ALAT
Augmentation de la bilirubine conjuguée
Réaction d'hypersensibilité
Maladie auto-immune
Prédisposition aux maladies auto-immunes
Syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada
Neutropénie < 1000/mm3
Infection grave
Baisse ou perte de la vision
Troubles oculaires
Antécédent de troubles oculaires
Altération de la fonction pulmonaire
Infiltrat pulmonaire
Sarcoïdose
Psoriasis
Aggravation de psoriasis
Transplanté
Co-infection par le VIH et le VHC
Insuffisance rénale
Hygiène buccodentaire adéquate
Plaquettes < 50000/mm3
Baisse de l'hémoglobine
Pegasys a une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Il faut recommander aux patients présentant des vertiges, une confusion, une somnolence ou une fatigue d'éviter de conduire un véhicule ou d'utiliser une machine.
PEGASYS 25072018 AVIS CT16806
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CHEPLAPHARM France
105 Rue Anatole France
92300
Levallois-Perret
Code UCD7 : 9241047
Code UCD13 : 3400892410470
Code CIS : 67042907
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : CHEPLAPHARM France
Prix vente TTC : 528.35€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 528.35€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 20/06/2002
Rectificatif AMM : 05/08/2024
Marque : PEGASYS
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400935995988
Référence LPPR : Aucune
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