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PREDNISONE

Principes actifs : Prednisone

Les gammes de produits

PREDNISONE VIATRIS 20 mg cp séc

Remboursable

Sur prescription seulement

Lupus érythémateux disséminé
Vascularite systémique
Polymyosite

Forme :

 Comprimé sécable

Catégories :

 Anti-inflammatoires, Anti-inflammatoires stéroïdiens (AIS), Glucocorticoïdes non associés, Prednisone

Principes actifs :

 Prednisone

Posologie pour PREDNISONE VIATRIS 20 mg cp séc

Indications

Lupus érythémateux disséminé, Vascularite systémique, Polymyosite, Sarcoïdose viscérale, Pemphigus bulleux, Pemphigoïde bulleuse, Angiome du nourrisson, Lichen plan, Urticaire aiguë, Dermatose neutrophilique, Maladie de Crohn, Rectocolite hémorragique, Hépatite chronique active auto-immune, Hépatite alcoolique aiguë sévère, Thyroïdite subaiguë de De Quervain sévère, Hypercalcémie, Purpura thrombopénique immunologique sévère, Anémie hémolytique auto-immune, Hémopathie maligne lymphoïde, Erythroblastopénie chronique acquise, Erythroblastopénie chronique congénitale, Péricardite tuberculeuse, Tuberculose mettant en jeu le pronostic vital, Pneumopathie à Pneumocystis carinii avec hypoxie sévère, Nausées et vomissements au cours des chimiothérapies antinéoplasiques, Poussée oedémateuse et inflammatoire associée au traitement antinéoplasique, Syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes, Syndrome néphrotique des hyalinoses segmentaires et focales primitives, Néphropathie lupique, Sarcoïdose granulomateuse intrarénale, Vascularite avec atteinte rénale, Glomérulonéphrite extracapillaire primitive, Myasthénie, Oedème cérébral tumoral, Polyradiculonévrite chronique idiopathique inflammatoire, Syndrome de West, Syndrome de Lennox-Gastaut, Sclérose en plaques en poussée, Uvéite antérieure, Uvéite postérieure, Exophtalmie oedémateuse, Neuropathie optique, Otite séreuse, Polypose nasosinusienne, Sinusite aiguë, Sinusite chronique, Rhinite allergique saisonnière, Laryngite sous-glottique, Asthme persistant, Asthme aigu grave, Bronchopneumopathie chronique obstructive, Sarcoïdose évolutive, Fibrose pulmonaire interstitielle diffuse, Polyarthrite rhumatoïde, Polyarthrite, Pseudopolyarthrite rhizomélique, Maladie de Horton, Rhumatisme articulaire aigu, Névralgie cervico-brachiale, Rejet de greffe, Réaction du greffon contre l'hôte

Posologie

Adulte . Traitement d'attaque des maladies inflammatoires graves
1.2 mg par kilo par jour au cours du petit-déjeuner à avaler avec un peu d'eau. ou 0.06 comprimé par kilo par jour au cours du petit-déjeuner à avaler avec un peu d'eau.

Adulte . Traitement d'attaque (implicite)
1.2 mg par kilo par jour au cours du petit-déjeuner à avaler avec un peu d'eau. ou 0.06 comprimé par kilo par jour au cours du petit-déjeuner à avaler avec un peu d'eau.

Enfant de 6 ans à 15 ans . Traitement d'entretien (implicite)
½ mg par kilo par jour au cours du petit-déjeuner à avaler avec un peu d'eau. ou 0.025 comprimé par kilo par jour au cours du petit-déjeuner à avaler avec un peu d'eau.

Enfant de 6 ans à 15 ans . Traitement d'entretien à jour alterné
1 mg par kilo tous les 2 jours au cours du petit-déjeuner à avaler avec un peu d'eau. ou 0.05 comprimé par kilo tous les 2 jours au cours du petit-déjeuner à avaler avec un peu d'eau.

Enfant de 6 ans à 15 ans . Traitement d'attaque
2 mg par kilo par jour au cours du petit-déjeuner à avaler avec un peu d'eau. ou 0.1 comprimé par kilo par jour au cours du petit-déjeuner à avaler avec un peu d'eau.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

REGIME pauvre en sel, en sucre et riche et protéine.

INFORMER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de crampes musculaires, faiblesse musculaire, confusion, perte de vision ou troubles visuels, essoufflement, convulsions, rythme cardiaque irrégulier ou insuffisance rénale (diminution de la quantité d'urine ou assombrissement de l'urine).
PREVENIR LE MEDECIN en cas :
- de séjour dans les régions tropicale, subtropicale ou le sud de l'Europe, en raison du risque de maladie parasitaire.
- d'apparition de douleur tendineuse.
EVITER le contact avec les personnes atteintes de la varicelle ou de la rougeole.
SPORTIF : substance dopante.




Contre-indications pour PREDNISONE VIATRIS 20 mg cp séc

  • Etat infectieux à l'exclusion des indications spécifiées
  • Hépatite virale aiguë
  • Herpès (simplex)
  • Varicelle
  • Zona
  • Etat psychotique non contrôlé
  • Patient de moins de 6 ans
  • Grossesse

Effets indésirables pour PREDNISONE VIATRIS 20 mg cp séc

Niveau d’apparition des effets indésirables

Fréquent

Insomnie

Excitation

Euphorie

Accès maniaque

Convulsions

Etat confusionnel

Etat confuso-onirique

Rupture tendineuse

Acné

Alcalose métabolique

Bradycardie

Cardiomyopathie hypertrophique

Cataracte

Diabète

Ecchymose

Etat dépressif

Glaucome

Hémorragie digestive

Hypertension

Hypokaliémie

Hypotension

Impuissance masculine

Insuffisance cardiaque congestive

Irrégularité menstruelle

Oedème

Ostéoporose

Perforation digestive

Rétention hydrosodée

Ulcère gastroduodénal

Bronchospasme

Eruption cutanée

Immunosuppression

Arythmie

Purpura

Atrophie cutanée

Atrophie musculaire

Révélation d'un diabète latent

Hypertrichose

Pancréatite aiguë

Réaction anaphylactique

Retard de cicatrisation

Arrêt cardiaque

Faiblesse musculaire

Ulcération du grêle

Ostéonécrose aseptique des têtes fémorales

Tassement vertébral

Fracture pathologique

Diminution de la tolérance au glucose

Atrophie corticosurrénalienne

Inertie de la sécrétion d'ACTH

Syndrome de Cushing iatrogène

Réaction allergique

Vision floue

Leucocytose

Diminution de la résistance aux infections

Collapsus circulatoire

Retard de croissance chez l'enfant

Choriorétinopathie

Suppression de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien

Crise rénale sclérodermique

Augmentation du risque de complications après la vaccination

Risque de réactivation d'infection latente

Crise liée à un phéochromocytome

Augmentation du risque d'artériosclérose

Augmentation du risque de thrombose

Baisse de la libido masculine


La fréquence des effets indésirables est définie en utilisant la convention suivante : très fréquent (= 1/10) ; fréquent (= 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (= 1/1000 à < 1/100) ; rare (= 1/10000 à < 1/1000) ; très rare (< 1/10000) ; indéterminée (ne peut pas estimée sur la base des données disponibles).

Ils sont surtout à craindre à doses importantes ou lors d'un traitement prolongé sur plusieurs mois.

*Après administration de doses élevées

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/

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Mise en garde pour PREDNISONE VIATRIS 20 mg cp séc

Mise en garde

Mises en garde spéciales

En cas d'ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n'est pas contre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.

En cas d'antécédent ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.

La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d'une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d'une zone d'endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l'Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.

Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par la corticothérapie.

Il importe, avant la mise en route du traitement, d'écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l'apparition de pathologies infectieuses.

En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeux est nécessaire, s'il existe des séquelles radiologiques importantes et si l'on ne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.

L'emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas d'affections gastro-intestinales telles que des colites ulcéreuses, diverticulite, anastomoses intestinales récentes (risque de perforation), ulcères gastroduodénaux (risque de complication), insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave. Les ulcères gastroduodénaux doivent être traités de façon appropriée.

Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque est augmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale.

Ce médicament est déconseillé en association avec des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique, avec les inhibiteurs puissants du CYP3A, avec le mifamurtide (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Troubles visuels : des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.

La survenue de crises liées à la présence d'un phéochromocytome, et pouvant être fatales a été rapportée après administration de corticostéroïdes. Les corticostéroïdes ne doivent être administrés aux patients chez qui un phéochromocytome est suspecté ou identifié, qu'après une évaluation appropriée du rapport bénéfice/risque (voir rubrique Effets indésirables).

La prednisone doit être administrée avec précaution chez les patients atteints du syndrome de Cushing.

Depuis la commercialisation, un syndrome de lyse tumorale (SLT) a été rapporté chez des patients présentant des hémopathies malignes à la suite de l'utilisation de PREDNISONE VIATRIS 5 mg, comprimé sécable seul ou en association avec d'autres agents de chimiothérapie. Les patients à haut risque de SLT, tels que les patients avec un taux de prolifération élevé, une charge tumorale élevée et une haute sensibilité aux agents cytotoxiques doivent être étroitement surveillés et des précautions appropriées doivent être prises (voir rubrique Effets indésirables « Effets indésirables »).

Précautions particulières d'emploi

Chez les patients diabétiques

L'efficacité de l'insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants est diminuée par la prednisone. Le patient doit être prévenu de cette baisse d'efficacité. Le patient doit renforcer l'autosurveillance glycémique (sanguine et urinaire) surtout en début de traitement. La posologie de l'antidiabétique doit éventuellement être adaptée pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.

En cas de traitement par corticoïdes au long cours

·         Un régime pauvre en sucres d'absorption rapide et hyperprotidique doit être associé, en raison de l'effet hyperglycémiant et du catabolisme protidique avec négativation du bilan azoté. Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'une élévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduit pour des posologies quotidiennes supérieures à 15 ou 20 mg d'équivalent prednisone et modéré dans les traitements au long cours à doses faibles.

·         La supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme cardiaque ou d'associations à un traitement hypokaliémiant. En cas de supplémentation potassique chez les patients à risque de troubles du rythme cardiaque ou en cas d'association avec un médicament hypokaliémiant, les taux sériques de potassium doivent être surveillés de façon appropriée.

·         Le patient doit avoir systématiquement un apport en calcium et vitamine D.

·         Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l'hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.

·         Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole. Ces maladies virales peuvent être particulièrement graves chez les patients traités avec des corticoïdes.

·         Crise rénale sclérodermique : des précautions s'imposent pour les patients souffrant de sclérose systémique, car une incidence accrue de crise rénale sclérodermique (susceptible d'être fatale) accompagnée d'hypertension et d'une diminution du débit urinaire a été signalée en cas d'administration d'une dose journalière de 15 mg ou plus de prednisolone. La pression sanguine et la fonction rénale (créatinine S) doivent dès lors être vérifiées régulièrement. En cas de suspicion de crise rénale, la pression sanguine doit être minutieusement contrôlée.

·         La forme pharmaceutique de ce médicament n'est pas adaptée aux enfants de moins de 6 ans (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Cependant, des cardiomyopathies hypertrophiques ont été rapportées après administration systémique d'autres glucocorticoïdes chez des nourrissons prématurés. Chez les nourrissons traités par des glucocorticoïdes à usage systémique, des échographies cardiaques doivent être effectuées pour surveiller la structure et la fonction myocardique.

·         L'arrêt des corticoïdes après un traitement prolongé doit se faire de façon progressive. Les risques associés à un arrêt brutal du traitement sont l'exacerbation ou la récidive de la maladie sous-jacente, l'insuffisance corticosurrénalienne aiguë (en particulier dans les situations de stress, par exemple, lors d'infections, après un accident, lors d'un effort physique intense), ou le syndrome de sevrage aux corticoïdes. Le syndrome de sevrage aux corticoïdes peut présenter un ensemble de symptômes, dont les plus typiques sont une fièvre, une anorexie, des nausées, une léthargie, des malaises, des arthralgies, une desquamation de la peau, une asthénie, une hypotension et une perte de poids.

·         Des cas de glaucomes et/ou cataractes ont été rapportés chez les patients traités par corticoïdes. Par conséquent, une surveillance étroite est nécessaire en cas d'apparition d'un changement au niveau de la vue ou chez les patients ayant un antécédent d'augmentation de la pression intraoculaire, de glaucomes et/ou de cataractes.

Précautions d'emploi

Ulcère gastroduodénal

Antécédent ulcéreux gastroduodénal

Foyer viscéral infectieux

Tuberculose ancienne

Sujet âgé

Affection gastro-intestinale

Diverticulite

Anastomose intestinale récente

Insuffisance rénale

Insuffisance hépatique

Ostéoporose

Dialysé avec hyperparathyroïdisme secondaire

Antécédent de transplantation rénale

Troubles visuels pendant le traitement

Phéochromocytome

Syndrome de Cushing

Risque de développer un syndrome de lyse tumorale

Charge tumorale élevée

Risque d'arythmie cardiaque

Diabète

Hypertension artérielle

Contact avec un sujet atteint de varicelle

Contact avec un sujet atteint de rougeole

Sclérodermie

Antécédent d'élévation de la pression intra-oculaire

Antécédent de glaucome

Antécédent de cataracte

Stress

Intervention chirurgicale

Traumatisme important

Infection

Allaitement

Interaction avec d'autre médicaments

Médicaments hypokaliémiants

L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d'interactions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l'amphotéricine B (voie IV).

Associations contre-indiquées (voir rubrique Contre-indications)

+ Vaccins vivants atténués

A l'exception des voies inhalées et locales, et pour des posologies supérieures à 10 mg/j d'équivalent-prednisone (ou > 2 mg/kg/j chez l'enfant ou > 20 mg/j chez l'enfant de plus de 10 kg) pendant plus de deux semaines et pour les « bolus » de corticoïdes : risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.

Les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués même pendant les 3 mois suivant l'arrêt de la corticothérapie.

Associations déconseillées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)

+ Acide acétylsalicylique (à doses anti-inflammatoires = 1g par prise et/ou = 3g par jour)

Majoration du risque hémorragique.

+ Inhibiteurs puissants du CYP3A

Les inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple itraconazole, clarithromycine, érythromycine, cobicistat, ritonavir) peuvent entrainer une augmentation des concentrations plasmatiques du corticoïde par diminution de son métabolisme hépatique, ce qui pourrait augmenter le risque d'effets secondaires systémiques des corticoïdes. L'association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d'effets secondaires systémiques des corticoïdes. Les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticoïdes et une réduction de la dose de corticoïde peut être envisagée.

En cas d'utilisation prolongée : risque d'apparition d'un syndrome cushingoïde voire d'une insuffisance surrénalienne. Préférer un corticoïde non métabolisé.

+ Mifamurtide

Risque de moindre efficacité du mifamurtide.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Anticoagulants oraux

Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours. Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : le cas échéant, avec les antivitamines K, contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.

+ Autres hypokaliémiants

Risque majoré d'hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec, si besoin, correction.

+ Inducteurs enzymatiques 

Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation. Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.

+ Cobimétinib

Augmentation du risque hémorragique. Surveillance clinique.

+ Digoxine

Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

+ Isoniazide

Décrit pour la prednisolone : diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillance clinique et biologique.

+ Substances susceptibles de donner des torsades de pointes

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

Associations à prendre en compte

+ Fluoroquinolones

Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.

+ Acide acétylsalicylique (à doses antalgiques ou antipyrétiques = 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour)

Majoration du risque hémorragique.

+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens

Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale.

+ Héparines

Augmentation du risque hémorragique.

+Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants

Diminution de l'absorption de la prednisone. Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de la prednisone (plus de 2 heures, si possible).


Informations complémentaires pour PREDNISONE VIATRIS 20 mg cp séc

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Excipients

Cellulose microcristalline, Amidon, Magnésium stéarate, Povidone

Exploitant / Distributeur

VIATRIS SANTE

Code UCD7 : 9265289

Code UCD13 : 3400892652894

Code CIS : 62171435

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : VIATRIS SANTE

Laboratoire exploitant : VIATRIS SANTE

Prix vente TTC : 2.4€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui

Base de remboursement : 2.4€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 12/08/2004

Rectificatif AMM : 04/04/2024

Marque : PREDNISONE

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400936521407

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

CORTANCYL 20 mg, comprimé sécable, boîte de 100

Comprimé sécable

CORTANCYL 20 mg, comprimé sécable, boîte de 20

Comprimé sécable

PREDNISONE REF 20 mg, comprimé sécable, boîte de 20 (détails indisponibles)

Comprimé sécable

PREDNISONE ARROW 20 mg, comprimé sécable, boîte de 20

Comprimé sécable

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