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STILNOX

Principes actifs : Zolpidem tartrate

Les gammes de produits

STILNOX 10 milligrammes cp séc

Non remboursé

Sur prescription seulement

Insomnie occasionnelle
Insomnie transitoire

Forme :

 Comprimé pelliculé sécable

Catégories :

 Neurologie-psychiatrie, Hypnotiques, Benzodiazépines et apparentés, Zolpidem

Principes actifs :

 Zolpidem tartrate

Posologie pour STILNOX 10 milligrammes cp séc

Indications

Insomnie occasionnelle, Insomnie transitoire

Posologie

Adulte de 18 ans à 65 ans (implicite)
un demi (½) comprimé immédiatement avant le coucher pendant vingt-huit (28) jours. Maximum un(e) (1) comprimé par jour.

Sujet âgé de plus de 65 ans (implicite)
un demi (½) comprimé immédiatement avant le coucher pendant vingt-huit (28) jours.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

ARRETER LE TRAITEMENT ET CONTACTER  LE MÉDECIN en cas de : insomnie, cauchemars, agitation, nervosité, euphorie ou irritabilité, tension, modifications de la conscience, voire des comportements potentiellement dangereux (agressivité envers soi-même ou son entourage, ainsi que des troubles du comportement et des actes automatiques tels que somnambulisme ou d'autres comportements inhabituels en dormant (comme conduire, manger, passer un appel téléphonique ou avoir des relations sexuelles, etc.) sans être complètement éveillé(e) avec absence de souvenir au réveil).
EVITER la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool pendant le traitement.
ÉVITER de consommer du millepertuis (Hypericum perforatum) au cours du traitement.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence, allongement du temps de réaction, vertiges, torpeur, vision floue ou double, baisse de vigilance). Une durée de sommeil ininterrompue de 8 heures est recommandée entre la prise de zolpidem et la conduite automobile, l'utilisation des machines ou tout travail en hauteur.


Contre-indications pour STILNOX 10 milligrammes cp séc

  • Insuffisance respiratoire sévère
  • Syndrome d'apnée du sommeil (SAOS)
  • Insuffisance hépatique sévère
  • Antécédent de comportement complexe du sommeil sous zolpidem
  • Myasthénie
  • Patient de moins de 6 ans
  • Patient de 6 à 18 ans
  • Intolérance au lactose
  • Consommation d'alcool
  • Grossesse
  • Allaitement

Effets indésirables pour STILNOX 10 milligrammes cp séc

Niveau d’apparition des effets indésirables

Fréquent

Agitation

Asthénie

Céphalée

Diarrhée

Douleur abdominale

Infection respiratoire basse

Insomnie

Vertige

Cauchemars

Amnésie antérograde

Somnolence

Nausée

Vomissement

Infection respiratoire haute

Trouble cognitif

Baisse de vigilance

Hallucination

Agressivité

Irritabilité

Nervosité

Eruption cutanée

Myalgie

Diplopie

Confusion

Arthralgie

Hypotonie musculaire

Paresthésie

Tremblement

Augmentation des enzymes hépatiques

Euphorie

Somnambulisme

Vision trouble

Spasme musculaire

Prurit cutané

Trouble de l'attention

Trouble de la parole

Trouble de l'appétit

Urticaire

Chute

Trouble de l'équilibre

Lésion hépatocellulaire

Modification de la conscience

Atteinte hépatique cholestatique

Atteinte hépatique mixte

Trouble de la libido

Dépression respiratoire

Pharmacodépendance

Syndrome de sevrage

Dépendance psychique

Dépendance physique

Syndrome de rebond à l'arrêt du traitement

Baisse d'acuité visuelle

Anxiété

Convulsions

Oedème de Quincke

Dépression

Colère

Ataxie

Délire

Dépersonnalisation

Aggravation de l'insomnie

Etat confuso-onirique

Déréalisation

Symptômes psychotiques

Episode confusionnel

Tension musculaire

Comportement agressif

Paresthésie des extrémités

Tension nerveuse

Comportement anormal

Trouble du comportement

Désinhibition

Comportement d'auto-agression

Hyper-réactivité à la lumière, au bruit et au contact physique

Impulsivité

Suggestibilité

Conduite automatique avec amnésie post-événementielle

Comportement complexe du sommeil


Les effets indésirables ont été classés en fonction de leur incidence en utilisant la classification suivante :

Très fréquent (= 1/10) ; fréquent (= 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (= 1/1 000, < 1/100) ; rare (= 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Ils sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.

Affections du système immunitaire

·         Fréquence indéterminée : oedème de Quincke.

Affections psychiatriques (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)

·         Fréquent : hallucinations, agitation, cauchemars, dépression (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

·         Peu fréquent : confusion, irritabilité, nervosité, agressivité, somnambulisme (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), euphorie, comportements complexes du sommeil (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

·         Rare : troubles de la libido.

·         Très rare : dépendance physique et psychique, même à doses thérapeutiques avec syndrome de sevrage ou phénomène de rebond pouvant survenir à l'arrêt du traitement.

·         Fréquence indéterminée : troubles du comportement, colère, délire (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Affections du système nerveux (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)

·         Fréquent : baisse de la vigilance voire somnolence (particulièrement chez le sujet âgé), céphalées, vertiges, insomnie, troubles cognitifs tels qu'une amnésie antérograde, qui peut survenir aux doses thérapeutiques, le risque augmentant proportionnellement à la dose.

·         Peu fréquent : paresthésie, tremblement, troubles de l'attention et de la parole.

·         Rare : altération de la conscience.

·         Fréquence indéterminée : ataxie, tension.

Affections oculaires

·         Peu fréquent : diplopie, vision trouble.

·         Rare : déficience visuelle.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

·         Très rare : dépression respiratoire (Voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Affections gastro-intestinales

·         Fréquent : diarrhée, nausée, vomissement, douleur abdominale.

Affections hépatobiliaires

·         Peu fréquent : augmentation des enzymes hépatiques.

·         Rare : lésions hépatocellulaires, atteintes cholestatique ou mixte du foie (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Troubles du métabolisme et de la nutrition

·         Peu fréquent : troubles de l'appétit.

Affections de la peau et des tissus sous-cutanés

·         Peu fréquent : éruptions cutanées, prurit.

·         Rare : urticaires.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

·         Peu fréquent : arthralgie, myalgie, spasmes musculaires, hypotonie musculaire.

Infections et infestations

·         Fréquent : infections de l'appareil respiratoire hautes et basses.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

·         Fréquent : asthénie.

·         Rare : troubles de l'équilibre voire chutes.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le STILNOX 10 milligrammes cp séc

Grossesse

De nombreuses données issues d'études de cohorte n'ont pas mis en évidence la survenue d'effets malformatifs lors d'une exposition aux benzodiazépines au cours du 1er trimestre de la grossesse. Cependant, dans certaines études épidémiologiques cas-témoins, une augmentation de la survenue de fentes labio-palatines a été observée avec les benzodiazépines. Selon ces données, l'incidence des fentes labio-palatines chez les nouveau-nés serait inférieure à 2/1000 après exposition aux benzodiazépines au cours de la grossesse alors que le taux attendu dans la population générale est de 1/1000.

En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2ème et/ou 3ème trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs foetaux et une variabilité du rythme cardiaque foetal ont été décrits. Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépines même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une faible prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même en l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue.

Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation de zolpidem est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.

En cas de prescription de zolpidem à une femme en âge de procréer, celle-ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin si une grossesse est envisagée ou débutée afin qu'il réévalue l'intérêt du traitement.

En fin de grossesse, s'il s'avère réellement nécessaire d'instaurer un traitement par zolpidem, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.

Allaitement

L'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.


Mise en garde pour STILNOX 10 milligrammes cp séc

Mise en garde

Mises en garde spéciales

TOLERANCE PHARMACOLOGIQUE

L'effet sédatif ou hypnotique des benzodiazépines et apparentés peut diminuer progressivement malgré l'utilisation de la même dose en cas d'administration durant plusieurs semaines.

ABUS ET DEPENDANCE

Tout traitement par le zolpidem, notamment en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un usage abusif et/ou un état de pharmacodépendance physique et psychique.

Le risque de dépendance augmente avec la dose et la durée du traitement.

Des cas de dépendance ont été rapportés plus fréquemment chez les patients traités par le zolpidem pendant plus de 4 semaines. Le risque d'abus et de dépendance est également plus élevé chez les patients ayant des antécédents de troubles psychiatriques et/ou de dépendance à l'alcool, aux drogues ou d'abus de médicaments. Le zolpidem doit être utilisé avec une extrême précaution chez les patients souffrant ou présentant des antécédents d'alcoolisme ou d'usage de substance(s).

Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque individualisé.

SYNDROME DE SEVRAGE

A l'arrêt du traitement, un syndrome de sevrage peut apparaitre.

Certains symptômes sont fréquents et d'apparence banale : insomnie, céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire, irritabilité.

D'autres symptômes sont plus rares : agitation voire épisode confusionnel, paresthésies des extrémités, hyperréactivité à la lumière, au bruit, et au contact physique, dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires, délire, convulsions.

Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l'arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à durée d'action brève, et surtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent même se manifester dans l'intervalle qui sépare deux prises.

L'association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu'en soit l'indication anxiolytique ou hypnotique, d'accroître le risque de pharmacodépendance.

Voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi, paragraphe « Modalités d'arrêt progressif du traitement ».

PHENOMENE DE REBOND

Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d'une exacerbation de l'insomnie qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines et apparentés.

Voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi, paragraphe « Modalités d'arrêt progressif du traitement ».

ALTERATIONS DES FONCTIONS PSYCHOMOTRICES

Comme d'autres médicaments sédatifs/hypnotiques, le zolpidem a des effets dépresseurs sur le Système Nerveux Central (SNC).

Des altérations des fonctions psychomotrices sont susceptibles d'apparaître dans les heures qui suivent la prise.

Le risque d'altération des fonctions psychomotrices, dont l'aptitude à conduire, augmente dans les situations suivantes :

·         prise de ce médicament moins de 8 heures avant d'exercer une activité qui requiert une vigilance (voir rubrique Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines) ;

·         prise d'une dose supérieure à la dose recommandée ;

·         coadministration avec d'autres dépresseurs du système nerveux central, d'autres molécules qui augmentent les concentrations sanguines de zolpidem, ou avec de l'alcool ou encore des substances illicites (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines).

Le zolpidem doit être pris en une seule prise immédiatement au moment du coucher et ne doit pas être ré-administré durant la même nuit.

AMNESIE

Une amnésie antérograde est susceptible d'apparaître dans les heures qui suivent la prise.

Pour diminuer ces risques, les patients doivent s'assurer qu'ils pourront avoir une durée de sommeil ininterrompue de 8 heures (voir rubrique Effets indésirables).

TROUBLES DU COMPORTEMENT

Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent entraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération de l'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire.

Peuvent être observés :

·         insomnie exacerbée, cauchemars, agitation, nervosité,

·         délire ou idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes de type psychotique,

·         désinhibition avec impulsivité,

·         euphorie, irritabilité,

·         amnésie antérograde,

·         suggestibilité.

Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour le patient ou pour autrui, à type de:

·         comportement inhabituel pour le patient,

·         comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment si l'entourage tente d'entraver l'activité du patient,

·         conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.

Ces manifestations imposent l'arrêt du traitement.

SOMNAMBULISME ET COMPORTEMENTS ASSOCIES

Des comportements complexes du sommeil, notamment le somnambulisme et d'autres comportements associés tels que conduire en état de somnambulisme, préparer et consommer des aliments, passer des appels téléphoniques ou avoir des relations sexuelles, accompagnés d'amnésie au réveil, ont été rapportés chez des patients qui ont pris du zolpidem et n'étaient pas totalement éveillés. Ces évènements peuvent se produire après la première prise ou toute utilisation ultérieure de zolpidem. Le traitement par zolpidem doit être immédiatement arrêté si un patient présente un comportement complexe du sommeil, en raison du risque pour lui-même et son entourage (voir rubrique Contre-indications). La consommation d'alcool ou d'autres dépresseurs du système nerveux central avec du zolpidem semble augmenter le risque de tels comportements, tout comme la prise de zolpidem à des doses supérieures à la dose maximale recommandée.

RISQUE D'ACCUMULATION

Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistent dans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Chez les personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique, la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'un plateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité et la sécurité du médicament.

Une adaptation posologique peut être nécessaire (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Ceci n'est pas attendu avec le zolpidem en cas d'insuffisance rénale, compte-tenu de son métabolisme (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

RISQUE EN CAS DE PRISE CONCOMITANTE D'OPIOÏDES

La prise concomitante de zolpidem et d'opioïdes peut entrainer une sédation, une dépression respiratoire, un coma et un décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante d'opioïdes et de médicaments sédatifs, comme les benzodiazépines ou produits apparentés, tel que le zolpidem doit être réservée aux patients pour lesquels les alternatives thérapeutiques ne sont pas possibles.

Si la décision est prise de prescrire de façon concomitante du zolpidem et des opioïdes, la dose efficace la plus faible doit être prescrite et la durée de traitement doit être la plus courte possible (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Le patient doit être étroitement suivi concernant les signes et les symptômes de dépression respiratoire et de sédation. Dans ce cadre, il est fortement recommandé de sensibiliser le patient et son entourage sur ces symptômes (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

SUJET AGE

Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d'effet myorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souvent graves dans cette population, et en raison de la fréquence plus importante des troubles du comportement.

INSUFFISANT HEPATIQUE

Le risque d'accumulation conduit à adapter la posologie (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Le zolpidem ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère car cela peut entraîner une encéphalopathie (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Contre-indications et Effets indésirables).

LIEE A LA PRESENCE D'EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».Précautions particulières d'emploi

La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolisme ou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Dans tous les cas, l'évaluation de l'insomnie doit être systématiquement réalisée, et ses causes traitées, avant la prescription d'un hypnotique.

Une insomnie peut révéler un trouble physique ou psychiatrique sous-jacent. La persistance ou l'aggravation de l'insomnie après une période courte de traitement rend nécessaire une réévaluation du diagnostic clinique.

DUREE DE TRAITEMENT

Elle doit être clairement énoncée au patient, en fonction du type de l'insomnie (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

SUICIDE - DEPRESSION - EPISODE DEPRESSIF MAJEUR

Certaines études épidémiologiques montrent une augmentation de l'incidence des idées suicidaires, des tentatives de suicide et des suicides chez les patients dépressifs ou non, et traités par des benzodiazépines et autres hypnotiques, y compris le zolpidem. Cependant, le lien de causalité n'a pas été établi.

L'insomnie pouvant être un des symptômes de la dépression, celle-ci doit être traitée. En cas de persistance de l'insomnie, le patient doit être réévalué.

Chez le sujet présentant un épisode dépressif majeur :

Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être prescrits seuls car ils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance ou majoration du risque suicidaire.

Le risque suicidaire étant présent chez ces patients, la plus petite quantité de zolpidem doit être mise à disposition de ces patients (prescription et délivrance) afin de limiter la possibilité d'un surdosage intentionnel.

MODALITES D'ARRET PROGRESSIF DU TRAITEMENT

Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.

Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin de minimiser l'insomnie qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.

Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.

POPULATION PEDIATRIQUE

L'utilisation de STILNOX 10 mg, comprimé pelliculé sécable n'est pas recommandée chez l'enfant en l'absence d'études.

SUJET AGE

Le risque d'accumulation conduit à adapter la posologie (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

INSUFFISANT RESPIRATOIRE

Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effet dépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété et l'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).

PATIENTS ATTEINTS DU SYNDROME DU QT LONG

Dans des conditions expérimentales utilisant une très forte concentration et des cellules souches pluripotentes, une étude électrophysiologique cardiaque in vitro a montré que le zolpidem peut réduire la perméabilité des canaux potassiques hERG. La conséquence potentielle de cet effet chez les patients ayant un syndrome du QT long congénital n'est pas connue. Par mesure de précaution, le rapport bénéfice/risque du traitement par zolpidem chez les patients ayant un syndrome du QT long congénital doit être évalué avec attention.

Précautions d'emploi

Antécédent de troubles psychiatriques

Antécédent de dépendance alcoolique

Antécédent de dépendance

Comportement anormal

Comportement d'auto-agression

Comportement agressif

Conduite automatique avec amnésie post-événementielle

Comportement complexe du sommeil

Sujet âgé

Insuffisance rénale

Insuffisant hépatique léger à modéré

Dépression

Insuffisance respiratoire légère à moderée

Patiente en âge de procréer

Aptitude à conduire

STILNOX 10 mg, comprimé pelliculé sécable peut influer de façon conséquente l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Prévenir les conducteurs de véhicules et les utilisateurs des machines, comme avec tout autres hypnotique, du risque possible de somnolence, d'allongement du temps de réaction, de vertiges, de torpeur, de vision floue ou double, et d'une diminution de la vigilance ainsi que d'une altération de la conduite le matin suivant la prise du traitement (voir rubrique Effets indésirables).

Afin de minimiser ce risque, une durée de sommeil ininterrompue de 8 heures est recommandée entre la prise de zolpidem et la conduite automobile, l'utilisation des machines ou tout travail en hauteur.

L'altération de l'aptitude à conduire et des comportements tels que l'endormissement au volant sont apparus sous zolpidem utilisé seul à dose thérapeutique.

De plus, ces phénomènes sont accentués par la prise concomitante d'alcool ou d'autres dépresseurs du système nerveux central (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Les patients doivent être informés de ne pas prendre d'alcool ou d'autres substances psychoactives lors d'un traitement par zolpidem.

Interaction avec d'autre médicaments

Hypnotiques

Les hypnotiques actuellement prescrits sont soit des benzodiazépines et apparentés (zolpidem, zopiclone), soit des antihistaminiques H1. Outre une majoration de la sédation lorsqu'ils sont prescrits avec d'autres médicaments dépresseurs du SNC, ou en cas de consommation alcoolique, il faut prendre en compte également, pour les benzodiazépines, la possibilité de majoration de l'effet dépresseur respiratoire lorsqu'elles sont associées avec des morphinomimétiques, d'autres benzodiazépines, ou du phénobarbital, et cela notamment chez le sujet âgé.

Médicaments dépresseurs du système nerveux central

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène, de la thalidomide, des antiépileptiques et des anesthésiques.

Associations déconseillées

+ Alcool (boisson ou excipient)

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des benzodiazépines et apparentés. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

+ Fluvoxamine

L'administration concomitante de la fluvoxamine peut augmenter le niveau sanguin de zolpidem. L'utilisation simultanée est déconseillée.

+ Inhibiteurs et inducteurs du CYP 450

L'administration concomitante de la ciprofloxacine peut augmenter le niveau sanguin de zolpidem. L'utilisation simultanée est déconseillée.

+ Millepertuis

Il a été montré une interaction pharmacocinétique entre le millepertuis et le zolpidem. Lorsque le millepertuis est administré de façon concomitante au zolpidem, la Cmax et l'AUC de zolpidem sont diminuées (respectivement de 33,7 % et 30,0 %) par rapport au zolpidem administré seul. L'administration concomitante du millepertuis peut diminuer le taux sanguin de zolpidem. L'utilisation simultanée est déconseillée.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Rifampicine

Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du zolpidem par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique. Utiliser éventuellement un autre hypnotique.

Associations à prendre en compte

+ Autres dépresseurs du système nerveux central

Augmentation possible de la somnolence et de l'altération des fonctions psychomotrices le lendemain de la prise. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines).

Des cas isolés d'hallucination visuelle ont été rapportés chez les patients prenant du zolpidem en association avec des antidépresseurs comme le bupropion, la fluoxétine, la sertraline et la venlafaxine.

+ Barbituriques

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

+ Buprénorphine

Avec la buprénorphine utilisée en traitement de substitution : risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale. Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association. Informer le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.

+ Clozapine

Risque accru de collapsus avec arrêt respiratoire et/ou cardiaque.

+ Opioïdes

La prise concomitante d'opioïdes et de médicaments sédatifs, comme les benzodiazépines ou les produits apparentés, tel que le zolpidem augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès, en raison de la majoration des effets dépresseurs du système nerveux central. Les doses et la durée du traitement concomitant doivent être limitées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

+ Clarithromycine, érythromycine, télithromycine

Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.

+ Kétoconazole, itraconazole, voriconazole

Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.

+ Nelfinavir, inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir

Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.

Aucune interaction pharmacocinétique significative n'a été observée lors de l'administration du zolpidem avec la ranitidine.


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Excipients

Noyau : Lactose monohydraté, Cellulose microcristalline, Carboxyméthylamidon sodique, Hypromellose, Magnésium stéarate, Pelliculage : Hypromellose, Titane dioxyde, Macrogol 400

Exploitant / Distributeur

SANOFI AVENTIS FRANCE

82 avenue Raspail

94250

GENTILLY

Code UCD7 : 9123520

Code UCD13 : 3400891235203

Code CIS : 63179285

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : SANOFI AVENTIS FRANCE

Laboratoire exploitant : SANOFI AVENTIS FRANCE

Prix vente TTC : 1.78€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 1.78€

Taux SS : 15%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH2

Date AMM : 09/06/1987

Rectificatif AMM : 08/02/2024

Marque : STILNOX

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400934658570

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

STILNOX 10 milligrammes, comprimé pelliculé sécable, boîte de 150

Comprimé pelliculé sécable

(détails indisponibles)

(détails indisponibles)

STILNOX 10 milligrammes, comprimé pelliculé sécable, boîte de 7

Comprimé pelliculé sécable

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