BISOPROLOL HYDROCHLOROTHIAZIDE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Cardiologie et angéiologie, Antihypertenseurs, Bêtabloquants, Bêtabloquants + Diurétiques, Bisoprolol + Hydrochlorothiazide
Principes actifs :
Bisoprolol fumarate, Hydrochlorothiazide
Hypertension artérielle légère ou modérée
Adulte . Hypertension artérielle légère ou modérée (implicite)
1 comprimé le matin à avaler sans mâcher avec un peu de liquide.
Voie orale
Asthénie
Bradycardie
Crampe musculaire
Douleur abdominale
Hyperuricémie
Hypotension orthostatique
Dépression
Bronchospasme
Hyperglycémie
Glycosurie
Faiblesse musculaire
Augmentation de l'urée
Augmentation des triglycérides
Augmentation du cholestérol
Trouble du sommeil
Perte de l'appétit
Augmentation de la créatinine sérique
Aggravation d'une insuffisance cardiaque
Augmentation des amylases
Trouble de la conduction auriculoventriculaire
Trouble de l'équilibre électrolytique
Hépatite
Impuissance
Leucopénie
Rhinite allergique
Cauchemars
Elévation des ALAT
Elévation des ASAT
Réaction d'hypersensibilité cutanée
Sécheresse lacrymale
Jaunisse
Abaissement du taux de prothrombine
Trouble de la vision
Trouble de l'audition
Hallucination
Alcalose métabolique
Alopécie
Conjonctivite
Douleur thoracique
Lupus érythémateux cutané
Pancréatite
Psoriasis
Agranulocytose
Syndrome de Lyell
Réaction anaphylactique
Syndrome de détresse respiratoire aiguë
Aggrave un psoriasis
Constipation
Diarrhée
Encéphalopathie hépatique
Glaucome aigu par fermeture de l'angle
Hypercalcémie
Hypochlorémie
Hypokaliémie
Hyponatrémie
Urticaire allergique
Hypomagnésémie
Photosensibilisation
Nausée
Vomissement
Purpura allergique
Prurit cutané
Diminution de l'acuité visuelle
Anomalie du champ visuel
Douleur oculaire
Idiosyncrasie
Carcinome basocellulaire
Rash cutané
Myopie aiguë
Flush cutané
Carcinome épidermoïde cutané
Cancer cutané non mélanomateux
Epanchement choroïdien
Liste des effets indésirables
Les effets indésirables sont répertoriés ci-dessous par classe de systèmes d'organes MedDRA et par fréquence. Les définitions suivantes s'appliquent à la terminologie de fréquence utilisée ci-après : fréquent (= 1/100, < 1/10), peu fréquent (= 1/1 000, < 1/100), rare (= 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)
Fréquence indéterminée : cancer de la peau non mélanome (carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde)
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare : leucopénie, thrombopénie
Très rare : agranulocytose
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Peu fréquent : perte de l'appétit, hyperglycémie, hyperuricémie, troubles de l'équilibre hydro-électrolytique (en particulier hypokaliémie et hyponatrémie, également hypomagnésémie et hypochlorémie, ainsi que hypercalcémie)
Très rare : alcalose métabolique
Affections psychiatriques
Peu fréquent : dépression, troubles du sommeil
Rare : cauchemars, hallucinations
Affections du système nerveux
Fréquent : sensations vertigineuses*, céphalées*
Affections oculaires
Rare : sécheresse lacrymale (à prendre en compte chez les patients portant des lentilles), troubles de la vision
Très rare : conjonctivite
Fréquence indéterminée : épanchement choroïdien, myopie aiguë, glaucome aigu à angle fermé
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Rare : troubles de l'audition
Affections cardiaques
Peu fréquent : bradycardie, troubles de la conduction AV, aggravation d'une insuffisance cardiaque préexistante
Affections vasculaires
Fréquent : sensation de froid ou d'engourdissement des extrémités
Peu fréquent : hypotension orthostatique
Rare : syncope
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent : bronchospasme chez les patients ayant de l'asthme ou des antécédents de troubles obstructifs des voies aériennes
Rare : rhinite allergique
Très rare : syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Fréquence indéterminée : pneumopathie interstitielle diffuse
Affections gastro-intestinales
Fréquent : troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, diarrhées, constipation
Peu fréquent : douleurs abdominales
Très rare : pancréatite
Affections hépatobiliaires
Rare : hépatite, jaunisse
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rare : réactions d'hypersensibilité telles que prurit, flush, rash et angioedème, photosensibilisation, purpura, urticaire
Très rare : réactions anaphylactiques, nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), alopécie, lupus érythémateux cutané. Les bêta-bloquants peuvent provoquer ou aggraver un psoriasis ou induire un rash psoriasiforme.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Peu fréquent : faiblesse musculaire, crampes musculaires
Affections des organes de reproduction et du sein
Rare : dysérection
Troubles généraux
Fréquent : fatigue*
Peu fréquent : asthénie
Très rare : douleurs thoraciques
Investigations
Peu fréquent : augmentation des amylases, augmentation réversible de la créatinine sérique et de l'urée, augmentation des triglycérides et du cholestérol, glycosurie
Rare : élévation des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT)
* Ces symptômes apparaissent particulièrement en début de traitement. Ils sont généralement légers et disparaissent la plupart du temps en une à deux semaines.
Description de certains effets indésirables
Cancer de la peau non mélanome : d'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l'HCTZ et le CPNM a été observée (voir également rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Voir plus
Grossesse
Le bisoprolol/hydrochlorothiazide n'est pas recommandé pendant la grossesse.
Bisoprolol
Le bisoprolol possède des effets pharmacologiques susceptibles d'entraîner des effets nocifs sur la grossesse et/ou sur le foetus/le nouveau-né. D'une manière générale, les bêta-bloquants réduisent la perfusion placentaire ; cet effet a été associé à des retards de croissance, des morts intra-utérines, des avortements ou un travail précoce. Des effets indésirables (par exemple, hypoglycémie et bradycardie) peuvent survenir chez le foetus et le nouveau-né. Si un traitement par bêta-bloquant est nécessaire, il faut préférer un bêta-bloquant bêta1 sélectif.
Hydrochlorothiazide
Les données concernant l'utilisation de l'hydrochlorothiazide pendant la grossesse, et particulièrement pendant le 1er trimestre, sont limitées. Les études animales sont insuffisantes.
L'hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Compte tenu du mécanisme d'action pharmacologique de l'hydrochlorothiazide, son utilisation au cours des 2e et 3e trimestres de grossesse peut diminuer la perfusion foeto-placentaire et entraîner des effets foetaux et néonataux tels qu'un ictère, un déséquilibre électrolytique et une thrombopénie.
L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l'oedème gestationnel, l'hypertension gestationnelle ou la prééclampsie en raison du risque de diminution de la volémie et de l'hypoperfusion placentaire, sans effet bénéfique sur l'évolution de la maladie.
L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l'hypertension artérielle essentielle chez les femmes enceintes sauf dans les rares cas où aucun autre traitement n'est possible.
Le bisoprolol/hydrochlorothiazide n'est pas recommandé chez les femmes qui allaitent. L'hydrochlorothiazide peut inhiber la production de lait.
Fertilité
On ne dispose d'aucune donnée concernant les effets du bisoprolol/hydrochlorothiazide sur la fertilité chez l'être humain.
Mises en garde
Bisoprolol
Ne jamais interrompre brutalement le traitement par bisoprolol chez les patients atteints d'une maladie des artères coronaires (angine de poitrine). L'arrêt brutal du traitement peut entraîner des troubles du rythme cardiaque graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
Hydrochlorothiazide
Atteinte hépatique
Le bisoprolol/hydrochlorothiazide doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique.
Chez les patients présentant une atteinte hépatique, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l'administration de diurétiques doit être immédiatement interrompue.
Femmes allaitantes
Ce traitement ne doit pas être pris pendant l'allaitement (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Précautions d'emploi
Bisoprolol
Asthme et broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)
Bien que les bêta-bloquants (bêta1) cardiosélectifs puissent avoir moins d'effet sur la fonction pulmonaire que les bêta-bloquants non sélectifs, comme tous les bêta-bloquants, ils doivent être évités chez les patients présentant une maladie obstructive des voies aériennes, à moins que des raisons médicales imposent leur utilisation. Si tel est le cas, le bisoprolol/hydrochlorothiazide doit être utilisé avec prudence. Chez les patients présentant une maladie obstructive des voies aériennes, le traitement par bisoprolol doit être instauré à la dose la plus faible possible et les patients doivent faire l'objet d'une surveillance attentive en vue de détecter tout nouveau symptôme (par exemple, dyspnée, intolérance à l'effort, toux). En cas d'asthme bronchique ou d'autres bronchopneumopathies chroniques obstructives, qui pourraient devenir symptomatiques, un traitement broncho-dilatateur doit être administré de manière concomitante. Une augmentation de la résistance aérienne peut parfois se produire chez les patients atteints d'asthme, il peut donc être nécessaire d'augmenter la dose de bêta2 stimulants.
Insuffisance cardiaque
Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque contrôlée qui nécessite un traitement par bêta-bloquant, le bisoprolol peut être administré à une dose initiale très faible, qui sera augmentée progressivement sous surveillance médicale stricte.
Bloc AV de premier degré
Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence chez les patients présentant un bloc AV du premier degré.
Angor de Prinzmetal
Les bêta-bloquants peuvent augmenter la fréquence et la durée des crises vasospastiques chez les patients souffrant d'un angor de Prinzmetal. Des cas de vasospasmes coronaires ont été observés. Bien que le bisoprolol soit hautement bêta-1 sélectif, des crises d'angor ne peuvent être complètement exclues en cas d'administration à des patients souffrant d'angor de Prinzmetal. L'utilisation d'un bêta-bloquantß1 sélectif est possible, dans les formes mineures et mixtes de l'angor, à condition d'administrer conjointement un vasodilatateur.
Troubles occlusifs artériels périphériques
Chez les patients souffrant de troubles occlusifs artériels périphériques (TOAP) ou du syndrome de Raynaud, les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant ß1 sélectif.
Phéochromocytome
Chez les patients présentant un phéochromocytome, le bisoprolol/hydrochlorothiazide ne doit être administré qu'après le traitement par alpha-bloquant.
La pression artérielle doit être étroitement surveillée.
Sujet âgé
Aucune adaptation posologique n'est normalement nécessaire. Cependant, les patients âgés doivent faire l'objet d'une surveillance étroite (voir paragraphe « Equilibre hydro-électrolytique »).
Sujet diabétique
Les patients diabétiques doivent être avertis du risque d'épisodes hypoglycémiques et de la nécessité accrue d'une auto-surveillance attentive de la glycémie au début du traitement. Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie, notamment tachycardie, palpitations et sueurs, peuvent être masqués.
Psoriasis
Des cas d'aggravation du psoriasis sous traitement par bêta-bloquant ayant été décrits, le bisoprolol ne doit être administré qu'en cas de nécessité absolue.
Réactions d'hypersensibilité
Chez les patients présentant un risque de réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit la cause, notamment en cas d'utilisation de produits de contraste iodés au cours de traitements d'immunothérapie spécifique (désensibilisation), le traitement par bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction anaphylactique et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
Anesthésie générale
Chez les patients sous anesthésie générale, les bêta-bloquants réduisent l'incidence des arythmies et de l'ischémie myocardique pendant l'induction de l'anesthésie et l'intubation, et la période post-opératoire. Il est actuellement recommandé de maintenir le traitement par bêta-bloquant pendant la période périopératoire. L'anesthésiste doit être prévenu de la prise du traitement par bêta-bloquant en raison des interactions potentielles avec d'autres médicaments, entraînant des bradyarythmies, une atténuation de la tachycardie réflexe et une diminution de la capacité réflexe de compensation en cas de perte sanguine. Si l'arrêt du traitement par bêta-bloquant est jugé nécessaire avant l'intervention chirurgicale, l'arrêt doit être progressif et finalisé environ 48 heures avant l'anesthésie.
Thyrotoxicose
Les bêta-bloquants peuvent masquer les signes cardiovasculaires de l'hyperthyroïdie.
Jeûne strict
Ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients observant un jeûne strict.
Association avec le vérapamil, le diltiazem ou le bépridil
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé et en début de traitement (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Hydrochlorothiazide
Equilibre hydro-électrolytique
Au cours d'un traitement de longue durée par bisoprolol/hydrochlorothiazide, un contrôle périodique des électrolytes sériques (particulièrement le potassium, le sodium, le calcium), de la créatinine et de l'urée, des lipides sériques (cholestérol et triglycérides), de l'acide urique ainsi que de la glycémie est recommandé.
L'administration continue sur une longue durée de l'hydrochlorothiazide peut induire des troubles hydro-électrolytiques, en particulier une hypokaliémie et une hyponatrémie, ainsi qu'une hypomagnésémie, une hypochlorémie, et une hypercalcémie.
Natrémie
La natrémie doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, et à intervalles réguliers pendant le traitement. Tout traitement diurétique peut entraîner une hyponatrémie, avec des conséquences graves dans certains cas.
L'hyponatrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés et les patients cirrhotiques.
Kaliémie
La déplétion potassique entraînant une hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés.
Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/L) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les patients coronariens ou les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque d'arythmie cardiaque.
Les sujets présentant un syndrome du QT long sont également à risque, que l'origine soit congénitale ou iatrogénique. L'hypokaliémie (de même que la bradycardie) agit alors comme un facteur favorisant la survenue d'arythmies sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales.
Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle de la kaliémie doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
Calcémie
Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue.
Le traitement doit être interrompu avant un bilan de la fonction parathyroïdienne.
Association avec le lithium
Cette association doit être évitée du fait de la présence d'un diurétique (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Glycémie
Chez les diabétiques, la glycémie doit être surveillée, en particulier en présence d'hypokaliémie.
Acide urique
Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée : la posologie sera adaptée en fonction des concentrations plasmatiques d'acide urique.
Fonction rénale et diurétiques
Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémie < 25 mg/L ou 220 µmol/L chez l'adulte).
La valeur de la créatininémie doit être corrigée en fonction de l'âge, du poids et du sexe, en utilisant la formule de Cockroft, par exemple :
ClCr = (140 - âge) x poids/0,814 x créatininémie
où l'âge est exprimé en années, le poids en kg et la créatininémie en µmol/L.
Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin et elle doit être corrigée pour les sujets âgés de sexe féminin en multipliant le résultat par 0,85.
L'hypovolémie secondaire à la perte d'eau et de sodium induite par le diurétique au début du traitement entraîne une diminution de la filtration glomérulaire ; il peut en résulter une élévation de l'urée sanguine et de la créatininémie.
Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez les patients qui ont une fonction rénale normale, mais elle peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
Association avec d'autres agents antihypertenseurs
Il est recommandé de diminuer la posologie en cas d'association avec un autre antihypertenseur, au moins au début du traitement.
Photosensibilité
Dans de rares cas, des réactions de photosensibilité ont été rapportées avec les diurétiques thiazidiques (voir rubrique Effets indésirables). Si une réaction de photosensibilité se produit au cours du traitement, il est recommandé d'arrêter le traitement. Si une nouvelle administration du traitement est jugée nécessaire, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux rayons UVA artificiels.
Cancer de la peau non mélanome
Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d'exposition à l'hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l'HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.
Les patients prenant de l'HCTZ doivent être informés du risque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d'exposition, une protection adéquate doivent être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L'utilisation d'HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir également rubrique Effets indésirables).
Epanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à angle fermé
L'hydrochlorothiazide, un sulfonamide, peut provoquer une réaction idiosyncratique qui peut conduire à un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, à une myopie transitoire aiguë et à un glaucome aigu à angle fermé. Les symptômes incluent une apparition soudaine de la diminution de l'acuité visuelle ou des douleurs oculaires et surviennent en général dans les heures ou les semaines suivant l'instauration du traitement. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut conduire à une perte de la vision permanente. Le traitement principal consiste à arrêter l'hydrochlorothiazide aussi rapidement que possible. Un traitement médical ou chirurgical rapide peut être nécessaire si la pression intraoculaire reste non contrôlée. Les facteurs de risque de développer un glaucome aigu à angle fermé peuvent inclure des antécédents d'allergie aux sulfonamides ou à la pénicilline.
Toxicité respiratoire aiguë
De très rares cas graves de toxicité respiratoire aiguë, notamment de syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), ont été rapportés après la prise d'hydrochlorothiazide. L'oedème pulmonaire se développe généralement quelques minutes à quelques heures après la prise d'hydrochlorothiazide. Au début, les symptômes comportent dyspnée, fièvre, détérioration pulmonaire et hypotension.
Si un diagnostic de SDRA est suspecté, le bisoprolol/hydrochlorothiazide doit être retiré et un traitement approprié doit être administré. L'hydrochlorothiazide ne doit pas être administré à des patients ayant déjà présenté un SDRA à la suite d'une prise d'hydrochlorothiazide.
Sportifs
Les sportifs doivent être avertis que ce médicament contient des agents pouvant induire une réaction positive lors des contrôles antidopage.
Cardiopathie ischémique
Atteinte hépatique
Asthme
Bronchopneumopathie chronique obstructive
Insuffisance cardiaque compensée
Bloc auriculoventriculaire du premier degré
Angor de Prinzmetal
Troubles occlusifs artériels périphériques
Syndrome de Raynaud
Phéochromocytome traité
Sujet âgé
Diabète
Psoriasis
Patient susceptible de faire une réaction anaphylactique
Traitement désensibilisant
Epanchement choroïdien
Myopie aiguë
Glaucome aigu par fermeture de l'angle
Douleur oculaire
Acuité visuelle diminuée
Antécédent d'hypersensibilté aux sulfamides
Antécédent d'hypersensibilité à la pénicilline
Anesthésie générale
Thyrotoxicose
Jeûne
Hyponatrémie
Cirrhotique hépatique
Sujet dénutri
Sujet polymédiqué
QT long
Hypercalcémie
Hyperuricémie
Insuffisance rénale (30 < Clcr < 90 ml/mn)
Photosensibilité avec les diurétiques thiazidiques
Lésion cutanée suspecte de malignité
Exposition au soleil
Exposition aux UVA
Antécédent de cancer cutané non mélanome
Syndrome de détresse respiratoire aiguë
Lithium
Le bisoprolol/hydrochlorothiazide peut intensifier l'effet cardiotoxique et neurotoxique du lithium par diminution de l'excrétion du lithium.
Antagonistes calciques de type vérapamil et de type diltiazem
Effets négatifs sur la contractilité du coeur et la conduction auriculo-ventriculaire. L'administration intraveineuse du vérapamil chez les patients sous bêta-bloquants peut entraîner une hypotension profonde et un bloc auriculo-ventriculaire.
Antihypertenseurs à action centrale
L'utilisation simultanée d'antihypertenseurs à action centrale peut induire une réduction additive de la fréquence et du débit cardiaque ainsi qu'une vasodilatation. Un arrêt brutal peut augmenter le risque d'« hypertension rebond ».
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Antagonistes calciques de type dihydropyridine
L'utilisation concomitante peut majorer le risque d'hypotension et une augmentation du risque de détérioration de la fonction ventriculaire chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque ne peut être exclue.
L'utilisation concomitante avec d'autres agents antihypertenseurs ou avec d'autres médicaments diminuant la pression sanguine peut augmenter le risque d'hypotension.
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II)
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration du traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion sodée préexistante (en particulier chez les sujets porteurs de sténose de l'artère rénale).
Lorsqu'un traitement diurétique préalable peut avoir entraîné une déplétion sodée, il faut soit arrêter le diurétique 3 jours avant le début du traitement par l'IEC, soit administrer des doses initiales réduites de l'IEC.
Agents anti-arythmiques de classe I
L'effet sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire peut être majoré et l'effet inotrope négatif augmenté.
Agents anti-arythmiques de classe III
L'effet sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire peut être majoré.
Médicaments antiarythmiques pouvant provoquer des torsades de pointes
L'hypokaliémie peut favoriser la survenue de torsades de pointes.
Médicaments non antiarythmiques pouvant provoquer des torsades de pointes
L'hypokaliémie peut favoriser la survenue de torsades de pointes.
Médicaments parasympathomimétiques
L'utilisation concomitante peut augmenter le temps de conduction auriculo-ventriculaire et le risque de bradycardie.
Bêta-bloquants topiques (par exemple, collyres pour le traitement du glaucome)
Peuvent potentialiser les effets systémiques du bisoprolol.
Insuline et agents antidiabétiques oraux
Augmentation de l'effet hypoglycémiant. Le blocage des récepteurs bêta-adrénergiques peut masquer les symptômes de l'hypoglycémie.
Anesthésiques
Atténuation de la tachycardie réflexe et augmentation du risque d'hypotension.
Digitaliques
Augmentation du temps de conduction auriculo-ventriculaire, réduction de la fréquence cardiaque. Si une hypokaliémie et/ou une hypomagnésémie se produit au cours du traitement par bisoprolol/hydrochlorothiazide, le myocarde peut montrer une sensibilité accrue aux glycosides cardiotoniques, conduisant à un effet accru et des effets indésirables des glycosides.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Les AINS peuvent réduire l'effet hypotenseur.
Chez les patients développant une hypovolémie, l'administration concomitante d'AINS peut entraîner une insuffisance rénale aiguë.
Médicaments bêta-sympathomimétiques
L'association avec le bisoprolol peut diminuer les effets de ces deux médicaments.
Sympathomimétiques qui activent à la fois les récepteurs bêta et alpha-adrénergiques
L'association avec le bisoprolol peut conduire à une augmentation de la pression sanguine. Ces interactions sont considérées comme plus probables avec les bêta-bloquants non sélectifs.
Hypokaliémiants
Peuvent entraîner une augmentation des pertes de potassium.
Méthyldopa
Une hémolyse due à la formation d'anticorps à l'hydrochlorothiazide a été décrite dans des cas isolés.
Les effets des hypo-uricémiants peuvent être diminués par l'administration concomitante de bisoprolol/hydrochlorothiazide.
Cholestyramine, colestipol
Réduit l'absorption du composant hydrochlorothiazide du bisoprolol/hydrochlorothiazide.
Associations à prendre en compte
Méfloquine
Augmentation du risque de bradycardie.
Corticoïdes
Diminution de l'effet antihypertenseur.
DHPC : Hydrochlorothiazide – Risque de cancer de la peau non-mélanome (carcinome basocellulaire, carcinome épidermoïde)
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Télécharger le documentL'ANSM interdit l'utilisation de 3 plantes et de 26 substances actives dans les préparations à visée amaigrissante réalisées en pharmacie : Communiqué de presse
Télécharger le documentDécision du 12/04/2012 portant interdiction d'importation, de préparation, de prescription et de délivrance de préparations magistrales, officinales et hospitalières définies à l'article L. 5121-1 du code de la santé pub lique,
Télécharger le documentNoyau : Amidon de maïs, Cellulose microcristalline, Silice colloïdale, Calcium hydrogénophosphate, Magnésium stéarate, Pelliculage : Hypromellose, Polysorbate 80, Macrogol 400, Titane dioxyde
TEVA SANTE
100 - 110 esplanade du Géneral de Gaulle
92931
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Code UCD13 : 3400893087688
Code CIS : 60996524
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : TEVA SANTE
Laboratoire exploitant : TEVA SANTE
Prix vente TTC : 11.49€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui
Base de remboursement : 11.49€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 16/11/2007
Rectificatif AMM : 30/11/2023
Marque : BISOPROLOL HYDROCHLOROTHIAZIDE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400938816624
Référence LPPR : Aucune
BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30
BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 90
BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30
BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 90
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