MORPHINE CHLORHYDRATE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Solution injectable
Catégories :
Antalgiques, Morphine et morphinomimétiques, Morphine, Morphine injectable, Morphine chlorhydrate injectable
Principes actifs :
Chlorhydrate de morphine
Douleur intense, Douleur rebelle
Adulte . Traitement en ventilation contrôlée en réanimation. Douleur intense. Voie IV en perfusion
*(Voir monographie.)
Adulte . Douleur intense. Voie péridurale
six (6) mg tous les douze (12) heures en injection péridurale pendant sept (7) jours.
ou zéro virgule six (0.6) ml tous les douze (12) heures en injection péridurale pendant sept (7) jours.
Adulte . Traitement relais : analgésie autocontrôlée. Douleur intense. Voie IV
un(e) (1) mg tous les dix (10) minutes en injection IV pendant sept (7) jours.
ou zéro virgule un(e) (0.1) ml tous les dix (10) minutes en injection IV pendant sept (7) jours.
Adulte . Traitement par titration. Douleur intense. Voie IV (implicite)
trois (3) mg tous les dix (10) minutes en injection IV.
ou zéro virgule trois (0.3) ml tous les dix (10) minutes en injection IV.
Adulte . Traitement relais. Douleur intense. Voie SC
dix (10) mg tous les quatre (4) heures en injection SC pendant sept (7) jours.
ou un(e) (1) ml tous les quatre (4) heures en injection SC pendant sept (7) jours.
Enfant - Nourrisson . Traitement relais en salle de réveil ou soins intensifs. Douleur intense. Voie IV en perfusion continue
*(Voir monographie.)
Enfant - Nourrisson . Traitement initial. Douleur intense. Voie IV (implicite)
zéro virgule un(e) (0.1) mg par kilo en injection IV.
ou zéro virgule zéro un(e) (0.01) ml par kilo en injection IV.
Enfant - Nourrisson . Douleur intense. Voie péridurale
zéro virgule zéro cinq (0.05) mg par kilo à renouveler si besoin douze (12) à vingt-quatre (24) heures après.
ou zéro virgule zéro zéro cinq (0.005) ml par kilo à renouveler si besoin douze (12) à vingt-quatre (24) heures après.
Injecter par voie péridurale.
Tout âge . Traitement initial. Douleur rebelle. Voie péridurale
zéro virgule zéro trois (0.03) mg par kilo par jour en injection péridurale.
ou zéro virgule zéro zéro trois (0.003) ml par kilo par jour en injection péridurale.
A répartir en un(e) (1) ou deux (2) injections.
Tout âge . Traitement initial. Douleur rebelle. Voie intraventriculaire
zéro virgule deux (0.2) mg par jour en injection intraventriculaire.
ou zéro virgule zéro deux (0.02) ml par jour en injection intraventriculaire.
Tout âge . Naif de traitement par morphine. Traitement initial. Douleur rebelle. Voie IV en perfusion continue
zéro virgule trois (0.3) mg par kilo par jour en perfusion IV continue.
ou zéro virgule zéro trois (0.03) ml par kilo par jour en perfusion IV continue.
Tout âge . Naif de traitement par morphine. Traitement initial. Douleur rebelle. Voie SC en perfusion continue (pompe) (implicite)
un demi (½) mg par kilo par jour en perfusion SC continue.
ou zéro virgule zéro cinq (0.05) ml par kilo par jour en perfusion SC continue.
Enfant de 6 ans à 15 ans . Traitement par analgésie autocontrôlée. Douleur intense. Voie IV (en bolus) (implicite)
zéro virgule zéro deux (0.02) mg par kilo tous les dix (10) minutes en bolus IV pendant sept (7) jours.
ou zéro virgule zéro zéro deux (0.002) ml par kilo tous les dix (10) minutes en bolus IV pendant sept (7) jours.
Voie intraventriculaire
Voie SC
Voie péridurale
Voie IV
Résumé du profil de sécurité
Parmi les effets indésirables les plus fréquents lors de l'initiation du traitement, la somnolence, une confusion, des nausées et vomissements sont rapportés. Ils peuvent être transitoires mais leur persistance doit faire rechercher une cause associée ou un surdosage. La constipation en revanche ne cède pas à la poursuite du traitement. Tous ces effets sont prévisibles et nécessitent d'être traités.
Liste tabulée des effets indésirables
Les réactions indésirables énumérées ci-dessous ont été observées pendant des études cliniques et/ou après commercialisation et sont basées sur des données issues d'essais cliniques et classifiées par classe de système d'organe MedDRA. Les catégories de fréquence sont définies selon la convention suivante : très fréquent (= 1/10), fréquent (= 1/100 à < 1/10), peu fréquent (= 1/1 000 à < 1/100), rare (= 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Description de réactions indésirables sélectionnées
Dépendance aux médicaments
L'utilisation répétée de MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 10 mg/mL, solution injectable peut entraîner une pharmacodépendance, même à des doses thérapeutiques. Le risque de pharmacodépendance peut varier en fonction des facteurs de risque individuels du patient, de la posologie et de la durée du traitement par opioïdes (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes ou l'administration d'antagonistes opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Ce syndrome peut également survenir entre deux doses. Pour la prise en charge, voir la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.
Les symptômes physiologiques de sevrage comprennent les symptômes suivants: courbatures, tremblements, syndrome des jambes sans repos, diarrhée, colique abdominale, nausée, symptômes semblables à ceux de la grippe, tachycardie et mydriase. Les symptômes psychologiques comprennent les symptômes suivants: humeur dysphorique, anxiété et irritabilité. Dans le cadre de la pharmacodépendance, un «état de manque» est souvent présent.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement.social-sante.gouv.fr
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Grossesse
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence un effet tératogène de la morphine.
En clinique, aucun effet malformatif particulier de la morphine n'est apparu à ce jour.
Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.
Des posologies élevées, même en traitement bref juste avant ou pendant l'accouchement, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. Par ailleurs, en fin de grossesse, la prise chronique de morphine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. Les nouveau-nés dont la mère a reçu des analgésiques opioïdes en cours de grossesse doivent faire l'objet d'une surveillance afin de détecter les signes de syndrome de sevrage néonatal. Le traitement peut inclure l'utilisation d'un opioïde et des soins de support.
En conséquence, sous réserve de ces précautions, la morphine peut être prescrite si besoin au cours de la grossesse.
Allaitement
· une dose unique apparaît sans risque pour le nouveau-né,
· en cas d'administration répétée sur quelques jours, suspendre momentanément l'allaitement,
· en cas d'instauration ou de poursuite après la naissance d'un traitement au long cours, l'allaitement est contre-indiqué.
Fertilité
Il ressort des études effectuées chez l'animal que la morphine peut réduire la fertilité (voir la rubrique Données de sécurité préclinique «Données de sécurité préclinique»).
Mises en garde spéciales
En raison de sa concentration, la présentation en ampoule de 10 ml est destinée à des patients en cours de traitement morphinique et particulièrement adaptée aux techniques d'administration continue chez l'adulte.
Dans le contexte du traitement de la douleur, l'augmentation des doses, même si celles-ci sont élevées, ne relève pas le plus souvent d'un processus d'accoutumance.
Une demande pressante et réitérée nécessite de réévaluer fréquemment l'état du patient. Elle témoigne le plus souvent d'un authentique besoin en analgésique, à ne pas confondre avec un comportement addictif.
La morphine est un stupéfiant pouvant donner lieu, en dehors de son utilisation dans le traitement de la douleur, à une utilisation détournée (mésusage): dépendance physique et psychique peuvent alors s'observer, ainsi qu'une tolérance (accoutumance) se développant à la suite d'administrations répétées.
La morphine présente un risque d'abus similaire à celui des autres puissants opioïdes agonistes et doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant des antécédents d'alcoolisme ou de toxicomanie.
Des antécédents de toxicomanie ne contre-indiquent toutefois pas la prescription de morphine si celle-ci apparaît indispensable au traitement de la douleur.
Trouble lié à l'utilisation d'opioïdes (abus et dépendance)
La tolérance et la dépendance physique et/ou psychologique peuvent se développer à la suite de l'administration répétée d'opioïdes tels que MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 10 mg/mL, solution injectable.
L'utilisation répétée de MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 10 mg/mL, solution injectable peut entraîner un trouble lié à l'utilisation d'opioïdes (TUO). Une dose plus élevée et une durée plus longue du traitement par opioïdes peuvent augmenter le risque de développer un TUO. L'abus ou le mésusage intentionnel de MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 10 mg/mL, solution injectable peut entraîner un surdosage et/ou le décès. Le risque de développer un TUO est accru chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou frères et soeurs) de troubles liés à la consommation de substances (y compris ceux liés à la consommation abusive d'alcool), chez les fumeurs actifs ou chez les patients ayant des antécédents personnels de troubles de la santé mentale (par ex. dépression majeure, anxiété et troubles de la personnalité).
Avant l'instauration du traitement par MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 10 mg/mL, solution injectable et pendant le traitement, les objectifs du traitement et un plan d'arrêt doivent être convenus avec le patient (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Avant et pendant le traitement, le patient doit également être informé des risques et des signes de TUO. En cas d'apparition de ces signes, il convient de conseiller aux patients de contacter leur médecin.
Les patients devront faire l'objet d'une surveillance pour détecter les signes de consommation excessive de médicaments (par exemple, une demande de renouvellements prématurée), comprenant notamment l'examen des opioïdes et des médicaments psychoactifs concomitants (comme les benzodiazépines). Pour les patients présentant des signes et des symptômes de TUO, il convient d'envisager une consultation avec un spécialiste en toxicomanie.
Il est possible de réduire au maximum les symptômes en ajustant la dose ou la forme pharmaceutique et en procédant à un sevrage progressif de la morphine. Pour les symptômes individuels, voir la rubrique Effets indésirables.
L'utilisation de morphine injectable doit s'accompagner d'une surveillance de l'intensité de la douleur, de la vigilance et de la fonction respiratoire, de manière d'autant plus rapprochée qu'il s'agit d'une douleur aiguë, que l'instauration du traitement est récente et que la voie est centrale. La somnolence constitue un signe d'appel de décompensation respiratoire.
En cas de dilution, une solution isotonique doit être utilisée.
Les concentrations plasmatiques de morphine peuvent être réduites par la rifampicine. Il convient de surveiller l'effet analgésique de la morphine et d'ajuster les doses de morphine pendant et après le traitement par rifampicine.
Une hyperalgésie ne répondant pas à une nouvelle augmentation de la dose de morphine peut survenir, notamment à des doses élevées. Une réduction de la dose de morphine ou un changement d'opioïde peut s'avérer nécessaire.
Syndrome thoracique aigu (STA) chez les patients présentant une drépanocytose
En raison d'une possible association entre le STA et l'utilisation de morphine chez les patients présentant une drépanocytose recevant un traitement par morphine lors d'une crise vaso-occlusive, les patients concernés doivent faire l'objet d'une surveillance étroite visant à détecter les symptômes de STA.
Insuffisance surrénale
Les analgésiques opioïdes peuvent entraîner une insuffisance surrénale réversible nécessitant une surveillance et un traitement de substitution par glucocorticoïdes. Les symptômes d'insuffisance surrénale peuvent comprendre les symptômes suivants: nausée, vomissements, perte d'appétit, fatigue, faiblesse, sensations vertigineuses et pression artérielle basse.
Diminution des hormones sexuelles et augmentation de la prolactine
L'utilisation à long terme d'analgésiques opioïdes peut être associée à une diminution des niveaux d'hormones sexuelles et à une augmentation de la prolactine. Les symptômes incluent les événements suivants: diminution de la libido, impuissance et aménorrhée.
Troubles respiratoires liés au sommeil
Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment l'apnée centrale du sommeil (ACS) et l'hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation d'opioïdes augmente le risque d'ACS de façon dose-dépendante. Chez les patients souffrant d'ACS, il convient d'envisager une diminution de la dose totale d'opioïdes.
Réactions indésirables cutanées graves
Une pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), pouvant mettre la vie du patient en danger ou lui être fatale, a été rapportée dans le cadre de traitements à base de morphine. La plupart de ces réactions sont survenues au cours des 10 premiers jours de traitement. Les patients doivent être informés au sujet des signes et symptômes de la PEAG et consulter un médecin s'ils présentent de tels symptômes.
Si des signes ou symptômes évoquant l'une de ces réactions cutanées apparaissent, la morphine doit être arrêtée et un traitement de substitution doit être envisagé.
Affections hépatobiliaires
La morphine peut provoquer un dysfonctionnement et un spasme du sphincter d'Oddi, ce qui augmente la pression intrabiliaire et le risque de symptômes des voies biliaires et de pancréatite.
Risque lié à l'utilisation concomitante de sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés:
L'utilisation concomitante de MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 10 mg/mL, solution injectable et de sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma ou le décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante de ces sédatifs devrait être réservée aux patients pour lesquels il n'existe pas d'autres options thérapeutiques. Si la décision de prescrire MORPHINE (CHLORHYDRATE) AGUETTANT 10 mg/mL, solution injectable de manière concomitante avec des sédatifs est prise, il convient d'utiliser la dose efficace la plus faible, et la durée du traitement doit être aussi courte que possible.
Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite afin de détecter tout signe et symptôme de dépression respiratoire et de sédation. À cet égard, il est fortement recommandé d'informer les patients et leurs soignants des symptômes à surveiller (voir la rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Traitement antiplaquettaire par inhibiteur du P2Y12 par voie orale
Une réduction de l'efficacité du traitement par inhibiteur P2Y12 a été observée, dès le premier jour de traitement concomitant par inhibiteur P2Y12 et morphine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Précautions d'emploi
La morphine doit être utilisée avec précaution dans les cas suivants:
Hypovolémie :
En cas d'hypovolémie, la morphine peut induire un collapsus. L'hypovolémie sera donc corrigée avant l'administration de morphine.
Insuffisance rénale :
L'élimination rénale de la morphine, sous la forme d'un métabolite actif, impose de débuter le traitement à posologie réduite, en adaptant par la suite, comme chez tout patient, les doses ou la fréquence d'administration à l'état clinique.
Lorsque l'étiologie de la douleur est traitée simultanément :
Il convient alors d'adapter les doses de morphine aux résultats du traitement appliqué.
Chez l'insuffisant respiratoire :
La fréquence respiratoire sera surveillée attentivement. La somnolence constitue un signe d'appel d'une décompensation.
Il importe de diminuer les doses de morphine lorsque d'autres traitements antalgiques d'action centrale sont prescrits simultanément, car cela favorise l'apparition brutale d'une insuffisance respiratoire.
Chez l'insuffisant hépatique :
L'administration de morphine doit être prudente et accompagnée d'une surveillance clinique.
Chez les personnes âgées et très âgées :
Leur sensibilité particulière aux effets antalgiques mais aussi aux effets indésirables centraux (confusion) ou digestifs, associée à une baisse physiologique de la fonction rénale, doit inciter à la prudence, en réduisant notamment la posologie initiale de moitié.
Une pathologie urétro-prostatique ou vésicale, fréquente dans cette population, expose au risque de rétention urinaire.
Les co-prescriptions de traitements psychotropes, dépresseurs du SNC ou avec un effet anti-cholinergique augmentent la survenue d'effets indésirables.
Constipation :
Il est impératif de s'assurer de l'absence de syndrome occlusif avant de mettre en route le traitement. La constipation est un effet indésirable connu de la morphine. Un traitement préventif doit être systématiquement prescrit.
Chez le nourrisson, surtout avant trois mois :
Les effets de la morphine sont plus intenses et prolongés par défaut de maturation de son métabolisme. Les doses initiales doivent être réduites. La surveillance se fera en unité de soins intensifs pour le traitement des douleurs aiguës. L'instauration d'un traitement chronique doit se faire sous surveillance hospitalière.
Hypertension intracrânienne :
En cas d'augmentation de la pression intracrânienne, l'utilisation de la morphine au cours des douleurs chroniques devra être prudente.
Troubles mictionnels:
Il existe un risque de dysurie ou de rétention d'urine principalement avec les voies intrathécale et péridurale.
Sportifs :
L'attention des sportifs doit être attirée sur le fait que cette spécialité contient de la morphine et que ce principe actif est inscrit sur la liste des substances dopantes.
Sodium
Ce médicament contient du sodium.
Ampoule de 10 mL : Ce médicament contient 29,5 mg de sodium par ampoule, ce qui équivaut à 1,47% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.
Antécédent d'alcoolisme
Antécédent de toxicomanie aux morphiniques
Surveillance fonction respiratoire
Somnolence
Régime hyposodé
Régime désodé
Hypovolémie
Insuffisance rénale
Insuffisant respiratoire
Insuffisant hépatique
Personne âgée
Pathologie urétroprostatique ou vésicale
Syndrome occlusif intestinal
Constipation
Nourrisson de moins de 3 mois
Augmentation de la pression intracrânienne
Voie intrathécale
Voie péridurale
Drépanocytose
Insuffisance surrénale
Grossesse fin
Accouchement
En raison de la baisse possible de vigilance induite par ce médicament, l'attention est attirée sur les risques liés à la conduite d'un véhicule et à l'utilisation d'une machine, principalement à l'instauration du traitement et en cas d'association avec d'autres dépresseurs du système nerveux central.
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques (les phénothiazines), d'autres tranquillisants, des anesthésiques généraux, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, des relaxants musculaires (baclofène), de la gabapentine, de la prégabaline, du thalidomide et de l'alcool.
Des effets d'interaction entraînant une dépression respiratoire, une hypotension, une sédation profonde ou un coma peuvent se produire si ces médicaments sont pris en combinaison avec les doses habituelles de morphine.
Associations contre-indiquées
+ Morphiniques agonistes-antagonistes (buprénorphine, nalbuphine)
Diminution de l'effet antalgique ou antitussif, par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
+ Morphiniques antagonistes partiels (nalméfène, naltrexone)
Risque de diminution de l'effet antalgique.
+ Oxybate de sodium
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
Associations déconseillées
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la morphine et de son métabolite actif.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la morphine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Ziconotide
L'ajout de ziconotide par voie intrathécale à des patients recevant des doses stables de morphine par voie intrathécale est possible mais nécessite une attention particulière. Le ziconotide par voie intrathécale peut augmenter le nombre d'effets indésirables neuropsychiatriques.
Des cas de vomissements et d'anorexie, ainsi que d'oedème périphérique ont également été observés lors de l'ajout de ziconotide à des patients recevant de la morphine par voie intrathécale.
+ Traitement antiplaquettaire par inhibiteur du P2Y12 par voie orale
Une exposition retardée et réduite au traitement antiplaquettaire par inhibiteur du P2Y12 par voie orale a été observée chez des patients atteints du syndrome coronarien aigu traités par morphine. Cette interaction peut être liée à une diminution de la motilité gastro-intestinale et s'applique aux autres opioïdes. Même si les conséquences cliniques ne sont pas connues, les données indiquent une réduction potentielle de l'efficacité des inhibiteurs de P2Y12 chez les patients co-traités avec la morphine et inhibiteur de P2Y12 (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Chez les patients atteints du syndrome coronarien aigu, chez qui la morphine ne peut être retirée et pour lesquels une inhibition rapide de P2Y12 est jugée cruciale, l'utilisation d'un inhibiteur de P2Y12 par voie parentérale peut être envisagée.
Associations à prendre en compte
+ Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, codéine, dihydrocodéine, fentanyl, hydromorphone, oxycodone, pethidine, remifentanil, sufentanil, tapentadol, tramadol)
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Antitussifs morphine-like (dextrométorphane, noscapine, pholcodine)
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Antitussifs morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine)
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Barbituriques
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Médicaments atropiniques
Risque important d'akinésie colique, avec constipation sévère.
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
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AGUETTANT
1 rue Alexander Fleming BP 7144
69353
LYON Cedex 07
Code UCD7 : 9274093
Code UCD13 : 3400892740935
Code CIS : 60762795
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : AGUETTANT
Laboratoire exploitant : AGUETTANT
Prix vente TTC : 15.59€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 15.59€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 26/11/1997
Rectificatif AMM : 02/04/2024
Marque : MORPHINE CHLORHYDRATE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400936911635
Référence LPPR : Aucune
MORPHINE (CHLORHYDR) AGUETTANT 10milligrammes/millilitre, solution injectable, boîte de 10 ampoules de 1 mL
MORPHINE (CHLORHYDR) AGUETTANT 10milligrammes/millilitre, solution injectable, boîte de 10 ampoules de 5 ml
MORPHINE (CHLORHYDRATE) COOPER 10 mg/ml, solution injectable, boîte de 10 ampoules de 10 ml (détails indisponibles)
MORPHINE (CHLORHYDRATE) COOPER 10milligrammes/millilitre, solution injectable, boîte de 10 ampoules de 1 mL
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