ABILIFY
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Neuroleptiques, Autres antipsychotiques, Aripiprazole
Principes actifs :
Aripiprazole
Schizophrénie, Episode maniaque des troubles bipolaires de type I, Prévention de récidive d'épisode maniaque dans les troubles bipolaires de type I
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial. Schizophrénie
1 comprimé 1 fois par jour.
A avaler entier avec de l'eau.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Schizophrénie (implicite)
2 comprimés 1 fois par jour. Maximum 3 comprimés par jour.
A avaler entier avec de l'eau.
Enfant de 13 ans à 18 ans . Traitement d'entretien. Episode maniaque des troubles bipolaires de type I (implicite)
1 comprimé 1 fois par jour pendant 12 semaines.
A avaler entier avec de l'eau.
Enfant de 15 ans à 18 ans . Traitement d'entretien. Schizophrénie (implicite)
1 comprimé 1 fois par jour. Maximum 3 comprimés par jour.
A avaler entier avec de l'eau.
Voie orale
CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Pensées suicidaires ou d'auto-agression.
-
Raideur musculaire ou d'inflexibilité avec une forte fièvre, sueurs,
altération des facultés mentales, ou battements du coeur très rapides
ou irréguliers.
PREVENIR LE MEDECIN :
- En cas de prise de poids, de mouvements anormaux, de somnolence gênant l'activité quotidienne habituelle, de difficulté pour avaler, de réactions allergiques.
- Si
vous ou votre famille/soignant remarquez que vous développez des envies
ou besoins impérieux d'adopter un comportement qui vous est inhabituel
et que vous ne pouvez pas résister à l'impulsion, au besoin ou à la
tentation d'effectuer des activités qui pourraient être dangereuses
pour vous-même ou pour les autres. C'est ce qu'on appelle les troubles
du contrôle des impulsions, qui comprennent des comportements tels que
dépendance au jeu, prise excessive de nourriture, dépenses excessives,
pulsions et obsessions sexuelles anormalement accrues avec une
augmentation des pensées et des sensations à caractère sexuel.
EVITER la consommation d'alcool pendant le traitement.
NE PAS PRENDRE de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) sans l'avis d'un médecin.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (sédation, somnolence, syncope, vision trouble, diplopie).
Anxiété
Céphalée
Constipation
Diabète
Dyspepsie
Hypotension orthostatique
Insomnie
Dyskinésie
Tremblement
Sensation vertigineuse
Hypersalivation
Vision trouble
Nausée
Vomissement
Contraction musculaire
Sécheresse de bouche
Augmentation de la fréquence cardiaque
Impatience
Douleur abdominale supérieure
Appétit augmenté
Hoquet
Hyperprolactinémie
Photophobie
Tachycardie
Dépression
Diplopie
Dyskinésie tardive
Hyperglycémie
Dystonie
Hypersexualité
Diminution de la prolactinémie
Agitation
Agressivité
Alopécie
Anorexie
Arythmie ventriculaire
Bradycardie
Diabète acidocétosique
Diarrhée
Douleur thoracique
Fièvre
Hépatite
Hyperhidrose
Hypertension
Hyponatrémie
Ictère
Incontinence urinaire
Insuffisance hépatique
Leucopénie
Nervosité
Pancréatite
Priapisme
Prise de poids
Rétention urinaire
Thrombose veineuse profonde
Torsades de pointes
Urticaire allergique
Idée suicidaire
Thrombo-embolie veineuse
Embolie pulmonaire
Thrombocytopénie
Dysphagie
Syncope
Myalgie
Tentative de suicide
Laryngospasme
Neutropénie
Oedème périphérique
Perte de poids
Réaction anaphylactique
Syndrome malin des neuroleptiques
Arrêt cardiaque
Rhabdomyolyse
Crise oculogyre
Photosensibilité
Somnambulisme
Syndrome sérotoninergique
Variation de la glycémie
Oedème de la face
Suicide
Réaction allergique
Gêne abdominale
Hypothermie
Spasme musculaire
Protrusion de la langue
Etat de grand mal
Gonflement de la langue
Raideur
Hyperphagie
Trouble du langage
Difficulté à respirer
Oppression de la gorge
Rash cutané
Oedème de la langue
Parkinsonisme
Augmentation de phosphatases alcalines
Trouble de la thermorégulation
Angioedème
Augmentation de la gamma-glutamyl-transférase
Pneumonie de déglutition
Mort subite inexpliquée
Jeu pathologique
Spasme oropharyngé
Coma diabétique hyperosmolaire
Syndrome DRESS
Glycémie augmentée
QT prolongé
ASAT augmentées
ALAT augmentées
Gêne de l'estomac
Achats compulsifs
Créatinine phosphokinase sanguine augmentée
Hémoglobine glycosylée augmentée
Diminution de la sécrétion de prolactine
Trouble du contrôle des pulsions
Syndrome de sevrage néonatal
Prurit allergique
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés durant les études cliniques contrôlées versus placebo étaient l'akathisie et les nausées, chacun apparaissant chez plus de 3 % des patients traités avec l'aripiprazole par voie orale.
Liste des effets indésirables présentée sous forme de tableau
L'incidence des effets indésirables (EI) associés au traitement par aripiprazole est présentée ci-dessous sous forme de tableau. Le tableau est basé sur les effets indésirables rapportés pendant les essais cliniques et/ou l'utilisation après commercialisation.
Tous les effets indésirables sont énumérés par classe de système d'organe et fréquence : très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100), rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rares (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). À l'intérieur de chaque classe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
La fréquence des effets indésirables rapportés pendant une utilisation après commercialisation ne peut pas être déterminée puisqu'ils sont dérivés de rapports spontanés. En conséquence, la fréquence de ces effets indésirables est qualifiée d'« indéterminée ».
Description des effets indésirables sélectionnés
Adultes
Symptômes extrapyramidaux
Schizophrénie : dans une étude clinique contrôlée long terme de 52 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux, comprenant parkinsonisme, akathisie, dystonie et dyskinésie, a été globalement plus faible chez les patients traités par l'aripiprazole (25,8 %) comparativement aux patients traités par l'halopéridol (57,3 %). Dans une étude clinique long terme de 26 semaines contrôlée versus placebo, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 19 % chez les patients traités par l'aripiprazole et de 13,1 % chez les patients traités par le placebo. Dans une autre étude clinique contrôlée long terme de 26 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 14,8 % chez les patients traités par l'aripiprazole et de 15,1 % chez les patients traités par l'olanzapine.
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I : dans une étude clinique contrôlée de 12 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 23,5 % chez les patients traités par aripiprazole et de 53,3 % chez les patients traités par halopéridol. Dans une autre étude clinique de 12 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 26,6 % chez les patients traités par aripiprazole et 17,6 % chez les patients traités par lithium. Dans l'étude clinique contrôlée versus placebo à long terme de 26 semaines de phase de maintenance, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 18,2 % chez les patients traités par aripiprazole et de 15,7 % chez les patients traités par le placebo.
Akathisie
Dans les études cliniques contrôlées versus placebo, l'incidence d'akathisie chez les patients bipolaires était de 12,1 % avec aripiprazole et de 3,2 % avec placebo. Chez les patients schizophrènes, l'incidence d'akathisie était de 6,2 % avec aripiprazole et de 3,0 % avec placebo.
Dystonie
Effet de classe : des symptômes de dystonie, contractions anormales prolongées d'un groupe musculaire ont été rapportés chez des patients prédisposés durant les premiers jours de traitement. Les symptômes dystoniques incluent : spasme des muscles de la nuque, progressant parfois vers une oppression de la gorge, une difficulté à avaler, une difficulté à respirer et/ou une protrusion de la langue. Alors que ces symptômes peuvent survenir à faibles doses, ils ont été rapportés plus fréquemment et avec une plus grande sévérité avec des antipsychotiques de première génération de forte puissance et à plus fortes doses. Un risque élevé de dystonie aigüe a été observé dans des groupes d'hommes et de jeunes.
Prolactine
Dans les essais cliniques pour les indications approuvées et après la commercialisation, une augmentation et une diminution du taux de prolactine sérique ont été toutes deux observées par rapport à la valeur initiale après traitement avec l'aripiprazole (rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Investigations
Parmi les patients ayant présenté des variations des paramètres biologiques standards et lipidiques pouvant être cliniquement significatives (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques), il n'a pas été observé de différence importante de leur état clinique entre le groupe aripiprazole et le groupe placebo. Des élévations des CPK (créatine-phosphokinase), généralement transitoires et asymptomatiques, ont été observées chez 3,5 % des patients traités par l'aripiprazole et chez 2,0 % des patients traités par le placebo.
Population pédiatrique
Schizophrénie chez les adolescents âgés de 15 ans et plus
Dans
un essai clinique à court terme contre placebo mené chez 302
adolescents schizophrènes (âgés de 13 à 17 ans), la fréquence et la
nature des effets indésirables étaient similaires à celles des adultes,
à l'exception des réactions suivantes qui ont été rapportées plus
fréquemment chez les adolescents sous aripiprazole que chez les adultes
sous aripiprazole (et plus fréquemment que sous placebo) :
somnolence/sédation et trouble extrapyramidal ont été très fréquents (≥
1/10), sécheresse de la bouche, augmentation de l'appétit et
hypotension orthostatique ont été fréquemment rapportés (≥ 1/100, <
1/10). Le profil de sécurité lors d'un essai d'extension, en ouvert,
sur 26 semaines était similaire à celui observé lors de l'essai à court
terme contre placebo.
Le profil de sécurité d'un essai contrôlé en double aveugle contre
placebo était également similaire à l'exception des réactions suivantes
qui ont été rapportées plus fréquemment que chez les patients
pédiatriques sous placebo : perte de poids, augmentation de
l'insulinémie, arythmie et leucopénie ont été rapportées fréquemment (≥
1/100, < 1/10).
L'analyse
poolée d'une population d'adolescents (âgés de 13 à 17 ans) atteints de
schizophrénie, exposée au produit sur des périodes allant jusqu'à 2
ans, révèle une incidence de prolactine plasmatique basse chez les
filles (< 3 ng/mL) et les garçons (< 2 ng/mL) de 29,5 % et 48,3
%, respectivement. Au sein d'une population d'adolescents (âgés de 13 à
17 ans) atteints de schizophrénie, exposée à une posologie allant de 5
mg à 30 mg d'aripiprazole pendant une période allant jusqu'à 72 mois,
l'incidence d'une prolactine sérique basse chez les filles (< 3
ng/mL) et chez les garçons (< 2 ng/mL) était respectivement de 25,6
% et 45,0 %.
Lors de deux essais à long terme chez des adolescents (âgés de 13 à 17
ans) atteints de schizophrénie et des patients bipolaires traités avec
l'aripiprazole, l'incidence de la basse prolactinémie chez les femmes
(< 3 ng/mL) et chez les hommes (< 2 ng/mL) était de 37,0 % et de
59,4 %, respectivement.
Episodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans et plus
La fréquence et la nature des effets indésirables chez les adolescents atteints de troubles bipolaires de type I étaient similaires à celles observées chez les adultes, à l'exception des réactions suivantes : très fréquemment (≥ 1/10) somnolence (23,0 %), troubles extrapyramidaux (18,4 %), akathisie (16,0 %) et fatigue (11,8 %) ; fréquemment (≥ 1/100, < 1/10) douleur abdominale supérieure, augmentation de la fréquence cardiaque, prise de poids, augmentation de l'appétit, contractions musculaires et dyskinésie.
Les effets indésirables suivants avaient une relation effet-dose possible : troubles extrapyramidaux (l'incidence était de 9,1 % à une posologie de 10 mg, 28,8 % à une posologie de 30 mg et 1,7 % pour le placebo) ; et akathisie (l'incidence était de 12,1 % à une posologie de 10 mg, 20,3 % à une posologie de 30 mg et 1,7 % pour le placebo).
Les variations moyennes de poids chez l'adolescent présentant des troubles bipolaires de type I après 12 et 30 semaines de traitement étaient respectivement de 2,4 kg et 5,8 kg avec l'aripiprazole et de 0,2 kg et 2,3 kg avec le placebo.
Dans la population pédiatrique, une somnolence et une fatigue ont été observées plus fréquemment chez les patients atteints de troubles bipolaires par rapport à ceux atteints de schizophrénie.
Dans la population pédiatrique atteinte de troubles bipolaires (patients âgés de 10 à 17 ans), exposée au produit sur des périodes allant jusqu'à 30 semaines, l'incidence des taux plasmatiques bas de prolactine était de 28,0 % chez les filles (< 3 ng/mL) et de 53,3 % chez les garçons (< 2 ng/mL).
Jeu pathologique et autres troubles du contrôle des impulsions
Le jeu pathologique, l'hypersexualité, les achats compulsifs, l'hyperphagie boulimique et l'alimentation compulsive peuvent se manifester chez les patients traités par l'aripiprazole (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Grossesse
Aucune étude contrôlée spécifique n'a été réalisée avec l'aripiprazole chez la femme enceinte. Des anomalies congénitales ont été rapportées ; cependant, une relation de causalité avec l'aripiprazole n'a pas pu être établie. Les études chez l'animal n'ont pas pu exclure une toxicité potentielle sur le développement (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Les patientes doivent être averties de la nécessité d'informer leur médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du traitement par l'aripiprazole. En raison d'informations insuffisantes sur la tolérance chez l'homme et des interrogations suscitées par les études de reproduction chez l'animal, le médicament ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf si le bénéfice attendu justifie clairement le risque potentiel pour le fœtus.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont aripiprazole) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après l'accouchement. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, trouble de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés (voir rubrique Effets indésirables).
Allaitement
L'aripiprazole/ses métabolites sont excrêtés dans le lait maternel. Une décision doit être prise soit pour ne pas allaiter soit pour interrompre/s'abstenir du traitement par aripiprazole en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant par rapport au bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
L'aripiprazole n'a pas altéré la fertilité dans les études de toxicité de la reproduction.
Lors d'un traitement antipsychotique, l'amélioration de l'état clinique du patient peut nécessiter plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant toute cette période.
Suicidalité
La survenue d'un comportement suicidaire est inhérente aux psychoses et aux troubles de l'humeur et dans certains cas a été rapportée rapidement après l'initiation ou le changement du traitement antipsychotique, y compris avec un traitement par aripiprazole (voir rubrique Effets indésirables). Une surveillance rapprochée des patients à haut risque doit accompagner le traitement antipsychotique.
Troubles cardiovasculaires
L'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients avec une pathologie cardiovasculaire connue (antécédent d'infarctus du myocarde ou de maladie cardiaque ischémique, insuffisance cardiaque, ou troubles de la conduction), une maladie cérébrovasculaire, toute pathologie pouvant favoriser une hypotension (déshydratation, hypovolémie, et traitement par des médicaments antihypertenseurs) ou une hypertension artérielle accélérée ou maligne. Des cas d'évènements thromboemboliques (ETEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Comme les patients traités par antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque d'ETEV, tous les facteurs de risque possibles d'ETEV doivent être identifiés avant et pendant le traitement par aripiprazole et des mesures préventives doivent être prises.
Allongement de l'intervalle QT
Dans les études cliniques avec l'aripiprazole, l'incidence de l'allongement du QT était comparable à celle observée sous placebo. L'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients avec des antécédents familiaux d'allongement du QT (voir rubrique Effets indésirables).
Dyskinésie tardive
Dans les études cliniques de durée inférieure ou égale à un an, les cas rapportés de dyskinésie survenue au cours du traitement par l'aripiprazole ont été peu fréquents. En cas d'apparition de signes et de symptômes de dyskinésie tardive chez un patient traité par aripiprazole, la réduction de la dose voire l'arrêt du traitement doivent être envisagés (voir rubrique Effets indésirables). Ces symptômes peuvent provisoirement s'aggraver ou même survenir après l'arrêt du traitement.
Autres symptômes extrapyramidaux
Dans les études cliniques en pédiatrie avec l'aripiprazole, des symptômes tels qu'une akathisie et qu'un parkinsonisme ont été observés. Si d'autres signes et symptômes extrapyramidaux apparaissent chez un patient traité par aripiprazole, une diminution de la posologie et une surveillance clinique étroite doivent être envisagées.
Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN)
Le SMN est un syndrome potentiellement mortel associé aux traitements antipsychotiques. Dans les études cliniques, de rares cas de SMN ont été rapportés au cours du traitement par l'aripiprazole. Les signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie, la rigidité musculaire, l'altération des facultés mentales et des signes d'instabilité neurovégétative (instabilité du pouls ou de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme cardiaque). Peuvent s'ajouter des signes comme une augmentation des taux sériques de créatine phosphokinase (CPK), une myoglobinurie (rhabdomyolyse) et une insuffisance rénale aiguë. Cependant, des cas d'élévation des créatines phosphokinases et de rhabdomyolyse n'étant pas nécessairement liées au SMN ont également été rapportés. Lorsqu'un patient présente des signes et symptômes évoquant un SMN, ou une hyperthermie inexpliquée non accompagnée d'autres signes de SMN, tous les antipsychotiques, y compris l'aripiprazole, doivent être arrêtés.
Convulsions
Dans les études cliniques, des cas peu fréquents de convulsions ont été rapportés au cours du traitement par l'aripiprazole. Par conséquent, l'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des antécédents de convulsions ou présentant une pathologie comportant des convulsions associées (voir rubrique Effets indésirables).
Patients âgés présentant un état psychotique associé à une démence
Augmentation de la mortalité
Dans trois études cliniques aripiprazole contrôlées versus placebo (n = 938 ; âge moyen : 82,4 ans ; intervalle : 56 à 99 ans), chez des patients âgés présentant un état psychotique associé à une maladie d'Alzheimer, les patients traités par aripiprazole ont eu un risque de mortalité plus élevé comparativement au placebo. L'incidence des décès dans le groupe des patients traités par aripiprazole a été de 3,5 % comparé à 1,7 % dans le groupe placebo. Bien que les causes de décès étaient variées, la plupart de ces décès semblaient être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie) (voir rubrique Effets indésirables).
Effets indésirables cérébrovasculaires
Dans
ces mêmes études cliniques, des effets indésirables cérébrovasculaires
(par exemple accident vasculaire cérébral, accident ischémique
transitoire), dont certains d'évolution fatale, ont été rapportés chez
ces patients (âge moyen : 84 ans ; intervalle : 78 à 88 ans). Dans ces
études, les effets indésirables cérébrovasculaires ont été rapportés
chez 1,3 % des patients traités par aripiprazole comparativement à 0,6
% des patients traités par placebo. Cette différence n'était pas
statistiquement significative.
Néanmoins, dans l'étude à dose fixe, un effet dose-dépendant
significatif a été observé dans la survenue des effets indésirables
cérébrovasculaires chez les patients traités par aripiprazole (voir
rubrique Effets indésirables).
L'aripiprazole n'est pas indiqué dans le traitement des patients présentant des états psychotiques associés à une démence.
Hyperglycémie et diabète
Une hyperglycémie, dans certains cas sévère et associée à une acidocétose, un coma hyperosmolaire ou un décès, a été rapportée chez les patients traités par des antipsychotiques atypiques, y compris l'aripiprazole. L'obésité et les antécédents familiaux de diabète sont des facteurs de risque pouvant favoriser les complications sévères. Dans les études cliniques menées avec aripiprazole, il n'a pas été observé de différence significative entre les groupes aripiprazole et placebo, concernant l'incidence d'effets indésirables liés à une hyperglycémie (dont le diabète), ou concernant des valeurs anormales de la glycémie. Les données nécessaires à une estimation précise du risque de survenue d'effets indésirables liés à une hyperglycémie chez les patients traités par aripiprazole et par tout autre antipsychotique atypique, permettant une comparaison directe, ne sont pas disponibles. Les signes et symptômes d'hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie, polyphagie et fatigue) doivent être recherchés chez les patients traités par antipsychotiques atypiques, y compris l'aripiprazole. Une surveillance régulière est recommandée afin de détecter toute anomalie de la glycémie chez les patients diabétiques ou ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement d'un diabète (voir rubrique Effets indésirables).
Hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité caractérisées par des symptômes allergiques peuvent survenir chez les patients traités par aripiprazole (voir rubrique Effets indésirables).
Prise de poids
La prise de poids est souvent observée chez les patients schizophrènes et les patients bipolaires ayant des épisodes maniaques en raison de comorbidités, de l'utilisation d'antipsychotiques connus pour entrainer des prises de poids et d'une mauvaise hygiène de vie, pouvant conduire à des complications graves. La prise de poids a été rapportée chez les patients traités par l'aripiprazole après sa commercialisation. Lorsqu'une prise de poids a été observée, il s'agissait généralement de patients qui présentaient des facteurs de risque significatifs tels qu'un antécédent de diabète, un trouble thyroïdien ou un adénome hypophysaire. Dans les études cliniques, l'aripiprazole n'a pas entraîné de prise de poids cliniquement significative chez l'adulte (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Dans des études cliniques chez des patients adolescents bipolaires au décours d'un épisode maniaque, une prise de poids a été associée à l'utilisation d'aripiprazole après 4 semaines de traitement. La prise de poids doit être surveillée chez les patients adolescents bipolaires lors d'épisodes maniaques. Si la prise de poids est cliniquement significative, une diminution de la posologie doit être envisagée (voir rubrique Effets indésirables).
Dysphagie
Des troubles du transit œsophagien et des inhalations du contenu gastrique ont été associés à l'utilisation d'antipsychotiques, y compris l'aripiprazole. L'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients à risque de pneumonie de déglutition.
Jeu pathologique et autres troubles du contrôle des impulsions
Les patients peuvent éprouver des impulsions accrues, en particulier pour le jeu, et l'incapacité de contrôler ces impulsions tout en prenant de l'aripiprazole. D'autres impulsions signalées comprennent : des pulsions sexuelles accrues, des achats compulsifs, une hyperphagie boulimique ou une alimentation compulsive et d'autres comportements impulsifs et compulsifs. Il est important pour les prescripteurs d'interroger spécifiquement les patients ou leurs soignants sur le développement de nouvelles impulsions, ou leur augmentation, pour le jeu, des pulsions sexuelles, des achats compulsifs, de l'alimentation excessive ou compulsive ou d'autres impulsions lorsqu'ils sont sous traitement avec de l'aripiprazole. Il convient de noter que les symptômes du trouble du contrôle des impulsions peuvent être associés au trouble sous-jacent ; cependant, dans certains cas, des impulsions ont disparu lorsque la dose a été réduite ou que le médicament a été interrompu. Les troubles du contrôle des impulsions peuvent nuire au patient et à d'autres personnes s'ils ne sont pas reconnus. Envisager de réduire la dose ou d'arrêter le médicament si un patient développe de telles impulsions alors qu'il prend de l'aripiprazole (voir rubrique Effets indésirables).
Lactose
ABILIFY comprimés contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Patient présentant un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) associé
Malgré la fréquence élevée des troubles bipolaires de type I associés à un TDAH, les données cliniques de sécurité sont très limités concernant l'utilisation concomitante d'aripiprazole et de psychostimulants ; ainsi, une extrême prudence doit être exercée lorsque ces médicaments sont co- administrés.
Chutes
L'aripiprazole peut provoquer somnolence, hypotension orthostatique, instabilité motrice et sensorielle, ce qui peut entraîner des chutes. Des précautions doivent être prises lors du traitement de patients à haut risque, et une dose initiale plus faible doit être envisagée (par exemple, patients âgés ouaffaiblis, voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Surveillance neuropsychiatrique
Comportement suicidaire
Antécédent d'infarctus du myocarde
Antécédent de maladie cardiaque ischémique
Insuffisance cardiaque
Trouble de la conduction
Maladie cérébrovasculaire
Déshydratation
Hypovolémie
Hypertension artérielle
Risque thromboembolique
Antécédent familial de QT long
Dyskinésie tardive aux neuroleptiques
Symptômes extrapyramidaux
Syndrome malin des neuroleptiques
Hyperthermie inexpliquée
Antécédent de convulsion
Prédisposition aux convulsions
Patient âgé dément
Obésité
Antécédent familial de diabète
Diabète
Facteurs de risque de diabète
Trouble thyroïdien
Adénome hypophysaire
Patient de 13 à 18 ans
Prise de poids
Risque de pneumonie de déglutition
Trouble du contrôle des pulsions
Risque de chute
Sujet âgé
Patient affaibli
Insuffisance hépatique sévère
Femme souhaitant concevoir
Consommation d'alcool
L'aripiprazole a une influence mineure à modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines en raison de ses effets potentiels sur le système nerveux et sur la vue, tels que sédation, somnolence, syncope, vision trouble, diplopie (voir rubrique Effets indésirables).
Du fait de son activité antagoniste des récepteurs α1-adrénergiques, l'aripiprazole peut augmenter l'effet de certains antihypertenseurs.
Compte tenu des principaux effets de l'aripiprazole sur le système nerveux central, la prudence est recommandée lors de l'association avec l'alcool ou d'autres médicaments à action centrale ayant des effets indésirables qui s'ajoutent à ceux de l'aripiprazole, telle que la sédation (voir rubrique Effets indésirables).
La prudence s'impose en cas d'administration concomitante de l'aripiprazole avec des médicaments connus pour entraîner un allongement du QT ou un déséquilibre électrolytique.
Interactions potentielles ayant un effet sur l'aripiprazole
La famotidine, antihistaminique H2 inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique, réduit le taux d'absorption de l'aripiprazole, mais cet effet n'est pas considéré comme cliniquement significatif. L'aripiprazole est métabolisé par de multiples voies impliquant les enzymes CYP2D6 et CYP3A4 mais pas les enzymes CYP1A. Par conséquent, aucune adaptation posologique n'est requise chez les fumeurs.
Quinidine et autres inhibiteurs du CYP2D6
Dans une étude clinique chez des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP2D6 (la quinidine) a augmenté l'ASC de l'aripiprazole de 107 %, alors que la Cmax était inchangée. L'ASC et la Cmax du métabolite actif, le déhydro-aripiprazole, ont été diminuées respectivement de 32 % et 47 %. La dose prescrite d'aripiprazole doit être réduite de moitié environ lors de l'administration concomitante d'aripiprazole avec la quinidine. D'autres inhibiteurs puissants du CYP2D6, telles que la fluoxétine et la paroxétine, sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes réductions de dose s'appliquent.
Kétoconazole et autres inhibiteurs du CYP3A4
Dans une étude clinique chez des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP3A4 (le kétoconazole) a augmenté l'ASC et la Cmax de l'aripiprazole respectivement de 63 % et 37 %. L'ASC et la Cmax du déhydro-aripiprazole ont été augmentées respectivement de 77 % et 43 %. Chez les métaboliseurs lents du CYP2D6, l'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut conduire à des concentrations plasmatiques plus élevées d'aripiprazole, comparativement aux métaboliseurs rapides du CYP2D6. L'administration concomitante de kétoconazole ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 avec l'aripiprazole ne doit être envisagée que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques encourus. La dose prescrite d'aripiprazole doit être réduite de moitié environ lors de l'administration concomitante d'aripiprazole avec le kétoconazole. D'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4, tels que l'itraconazole et les antiprotéases, sont susceptibles d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes réductions de dose sont recommandées (voir rubrique Posologie et mode d'administration). À l'arrêt du traitement de l'inhibiteur du CYP2D6 ou du CYP3A4, la dose d'aripiprazole doit être réaugmentée à la posologie utilisée avant l'initiation du traitement concomitant. Lors de l'utilisation concomitante d'inhibiteurs faibles du CYP3A4 (par exemple, le diltiazem) ou du CYP2D6 (par exemple l'escitalopram) et d'aripiprazole, des augmentations modérées des concentrations plasmatiques d'aripiprazole peuvent être attendues.
Carbamazépine et autres inducteurs du CYP3A4
Après l'administration concomitante de carbamazépine, un inducteur puissant du CYP3A4, et d'aripiprazole oral à des patients atteints de schizophrénie ou de troubles psychotiques, les moyennes géométriques de la Cmax et de l'ASC de l'aripiprazole ont respectivement diminué de 68 % et 73 %, comparativement à l'aripiprazole (30 mg) administré seul. De la même façon, les moyennes géométriques de la Cmax et de l'ASC du déhydro-aripiprazole ont respectivement diminué de 69 % et 71 % après l'administration concomitante d'aripiprazole et de carbamazépine, comparativement à l'aripiprazole administré seul. La dose d'aripiprazole doit être multipliée par deux lorsque l'aripiprazole est co-administré avec la carbamazépine. L'administration concomitante d'aripiprazole et d'autres inducteurs puissants du CYP3A4 (tels que rifampicine, rifabutine, phénytoïne, phénobarbital, primidone, efavirenz, névirapine et le millepertuis) est susceptible d'avoir des effets similaires, et par conséquent, les mêmes augmentations de dose sont recommandées. À l'arrêt du traitement de l'inducteur puissant du CYP3A4, la dose d'aripiprazole doit être ramenée à la posologie recommandée.
Valproate et lithium
Lorsque du valproate ou du lithium ont été administrés en association à l'aripiprazole, aucune variation cliniquement significative des concentrations d'aripiprazole n'a été observée et aucune adaptation posologique n'est donc nécessaire lorsque du valproate ou du lithium sont administrés avec l'aripiprazole.
Effets potentiels de l'aripiprazole sur les autres médicaments
Dans les études cliniques, l'aripiprazole à des doses allant de 10 mg/jour à 30 mg/jour n'a pas eu d'effet significatif sur le métabolisme des substrats du CYP2D6 (rapport dextromethorphane/ 3- methoxymorphinane), du CYP2C9 (warfarine), du CYP2C19 (omeprazole) et du CYP3A4 (dextromethorphane). De plus, l'aripiprazole et le déhydro-aripiprazole n'ont pas démontré de potentiel d'altération du métabolisme dépendant du CYP1A2 in vitro. Par conséquent, il est peu probable que l'aripiprazole soit à l'origine d'interactions médicamenteuses cliniquement significatives impliquant ces enzymes.
Il n'a pas été observé de variation cliniquement significative des concentrations de valproate, de lithium ou de lamotrigine lorsque l'aripiprazole était administré de manière concomitante au valproate, au lithium ou à la lamotrigine.
Syndrome sérotoninergique
Des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés chez des patients traités par l'aripiprazole et des signes et des symptômes pouvant être liés à un syndrome sérotoninergique peuvent survenir notamment en cas d'administration concomitante avec des médicaments sérotoninergiques tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine/inhibiteurs mixtes de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (ISRS/IRSNA) ou des médicaments connus pour augmenter les concentrations de l'aripiprazole (voir rubrique Effets indésirables).
ABILIFY 01062022 TRANSCRIPTION CT18319
Télécharger le documentABILIFY MAINTENA_20072022_AVIS_CT18319
Télécharger le documentABILIFY MAINTENA CT 20072022 TRANSCRIPTION CT18319
Télécharger le documentABILIFY MAINTENA 20072022 SYNTHESE CT18319
Télécharger le documentMédicaments susceptibles d'altérer l'adaptation de l'organisme à la chaleur
Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentExposition in utero à l'acide valproïque et aux autres traitements de l'épilepsie et des troubles bipolaires et risque de malformations congénitales majeures (MCM) en France
Télécharger le documentARIPIPRAZOLE ABILIFY : utilisation hors AMM et risque de suicide
Télécharger le documentARIPIPRAZOLE ABILIFY : rappel des indications et des précautions d'emploi liées au risque de suicide
Télécharger le documentARIPIPRAZOLE (Abilify et génériques ) : Mise en garde sur l'utilisation hors AMM et sur le risque de suicide
Télécharger le documentABILIFY-ABILIFY_MAINTENA_20052015_AVIS_CT14078
Télécharger le documentABILIFY_06112013_AVIS_CT13116
Télécharger le documentABILIFY_06112013_SYNTHESE_CT13116
Télécharger le documentABILIFY
Télécharger le documentABILIFY 14032012 AVIS CT9034
Télécharger le documentANTIPSYCHOTIQUES 14032012 SYNTHESE
Télécharger le documentAntipsychotiques de seconde génération
Télécharger le documentABILIFY ANNEXE 2 ETUDE STAR
Télécharger le documentANTI PSYCHOTIQUES RAPPORT
Télécharger le documentABILIFY (aripiprazole), antipsychotique
Télécharger le documentABILIFY - CT-8227
Télécharger le documentSynthèse d'avis ABILIFY - CT-8096
Télécharger le documentSuivi cardio-métabolique des patients traités par antipsychotiques - mise au point
Télécharger le documentABILIFY (aripiprazole), antipsychotique atypique
Télécharger le documentABILIFY - CT5831
Télécharger le documentSynthèse d'avis ABILIFY - CT5831
Télécharger le documentNoyau du comprimé : Lactose monohydraté, Amidon de maïs, Cellulose microcristalline, Hydroxypropylcellulose, Magnésium stéarate, Enrobage du comprimé : Oxyde ferrique
BB FARMA SRL
Viale Europa 160
21017
SAMARATE (VA)
Code UCD7 : 9421861
Code UCD13 : 3400894218616
Code CIS : 65198099
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : BB FARMA SRL
Prix vente TTC : 22.65€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 22.65€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 04/06/2004
Rectificatif AMM : 28/03/2022
Marque : ABILIFY
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400949500208
Référence LPPR : Aucune
ABILIFY 10 mg, comprimé, étui de 28 plaquettes thermoformées prédécoupées de 1
ABILIFY 10 mg, comprimé, étui de 28 plaquettes thermoformées prédécoupées de 1 (DP1)
ABILIFY 10 mg, comprimé, étui de 98 plaquettes thermoformées prédécoupées de 1
ABILIFY 10 mg, comprimé orodispersible, étui de 28 plaquettes thermoformées prédécoupées de 1
Visitez notre centre de support ou contactez-nous !
Rendez-vous et téléconsultation
avec vos professionnels de santé