ANAFRANIL
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé enrobé
Catégories :
Antalgiques, Traitements spécifiques des douleurs neuropathiques, Clomipramine, Neurologie-psychiatrie, Antidépresseurs, Antidépresseurs imipraminiques, Antidépresseurs imipraminiques seuls, Clomipramine
Principes actifs :
Clomipramine chlorhydrate
Episode dépressif majeur, Trouble obsessionnel compulsif, Prévention d'attaque de panique avec ou sans agoraphobie, Etat dépressif des schizophrénies, Douleur neuropathique
Sujet âgé . Traitement initial. Episode dépressif majeur (implicite)
1 comprimé par jour à avaler avec un verre d'eau.
Adulte de plus de 18 ans (implicite)
6 comprimés par jour à avaler avec un verre d'eau.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Douleur neuropathique
6 comprimés par jour à avaler avec un verre d'eau.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial. Douleur neuropathique
1 comprimé par jour pendant 1 semaine.
Adulte de plus de 18 ans . Prévention d'attaque de panique avec ou sans agoraphobie
6 comprimés par jour à avaler avec un verre d'eau.
Adulte - Enfant de plus de 10 ans . Traitement initial. Trouble obsessionnel compulsif
1 comprimé par jour à avaler avec un verre d'eau.
Enfant de 10 ans à 18 ans . Traitement d'entretien. Trouble obsessionnel compulsif (implicite)
3 mg par kilo par jour à avaler avec un verre d'eau. Maximum 200 mg par jour.
ou 0.12 comprimé par kilo par jour à avaler avec un verre d'eau. Maximum 8 comprimés par jour.
Voie orale
En cas d'anesthésie générale ou locale, PREVENIR le médecin de la prise de ce traitement.
PREVENIR le médecin en cas d'insomnie ou de nervosité en
début de traitement.
PRUDENCE en cas de consommation de millepertuis (Hypericum perforatum) en début de traitement.
Agitation
Anxiété
Bouffée de chaleur
Céphalée
Insomnie
Palpitation
Tachycardie sinusale
Elévation des transaminases
Etat confusionnel
Mydriase
Diminution de l'appétit
Dysgueusie
Paresthésie
Trouble de la mémoire
Vascularite
Désorientation
Vomissement
Dermatite allergique
Hypomanie
Prurit cutané
Manie
Trouble du sommeil
Acouphène
Delirium
Trouble de l'attention
Convulsions
Arythmie
Ataxie
Galactorrhée
Hypertrophie mammaire
Réaction de photosensibilité
Alopécie
Glaucome
Hépatite
Leucopénie
Rétention urinaire
Agranulocytose
Thrombocytopénie
Purpura
Eosinophilie
Oedème périphérique
Réaction anaphylactique
Cardiomyopathie
Purpura thrombocytopénique
Réaction anaphylactoïde
Pneumopathie d'hypersensibilité
Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique
Trouble de la conduction
Hyperpyrexie
Diarrhée
Douleur abdominale
Fracture d'un os
Iléus paralytique
Nervosité
Sécheresse oculaire
Torsades de pointes
Urticaire
Idée suicidaire
Eruption cutanée
Syncope
Allongement de l'intervalle QT
Dysarthrie
Dyskinésie tardive
Syndrome malin des neuroleptiques
Dépersonnalisation
Ejaculation retardée
Syndrome sérotoninergique
Hypotonie
Hypertonie
Hyperpigmentation
Bloc de branche
Elargissement de QRS
Comportement suicidaire
Anéjaculation
Trouble extrapyramidal
Hallucination
Electrocardiogramme anormal
Anomalie de l'électroencéphalogramme
Résumé du profil de sécurité
Des idées ou des comportements suicidaires ont été rapportés pendant le traitement par ANAFRANIL ou peu de temps après son arrêt (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
En cas de réactions neurologiques ou psychiatriques sévères, le traitement par ANAFRANIL doit être arrêté.
Les effets indésirables sont présentés par ordre de fréquence, les plus fréquents en premier, selon la convention suivante :
Très fréquent (= 1/10) ; fréquent (= 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (= 1/1 000 à < 1/100) ; rare (= 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les effets indésirables tabulés ci-dessous sont basés sur les résultats des essais cliniques ainsi que sur les rapports post-commercialisation.
Autres
· Réaction de sevrage avec les effets indésirables suivants : nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée, insomnie, céphalées, nervosité, anxiété, surviennent fréquemment à l'arrêt brutal du traitement ou lors d'une réduction de posologie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
· Syndrome sérotoninergique, exceptionnellement en monothérapie, le plus souvent décrit en cas d'interaction médicamenteuse ou de surdosage (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Surdosage).
· Fractures osseuses :
· Des études épidémiologiques, réalisées principalement chez des patients âgés de 50 ans et plus, montrent un risque accru de fractures osseuses chez les patients recevant des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou des antidépresseurs tricycliques. Le mécanisme conduisant à ce risque est inconnu.
Certains de ces effets indésirables peuvent être prévenus ou combattus par des thérapeutiques adjuvantes ou correctrices, voire une réduction de la posologie.
Population âgée (65 ans et plus) :
Les patients âgés sont particulièrement sensibles aux effets anticholinergiques, neurologiques, psychiatriques ou cardiovasculaires (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr
Voir plus
Grossesse
Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse et si possible en monothérapie.
Les études de toxicité chez l'animal ont mis en évidence un effet embryo-létal et une diminution du poids des foetus chez la souris et le rat (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Les données disponibles sur l'utilisation d'ANAFRANIL chez les femmes enceintes sont insuffisantes pour évaluer le risque de malformation.
Chez les nouveau-nés, de mères traitées en fin de grossesse par un antidépresseur imipraminique, des signes d'imprégnation (notamment atropiniques) et/ou de sevrage ont parfois été décrits :
· troubles neurologiques (léthargie, hypotonie, irritabilité, hyperexcitabilité, trémulations, myoclonies voire exceptionnellement convulsions) ;
· troubles respiratoires (polypnées, cyanose, dyspnée, voire exceptionnellement détresse respiratoire) ;
· troubles vasculaires (hypotension ou hypertension) ;
· troubles digestifs (difficulté de mise en route de l'alimentation, coliques, retard à l'émission du méconium et distension abdominale).
Tous ces signes apparaissent dans les premiers jours de vie et sont le plus souvent de courte durée et peu sévères.
Compte tenu de ces données, l'utilisation de clomipramine est possible quel que soit le terme de la grossesse. Néanmoins, une surveillance du nouveau-né est recommandée et tiendra compte des effets précédemment décrits.
Allaitement
Le passage dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible (correspondant à une valeur inférieure à 5 % de la dose maternelle) ; néanmoins, par mesure de précaution, l'allaitement est à éviter pendant la durée du traitement.
Fertilité
La clomipramine ne semble pas avoir d'effet significatif sur la fertilité (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement symptomatique à court terme.
Choc anaphylactique
Des cas isolés de choc anaphylactique ont été rapportés. Il convient de faire preuve de prudence lors de l'administration d'ANAFRANIL.
Suicides/idées suicidaires ou aggravation clinique
La dépression est associée à un risque accru d'idées suicidaires, d'auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission significative. L'amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu'à obtention de cette amélioration. L'expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
Les autres troubles psychiatriques dans lesquels ANAFRANIL est prescrit peuvent également être associés à un risque accru de comportement suicidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d'emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d'épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d'autres troubles psychiatriques.
Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d'idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d'essais cliniques contrôlés versus placebo sur l'utilisation d'antidépresseurs chez l'adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d'une aggravation clinique, l'apparition d'idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
Autres effets psychiatriques
Certains patients atteints de trouble panique ressentent une anxiété plus marquée au début du traitement par ANAFRANIL. Cette augmentation paradoxale initiale de l'anxiété est plus prononcée au cours des premiers jours de traitement et disparaît généralement dans les deux semaines.
Une réactivation de la psychose a parfois été observée chez des patients atteints de schizophrénie recevant des antidépresseurs tricycliques.
Troubles cardiaques et vasculaires
ANAFRANIL doit être administré avec une prudence particulière chez les patients souffrant de troubles cardiovasculaires, en particulier ceux souffrant d'insuffisance cardiovasculaire, de troubles de la conduction (par exemple, blocs auriculo-ventriculaires de grades I à III) ou d'arythmies.
La surveillance de la fonction cardiaque et de l'ECG est indiquée chez ces patients.
Comme les autres antidépresseurs tricycliques, la clomipramine peut prolonger l'intervalle QTc et être associée à un risque de torsades de pointes. Ce risque est faible aux doses thérapeutiques mais augmente avec l'administration concomitante de substances qui peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de clomipramine, comme lors d'une co-médication avec des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Par conséquent, l'administration concomitante de médicaments pouvant provoquer une accumulation de clomipramine doit être évitée. De même, l'administration concomitante de médicaments pouvant prolonger l'intervalle QTc doit être évitée (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
L'hypokaliémie et l'hypomagnésémie sont des facteurs de risque connus d'allongement du QTc et de torsades de pointes et doivent être corrigées avant de commencer le traitement par ANAFRANIL (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). La prudence est également recommandée chez les patients atteints de bradycardie.
Il est conseillé de contrôler la pression artérielle avant de commencer le traitement par ANAFRANIL car les patients souffrant d'hypotension orthostatique ou de troubles de la circulation sanguine risquent de présenter une baisse de la pression artérielle.
L'ANAFRANIL ne doit pas être utilisé chez les patients souffrant d'un syndrome congénital d'allongement de l'intervalle QT (voir rubrique Contre-indications).
Syndrome sérotoninergique
Un syndrome sérotoninergique est causé par un excès de sérotonine et peut apparaître quand des antidépresseurs tricycliques comme la clomipramine sont pris simultanément avec d'autres substances actives sérotoninergiques (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Il peut être fatal et inclut des symptômes d'ordre moteur (hyperréflexie, myoclonie, tremblements, rigidité, hyperactivité), végétatif (hyperthermie, tachycardie, modifications de la pression artérielle, frissons, diarrhées, sueurs, éventuellement coma) et psychique (agitation, confusion, hypomanie). Le strict respect des doses préconisées constitue un facteur essentiel dans la prévention de l'apparition de ce syndrome. En cas de survenue d'un syndrome sérotoninergique, le traitement par clomipramine doit être immédiatement arrêté.
Convulsions
Effets anticholinergiques
En raison de ses propriétés anticholinergiques, ANAFRANIL doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des antécédents d'augmentation de la pression intraoculaire, de glaucome à angle fermé, de rétention urinaire (par exemple, maladies de la prostate) ou de constipation chronique.
La diminution du larmoiement et l'accumulation de sécrétions mucoïdes dues aux propriétés anticholinergiques des antidépresseurs tricycliques peuvent endommager l'épithélium cornéen chez les patients porteurs de lentilles de contact.
Ce médicament devra être utilisé avec prudence chez le sujet âgé (voir sous-rubrique relative aux personnes âgées).
Personnes âgées (65 ans et plus)
La clomipramine doit être utilisée avec prudence chez les sujets âgés présentant :
o une sensibilité accrue à l'hypotension orthostatique et à la sédation,
o une constipation chronique (risque d'iléus paralytique),
o une éventuelle hypertrophie prostatique.
La surveillance de la fonction cardiaque et de l'ECG est indiquée chez les patients âgés.
La clomipramine doit être utilisée avec prudence chez les patients âgés.
Populations particulières
· Il convient de faire preuve d'une prudence particulière lors de l'utilisation d'antidépresseurs tricycliques comme la clomipramine chez des patients atteints de tumeurs de la médullosurrénale (par exemple phéochromocytome, neuroblastome), chez lesquels ils peuvent provoquer des crises hypertensives.
· La prudence est recommandée chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits. Un bilan cardiovasculaire initial complet, incluant un ECG, est recommandé.
· Il convient d'être prudent chez les patients souffrant d'hyperthyroïdie ou recevant des hormones thyroïdiennes, en raison de la possibilité de majoration des effets indésirables cardiaques.
· Une attention particulière doit être portée chez les patients souffrant d'insuffisances hépatiques et rénales, en raison du risque de surdosage (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). Une surveillance périodique des taux d'enzymes hépatiques et de la fonction rénale est recommandée.
Population pédiatrique
L'utilisation d'ANAFRANIL est déconseillée chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans dans le traitement de la dépression, de la prévention des attaques de panique et le traitement des douleurs neuropathiques car la sécurité et l'efficacité de la clomipramine n'ont pas été démontrées dans ce groupe d'âge (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
De plus, des études cliniques menées chez des enfants et des adolescents traités par antidépresseurs ont montré une fréquence supérieure des comportements de type suicidaire (tentative de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d'opposition et de colère) par rapport à ceux traités par placebo. Ce risque ne peut être exclu pour la clomipramine.
En outre, les données de tolérance à long terme chez les enfants et les adolescents en ce qui concerne la croissance, la maturation sexuelle et le développement cognitif, émotionnel et comportemental ne sont pas disponibles.
Taux de globules blancs
Des cas isolés de modifications de la numération des globules blancs, incluant une agranulocytose, ont été signalés avec ANAFRANIL. Des numérations sanguines régulières et une surveillance des symptômes tels que fièvre et maux de gorge sont nécessaires, en particulier pendant les premiers mois de traitement et en cas de traitement prolongé.
Anesthésie
Avant une anesthésie générale ou locale, l'anesthésiste doit être informé que le patient a reçu ANAFRANIL (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) car l'utilisation concomitante d'anesthésique et d'antidépresseur tricyclique peut augmenter le risque d'arythmies et d'hypotension et les antidépresseurs tricycliques peuvent potentialiser les effets des anesthésiques généraux (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Arrêt du traitement
De rares cas de syndrome de sevrage (avec l'apparition d'effets indésirables tels que céphalées, nausées, anxiété, troubles du sommeil, etc. Voir rubrique Effets indésirables) ayant été observés à l'arrêt du traitement, il est recommandé de réduire progressivement les doses et de surveiller tout particulièrement le patient durant cette période.
ANAFRANIL est associé à une vision trouble et à d'autres troubles nerveux et psychiatriques tels que somnolence, trouble de l'attention, confusion, désorientation, aggravation de la dépression, délire, etc (voir rubrique Effets indésirables. Effets indésirables). ANAFRANIL a une influence majeure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients recevant ANAFRANIL doivent être informés que cela peut entraîner une somnolence, un trouble de l'attention, une confusion, une désorientation, une aggravation de la dépression et un délire. Si ces symptômes surviennent, les patients ne doivent pas conduire, utiliser de machines ou effectuer d'autres tâches qui nécessitent de la vigilance. Une réduction de la dose ou l'arrêt du traitement peut être envisagé. Les patients doivent être informés que l'alcool et d'autres médicaments sédatifs peuvent potentialiser ces effets (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions, Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines et Effets indésirables).
Caries dentaires
Une augmentation des caries dentaires a été rapportée lors d'un traitement à long terme avec des antidépresseurs tricycliques. Des examens dentaires réguliers sont donc recommandés en cas de traitement au long cours.
Lactose et saccharose
En raison de la présence de lactose, les patients présentant des troubles héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit total en lactase ou de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
En raison de la présence de saccharose, les patients présentant des troubles héréditaires rares d'intolérance au fructose, de malabsorption du glucose et du galactose ou d'insuffisance en sucrase-isomaltase ne doivent pas prendre ce médicament.
Insomnie
Nervosité
Antécédent suicidaire
Idée suicidaire
Patient de 18 à 25 ans
Comportement suicidaire
Virage maniaque franc
Trouble cardiovasculaire
Insuffisance cardiovasculaire
Trouble de la conduction
Arythmie
Hypokaliémie
Hypomagnésémie
Bradycardie
Hypotension orthostatique
Troubles de la circulation
Syndrome congénital du QT long
Epileptique
Antécédent d'épilepsie
Facteur de risque de convulsions
Crise convulsive
Antécédent d'élévation de la pression intra-oculaire
Antécédent de glaucome aigu
Risque de rétention urinaire
Hypertrophie prostatique
Constipation chronique
Port de lentilles de contact
Sujet âgé
Phéochromocytome
Neuroblastome
Hyperthyroïdie
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale
Fièvre
Maux de gorge
Anesthésie générale
Anesthésie locale
Syndrome de sevrage
Vision trouble
Trouble du système nerveux
Troubles psychiatriques
ANAFRANIL a une influence importante sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Les patients traités par ANAFRANIL doivent être avertis du risque de survenue d'effets indésirables tels que somnolence, vision trouble, vertiges, et autres symptômes nerveux centraux et psychiatriques (voir rubrique Effets indésirables). En présence de tels effets, les patients ne doivent pas conduire, utiliser de machines ou réaliser des tâches dangereuses nécessitant d'être vigilant. Les patients doivent également être avertis que l'alcool ou d'autres drogues peuvent potentialiser ces effets indésirables (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Syndrome sérotoninergique
Certains surdosages ou certains médicaments peuvent donner lieu à un syndrome sérotoninergique justifiant l'arrêt immédiat du traitement.
Ces médicaments sont essentiellement représentés par :
· le linézolide,
· le bleu de méthylène,
· le millepertuis,
· la péthidine et le tramadol,
· la plupart des antidépresseurs,
· la classe des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine,
· certains tricycliques (clomipramine, amitriptyline, imipramine),
· les mixtes (venlafaxine, milnacipran, sibutramine),
· avec indications d'autres que la dépression : atomoxétine, duloxétine, oxitriptan),
· les IMAO, essentiellement irréversibles, voire les IMAO-A réversibles,
· la buprénorphine, la naloxone, les opioïdes.
Le syndrome sérotoninergique se manifeste par l'apparition (éventuellement brutale) simultanée ou séquentielle, d'un ensemble de symptômes pouvant nécessiter l'hospitalisation voire exceptionnellement entraîner le décès.
Ces symptômes peuvent être d'ordre :
· digestifs (diarrhée),
· neuropsychiques (agitation, confusion, hypomanie),
· moteur (myoclonies, tremblements, hyperréflexie, rigidité, hyperactivité),
· végétatifs (variations tensionnelles, tachycardie, frissons, hyperthermie, sueurs, éventuellement coma).
Le strict respect des doses préconisées constitue un facteur essentiel dans la prévention de l'apparition de ce syndrome.
Médicaments abaissant le seuil épileptogène
L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.
Médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique
Outre les antihypertenseurs, de nombreux médicaments peuvent entraîner une hypotension orthostatique. C'est le cas notamment des dérivés nitrés, des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, des alpha-bloquants à visée urologique, des antidépresseurs imipraminiques et des neuroleptiques phénothiaziniques, des agonistes dopaminergiques et de la lévodopa. Leur utilisation conjointe risque donc de majorer la fréquence et l'intensité de cet effet indésirable. Se reporter aux interactions propres à chaque classe, avec les niveaux de contrainte correspondants.
Médicaments atropiniques
Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc.
Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.
Associations contre-indiquées
(voir rubrique Contre-indications)
+ IMAO irréversibles (iproniazide, phénelzine)
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : myoclonie, agitation, crises convulsives, diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, délire, confusion voire coma.
Respecter un délai de deux semaines entre l'arrêt de l'IMAO et le début du traitement par l'antidépresseur, et d'au moins une semaine entre l'arrêt de l'antidépresseur et le début du traitement par l'IMAO.
+ Dapoxétine
Comme avec d'autres ISRS, la co-administration de dapoxétine avec la clomipramine peut donner lieu à des effets liés à la sérotonine. La dapoxétine ne doit pas être utilisée en association avec la clomipramine ou dans les 14 jours suivant l'arrêt du traitement par la clomipramine. De même, la clomipramine ne doit pas être administrée dans les 7 jours suivant l'arrêt du traitement par la dapoxétine (voir rubrique Contre-indications).
Associations déconseillées
(voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
+ IMAO-A réversibles (moclobémide, toloxatone), y compris linézolide et bleu de méthylène
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : myoclonie, agitation, crises convulsives, diarrhée, tachycardie, sueurs, délire, confusion voire coma.
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite. Débuter l'association aux posologies minimales recommandées.
Il existe des preuves suggérant qu'ANAFRANIL peut être administré dans un délai de 24 heures après un inhibiteur réversible de MAO-A tel que le moclobémide, mais la période d'interruption de deux semaines doit être observée si l'inhibiteur de MAO-A est administré après l'utilisation d'ANAFRANIL.
+ Diurétiques : les diurétiques peuvent entraîner une hypokaliémie, qui à son tour augmente le risque d'allongement de l'intervalle QTc et de torsades de pointes. L'hypokaliémie doit donc être traitée avant l'administration d'ANAFRANIL (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
+ Sympathomimétiques alpha et bêta (voie IM et IV) :
Hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de l'entrée du sympathomimétique dans la fibre sympathique).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Adrénaline (voie bucco-dentaire ou sous-cutanée)
Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilité cardiaque. Limiter l'apport, par exemple : moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en 1 heure chez l'adulte.
+ Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : citalopram, escitalopram, fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine, sertraline.
Augmentation des concentrations plasmatiques de la clomipramine avec risque de convulsions et augmentation des effets indésirables.
Surveillance clinique accrue et, si nécessaire, adaptation posologique.
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments provoquant un syndrome sérotoninergique : le syndrome sérotoninergique peut survenir lorsque la clomipramine est co-administrée avec des médicaments sérotoninergiques tels que des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), de la sérotonine et des inhibiteurs de la recapture noradrénergiques (IRSNA), des antidépresseurs tricycliques, du lithium ou de la buprénorphine, la naloxone, les opioïdes (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
+ Anticoagulants : les antidépresseurs tricycliques peuvent potentialiser l'effet anticoagulant des médicaments coumariniques en inhibant leur métabolisme hépatique. Une surveillance attentive de la prothrombine plasmatique est donc recommandée.
+ Antipsychotiques : la co-médication avec des antipsychotiques (par exemple, les phénothiazines) peut entraîner une augmentation des taux plasmatiques d'antidépresseurs tricycliques, un abaissement du seuil de convulsion et des crises convulsions. L'association avec la thioridazine peut provoquer de graves arythmies cardiaques.
+ Baclofène
Risque d'augmentation de l'hypotonie musculaire.
Médicaments susceptibles d'altérer l'adaptation de l'organisme à la chaleur
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Télécharger le documentSilice colloïdale, Lactose, Stéarique acide, Glycérol, Amidon de maïs, Talc, Magnésium stéarate, Cellulose, Polyvidone acétate, Titane dioxyde, Sucre, Macrogol 8000, Cellulose microcristalline, Polyvidone, Dispersion de : Fer oxyde, Titane dioxyde
ALFASIGMA FRANCE
14 Bld des Frères Voisin
92130
ISSY-LES-MOULINEAUX
Code UCD7 : 9004614
Code UCD13 : 3400890046145
Code CIS : 69235342
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : ALFASIGMA FRANCE
Laboratoire exploitant : ALFASIGMA FRANCE
Prix vente TTC : 3.24€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui
Base de remboursement : 3.24€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 25/03/1991
Rectificatif AMM : 06/07/2023
Marque : ANAFRANIL
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930043523
Référence LPPR : Aucune
CLOMIPRAMINE SANDOZ 25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 50 (détails indisponibles)
CLOMIPRAMINE RPG 25 mg, gélule, boîte de 50 (détails indisponibles)
CLOMIPRAMINE SANDOZ 25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 50
CLOMIPRAMINE TEVA 25 mg, gélule, boîte de 60
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