ARACYTINE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Poudre et solvant pour solution injectable
Catégories :
Cancérologie et hématologie, Antinéoplasiques, Antimétabolites, Analogues de la pyrimidine, Cytarabine
Principes actifs :
Cytarabine
Leucémie aiguë myéloblastique, Leucémie aiguë lymphoblastique, Localisation méningée de leucémie aiguë lymphoblastique, Transformation aiguë des leucémies myéloïdes chroniques, Transformation aiguë de myélodysplasie
Adulte - Enfant . Traitement d'induction : à 100 mg/m² sur 7 à 10j. Voie IV directe ou perfusion continue
100 mg par mètre carré par jour à injecter par voie IV pendant 10 jours.
ou 5 ml par mètre carré par jour à injecter par voie IV pendant 10 jours.
Adulte - Enfant . Traitement d'entretien. Voie SC (implicite)
20 mg par mètre carré par jour en injection SC pendant 10 jours.
ou 1 ml par mètre carré par jour en injection SC pendant 10 jours.
Espacer les cures de 4 à 6 semaines.
Adulte - Enfant . Traitement d'induction : à 200 mg/m² sur 5 à 7j. Voie IV directe ou perfusion continue
200 mg par mètre carré par jour à injecter par voie IV pendant 7 jours.
ou 10 ml par mètre carré par jour à injecter par voie IV pendant 7 jours.
Enfant - Nourrisson . Traitement curatif. Localisation méningée de leucémie aiguë lymphoblastique. Voie intrathécale (implicite)
20 mg par mètre carré 2 fois par semaine à administrer par voie intrathécale.
ou 1 ml par mètre carré 2 fois par semaine à administrer par voie intrathécale.
Enfant de 3 ans à 15 ans . Traitement préventif. Localisation méningée de leucémie aiguë lymphoblastique. Voie intrathécale (implicite)
20 mg par mètre carré à administrer par voie intrathécale.
ou 1 ml par mètre carré à administrer par voie intrathécale.
Enfant - Nourrisson de moins de 3 ans . Traitement préventif. Localisation méningée de leucémie aiguë lymphoblastique. Voie intrathécale (implicite)
30 mg par mètre carré à administrer par voie intrathécale.
ou 1½ ml par mètre carré à administrer par voie intrathécale.
Voie IV
Voie SC
Voie intrathécale
PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Frissons et de fièvre.
- Saignements.
NE PAS CONDUIRE DE VEHICULES NI UTILISER DE MACHINES sans l'avis d'un professionnel de santé.
FEMME EN AGE DE PROCREER : utiliser une contraception efficace au cours du traitement et un mois après la fin du traitement. HOMME traité par CYTARABINE ou leur partenaire : utiliser une contraception efficace pendant le traitement et dans les 3 mois suivant la fin du traitement.
Ulcération cutanée
Desquamation cutanée
Diminution de l'appétit
Colite nécrosante
Hyperuricémie
Pneumopathie interstitielle
Acidose métabolique
Aménorrhée
Atteinte hépatique
Bradycardie sinusale
Conjonctivite
Convulsions
Douleur thoracique
Ictère
Infection bactérienne
Insuffisance rénale
Maux de tête
Névrite
Oesophagite
Pancréatite
Péricardite
Rétention urinaire
Thrombophlébite
Urticaire
Coma
Péritonite
Eruption cutanée
Myalgie
Granulopénie
Azoospermie
Douleur osseuse
Dysarthrie
Dyspnée
Pancréatite aiguë
Réaction anaphylactique
Etourdissement
Réaction au site d'injection
Cardiomyopathie
Cellulite au point d'injection
Cécité
Leuco-encéphalite nécrosante
Sensation de malaise général
Rash maculopapuleux
Mégaloblastose
Abcès hépatique
Conjonctivite hémorragique
Ataxie cérébelleuse
Nystagmus
Paraplégie
Réaction allergique
Douleur au site d'injection
Hyperbilirubinémie
Ulcère de l'oesophage
Prurit cutané
Dermite exfoliative
Infection virale
Inflammation au site d'injection
Nécrose gastro-intestinale
Elévation de la température corporelle
Infection fongique
Oedème allergique
Infection parasitaire
Troubles respiratoires
Neuropathie périphérique sensitive
Atteinte cornéenne
Syndrome d'érythrodysesthésie palmoplantaire
Neurotoxicité
Neuropathie périphérique motrice
Pneumatose kystique intestinale
Douleur oropharyngée
Taches de rousseur
Syndrome de suffocation
Résumé du profil de sécurité d'emploi
Affections hématologiques et du système lymphatique
La cytarabine est un agent antinéoplasique qui entraîne une myélodépression. Son administration entraîne donc une aplasie ou une hypoplasie médullaire responsable d'anémie, granulopénie, thrombopénie, mégaloblastose et chute du taux de réticulocytes.
La sévérité de l'aplasie dépend de la dose administrée et du schéma thérapeutique utilisé. En relation avec l'aplasie, des complications hémorragiques ou infectieuses graves peuvent venir compliquer secondairement la cure de chimiothérapie.
Infections et infestations
Des infections virales, bactériennes, fongiques, parasitaires et saprophytiques peuvent être associées à l'utilisation de la cytarabine seule ou en association avec d'autres médicaments immunosuppresseurs affectant l'immunité cellulaire ou humorale. Ces infections peuvent être légères, mais elles peuvent aussi être graves et parfois fatales.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
De rares cas de pneumopathies interstitielles ont été rapportés chez des patients traités avec des doses intermédiaires de cytarabine associée ou non à d'autres agents de chimiothérapie, sans que cela ait pu être associé de façon claire à la cytarabine.
Affections gastro-intestinales
Les nausées et vomissements sont plus fréquents à la suite d'une perfusion rapide.
Des cas de pancréatite aiguë ont été rapportés chez des patients traités avec de la cytarabine en association avec d'autres médicaments.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Le syndrome cytarabine se caractérise par élévation thermique, myalgies, douleurs osseuses accompagnées dans certains cas par des douleurs thoraciques, rashs maculopapuleux, conjonctivite et sensation de malaise général. Ce syndrome survient 6 à 12 heures après l'administration du produit.
Son traitement et sa prévention répondent aux corticoïdes.
Investigations
Dans de rares cas, une hyperuricémie secondaire à la lyse blastique peut être induite par le traitement à la cytarabine ; il sera donc nécessaire de surveiller le taux d'acide urique dans le sang et les urines.
Les données de sécurité sont issues des bases de données internes de pharmacovigilance et des recherches bibliographiques.
Tableau récapitulatif des effets indésirables (doses conventionnelles et fortes doses)
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Les fréquences des événements sont définies comme suit : très fréquent (= 1/10), fréquent (= 1/100 à < 1/10), peu fréquent (= 1/1 000 à < 1/100), rare (= 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Description d'effets indésirables particuliers
Effets indésirables associés à la voie intrathécale
Les effets les plus fréquemment rapportés après administration par voie intrathécale sont des nausées, des vomissements et de la fièvre. Ces réactions sont légères.
Des accidents de neurotoxicité graves dont des paraplégies ont été rapportés lors d'administrations intrathécales combinées avec du méthotrexate et des corticostéroïdes et lors d'association d'injection intrathécale avec une administration systémique de fortes doses de méthotrexate et de cytarabine.
Des cas de leucoencéphalites nécrosantes avec ou sans convulsion ont été rapportés. Certains de ces patients ont aussi été traités par méthotrexate et/ou hydrocortisone par voie intrathécale et par irradiation encéphalique.
Deux cas de cécité ont été décrits chez des sujets mis en rémission après polychimiothérapie intraveineuse et traitement préventif des greffes méningées avec cytarabine intrathécale et radiothérapie de l'encéphale.
Effets indésirables associés aux fortes doses
Affections du système nerveux
Toxicité neurologique à forte dose.
Atteintes cérébelleuses de formes légère (dysarthrie et nystagmus) à grave (ataxie sévère pouvant être d'apparition retardée et dans certains cas définitive). Des épisodes de comas et des neuropathies périphériques sensitives et motrices ont aussi été rapportés. Des effets graves à mortels ont été observés chez des malades ayant antérieurement reçu d'autres traitements sur le système nerveux central (irradiation encéphalique) : il est recommandé de ne pas dépasser la dose individuelle recommandée et d'être très prudent chez les patients ayant déjà été traités par radiothérapie ou par voie intrathécale.
La toxicité neurologique semble associée au débit rapide d'administration.
Affections oculaires
Des atteintes réversibles de la cornée et des conjonctivites hémorragiques ont été décrites après utilisation de fortes doses de cytarabine. Ces effets peuvent être prévenus ou diminués par l'instillation d'un collyre contenant des corticoïdes.
Affections cardiaques
Des cas de cardiomyopathie pouvant être fatals ont été rapportés suite à l'utilisation expérimentale d'un traitement utilisé dans le cadre de transplantation médullaire, associant de fortes doses de cytarabine à du cyclophosphamide.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Une toxicité pulmonaire sévère, parfois fatale, un syndrome de détresse respiratoire et un oedème pulmonaire ont été rapportés après utilisation de fortes doses de cytarabine.
Tableau récapitulatif des effets indésirables (fortes doses seulement)
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Les fréquences des événements sont définies comme suit : très fréquent (= 1/10), fréquent (= 1/100 à < 1/10), peu fréquent (= 1/1 000 à < 1/100), rare (= 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Population pédiatrique
Le profil des effets indésirables de la cytarabine a été similaire dans la population pédiatrique par rapport aux adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Voir plus
Femmes en âge de procréer/Contraception chez les hommes et les femmes
En raison du risque de génotoxicité, il faut conseiller aux femmes en âge de procréer d'utiliser une méthode de contraception très efficace pendant le traitement et pendant 6 mois après la dernière dose de cytarabine.
En raison du risque de génotoxicité, il faut conseiller aux patients de sexe masculin ayant des partenaires féminines en âge de procréer d'utiliser une contraception très efficace pendant le traitement et pendant 3 mois après la dernière dose de cytarabine.
Grossesse
Compte tenu des données disponibles, la cytarabine ne sera administrée pendant la grossesse que si la pathologie met en jeu le pronostic vital de la mère. En effet, les études sur les fonctions de reproduction réalisées chez différentes espèces animales ont montré que la cytarabine est embryotoxique et a des effets tératogènes principalement sur le cerveau et le squelette.
Quelques cas de malformations congénitales des membres et de l'oreille externe ont été rapportés lors de l'exposition au premier trimestre de grossesse. En cas d'exposition au premier trimestre, une surveillance échographique orientée est donc recommandée.
Des cas de prématurité ou de retard de croissance intra-utérin ont été signalés.
A la naissance, la survenue d'ictère, d'insuffisance médullaire et d'hyperéosinophilie transitoires a été rapportée. Une surveillance biologique est donc indiquée dans les premières semaines de vie.
Le solvant d'ARACYTINE contient de l'alcool benzylique comme conservateur. L'alcool benzylique peut traverser le placenta (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Allaitement
L'excrétion de la cytarabine dans le lait maternel n'est pas connue. En raison des effets indésirables potentiellement graves pouvant être entraînés par la cytarabine chez les enfants allaités, la prise de cytarabine doit être contre-indiquée au cours de l'allaitement. L'allaitement doit être interrompu pendant le traitement par cytarabine et doit être évité pendant au moins deux jours après la dernière dose du traitement.
Le solvant d'ARACYTINE contient de l'alcool benzylique comme conservateur. L'alcool benzylique présent dans le sérum maternel est susceptible de passer dans le lait maternel humain et peut être absorbé oralement par un nourrisson (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Fertilité
La cytarabine est mutagène et peut induire une atteinte chromosomique des spermatozoïdes.
Les patients traités doivent être avertis de la nécessité de consulter en vue d'une conservation de sperme préalablement au traitement, en raison de la possibilité d'atteinte de la fertilité.
La cytarabine doit être administrée sous stricte surveillance médicale en particulier au cours du traitement d'induction : on pratiquera de façon répétée une numération de la formule sanguine, examens médullaires (myélogramme) afin d'apprécier les résultats thérapeutiques et la toxicité hématologique du traitement.
La cytarabine est un puissant myélosuppresseur : elle peut entraîner une hypoplasie ou une aplasie médullaire dont la sévérité dépend de la dose administrée et du schéma thérapeutique utilisé.
Insuffisance médullaire préexistante : la cytarabine peut être administrée en cas de nécessité absolue.
Le traitement doit dans ce cas être initié avec prudence.
Les patients recevant ce traitement doivent être placés sous surveillance médicale stricte.
Pendant la phase d'induction une numération des globules blancs et des plaquettes doit être réalisée quotidiennement. Des examens médullaires doivent être réalisés fréquemment une fois que les cellules blastiques ont disparu du sang périphérique.
Il conviendra de considérer la possibilité de suspendre ou de modifier le traitement lorsque l'insuffisance médullaire médicamenteuse entraîne une réduction du nombre de plaquettes à moins de 50 000 ou de polynucléaires neutrophiles à moins de 1 000/mm3. Il se peut que le nombre d'éléments figurés continue à diminuer après l'arrêt du traitement pour atteindre les valeurs les plus basses après une période sans traitement de 12 à 24 jours. Si cela est indiqué, la reprise du traitement peut se faire lorsque des signes nets de réparation médullaire apparaissent.
Un équipement spécial doit être disponible afin de pouvoir gérer les complications, potentiellement fatales de l'insuffisance médullaire (infections résultant d'une granulopénie et autre diminution des défenses de l'organisme, hémorragies secondaires à la thrombopénie).
On surveillera les fonctions hépatiques et rénales. Les patients ayant une insuffisance hépatique ou rénale présentent un risque plus important de toxicité sur le système nerveux central après administration de fortes doses de cytarabine. Il faudra donc utiliser le produit avec précaution en réduisant les doses chez les patients atteints d'insuffisance hépatique et rénale.
Syndrome de lyse tumorale : comme toute chimiothérapie antileucémique, la cytarabine induit une hyperuricémie secondaire à la lyse cellulaire : on surveillera le taux d'acide urique pendant le traitement et on préviendra l'hyperuricémie.
Neurologie : des cas d'effets indésirables neurologiques sévères allant de la céphalée à une paralysie, un coma et des épisodes de type accident vasculaire cérébral ont été rapportés principalement chez les jeunes et les adolescents, à la suite de l'administration de cytarabine par voie intraveineuse en association à du méthotrexate par voie intrathécale.
Les patients recevant des doses élevées de cytarabine doivent être suivis afin de détecter des signes de neuropathie, car il peut être nécessaire de modifier le schéma d'administration et les doses pour éviter des troubles neurologiques irréversibles (voir rubrique Effets indésirables).
La vaccination avec un vaccin vivant est contre-indiquée chez les patients recevant de la cytarabine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
L'association de ce médicament est déconseillée avec la phénytoïne (et par extrapolation la fosphénytoïne) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Femmes en âge de procréer traitées (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement)
Les femmes en âge de procréer traitées par la cytarabine doivent utiliser un moyen de contraception efficace au cours du traitement et 6 mois après la fin du traitement.
Hommes traités (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement)
Il est souhaitable que les hommes traités par la cytarabine ou leur partenaire utilisent une méthode contraceptive de manière à éviter une conception pendant le traitement du patient et dans les 3 mois suivant la fin du traitement.
Les patients traités doivent être avertis de la nécessité de consulter en vue d'une conservation de sperme préalablement au traitement, en raison de la possibilité d'atteinte de la fertilité.
Toxicité liée à l'alcool benzylique
Une ampoule de solvant de 5 ml contient 47,25 mg d'alcool benzylique.
Ce solvant ne doit pas être utilisé pour la reconstitution de la solution dans le cas d'une administration intrathécale ou intraveineuse à fort dosage, et chez les nouveau-nés et enfants de moins de 3 ans.
Dans les autres cas, la solution reconstituée avec ce solvant peut provoquer des réactions toxiques et des réactions de type anaphylactoïde chez les nourrissons et les enfants jusqu'à 3 ans.
La reconstitution se fait avec du L.C.R. autologue ou avec une solution de chlorure de sodium isotonique ; l'utilisation doit être immédiate.
Voie intrathécale
La cytarabine, lorsqu'elle est administrée par voie intrathécale, peut être associée à des nausées, des vomissements et à une grave toxicité du système nerveux central qui peut aboutir à un déficit permanent, incluant une cécité et d'autres toxicités neurologiques.
Il est recommandé de ne pas dépasser la dose individuelle validée et d'être très prudent chez les patients ayant reçu un traitement radiothérapique ou intrathécal (voir rubrique Effets indésirables).
Excipients
Alcool benzylique
Le solvant de ce médicament contient de l'alcool benzylique (voir rubrique 2). Le conservateur alcool benzylique peut provoquer des réactions d'hypersensibilité. L'administration intraveineuse d'alcool benzylique a été associée à des effets indésirables graves et à la mort chez les patients pédiatriques, y compris les nouveau-nés (« syndrome de suffocation »). Bien que les doses thérapeutiques normales de ce produit apportent habituellement des quantités d'alcool benzylique nettement inférieures à celles signalées en association avec le « syndrome de suffocation », la quantité minimale d'alcool benzylique susceptible d'entraîner une toxicité n'est pas connue. Les formulations contenant de l'alcool benzylique ne doivent être utilisées chez les nouveau-nés que si cela s'avère nécessaire et s'il n'existe pas d'autres solutions possibles. Les nouveau-nés prématurés et de faible poids à la naissance peuvent être plus susceptibles de développer une toxicité. Les formulations contenant de l'alcool benzylique ne doivent pas être utilisées pendant plus de 1 semaine chez les enfants de moins de 3 ans, sauf en cas de nécessité. Si l'utilisation d'une formulation contenant de l'alcool benzylique d'ARACYTINE s'avère nécessaire, il est important de prendre en compte la charge métabolique quotidienne combinée d'alcool benzylique de toutes sources, en particulier chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale, ainsi que chez les femmes enceintes ou allaitantes, en raison du risque d'accumulation et de toxicité (acidose métabolique).
Des présentations d'ARACYTINE sans le solvant contenant de l'alcool benzylique sont disponibles.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Plaquettes < 50000/mm3
Neutrophiles < 1000/mm3
Insuffisance rénale
Insuffisance hépatique
Hyperuricémie
Neuropathie
Patiente en âge de procréer
Homme fertile
Homme dont la partenaire est enceinte ou susceptible de l'être
Antécédent de traitement intrathécal
Antécédent de radiothérapie
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Cependant, sur la base des effets indésirables notifiés, les patients doivent être avertis de ne pas conduire et de ne pas utiliser de machine sans l'avis d'un professionnel de santé.
Interactions médicamenteuses
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, impose, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR (acénocoumarol, fluindione, phénindione, tioclomarol, warfarine).
Interactions communes à tous les cytotoxiques
Association contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications)
+ Vaccins vivants atténués (contre fièvre jaune, varicelle - zona, rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, rotavirus, grippe) et ce pendant les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie :
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Associations déconseillées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
+ Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antivitamines K
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroît, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie.
Contrôle plus fréquent de l'INR.
Association à prendre en compte
+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus, temsirolimus)
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.
Rupture de stock de la spécialité Depocyte 50 mg, suspension injectable - L'ANSM rappelle les précautions nécessaires lors de l'utilisation des alternatives thérapeutiques
Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentARACYTINE_06012016_AVIS_CT14778
Télécharger le documentPlan Cancer 2014-2019
Télécharger le documentCytarabine : Mise à disposition exceptionnelle et transitoire, par les laboratoires EG LABO, de la spécialité ARA-CELL® 10 grammes (cytarabine) - 100 mg/ml (flacons de 100 ml)
Télécharger le documentDifficulté d'approvisionnement en ARACYTINE (cytarabine) et mise à disposition temporaire d'ARACYTINE 500 mg, initialement destiné à l'Espagne et l'Italie et d'ARACYTINE 1 g initialement destiné au Maroc.
Télécharger le documentSolvant : Benzylique alcool, Eau pour préparations injectables
PFIZER
23-25 avenue du Dr Lannelongue
75014
PARIS
Code UCD7 : 9006062
Code UCD13 : 3400890060622
Code CIS : 61517592
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : PFIZER HOLDING FRANCE
Laboratoire exploitant : PFIZER
Prix vente TTC : 4.2€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 4.2€
Taux SS : 100%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH1
Date AMM : 30/12/1997
Rectificatif AMM : 13/05/2024
Marque : ARACYTINE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930267219
Référence LPPR : Aucune
(détails indisponibles)
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