BUSPIRONE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé sécable
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Anxiolytiques, Buspirone
Principes actifs :
Buspirone chlorhydrate
Anxiété réactionnelle, Anxiété au cours des névroses, Hystérie, Hypocondrie, Phobie, Anxiété associée à une affection somatique sévère ou douloureure, Anxiété généralisée
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial (implicite)
½ comprimé 3 fois par jour.
A prendre au même moment de la journée.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien
2 comprimés par jour pendant 6 semaines. Maximum 6 comprimés par jour.
A répartir en 2 ou 3 prises.
Adulte de plus de 18 ans . Anxiété généralisée
½ comprimé 3 fois par jour. Maximum 6 comprimés par jour.
A prendre au même moment de la journée.
Voie orale
Acouphènes
Congestion nasale
Constipation
Diarrhée
Douleur abdominale
Douleur thoracique
Fatigue
Insomnie
Irritabilité
Nervosité
Tachycardie
Dépression
Eruption cutanée
Etat confusionnel
Paresthésie
Sécheresse buccale
Tremblement
Flou visuel
Nausée
Vomissement
Trouble de la coordination
Trouble du sommeil
Douleur musculosquelettique
Douleur pharyngolaryngée
Troubles de l'attention
Sueur froide
Ecchymose
Oedème angioneurotique
Urticaire
Agitation
Convulsions
Galactorrhée
Rétention urinaire
Syncope
Ataxie
Dyskinésie
Syndrome extrapyramidal
Dystonie
Dépersonnalisation
Akathisie
Syndrome sérotoninergique
Labilité émotionnelle
Syndrome des jambes sans repos
Amnésie
Trouble psychotique
Parkinsonisme
Hallucination
Rigidité pallidale
Vision en tunnel
Lipothymie
Les éventuels effets indésirables de la buspirone sont généralement observés en début de traitement et habituellement diminuent ou disparaissent avec la poursuite du traitement et/ou la diminution de la posologie.
Lors des études cliniques, les effets indésirables suivants : vertiges, céphalées, nervosité, lipothymies, nausées, excitation et sueurs abondantes/moiteurs de la peau, sont survenus avec une fréquence significativement plus grande (p>0,10) dans le groupe traité par buspirone par rapport au groupe recevant un placebo.
La liste des effets indésirables ci-dessous est présentée par classe de systèmes d'organes, par terme préféré MedDRA et par fréquence, selon les catégories de fréquence suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10) et très rare (< 1/10000).
*Les vertiges incluent les lipothymies
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.
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Grossesse
Il n'existe que peu ou pas de données concernant l'utilisation de la buspirone chez la femme enceinte. Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
À titre de précaution, il est préférable d'éviter d'utiliser la buspirone pendant la grossesse quel qu'en soit le terme ainsi que chez la femme en âge de procréer n'utilisant pas de mesure contraceptive.
L'effet de la buspirone sur le travail et l'accouchement n'a pas été déterminé.
Allaitement
On ignore si la buspirone et son ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel chez la femme.
Il convient de prendre la décision d'interrompre l'allaitement ou d'interrompre le traitement par la buspirone ou de s'en abstenir en prenant en considération le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et le bénéfice du traitement pour la femme.
Précautions d'emploi
Ce médicament n'est pas recommandé chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans, en l'absence de données de sécurité et d'efficacité à long terme (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
L'utilisation de ce médicament est généralement déconseillée pendant la grossesse quel qu'en soit le terme (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Rebond, pharmacodépendance physique et psychique
La buspirone ne figure pas sur la liste des substances psychotropes contrôlées.
Au cours des études spécifiques chez l'homme et l'animal, il n'a pas été décrit de potentiel de dépendance.
Dépression
La buspirone agit essentiellement sur la composante anxieuse de la dépression. La buspirone ne doit pas être utilisée seule pour traiter la dépression et peut potentiellement masquer les signes cliniques de la dépression.
L'administration de buspirone chez un patient prenant un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) peut présenter un risque. La survenue d'une augmentation de la pression artérielle a été rapportée lors de l'association de buspirone avec un IMAO. Il est recommandé de ne pas utiliser de manière concomitante la buspirone avec un IMAO.
La buspirone doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant :
· un glaucome aigu à angle fermé,
· une myasthénie grave,
· une dépendance médicamenteuse,
· une insuffisance rénale ou hépatique.
La buspirone ne doit pas être utilisée seule pour traiter la dépression et peut potentiellement masquer les signes cliniques de la dépression.
Symptômes de sevrage potentiel chez les patients dépendants aux sédatifs, hypnotiques et anxiolytiques
La buspirone ne présente pas de tolérance croisée avec les benzodiazépines ou les autres agents sédatifs ou hypnotiques courants. En conséquence, elle n'inhibera pas le syndrome de sevrage fréquemment observé à l'arrêt de ces médicaments. Il est donc conseillé d'arrêter progressivement ces médicaments avant de commencer le traitement par buspirone, surtout en cas de traitement chronique par un agent dépresseur du SNC.
Toxicité à long-terme
Son mécanisme d'action n'étant pas entièrement élucidé, la toxicité à long terme de la buspirone sur le système nerveux central ou d'autres organes ne peut être prédite.
Excipients
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé c.-a-d. qu'il est essentiellement ≪ sans sodium ≫.
Dépression
Glaucome aigu par fermeture de l'angle
Myasthénie grave
Dépendance médicamenteuse
Patiente en âge de procréer
Insuffisance rénale (20 <DFG< 49ml/min/1.72m²)
Insuffisance hépatique légère à modérée
Cirrhose hépatique
BUSPIRONE VIATRIS 10 mg, comprimé sécable a une influence modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de sensations vertigineuses ou ébrieuses attachés à l'emploi de ce médicament (voir rubrique Effets indésirables).
L'utilisation concomitante de buspirone avec une autre substance active sur le SNC doit être considérée avec précaution.
Associations déconseillées
+ IMAO
La co-administration d‘IMAO peut entraîner une augmentation de la pression artérielle. La co-administration d'IMAO avec la buspirone n'est donc pas recommandée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
+ Erythromycine
L'administration concomitante de buspirone (10 mg en une seule prise) et d'érythromycine (1,5 g une fois par jour pendant 4 jours), chez des volontaires sains, augmente les concentrations plasmatiques de buspirone (Cmax augmentée de 5 fois et ASC de 6 fois) par diminution de son métabolisme hépatique. Ceci conduit à majoration importante de la sédation.
Si l'association de buspirone et d'érythromycine est nécessaire, une faible dose de buspirone (par exemple 2,5 mg deux fois par jour) est recommandée.
La posologie de chaque médicament devra être ajustée ultérieurement en fonction de la réponse clinique.
+ Itraconazole
L'administration concomitante de buspirone (10 mg en une seule prise) et d'itraconazole (200 mg une fois par jour pendant 4 jours), chez des volontaires sains, augmente les concentrations plasmatiques de buspirone (Cmax augmentée de 13 fois et ASC de 19 fois) par diminution de son métabolisme hépatique. Ceci conduit à majoration importante de la sédation.
Si l'associaton de buspirone et d'itraconazole est nécessaire, une faible dose de buspirone (par exemple, 2,5 mg deux fois par jour) est recommandée.
La posologie de chaque médicament devra être ajustée ultérieurement en fonction de la réponse clinique.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Diltiazem
L'administration concomitante de buspirone (10 mg en une seule prise) et diltiazem (60 mg trois fois par jour), chez des volontaires sains, augmente les concentrations plasmatiques de buspirone (de 5,3 fois pour Cmax et de 4 fois pour l'AUC) par diminution de son métabolisme hépatique. Les effets et la toxicité de la buspirone peuvent être augmentés lorsque celle-ci est administrée avec le diltiazem.
La posologie de chaque médicament devra être ajustée en fonction de la réponse clinique.
+ Vérapamil
L'administration concomitante de buspirone (10 mg en une seule prise) et de vérapamil (80 mg trois fois par jour), chez des volontaires sains, augmente les concentrations plasmatiques de buspirone (de 3,4 fois pour Cmax et l'AUC) par diminution de son métabolisme hépatique. Les effets et la toxicité de la buspirone peuvent être augmentés lorsque celle-ci est administrée avec le vérapamil.
+ Rifampicine
La rifampicine augmente le métabolisme de la buspirone par induction du CYP3A4. L'administration concomitante de buspirone (30 mg en une seule prise) et rifampicine (600 mg une fois par jour pendant 5 jours), chez des volontaires sains, diminue les concentrations plasmatiques (de 84% pour Cmax et de 90% pour l'AUC) ainsi que l'effet pharmacodynamique de la buspirone.
Une surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la buspirone seront réalisées pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
Associations à prendre en compte
+ ISRS
L'association de buspirone et d'inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) a été évaluée dans un certain nombre d'essais cliniques portant sur plus de 300 000 patients. Bien qu'aucune toxicité sévère n'ait été observée, il s'est produit quelques rares cas de convulsions chez des patients prenant concomitamment un ISRS et de la buspirone.
En pratique clinique courante, des cas isolés de convulsions chez des patients recevant une association de buspirone et d'ISRS ont été décrits.
+ Syndrome sérotoninergique
La buspirone doit être utilisée avec précautions en cas d'association avec des médicaments sérotoninergiques (tels que les inhibiteurs de la MAO, L-tryptophane, triptans, certains médicaments opoïdes/opiacés (tels que tramadol, buprénorphine), linézolide, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), lithium et millepertuis) en raison de quelques cas isolés de syndrome sérotoninergique rapportés chez des patients. . Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comprendre des modifications de l'état mental, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
Si un traitement concomitant avec d'autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il est conseillé d'observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l'instauration du traitement et les augmentations de dose.
En cas de suspicion d'un tel syndrome, l'administration de la buspirone doit être arrêtée immédiatement et un traitement symptomatique doit être mis en oeuvre.
+ Néfazodone
La co-administration de buspirone (2,5 ou 5 mg deux fois par jour) et de néfazodone (250 mg deux fois par jour), chez des volontaires sains, a entraîné une augmentation importante de la concentration plasmatique de la buspirone (jusqu'à 20 fois pour la Cmax et jusqu'à 50 fois pour l'AUC) et une diminution statistiquement significative (50 % environ) de la concentration plasmatique du métabolite 1‑pyrimidinylpipérazine. L'administration de 5 mg de buspirone deux fois par jour entraîne une petite augmentation de l'AUC de la néfazodone (23 %), de ses métabolites, l'hydroxynéfazodone (HO-NEF) (17 %) et de la mCPP (9 %). Une légère augmentation de la Cmax de la néfazodone (8 %) et de son métabolite HO-NEF (11 %) a également été observée.
Les sujets ayant reçu 2,5 mg de buspirone et 250 mg de néfazodone deux fois par jour présentent le même profil d‘effets indésirables que les sujets prenant de manière isolée l'un ou l'autre de ces médicaments.
Les sujets ayant reçu 5 mg de buspirone et 250 mg de néfazodone deux fois par jour ont présenté des effets indésirables tels que : lipothymies, asthénie, vertiges et somnolence. Il est recommandé de diminuer la dose de buspirone en cas de co-administration de néfazodone. La posologie de chaque médicament devra être ajustée ultérieurement en fonction de la réponse clinique.
+ Jus de pamplemousse
L'administration concomitante de 10 mg de buspirone et de jus de pamplemousse (200 ml de jus concentré pendant 2 jours), chez des volontaires sains, a augmenté les concentrations plasmatiques de buspirone (Cmax augmentée de 4,3 fois et AUC de 9,2 fois) par diminution de son métabolisme. Risque de majoration des effets indésirables de la buspirone.
+ Autres inhibiteurs et inducteurs du cytochrome CYP3A4
En cas d'administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4, il est recommandé d'utiliser une faible dose de buspirone avec précaution. En cas de co-administration avec un inducteur puissant du CYP3A4, par exemple le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine ou le millepertuis, un ajustement de la posologie de la buspirone peut être nécessaire pour maintenir l'effet anxiolytique de celle-ci.
+ Fluvoxamine
L'administration concomitante de buspirone et de fluvoxamine à court terme double la concentration plasmatique de la buspirone par à son administration seule.
+ Trazadone
L'administration concomitante de buspirone et de trazadone augmente 3 à 6 fois les transaminases ALAT chez certains patients.
+ Cimétidine
L'utilisation concomitante de la buspirone et de la cimétidine a montré une légère augmentation de la 1-(2-pyrimidinyl)-pipérazine, métabolite de la buspirone.
En raison de l'importante liaison de la buspirone avec les protéines (95 % environ), il convient d'être prudent en cas d'administration concomitante de médicaments qui se lient fortement aux protéines plasmatiques.
Le baclofène, la loféxidine, la nabilone, les anti-histaminiques peuvent potentialiser l'effet sédatif.
Effet de la buspirone sur les autres substances
+ Diazépam
Risque de majoration des effets indésirables de la buspirone.
Après addition de buspirone à un traitement par diazépam, aucune différence statistiquement significative des paramètres pharmacocinétiques à l'état d'équilibre (Cmax, AUC et Cmin) n'a été observée pour le diazépam, mais des augmentations de 15 % environ ont été notées pour le nordiazépam, ainsi que des effets cliniques indésirables mineurs (vertiges, céphalées et nausées).
+ Halopéridol
L'administration concomitante d'halopéridol et de buspirone peut augmenter les niveaux sériques d'halopéridol.
+ Digoxine
Dans l'espèce humaine, 95 % environ de la buspirone sont liés aux protéines plasmatiques. In vitro, la buspirone ne déplace pas les médicaments fortement liés (la warfarine par exemple) des protéines sériques. Cependant, elle peut déplacer in vitro les médicaments moins fortement liés aux protéines, comme la digoxine. L'importance clinique de cette propriété n'a pas été déterminée.
Il existe quelques cas d'augmentation du temps de prothrombine après l'addition de buspirone à un traitement comprenant de la warfarine.
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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VIATRIS SANTE
Code UCD7 : 9207493
Code UCD13 : 3400892074931
Code CIS : 61964472
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : VIATRIS SANTE
Laboratoire exploitant : VIATRIS SANTE
Prix vente TTC : 3.52€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui
Base de remboursement : 3.52€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 17/08/1998
Rectificatif AMM : 13/12/2021
Marque : BUSPIRONE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400934802652
Référence LPPR : Aucune
BUSPAR 10 mg, comprimé sécable, étui de 20 (détails indisponibles)
BUSPIRONE SANDOZ 10 mg, comprimé sécable, boîte de 20 (détails indisponibles)
BUSPIRONE TEVA 10 mg, comprimé sécable, boîte de 20 (détails indisponibles)
BUSPIRONE VIATRIS 10 mg, comprimé sécable, boîte de 20
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