CABOMETYX
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Cancérologie et hématologie, Antinéoplasiques, Autres antinéoplasiques, Inhibiteurs des protéines kinases (suite 1), Cabozantinib
Principes actifs :
Cabozantinib
Carcinome rénal avancé, Carcinome hépatocellulaire, Cancer thyroïdien différencié
Adulte de plus de 18 ans . Traitement en monothérapie : à posologie réduite 1 (implicite)
1 comprimé par jour à avaler entier.
Ne pas écraser le comprimé.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement en association avec nivolumab. Carcinome rénal avancé
1 comprimé par jour à avaler entier.
Ne pas écraser le comprimé.
Voie orale
PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Douleur abdominale, nausées, vomissement, constipation ou fièvre.
- Saignement important ou incontrôlable, vomissement de sang, selles noires, sang dans les urines, mal de tête, toux avec expectoration de sang.
- Gonflement, douleur dans les mains ou dans les pieds, essoufflement.
- Plaie qui ne cicatrise pas.
- Spasme, céphalée, confusion, difficulté de concentration.
- Sensation de somnolence, de confusion ou de perte de conscience.
- Douleur de la bouche, des dents et/ou de la mâchoire, gonflement ou lésions à l'intérieur de la bouche, engourdissement ou sensation de lourdeur de la mâchoire, ou déchaussement d'une dent.
- Fatigue inhabituelle, froid inhabituel ou voix plus grave.
PREVENIR L'ANESTHESISTE OU LE DENTISTE de la prise de ce traitement en cas d'intervention chirurgicale.
NE PAS PRENDRE de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
NE PAS CONSOMMER de pamplemousse ou de produits à base de pamplemousse.
CONTRACEPTION : Des méthodes de contraception efficaces doivent être utilisées par les patients de sexes masculin et féminin et par leurs partenaires pendant toute la durée du traitement et pendant au moins 4 mois après la fin du traitement. Sachant que les contraceptifs oraux ne peuvent pas être considérés comme des « méthodes efficaces de contraception », ils doivent être utilisés avec une autre méthode, telle qu'une méthode de contraception mécanique.
NE PAS ALLAITER pendant le traitement et pendant au moins 4 mois après la fin du traitement.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (fatigue, faiblesse).
VEILLER à avoir une bonne hygiène bucco-dentaire pendant le traitement.
Abcès
Acouphènes
Alopécie
Arthrite
Déshydratation
Douleur
Douleur thoracique
Encéphalopathie hépatique
Epistaxis
Erythème
Fibrillation auriculaire
Gastrite
Hépatite
Hyperkaliémie
Hypocalcémie
Hypoglycémie
Hyponatrémie
Insuffisance rénale
Insuffisance rénale aiguë
Pancréatite
Pneumonie
Reflux gastro-oesophagien
Sécheresse cutanée
Sécheresse oculaire
Tachycardie
Colite
Embolie pulmonaire
Douleur buccale
Hypophosphatémie
Insuffisance surrénalienne
Dysphagie
Neuropathie périphérique
Elévation des phosphatases alcalines
Arthralgie
Eosinophilie
Hyperglycémie
Neutropénie
Protéinurie
Thrombose veineuse
Lymphopénie
Bouche sèche
Vision trouble
Thrombose artérielle
Hypersensibilité
Perforation gastro-intestinale
Pneumopathie inflammatoire
Hyperbilirubinémie
Spasme musculaire
Prurit cutané
Epanchement pleural
Augmentation de l'amylase
Thrombose
Hyperkératose
Dermatite acnéiforme
Augmentation de la lipase
Augmentation de la créatinine sanguine
Glossodynie
Augmentation de la gamma-glutamyl-transférase
Modification de la couleur des cheveux
Augmentation du cholestérol sanguin
Hémorroïdes
Fistule gastro-intestinale
Triglycérides sanguins augmentés
Complication de la plaie
Modification de la couleur des poils
Accident vasculaire cérébral
Convulsions
Néphrite
Psoriasis
Urticaire
Uvéite
Crise hypertensive
Myopathie
Syndrome myasthénique
Hépatite cholestatique
Syndrome de Guillain-Barré
Myocardite
Pneumothorax
Thyroïdite
Ostéonécrose de la mâchoire
Fistule
Hypophysite
Encéphalite auto-immune
Dorsalgie
Infarctus du myocarde
Thrombose veineuse profonde
Myalgie
Douleur osseuse
Eruption maculopapuleuse
Réaction anaphylactique
Retard de cicatrisation
Dermatite bulleuse
Eruption papuleuse
Polyneuropathie
Eruption folliculaire
Douleur rachidienne
Dermatite
Anévrisme artériel
Cervicalgie
Neuropathie périphérique sensitive
Déhiscence de la plaie
Eruption cutanée érythémateuse
Eruption cutanée prurigineuse
Douleur musculosquelettique au niveau du thorax
Thrombose pulmonaire
Thrombose de l'artère pulmonaire
Thrombose veineuse d'un membre
Thrombose de la veine cave
Thrombose de la veine porte
Syndrome d'Encéphalopathie Postérieure Réversible
Eruption d'origine médicamenteuse
Gêne musculosquelettique
Vasculite cutanée
Eruption exfoliative (cutanée)
Thrombose aortique
Eruption maculaire
Thrombose de la veine pénienne
Dissection artérielle
Cabozantinib en monothérapie
Résumé du profil de sécurité
Dans la population atteinte de CCR, les effets indésirables graves les plus fréquents (incidence ≥ 1 %) sont : pneumonie, douleur abdominale, diarrhée, nausée, hypertension, embolie, hyponatrémie, embolie pulmonaire, vomissement, déshydratation, fatigue, asthénie, appétit diminué, thrombose veineuse profonde, sensation vertigineuse, hypomagnésémie et syndrome d'érythrodysesthésie palmo-plantaire (SEPP).
Dans la population atteinte de CCR, les effets indésirables les plus fréquents, tous grades confondus (survenus chez au moins 25 % des patients), incluent : diarrhée, fatigue, nausée, appétit diminué, SEPP, hypertension, poids diminué, vomissement, dysgueusie, constipation, élévation des ASAT. L'hypertension a été observée plus fréquemment dans la population présentant un carcinome rénal non traité antérieurement (67 %) par rapport aux patients présentant un carcinome rénal après une thérapie ciblée des récepteurs du VEGF (37 %).
Dans la population atteinte de CHC, les effets indésirables graves les plus fréquents (incidence ≥ 1 %) sont : encéphalopathie hépatique, asthénie, fatigue, SEPP, diarrhée, hyponatrémie, vomissement, douleur abdominale et thrombocytopénie.
Dans la population atteinte de CHC, les effets indésirables les plus fréquents, tous grades confondus (survenus chez au moins 25 % des patients), incluent : diarrhée, diminution de l'appétit, SEPP, fatigue, nausée, hypertension et vomissement.
Dans la population atteinte de CTD, les effets indésirables graves les plus fréquents (incidence ≥ 1%) sont : diarrhée, épanchement pleural, pneumonie, embolie pulmonaire, hypertension, anémie, thrombose veineuse profonde, hypocalcémie, ostéonécrose de la mâchoire, douleur, érythrodysesthésie palmoplantaire, vomissement et atteinte de la fonction rénale.
Dans la population atteinte de CTD, les effets indésirables les plus fréquents tous grades confondus (survenus chez au moins 25 % des patients) sont diarrhée, érythrodysesthésie palmo-plantaire (EPP), hypertension, fatigue, appétit diminué, nausée, alanine aminotransférase augmentée, aspartate aminotransférase augmentée et hypocalcémie.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés issus de l'ensemble des données des patients traités avec le cabozantinib en monothérapie dans le CCR, CHC et CTD (n=1128) ou rapportés lors de sa commercialisation sont listés dans le tableau 2. Les effets indésirables sont listés par classe de système-organe MedDRA et par catégorie de fréquence.
Les fréquences sont calculées sur la base des effets indésirables tous grades confondus et sont définies selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (de ≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (de ≥ 1/1 000 à < 1/100), fréquence indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles).
Dans chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 2 : Effets indésirables (EI) rapportés au cours des études cliniques ou lors de la commercialisation chez les patients traités par cabozantinib en monothérapie
* Voir rubrique Effets indésirables Description des effets indésirables sélectionnés pour plus d'informations.
a Incluant polyneuropathie ; la neuropathie périphérique est principalement sensitive.
b Incluant l'épistaxis comme effet indésirable le plus souvent rapporté. c Toutes thromboses veineuses incluant la thrombose veineuse profonde d Basé sur les effets indésirables rapportés e Retard de cicatrisation, complication au site d'incision et déhiscence de la plaie
Cabozantinib en association avec le nivolumab dans le CCR avancé en première ligne
Résumé du profil de sécurité
Lorsque le cabozantinib est administré en association avec le nivolumab, se référer au RCP du nivolumab avant l'initiation du traitement. Pour plus d'informations sur le profil de sécurité du nivolumab en monothérapie, se référer au RCP du nivolumab.
Dans l'ensemble des données relatives au cabozantinib administré à la dose de 40 mg une fois par jour en association avec le nivolumab 240 mg toutes les deux semaines dans le traitement d'un CCR (n = 320), avec un suivi minimal de 16 mois, les effets indésirables graves les plus fréquents (incidence ≥ 1 %) sont : diarrhée, pneumopathie inflammatoire, embolie pulmonaire, pneumonie, hyponatrémie, fièvre, insuffisance surrénalienne, vomissement, déshydratation.
Les effets indésirables les plus fréquents (≥ 25 %) étaient : diarrhée, fatigue, érythrodysesthésie palmoplantaire, stomatite, douleur musculosquelettique, hypertension, éruption cutanée, hypothyroïdie, appétit diminué, nausée, douleur abdominale. La majorité des effets indésirables était légers à modérés (grade 1 ou 2).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables identifiés au cours des études cliniques avec le cabozantinib en association avec le nivolumab sont listés dans le tableau 3 par classe de système-organe MedDRA et par catégorie de fréquence.
Les fréquences sont définies selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (de ≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (de ≥ 1/1 000 à < 1/100), fréquence indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles). Dans chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 3: Effets indésirables du cabozantinib en association avec le nivolumab
Les fréquences des effets indésirables présentés dans le tableau 3 peuvent ne pas être uniquement imputables au cabozantinib seul mais peuvent aussi être liées à la maladie sous-jacente ou au nivolumab administré en association.
a La thrombose est un terme composite qui comprend la thrombose de la veine porte, la thrombose de la veine pulmonaire, la thrombose pulmonaire, la thrombose aortique, la thrombose artérielle, la thrombose veineuse profonde, la thrombose de la veine pelvienne, la thrombose de la veine cave, la thrombose veineuse, la thrombose veineuse d'un membre b Des décès ont été signalés c Exposition antérieure ou concomitante à un inhibiteur de points de contrôle immunitaire d Eruption cutanée est un terme composite qui comprend dermatite, dermatite acnéiforme, dermatite bulleuse, éruption cutanée avec exfoliation, éruption cutanée érythémateuse, éruption folliculaire, éruption cutanée maculaire, éruption cutanée maculo-papuleuse, éruption cutanée papuleuse, éruption cutanée prurigineuse et éruption d'origine médicamenteuse e La douleur musculosquelettique est un terme composite qui comprend la dorsalgie, la douleur osseuse, la douleur musculosquelettique du thorax, la gêne musculosquelettique, la myalgie, la cervicalgie, les extrémités douloureuses, la douleur rachidienne f Les fréquences des termes biologiques correspondent à la proportion de patients qui ont présenté une aggravation des résultats biologiques par rapport à la valeur initiale à l'exception du poids diminué, du cholestérol sanguin augmenté et de l'hypertriglycéridémie.
Description d'effets indésirables sélectionnés
Les données pour les effets indésirables suivants sont issues de patients ayant reçu CABOMETYX en monothérapie par voie orale à la dose de 60 mg par jour dans les études pivots portant sur le CCR après une thérapie ciblée anti-VEGF, sur le CCR en première ligne, dans le CHC après un traitement systémique antérieure et dans le CTD chez les patients réfractaires ou non éligibles à l'iode radioactif (IRA) qui ont progressé pendant ou après un traitement systémique antérieur ou chez les patients ayant reçu CABOMETYX par voie orale à la dose de 40 mg par jour en association avec le nivolumab dans un CCR avancé en première ligne (section 5.1).
Perforations gastro-intestinales (GI) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Au cours de l'étude portant sur le CCR après une thérapie ciblée anti-VEGF (METEOR), des perforations gastro-intestinales ont été rapportées chez 0,9 % (3/331) des patients traités par cabozantinib. Ces effets étaient de Grade 2 ou 3. Le délai médian de survenue était de 10 semaines.
Au cours de l'étude portant sur le CCR non traité antérieurement (CABOSUN), des perforations gastrointestinales ont été rapportées chez 2, 6 % (2/78) des patients traités par cabozantinib. Ces effets étaient de Grade 4 et 5.
Au cours de l'étude dans le CHC (CELESTIAL), une perforation gastro-intestinale a été rapportée chez 0,9 % des patients traités par cabozantinib (4/467). Tous les événements étaient de grade 3 ou 4. Le délai médian de survenue était de 5,9 semaines.
Au cours de l'étude dans le CTD (COSMIC-311), une perforation gastro-intestinale de grade 4 a été rapportée chez un patient (0,6 %) des patients traités par cabozantinib et est survenue après 14 semaines de traitement.
En association avec le nivolumab dans le traitement de première ligne du CCR avancé (CA2099ER), l'incidence des perforations gastro-intestinales était de 1,3 % (4/320) des patients traités. Un événement était de grade 3, deux événements de grade 4 et un événement de grade 5 (fatal).
Des cas de perforation d'issue fatale ont été rapportés dans le cadre du programme de développement clinique du cabozantinib.
Encéphalopathie hépatique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Au cours de l'étude dans le CHC (CELESTIAL), une encéphalopathie hépatique (encéphalopathie hépatique, encéphalopathie, encéphalopathie hyperammoniémique) a été rapportée chez 5,6 % des patients traités par cabozantinib (26/467) ; des événements de grade 3-4 chez 2,8 % des patients et un événement de grade 5 chez 1 patient (0,2 %). Le délai médian de survenue était de 5,9 semaines. Aucun cas d'encéphalopathie hépatique n'a été rapporté lors des études dans le carcinome rénal avancé (METEOR, CABOSUN et CA2099ER) et au cours de l'étude dans le CTD (COSMIC-311).
Diarrhée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Au cours de l'étude dans le CCR après une thérapie ciblée anti-VEGF (METEOR), une diarrhée a été rapportée chez 74 % des patients atteints de RCC traités par cabozantinib (245/331) ; événements de grade 3-4 dans 11 % des cas. Le délai médian d'apparition était de 4,9 semaines.
Au cours de l'étude dans le CCR non traité antérieurement (CABOSUN), une diarrhée a été rapportée chez 73 % des patients traités par cabozantinib (57/78) ; événements de grade 3-4 dans 10 % des cas. Au cours de l'étude dans le CHC (CELESTIAL), une diarrhée a été rapportée chez 54 % des patients traités par cabozantinib (251/467) ; événements de grade 3-4 dans 9,9 % des cas. Le délai médian de survenue de tous les événements était de 4,1 semaines. La diarrhée a conduit à une modification de la dose, une interruption et un arrêt de traitement chez respectivement 84/467 (18 %), 69/467 (15 %) et 5/467 (1 %) des sujets.
Au cours de l'étude dans le CTD (COSMIC-311), une diarrhée a été rapportée chez 62 % des patients traités par cabozantinib (105/170) ; événements de grade 3-4 dans 7,6 % des cas. La diarrhée a conduit à une réduction de la dose et un arrêt de traitement chez, respectivement, 24/170 (14 %) et 36/170 (21 %) des patients.
En association avec le nivolumab dans le traitement de première ligne du CCR avancé (CA2099ER), une diarrhée a été rapportée chez 64,7 % (207/320) des patients traités. Il s'agissait d'événements de grade 34 dans 8,4 % (27/320) des cas. Le délai médian de survenue de ces événements était de 12,9 semaines. Un espacement des doses ou une réduction de la posologie est survenu chez 26,3 % (84/320) et l'arrêt du traitement chez 2,2 % (7/320) des patients souffrant de diarrhée.
Fistules (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Au cours de l'étude portant sur le CCR après une thérapie ciblée anti-VEGF (METEOR), des cas de fistules ont été rapportés chez 1,2 % des patients (4/331) traités par cabozantinib, incluant 0,6 % de cas de fistules anales (2/331). 1 cas était de Grade 3, les autres cas étaient de Grade 2. Le délai médian de survenue était de 30,3 semaines.
Au cours de l'étude portant sur le CCR non traité antérieurement (CABOSUN), aucun cas de fistule n'a été rapporté.
Au cours de l'étude dans le CHC (CELESTIAL), des cas de fistules ont été rapportées chez 1,5 % des patients (7/467) atteints de CHC. Le délai médian de survenue était de 14 semaines.
Au cours de l'étude dans le CTD (COSMIC-311), des cas de fistules (deux fistules anales et une fistule pharyngée) ont été rapportés chez 1,8 % (3/170) des patients traités par le cabozantinib.
En association avec le nivolumab dans le traitement de première ligne du CCR avancé (CA2099ER), une fistule a été rapportée chez 0,9 % (3/320) des patients traités et la gravité était de grade 1.
Des cas fatals de fistules sont survenus dans le cadre du programme de développement clinique du cabozantinib.
Hémorragies (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Au cours de l'étude dans le CCR après une thérapie ciblée des récepteurs du VEGF (METEOR), l'incidence d'hémorragie sévère (Grade > 3) était de 2,1 % (7/331) dans le groupe de patients traité par cabozantinib. Le délai médian de survenue était de 20,9 semaines.
Au cours de l'étude portant sur le carcinome rénal avancé non traité antérieurement (CABOSUN), l'incidence des hémorragies sévères (Grade ≥ 3) était de 5,1 % (4/78) dans le groupe traité par cabozantinib.
Au cours de l'étude dans le CHC (CELESTIAL), l'incidence des hémorragies sévères (Grade ≥ 3) était de 7,3 % dans le groupe traité par cabozantinib (34/467). Le délai médian de survenue était de 9,1 semaines.
En association avec le nivolumab dans le traitement de première ligne du CCR avancé (CA2099ER), l'incidence des hémorragies de grade ≥ 3 était de 1,9 % (6/320) des patients traités.
Au cours de l'étude dans le CTD (COSMIC-311), l'incidence des hémorragies sévères (grade ≥ 3) était de 2,4 % dans le groupe traité par cabozantinib (4/170). Le délai médian de survenue était de 80,5 jours. Des cas fatals d'hémorragie ont été rapportés dans le cadre du programme de développement clinique du cabozantinib.
Syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (SEPR) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Aucun cas de SEPR n'a été rapporté au cours des études METEOR, CABOSUN, CA2099ER ou CELESTIAL, mais un cas a été rapporté au cours de l'étude dans le CTD (COSMIC-311) et de rares cas ont été rapportés au cours d'autres essais cliniques (chez 2/4872 patients ; 0,04 %).
Augmentation des enzymes hépatiques lorsque le cabozantinib est associé au nivolumab dans le CCRDans une étude clinique menée chez des patients atteints d'un CCR non traités auparavant et recevant du cabozantinib en association avec du nivolumab, une incidence plus élevée des grades 3 et 4 d'augmentation de l'ALAT (10,1 %) et d'augmentation de l'ASAT (8,2 %) a été observée par rapport au cabozantinib en monothérapie chez les patients atteints d'un CCR avancé (3,6 % d'ALAT augmentée et 3,3 % d'ASAT augmentée dans l'étude METEOR). Le délai médian de survenue d'une augmentation de l'ALAT ou de l'ASAT de grade> 2 était de 10,1 semaines (intervalle : 2 à 106,6 semaines ; n = 85). Chez les patients avec une augmentation de l'ALAT ou de l'ASAT de grade ≥ 2, les élévations ont régressé aux grades 0 à 1 dans 91 % des cas avec un délai médian de résolution de 2,29 semaines (intervalle : 0,4 à 108,1 semaines).
Parmi les 45 patients qui ont présenté une augmentation de l'ALAT ou une augmentation de l'ASAT de grade ≥ 2 et à qui ont été réadministrés (rechallenge) le cabozantinib (n = 10) ou le nivolumab (n = 10) en monothérapie ou en association (n = 25), une récidive des augmentations d'ALAT ou des augmentations d'ASAT de grades ≥ 2 a été observée chez 4 patients recevant du cabozantinib, chez 3 patients recevant du nivolumab et 8 patients recevant à la fois du cabozantinib et du nivolumab.
Hypothyroïdie
Au cours de l'étude portant sur le CCR après une thérapie ciblée anti-VEGF (METEOR), l'incidence de l'hypothyroïdie était de 21 % (68/331).
Au cours de l'étude dans le CCR avancé non traité antérieurement (CABOSUN), l'incidence de l'hypothyroïdie était de 23 % (18/78) chez les patients traités par le cabozantinib.
Au cours de l'étude dans le CHC (CELESTIAL), chez les patients traités par le cabozantinib l'incidence de l'hypothyroïdie était de 8,1 % (38/467) et celle des événements de grade 3 de 0,4 % (2/467). Au cours de l'étude dans le CTD (COSMIC-311), l'incidence de l'hypothyroïdie était de 2,4 % (4/170), toutes de grade 1-2, aucune ne nécessitant de modification de traitement.
En association avec le nivolumab dans le traitement de première ligne du CCR avancé (CA2099ER), l'incidence de l'hypothyroïdie était de 35,6 % (114/320) des patients traités.
Population pédiatrique (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques)
Au cours de l'étude ADVL 1211, une étude d'escalade de dose limitée du cabozantinib chez des enfants et des adolescents atteints de tumeurs solides en rechute ou réfractaires, incluant des tumeurs du système nerveux central (SNC), les événements suivants ont été observés chez tous les patients de tous les groupes de doses inclus dans la population pour l'évaluation de la sécurité (n=39) à une fréquence plus élevée que chez les adultes: aspartate aminotransférase (ASAT) augmentée (très fréquent, 76,9 %), alanine aminotransférase (ALAT) augmentée (très fréquent, 71,8 %), numération de lymphocytes diminuée (très fréquent, 48,7 %), neutrophiles diminués (très fréquent, 35,9 %) et lipase augmentée (très fréquent, 33,3 %). Les fréquences accrus pour ces termes préférentiels (PT) concernent tous les grades y compris les grades 3/4 de ces effets indésirables. Les événements indésirables rapportés sont qualitativement conformes au profil de sécurité connu du cabozantinib chez les adultes. Toutefois, le petit nombre de patients ne permet pas de conclure à des tendances et des fréquences et à d'autres comparaisons avec le profil de sécurité connu du cabozantinib.
Dans l'étude ADVL1622 relative au cabozantinib chez les enfants et les jeunes adultes atteints des tumeurs solides suivantes : sarcome d'Ewing, rhabdomyosarcome, sarcome des tissus mous nonrhabdomyosarcome (STMNR), ostéosarcome, tumeur de Wilms et autres tumeurs solides rares (sousgroupe non stratifié), le profil de sécurité du cabozantinib chez les enfants et les jeunes adultes de tous les sous-groupes stratifiés était comparable à celui observé chez les adultes traités par cabozantinib.
Un élargissement de la physe a été observé chez des enfants ayant des cartilages de conjugaison ouverts lorsqu'ils étaient traités par cabozantinib.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration (voir Annexe V).
Voir plus
Femmes en capacité de procréer/Contraception chez les hommes et les femmes
Il convient de conseiller aux femmes en capacité de procréer d'éviter toute grossesse pendant le traitement sous cabozantinib. Les partenaires de sexe féminin de patients de sexe masculin traités par cabozantinib doivent également éviter de tomber enceintes. Des méthodes de contraception efficaces doivent être utilisées par les patients de sexes masculin et féminin et par leurs partenaires pendant toute la durée du traitement et pendant au moins 4 mois après la fin du traitement. Sachant que les contraceptifs oraux ne peuvent pas être considérés comme des « méthodes efficaces de contraception », ils doivent être utilisés avec une autre méthode, telle qu'une méthode de contraception mécanique (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Grossesse
Aucune étude n'a été réalisée sur des femmes enceintes traitées par cabozantinib. Des études sur des animaux ont mis en évidence des effets embryo-fœtaux et tératogènes (voir rubrique Données de sécurité préclinique). On ne connaît pas le risque potentiel pour l'homme. Le cabozantinib ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins que la situation clinique de la femme ne justifie le traitement avec ce composé.
Allaitement
On ne sait pas si le cabozantinib et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Compte tenu du danger potentiel pour le nourrisson, les patientes doivent arrêter d'allaiter pendant le traitement par cabozantinib, et pendant au moins 4 mois après la fin du traitement.
Fertilité
On ne dispose d'aucune donnée sur la fertilité humaine. Les résultats de tolérance pré-clinique indiquent que la fertilité masculine et féminine pourrait être compromise par le traitement par cabozantinib (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Il est recommandé aux hommes et aux femmes en âge de procréer de prendre conseil afin d'envisager des stratégies de préservation de la fertilité avant de démarrer le traitement.
Comme la plupart des effets indésirables surviennent au début du traitement, le médecin doit surveiller le patient de façon rapprochée pendant les 8 premières semaines de traitement afin de déterminer si une adaptation de la dose est nécessaire. Les effets indésirables qui généralement surviennent précocement sont : hypocalcémie, hypokaliémie, thrombopénie, hypertension, syndrome d'érythrodysesthésie palmoplantaire, protéinurie et effets gastro-intestinaux (douleur abdominale, inflammation des muqueuses, constipation, diarrhée et vomissements).
La prise en charge des effets indésirables suspectés peut nécessiter une réduction de la posologie ou une interruption temporaire du traitement par cabozantinib (voir rubrique Posologie et mode d'administration) :
Dans le carcinome à cellules rénales après une thérapie ciblée des récepteurs du facteur de croissance de l'endothélium vasculaire (VEGF), une réduction de la dose et une interruption du traitement liées à un effet indésirable (EI) sont survenues respectivement chez 59,8 % et 70 % des patients du groupe traité par le cabozantinib dans l'étude clinique pivot (METEOR). Deux réductions de doses ont été nécessaires chez 19,3 % des patients. Le délai médian était de 55 jours jusqu'à la première réduction de dose et de 38 jours jusqu'à la première interruption de traitement.
Dans le carcinome à cellules rénales non traité antérieurement, une réduction de la dose et une interruption du traitement sont survenues respectivement chez 46 % et 73 % des patients traités par cabozantinib, au cours de l'étude clinique (CABOSUN).
Lorsque le cabozantinib est administré en association avec le nivolumab en première ligne du carcinome à cellules rénales avancé, une réduction de la posologie et une interruption du traitement par cabozantinib en raison d'un EI sont survenues, respectivement, chez 54,1 % et 73,4 % des patients de l'essai clinique (CA2099ER). Deux réductions de la posologie ont été nécessaires chez 9,4 % des patients. Le délai médian jusqu'à la première réduction de posologie était de 106 jours et de 68 jours jusqu'à la première interruption de traitement.
Dans le carcinome hépatocellulaire, après un traitement systémique antérieur, des réductions de dose ou des interruptions de traitement sont survenues chez respectivement 62 % et 84 % des patients de l'étude clinique CELESTIAL traités par cabozantinib. Deux réductions de dose successives ont été nécessaires chez 33 % des patients. Le délai médian jusqu'à la première réduction de dose était de 38 jours et de 28 jours jusqu'à la première interruption de traitement. Une surveillance renforcée est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée.
Dans le carcinome thyroïdien différencié, des réductions de dose et des interruptions de traitement sont survenues chez respectivement 67 % et 71 % des patients de l'étude clinique (COSMIC-311) traités par cabozantinib. Deux réductions de dose successives ont été nécessaires chez 33 % des patients. Le délai médian était de 57 jours jusqu'à la première réduction de dose et de 38,5 jours jusqu'à la première interruption de dose.
Hépatotoxicité
Des anomalies des tests de la fonction hépatique (augmentation de l'alanine aminotransférase [ALAT], de l'aspartate aminotransférase [ASAT] et de la bilirubine) ont été fréquemment observées chez les patients traités par cabozantinib. Il est recommandé de pratiquer des tests de la fonction hépatique (ALAT, ASAT et bilirubine) avant l'initiation du traitement par cabozantinib et d'effectuer une surveillance attentive au cours du traitement. Chez les patients présentant une détérioration de la fonction hépatique considérée comme liée au traitement par cabozantinib (c'est-à-dire lorsqu'aucune autre cause n'est identifiée), il convient de suivre les recommandations d'adaptation de posologie figurant dans le Tableau 1 (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Lorsque le cabozantinib est administré en association avec le nivolumab chez les patients atteints de CCR avancé, des augmentations des ALAT et ASAT de grades 3 et 4 ont été plus fréquemment rapportées comparativement au cabozantinib en monothérapie (voir rubrique Effets indésirables). Les enzymes hépatiques doivent être surveillées avant le début du traitement et régulièrement tout au long du traitement. Les recommandations de prise en charge médicale pour les deux médicaments doivent être suivies (voir rubrique Posologie et mode d'administration et consulter le RCP du nivolumab).
De rares cas de syndrome de raréfaction des voies biliaires ont été rapportés. Tous les cas sont survenus chez des patients ayant reçu des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, avant ou en même temps que le traitement par le cabozantinib.
Le cabozantinib est éliminé principalement par voie hépatique. Une surveillance accrue de la tolérance générale est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (voir également les rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques). Une proportion relative plus élevée de patients présentant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh B) a développé une encéphalopathie hépatique au cours du traitement par cabozantinib. Le cabozantinib n'est pas recommandé en cas d'insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C, voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Encéphalopathie hépatique
Au cours de l'étude dans le CHC (CELESTIAL), une encéphalopathie hépatique a été rapportée plus fréquemment dans le groupe cabozantinib que dans le groupe placebo. Le cabozantinib a été associé à des diarrhées, des vomissements, une diminution de l'appétit et des anomalies électrolytiques. En cas de CHC chez des patients avec altération hépatique, ces effets non-hépatiques peuvent être des facteurs déclenchants du développement d'une encéphalopathie hépatique. Les signes et symptômes d'encéphalopathie hépatique doivent être surveillés chez les patients.
Perforations et fistules
Des cas graves de perforations gastro-intestinales (GI) et de fistules, parfois d'issue fatale, ont été observées avec le cabozantinib. Les patients qui souffrent de maladies inflammatoires de l'intestin (par exemple maladie de Crohn, colite ulcéreuse, péritonite, diverticulite ou appendicite), d'une infiltration tumorale du tractus digestif, ou qui présentent des complications d'une chirurgie digestive antérieure (en particulier quand elle est associée à une cicatrisation tardive ou incomplète), doivent être attentivement évalués avant le début d'un traitement par le cabozantinib par la suite, ces patients doivent être surveillés de façon rapprochée afin de détecter les symptômes éventuels de perforations et de fistules, y compris d'abcès et de septicémie. Une diarrhée persistante ou récurrente pendant le traitement peut être un facteur de risque de fistule anale. Le traitement par le cabozantinib doit être interrompu chez les patients présentant une perforation GI ou une fistule qui ne peut être prise en charge de façon appropriée.
Troubles gastro-intestinaux (GI)
La diarrhée, les nausées/vomissements, la diminution de l'appétit et la stomatite /douleur buccale figurent parmi les effets indésirables GI les plus fréquemment rapportés (voir rubrique Effets indésirables). Une prise en charge médicale précoce, comprenant des soins de support par antiémétiques, antidiarrhéiques ou antiacides, doit être instaurée pour éviter la déshydratation, les déséquilibres électrolytiques et la perte de poids. L'interruption ou la réduction de la dose, ou l'arrêt définitif du cabozantinib, doivent être envisagés en cas d'effets indésirables GI significatifs persistants ou récurrents (voir Tableau 1).
Événements thromboemboliques
Des événements thromboemboliques veineux, dont des embolies pulmonaires, et des événements thromboemboliques artériels, parfois fatals, ont été observés avec le cabozantinib. Le cabozantinib doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant un risque ou ayant des antécédents d'événements thromboemboliques. Au cours de l'étude dans le CHC (CELESTIAL), des cas de thrombose de la veine porte ont été observés avec le cabozantinib, dont un événement fatal. Les patients ayant des antécédents d'envahissement de la veine porte semblaient présenter un risque accru de développer une thrombose de la veine porte. Le traitement par le cabozantinib doit être arrêté chez les patients qui développent un infarctus aigu du myocarde ou toute autre complication thromboembolique cliniquement significative.
Hémorragies
Des hémorragies sévères, parfois fatales, ont été observées avec le cabozantinib. Les patients ayant des antécédents de saignements sévères doivent faire l'objet d'une évaluation minutieuse avant d'initier un traitement par le cabozantinib. Le cabozantinib ne doit pas être administré aux patients qui présentent ou sont à risque de présenter une hémorragie sévère.
Au cours l'étude dans le CHC (CELESTIAL), des événements hémorragiques fatals ont été rapportés avec une incidence plus élevée avec le cabozantinib qu'avec le placebo. Les facteurs de risque prédisposant à une hémorragie sévère dans la population présentant un CHC avancé peuvent comprendre l'envahissement tumoral des principaux vaisseaux sanguins et la présence d'une cirrhose hépatique sous-jacente entraînant des varices œsophagiennes, une hypertension portale et une thrombopénie. L'étude CELESTIAL excluait les patients recevant un traitement concomitant par anticoagulant ou par agents antiplaquettaires. Les sujets présentant des varices non ou incomplètement traitées, avec saignement ou à risque élevé de saignement, étaient également exclus de cette étude. Au cours de l'étude du cabozantinib en association avec le nivolumab dans le traitement de première ligne du CCR avancé (CA2099ER) les patients sous anticoagulants à des doses thérapeutiques étaient exclus.
Anévrismes et dissections artérielles
L'utilisation d'inhibiteurs des voies du VEGF chez les patients souffrant ou non d'hypertension peut favoriser la formation d'anévrismes et/ou de dissections artérielles. Avant l'instauration de cabozantinib, ce risque doit être soigneusement pris en considération chez les patients présentant des facteurs de risque tels que l'hypertension ou des antécédents d'anévrisme.
Thrombopénie
Au cours l'étude dans le CHC (CELESTIAL) et dans le CTD (COSMIC-311), des cas de thrombopénie et de diminution des plaquettes ont été rapportés. Le taux de plaquettes doit être surveillé au cours du traitement par cabozantinib et la dose doit être modifiée en fonction de la sévérité de la thrombopénie (voir Tableau 1).
Complications de la cicatrisation des plaies
Des cas de complications de la cicatrisation des plaies ont été observés avec le cabozantinib. Dans la mesure du possible, le traitement par le cabozantinib doit être arrêté au moins 28 jours avant une opération chirurgicale programmée, y compris une chirurgie dentaire ou des soins dentaires invasifs. Après l'intervention chirurgicale, la décision de reprendre le traitement par le cabozantinib doit être fondée sur l'observation d'une cicatrisation adéquate selon le jugement du clinicien. Le cabozantinib doit être arrêté chez les patients qui présentent des complications de la cicatrisation nécessitant une intervention médicale.
Hypertension
Des cas d'hypertension, incluant une crise aigüe d'hypertension, ont été observés avec le cabozantinib. La tension artérielle doit être correctement contrôlée avant l'instauration du traitement par le cabozantinib. Après l'initiation du cabozantinib, la tension artérielle doit être surveillée précocement et régulièrement, et traitée si nécessaire par un traitement antihypertenseur approprié. Si l'hypertension persiste malgré le traitement antihypertenseur, le traitement par cabozantinib doit être arrêté jusqu'à ce que la pression artérielle soit contrôlée, après quoi le traitement par le cabozantinib peut être repris à une dose réduite. Le cabozantinib doit être arrêté en cas d'hypertension sévère et persistante, malgré le traitement antihypertensif et la réduction de la dose de cabozantinib. En cas de crise hypertensive avérée, le traitement par cabozantinib doit être arrêté.
Ostéonécrose
Des cas d'ostéonécrose de la mâchoire (ONM) ont été observés avec le cabozantinib. Un examen de la cavité buccale doit être effectué avant l'initiation du cabozantinib et régulièrement pendant le traitement par le cabozantinib. La pratique des règles d'hygiène bucco-dentaire doit être recommandée aux patients. Dans la mesure du possible, le traitement par le cabozantinib doit être suspendu au moins 28 jours avant une chirurgie dentaire programmée ou des soins dentaires invasifs. La prudence s'impose chez les patients recevant des produits associés à des ONM, tels que les bisphosphonates. Le traitement par le cabozantinib doit être interrompu chez les patients qui développent une ONM.
Syndrome d'érythrodysesthésie palmo-plantaire (SEPP)
Des cas de syndrome d'érythrodysesthésie palmo-plantaire (SEPP ou syndrome main-pied) ont été observés avec le cabozantinib. Dans les cas de SEPP sévères, il faut envisager l'arrêt du traitement par cabozantinib. Le traitement par cabozantinib pourra être repris à une dose plus faible après résolution du SEPP à un grade 1.
Protéinurie
Des cas de protéinurie ont été observés avec le cabozantinib. Le taux de protéines dans les urines doit être surveillé régulièrement pendant le traitement par cabozantinib. Le traitement par cabozantinib doit être arrêté chez les patients qui développent un syndrome néphrotique.
Syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (SEPR)
Des cas de syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (SEPR), ont été observés avec le cabozantinib. Ce syndrome doit être envisagé chez tout patient présentant des symptômes tels que des convulsions, des maux de tête, des troubles visuels, une confusion ou une altération des fonctions mentales. Le traitement par cabozantinib doit être arrêté chez les patients qui présentent un SEPR.
Prolongation de l'intervalle QT
Le cabozantinib doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant un antécédent d'allongement de l'intervalle QT, chez les patients prenant des traitements antiarythmiques ou chez les patients ayant des maladies cardiaques préexistantes, une bradycardie ou une anomalie électrolytique. Pendant le traitement par cabozantinib, une surveillance régulière de l'ECG et des électrolytes (calcémie, kaliémie et magnésémie) doit être envisagée.
Dysfonctionnement thyroïdien
Une exploration biologique de la fonction thyroïdienne est recommandée chez tous les patients avant l'initiation du traitement. Les patients avec une hypothyroïdie ou une hyperthyroïdie préexistante doivent être traités conformément à la pratique médicale courante avant le début du traitement par le cabozantinib. Pendant le traitement par le cabozantinib, tous les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe et symptôme de dysfonctionnement thyroïdien. La fonction thyroïdienne doit être surveillée régulièrement tout au long du traitement par le cabozantinib. Les patients qui développent un dysfonctionnement thyroïdien doivent être traités conformément à la pratique médicale courante.
Anomalies biologiques
Le cabozantinib a été associé à une incidence accrue d'anomalies électrolytiques (incluant hypo- et hyperkaliémie, hypomagnésémie, hypocalcémie, hyponatrémie). Des cas d'hypocalcémie ont été observés avec le cabozantinib à une fréquence plus élevée et/ou une sévérité plus importante (incluant des grades 3 et 4) chez les patients atteints d'un cancer de la thyroïde par rapport aux patients atteints d'autres cancers. Il est recommandé de surveiller les paramètres biochimiques au cours du traitement par cabozantinib et d'instaurer, si nécessaire, un traitement correctif approprié selon les référentiels de pratique clinique. Des cas d'encéphalopathie hépatique chez les patients présentant un CHC peuvent être attribués au développement de troubles électrolytiques. L'interruption du traitement ou la réduction de la dose, ou l'arrêt définitif du cabozantinib, doivent être envisagés en cas d'anomalies significatives, persistantes ou récurrentes (voir Tableau 1).
Inducteurs et inhibiteurs du CYP3A4
Le cabozantinib est un substrat du CYP3A4. L'administration concomitante de cabozantinib et de kétoconazole, un puissant inhibiteur du CYP3A4, a entraîné une augmentation de la concentration plasmatique du cabozantinib. La prudence est requise lorsque le cabozantinib est administré avec de puissants inhibiteurs du CYP3A4. L'administration concomitante du cabozantinib et de rifampicine, un puissant inducteur du CYP3A4, a entraîné une diminution de la concentration plasmatique du cabozantinib. Il faut donc éviter l'administration prolongée de puissants inducteurs du CYP3A4 avec le cabozantinib (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Substrats de la P-glycoprotéine
Dans un système de dosage bi-directionnel utilisant les cellules MDCK-MDRI, le cabozantinib a été un inhibiteur (CI50 = 7,0 µM), mais pas un substrat, des activités de transport de la P-glycoprotéine (Pgp). Il est donc possible que le cabozantinib puisse augmenter les concentrations plasmatiques des substrats de la P-gp co-administrés. Il convient donc de mettre en garde les patients quant à la prise de substrats de la P-gp (par ex., fexofénadine, aliskiren, ambrisentan, dabigatran étexilate, digoxine, colchicine, maraviroc, posaconazole, ranolazine, saxagliptine, sitagliptine, talinolol, tolvaptan) pendant leur traitement par cabozantinib (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Inhibiteurs de la MRP2
L'administration d'inhibiteurs de la MRP2 peut entraîner des augmentations des concentrations plasmatiques de cabozantinib. La prudence est requise lors de l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de la MRP2 (par ex. ciclosporine, éfavirenz, emtricitabine) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Excipients
Lactose
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament. Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Atteinte hépatique
Insuffisance hépatique légère à modérée
Augmentation des enzymes hépatiques
Augmentation de la bilirubine totale
Maladie intestinale inflammatoire
Infiltration tumorale du tractus gastro-intestinal
Complications de la chirurgie abdominale
Perforation gastro-intestinale
Fistule gastro-intestinale
Trouble gastro-intestinal
Antécédent thrombo-embolique
Risque d'accident thrombo-embolique
Thrombo-embolie
Infarctus du myocarde aigu
Antécédent d'hémorragie grave
Risque d'anévrisme et de dissection artérielle
Hypertension
Antécédent d'anévrisme
Cirrhose hépatique
Varices oesophagiennes
Hypertension portale
Thrombopénie
Intervention chirurgicale
Intervention dentaire
Complication de la cicatrisation des plaies
Ostéonécrose de la mâchoire
Syndrome d'érythrodysesthésie palmoplantaire
Syndrome néphrotique
Convulsions
Maux de tête
Trouble visuel
Confusion
Altération de la fonction mentale
Syndrome de Leuco-encéphalopathie Postérieure Réversible
Antécédent de QT long
Maladie cardiaque
Bradycardie
Désordre électrolytique
Hypothyroïdie
Hyperthyroïdie
Dysfonctionnement thyroïdien
Insuffisance rénale légère à modérée
Patiente en âge de procréer
Homme fertile
Homme dont la partenaire est enceinte ou susceptible de l'être
Le cabozantinib a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Des effets indésirables comme la fatigue et la faiblesse ont été associés au cabozantinib. La prudence est donc requise lors de la conduite d'un véhicule ou de l'utilisation de machines.
Effet d'autres médicaments sur le cabozantinib
Inhibiteurs et inducteurs du CYP3A4
L'administration de kétoconazole, un puissant inhibiteur du CYP3A4, à la dose de 400 mg par jour pendant 27 jours à des volontaires sains a diminué (de 29 %) la clairance du cabozantinib et a augmenté de 38 % l'exposition après une dose unique de cabozantinib (ASC : Aire Sous la Courbe). Par conséquent, la co-administration de puissants inhibiteurs du CYP3A4 (par ex., ritonavir, itraconazole, érythromycine, clarithromomycine, jus de pamplemousse) et du cabozantinib doit être envisagée avec prudence.
L'administration de rifampicine, un puissant inducteur du CYP3A4, à la dose de 600 mg par jour pendant
31 jours à des volontaires sains a augmenté (de 4,3 fois) la clairance du cabozantinib et a diminué de 77 % la concentration plasmatique après une dose unique de cabozantinib (ASC). La co-administration régulière de puissants inducteurs du CYP3A4 (par ex., phénytoïne, carbamazépine, rifampicine, phénobarbital ou préparations à base de plantes contenant du millepertuis [Hypericum perforatum]) et du cabozantinib doit donc être évitée.
Agents modifiant le pH gastrique
La co-administration d'un inhibiteur de la pompe à protons (IPP) comme l'ésoméprazole (40 mg par jour pendant 6 jours) et d'une dose unique de 100 mg de cabozantinib à des volontaires sains n'a eu aucun effet cliniquement significatif sur la concentration plasmatique de cabozantinib (ASC). Aucune adaptation de la dose n'est requise en cas de co-administration d'agents modifiant le pH gastrique (par ex., IPP, antagonistes du récepteur H2 et antiacides) et de cabozantinib.
Inhibiteurs de la MRP2
Les données in vitro démontrent que le cabozantinib est un substrat de la MRP2. L'administration d'inhibiteurs de la MRP2 peut donc entraîner des augmentations des concentrations plasmatiques de cabozantinib.
Agents chélateurs des sels biliaires
Les agents chélateurs des sels biliaires, comme la cholestyramine et le cholestagel, peuvent interagir avec le cabozantinib et avoir un effet sur l'absorption (ou la réabsorption), pouvant potentiellement réduire son exposition (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). La signification clinique de ces interactions potentielles est inconnue.
Effet du cabozantinib sur d'autres médicaments :
L'effet du cabozantinib sur la pharmacocinétique des stéroïdes contraceptifs n'a pas été étudié. Sachant qu'un effet sur les contraceptifs ne peut être exclu, une méthode de contraception supplémentaire, telle qu'une méthode de contraception mécanique, est recommandée.
L'effet du cabozantinib sur la pharmacocinétique de la warfarine n'a pas été évalué. Une interaction avec la warfarine est possible. Dans le cas de cette association médicamenteuse, les valeurs de l'INR doivent être surveillées.
Substrats de la P-glycoprotéine (P-gp)
Des tests de transports bidirectionnels réalisés sur des cellules MDCK-MDR1, ont montré que le cabozantinib était inhibiteur (CI50 = 7,0 µM) de la P-gp, sans être un substrat de la P-gp. Il est donc possible que le cabozantinib augmente les concentrations plasmatiques des substrats de la P-gp co- administrés. Il convient donc de déconseiller aux patients d'utiliser des substrats de la P-gp (par ex., fexofénadine, aliskiren, ambrisentan, dabigatran étexilate, digoxine, colchicine, maraviroc, posaconazole, ranolazine, saxagliptine, sitagliptine, talinolol, tolvaptan) pendant leur traitement par cabozantinib.
CABOMETYX_09112022_AVIS_CT19853
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Code UCD13 : 3400894200116
Code CIS : 69990857
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : IPSEN PHARMA
Prix vente TTC : 4192.71€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 4192.71€
Taux SS : 100%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH1
Date AMM : 09/09/2016
Rectificatif AMM : 06/10/2023
Marque : CABOMETYX
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930073537
Référence LPPR : Aucune
CABOMETYX 40MG, comprimé pelliculé, boîte de 1 flacon de 30 (détails indisponibles)
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