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CELSENTRI

Principes actifs : Maraviroc

Les gammes de produits

CELSENTRI

CELSENTRI 150 mg, comprimé pelliculé, boîte de 60

Comprimé pelliculé

CELSENTRI 20 mg/ml, solution buvable, boîte de 1 flacon (+ seringue pour adm. orale de 10 ml) de 230 ml

Solution buvable

CELSENTRI 25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 1 flacon de 120

Comprimé pelliculé

CELSENTRI 300 mg, comprimé pelliculé, boîte de 60

Comprimé pelliculé

CELSENTRI 75 mg, comprimé pelliculé, boîte de 1 flacon de 120

Comprimé pelliculé

CELSENTRI 150 mg cp

Remboursable

Sur prescription seulement

Infection par le VIH à tropisme détecté uniquement CCR5

Forme :

 Comprimé pelliculé

Catégories :

 Infectiologie - Parasitologie, Antiviraux systémiques, Antagonistes du récepteur CCR5, Maraviroc

Principes actifs :

 Maraviroc

Posologie pour CELSENTRI 150 mg cp

Indications

Infection par le VIH à tropisme détecté uniquement CCR5

Posologie

Adulte - Enfant de plus de 6 ans de plus de 40 Kg . Traitement associé à inhibiteur puissant du CYP3A4. Infection par le VIH à tropisme détecté uniquement CCR5 (implicite)
1 comprimé 2 fois par jour.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

ARRETER LE TRAITEMENT ET PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :

- Perte d'appétit, nausées/vomissements, jaunissement de la peau ou des yeux, éruptions cutanées ou démangeaisons, sensation de grande fatigue, douleur ou sensibilité au niveau de l'estomac, urine foncée, somnolence ou confusion, fièvre.

- Gonflement du visage, des lèvres ou de la langue, difficultés à respirer, éruption cutanée étendue, fièvre, cloque et peau qui pèle, surtout autour de la bouche, du nez, des yeux et des organes. 

PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de symptômes d'infection ou d'autres symptômes tels qu'une faiblesse musculaire, une faiblesse commençant dans les mains et les pieds puis remontant vers le tronc,des palpitations, des tremblements ou une hyperactivité.
PREVENIR LE MEDECIN en cas de raideur des articulations, de douleurs (en particulier de la hanche, du genou et de l'épaule) et des difficultés pour se mouvoir.
NE PAS PRENDRE de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vertiges).


Contre-indications pour CELSENTRI 150 mg cp

  • Hypersensibilité arachide
  • Hypersensibilité soja
  • Patient de moins de 6 ans
  • Patient de moins de 30 kg
  • Allaitement
  • Grossesse

Effets indésirables pour CELSENTRI 150 mg cp

Niveau d’apparition des effets indésirables

Fréquent

Anémie

Anorexie

Asthénie

Céphalée

Diarrhée

Douleur abdominale

Fatigue

Flatulence

Insomnie

Dépression

Elévation de la bilirubine

Nausée

Elévation de la lipase sérique

Rash cutané

Augmentation des amylases

Elévation de l'aspartate-aminotransférase

Elévation de l'alanine-aminotransférase

Convulsions

Hypotension orthostatique

Insuffisance rénale

Pneumonie

Protéinurie

Myosite

Candidose oesophagienne

Hyperbilirubinémie

Elévation des CPK

Crise épileptique

Elévation de la gammaglutamyltransférase

Angine de poitrine

Cancer de l'oesophage

Cirrhose hépatique

Insuffisance hépatique

Maladie de Hodgkin

Elévation des phosphatases alcalines

Syndrome de Stevens-Johnson

Atrophie musculaire

Hépatite toxique

Pancytopénie

Granulocytopénie

Métastase osseuse

Lymphome à cellules B

Métastase hépatique

Cancer des voies biliaires

Métastases du péritoine

Cancer nasopharyngé

Affection maligne

Fièvre

Hépatite auto-immune

Infarctus du myocarde

Maladie auto-immune

Maladie de Basedow

Syncope

Eosinophilie

Neutropénie

Rhabdomyolyse

Ischémie cardiaque

Nécrolyse épidermique toxique

Rétinite à cytomégalovirus

Ostéonécrose

Réaction d'hypersensibilité retardée

Infection mycobactérienne

Pneumonie à Pneumocystis jiroveci

Réaction inflammatoire à des infections opportunistes


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Résumé du profil de sécurité d'emploi

AdultesL'évaluation des événements indésirables liés au traitement est basée sur les données combinées provenant des deux études de phase 2b/3 chez des patients adultes prétraités par des anti-rétroviraux (MOTIVATE-1 et MOTIVATE-2) et une étude chez des patients adultes naïfs de traitement (MERIT) infectés par le VIH-1 à tropisme CCR5 (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours des études de phase 2b/3, ont été : nausées, diarrhées, fatigue et céphalées. Ces effets indésirables étaient fréquents (≥ 1/100 à < 1/10).

Tableau des effets indésirables

Les effets indésirables sont listés ci-dessous par classe d'organe et par fréquence. Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Les fréquences sont définies conformément aux catégories suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (de ≥

1/100 à < 1/10), peu fréquent (de ≥ 1/1000 à < 1/100), rare (≥ 1/10000 à < 1/1000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les effets indésirables et les anomalies de laboratoire présentés ci-dessous n'ont pas été ajustés selon l'exposition.

Tableau 3. Réactions indésirables observées au cours des essais cliniques ou après la commercialisation

Description de certains effets indésirables

Des réactions d'hypersensibilité retardées, se produisant habituellement dans les 2 à 6 semaines après l'initiation du traitement et incluant rash, fièvre, éosinophilie et réactions hépatiques, ont été rapportées (voir également la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Les réactions cutanées et hépatiques peuvent survenir séparément ou de manière associée.

Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par une association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées ; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Des cas d'ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risques connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n'est pas connue (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Des cas de syncope provoquée par une hypotension orthostatique ont été rapportés.

Anomalies biologiques

Le tableau 4 décrit l'incidence ≥ 1% des anomalies de grade 3-4 (critères ACTG) basée sur la variation maximale des paramètres biologiques sans tenir compte des valeurs initiales.

Tableau 4 : Incidence ≥ 1% des anomalies de grade 3-4 (critères ACTG) basée sur la variation maximale des paramètres biologiques sans tenir compte des valeurs initiales études  MOTIVATE 1 et MOTIVATE 2 (analyse combinée, jusqu'à 48 semaines)

LSN : Limite supérieure de la normale

TFO : Traitement de fond optimisé * Pourcentages basés sur le nombre total de patients évalués pour chaque paramètre biologique

Les études MOTIVATE ont été prolongées au-delà de 96 semaines, avec une phase observationnelle étendue à 5 ans, afin d'évaluer la tolérance à long terme du maraviroc. Les données de sécurité à long terme incluaient les décès, les évènements classant SIDA, les insuffisances hépatiques, les infarctus du myocarde/ischémies cardiaques, les affections malignes, les rhabdomyolyses et autres évènements infectieux graves rapportés avec le traitement par maraviroc. L'incidence de ces événements chez les sujets traités par maraviroc dans cette phase observationnelle était cohérente avec celle observée lors des précédentes étapes des études.

Chez les patients naïfs de traitement, l'incidence des anomalies biologiques de grade 3 et 4 selon les critères ACTG a été similaire entre les groupes de traitement maraviroc et efavirenz.

Population pédiatrique

Le profil des réactions indésirables chez les patients pédiatriques est basé sur les données de tolérance à 48 semaines de l'étude A4001031, dans laquelle 103 patients, âgés de 2 à < 18 ans, infectés par le VIH-1 et pré-traités par des antirétroviraux ont reçu du maraviroc deux fois par jour avec un traitement de fond optimisé (TFO). Dans l'ensemble, le profil de sécurité chez les patients pédiatriques était similaire à celui observé dans les essais cliniques réalisés chez l'adulte.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.

Résumé du profil de sécurité d'emploi

AdultesL'évaluation des événements indésirables liés au traitement est basée sur les données combinées provenant des deux études de phase 2b/3 chez des patients adultes prétraités par des anti-rétroviraux (MOTIVATE-1 et MOTIVATE-2) et une étude chez des patients adultes naïfs de traitement (MERIT) infectés par le VIH-1 à tropisme CCR5 (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours des études de phase 2b/3, ont été : nausées, diarrhées, fatigue et céphalées. Ces effets indésirables étaient fréquents (≥ 1/100 à < 1/10).

Tableau des effets indésirables

Les effets indésirables sont listés ci-dessous par classe d'organe et par fréquence. Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Les fréquences sont définies conformément aux catégories suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (de ≥

1/100 à < 1/10), peu fréquent (de ≥ 1/1000 à < 1/100), rare (≥ 1/10000 à < 1/1000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les effets indésirables et les anomalies de laboratoire présentés ci-dessous n'ont pas été ajustés selon l'exposition.

Tableau 3. Réactions indésirables observées au cours des essais cliniques ou après la commercialisation

Description de certains effets indésirables

Des réactions d'hypersensibilité retardées, se produisant habituellement dans les 2 à 6 semaines après l'initiation du traitement et incluant rash, fièvre, éosinophilie et réactions hépatiques, ont été rapportées (voir également la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Les réactions cutanées et hépatiques peuvent survenir séparément ou de manière associée.

Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par une association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées ; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Des cas d'ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risques connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n'est pas connue (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Des cas de syncope provoquée par une hypotension orthostatique ont été rapportés.

1% des anomalies de grade 3-4 (critères ACTG) basée sur la variation maximale des paramètres biologiques sans tenir compte des valeurs initiales.

Tableau 4: Incidence ≥ 1% des anomalies de grade 3-4 (critères ACTG) basée sur la variation maximale des paramètres biologiques sans tenir compte des valeurs initiales études MOTIVATE 1 et MOTIVATE 2 (analyse combinée, jusqu'à 48 semaines)

LSN : Limite supérieure de la normale

TFO : Traitement de fond optimisé * Pourcentages basés sur le nombre total de patients évalués pour chaque paramètre biologique

Les études MOTIVATE ont été prolongées au-delà de 96 semaines, avec une phase observationnelle étendue à 5 ans, afin d'évaluer la tolérance à long terme du maraviroc. Les données de sécurité à long terme incluaient les décès, les évènements classant SIDA, les insuffisances hépatiques, les infarctus du myocarde/ischémies cardiaques, les affections malignes, les rhabdomyolyses et autres évènements infectieux graves rapportés avec le traitement par maraviroc. L'incidence de ces événements chez les sujets traités par maraviroc dans cette phase observationnelle était cohérente avec celle observée lors des précédentes étapes des études.

Chez les patients naïfs de traitement, l'incidence des anomalies biologiques de grade 3 et 4 selon les critères ACTG a été similaire entre les groupes de traitement maraviroc et efavirenz.

Population pédiatrique

Le profil des réactions indésirables chez les patients pédiatriques est basé sur les données de tolérance à 48 semaines de l'étude A4001031, dans laquelle 103 patients, âgés de 2 à < 18 ans, infectés par le VIH-1 et pré-traités par des antirétroviraux ont reçu du maraviroc deux fois par jour avec un traitement de fond optimisé (TFO). Dans l'ensemble, le profil de sécurité chez les patients pédiatriques était similaire à celui observé dans les essais cliniques réalisés chez l'adulte.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.

Voir plus


Mise en garde pour CELSENTRI 150 mg cp

Mise en garde

Maladie hépatique

La sécurité et l'efficacité du maravirocn'ont pas été spécifiquement étudiées chez les patients présentant des troubles hépatiques sous-jacents importants.

Des cas d'hépatotoxicité et d'insuffisance hépatique avec symptômes d'allergie ont été rapportés en association avec le maraviroc. De plus, une augmentation des effets indésirables hépatiques avec le maraviroca été observée au cours des études chez les patients pré-traités infectés par le VIH, mais il n'y a pas eu globalement d'augmentation des anomalies des tests de la fonction hépatique de grade 3-4 (définies selon les critères ACTG) (voir rubrique Effets indésirables). Les affections hépatobiliaires rapportées chez les patients naïfs de traitement ont été peu fréquentes et comparables entre les groupes de traitement (voir rubrique Effets indésirables). Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique, incluant une hépatite chronique active, peuvent présenter une fréquence accrue des anomalies de la fonction hépatique au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux et devront faire l'objet d'une surveillance appropriée.

L'arrêt du traitement par maraviroc devra être fortement envisagé chez tout patient présentant les signes ou symptômes d'une hépatite aigue, en particulier si une hypersensibilité liée au médicament est suspectée ou en cas d'augmentation des transaminases hépatiques associée à un rash ou à d'autres symptômes systémiques d'une hypersensibilité potentielle (par ex éruption prurigineuse, éosinophilie ou élévation des IgE).

Les données chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C sont limitées (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Des précautions devront être prises lors du traitement de ces patients. En cas de traitement antiviral concomitant de l'hépatite B et/ou C, se référer au Résumé des Caractéristiques du Produit correspondant.

L'expérience chez les patients avec une fonction hépatique altérée est limitée, par conséquent, le maraviroc doit être utilisé avec prudence dans cette population (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).

Réactions cutanées sévères et réactions d'hypersensibilité

Des réactions d'hypersensibilité, incluant des évènements sévères et pouvant menacer le pronostic vital, ont été rapportées chez des patients recevant du maraviroc, et dans la plupart des cas, de façon concomitante avec d'autres médicaments associés à ces réactions. Ces réactions incluaient rash, fièvre, et parfois défaillance multiviscérale et insuffisance hépatique. Si des signes ou des symptômes de réactions cutanées sévères ou d'hypersensibilité apparaissent, le traitement par maraviroc et par d'autres agents suspectés d'être associés à ces évènements doit être immédiatement interrompu. L'état clinique et les constantes biologiques sanguines pertinentes doivent être surveillés et un traitement symptomatique approprié mis en place.

Tolérance cardiovasculaire

Les données d'utilisation du maraviroc sont limitées chez les patients présentant une pathologie cardiovasculaire sévère, en conséquence des précautions particulières doivent être prises lors du traitement de ces patients avec maraviroc. Dans des études pivots chez les patients pré-traités par des anti-rétroviraux, les évènements coronariens étaient plus fréquents chez les patients traités par maraviroc par rapport à ceux recevant le placebo (11 durant 609 patient-année vs 0 pendant 111 patient-année de suivi). Chez les patients naïfs de traitement de tels événements apparaissent à un taux bas et similaire dans le groupe traité par maraviroc et le groupe recevant le médicament contrôle (efavirenz).

Hypotension orthostatique

Lorsque le maraviroc a été administré dans les études chez des volontaires sains à des doses supérieures aux doses recommandées, des cas d'hypotension orthostatique symptomatique ont été observés à une fréquence supérieure à celle observée sous placebo. La prudence est de rigueur lorsque le maraviroc est administré de façon concomitante à des médicaments connus pour abaisser la tension artérielle. Le maraviroc doit également être utilisé avec prudence chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère, des facteurs de risque d'hypotension orthostatique ou des antécédents d'hypotension orthostatique. Chez les patients présentant des co-morbidités cardiovasculaires, le risque de survenue de réactions indésirables cardiovasculaires provoquées par l'hypotension orthostatique peut être majoré.

Insuffisance rénale

Les patients présentant une insuffisance rénale sévère qui sont traités avec des inhibiteurs puissants du CYP3A ou des inhibiteurs de protéase (IPs) boostés et le maraviroc peuvent être exposés à un risque plus élevé d'hypotension orthostatique, en raison d'une augmentation potentielle des concentrations maximales de maraviroc.

Syndrome de restauration immunitaire

Chez les patients infectés par le VIH présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles manifestations ont été observées classiquement dans les premières semaines ou les premiers mois suivant l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux. Les exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumonies à Pneumocystis jiroveci (anciennement nommé Pneumocystis carinii). Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être initié si nécessaire. Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées dans le cadre d'une restauration immunitaire ; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement.

Tropisme

Le maraviroc doit uniquement être utilisé lorsque seul le virus VIH-1 à tropisme CCR5 est détecté (c'est à dire lorsque le virus à tropisme CXCR4 ou le virus à tropisme double / mixte ne sont pas détectés) tel que déterminé par une méthode de détection sensible et validée de façon adéquate (voir rubriques Indications thérapeutiques, Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacodynamiques). Le test de tropisme Trofile de Monogram a été utilisé au cours des essais cliniques avec le maraviroc. Le tropisme viral ne peut pas être prédit sur la base de l'histoire thérapeutique et de l'évaluation d'échantillons conservés.

Des modifications du tropisme viral se produisent au cours du temps chez les patients infectés par le VIH-1. C'est pourquoi il est nécessaire de démarrer le traitement rapidement après le test de tropisme.

Chez les virus à tropisme CXCR4 préexistant en population minoritaire et non détectable, la résistance aux autres classes d'antirétroviraux s'est révélée similaire à celle des virus à tropisme CCR5.

L'utilisation du maraviroc n'est pas recommandée chez les patients naïfs de traitement sur la base des résultats d'une étude clinique dans cette population (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Adaptation posologique

Les médecins devront s'assurer de l'adaptation appropriée de la posologie du maraviroc lorsqu'il est administré de façon concomitante avec des inhibiteurs et/ou des inducteurs puissants du CYP3A4 dans la mesure où les concentrations du maraviroc et ses effets thérapeutiques peuvent être modifiés (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit des autres médicaments antirétroviraux associés.

Ostéonécrose

L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez les patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.

Effet potentiel sur l'immunité

Les antagonistes du CCR5 pourraient potentiellement diminuer la réponse immunitaire à certaines infections. Cela doit être pris en considération lors du traitement de certaines infections telles que la tuberculose active ou des infections fongiques invasives. L'incidence des infections opportunistes définissant le SIDA était similaire entre les bras maraviroc et placebo lors des études pivots.

Excipients

CELSENTRI contient de la lécithine de soja. CELSENTRI ne doit pas être utilisé chez les patients allergiques au soja ou à l'arachide.

CELSENTRI contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement «sans sodium».

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interaction

Le maraviroc est métabolisé par les cytochromes P450 CYP3A4 et CYP3A5. La co-administration de maravirocavec des médicaments inducteurs du CYP3A4 peut diminuer les concentrations de maraviroc et réduire ses effets thérapeutiques. La co-administration de maravirocavec des médicaments inhibiteurs du CYP3A4 peut augmenter les concentrations plasmatiques du maraviroc. Un ajustement de la dose de maravirocest recommandé lorsqu'il est co-administré avec des inhibiteurs et/ou des inducteurs puissants du CYP3A4. Des informations complémentaires sur les médicaments administrés de façon concomitante sont détaillées ci-dessous (voir tableau 2).

Le maraviroc est un substrat des transporteurs de la P-glycoprotéine et de l'OATP1B1, mais l'effet de ces transporteurs sur l'exposition au maraviroc n'est pas connue.

Sur la base des données in vitro et des données cliniques, le potentiel impact du maraviroc sur la pharmacocinétique des médicaments co-administrés est faible. Des études in vitro ont montré que le maraviroc n'avait aucune action inhibitrice sur l'OATP1B1, le MRP2, ni sur les principales enzymes du cytochrome P450 à des concentrations cliniquement pertinentes (CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6 et CYP3A4). Le maraviroc n'a pas eu d'effet cliniquement pertinent sur la pharmacocinétique du midazolam, des contraceptifs oraux éthinylœstradiol et lévonorgestrel, ou sur le ratio urinaire 6ß-hydroxycortisol/cortisol, ce qui suggère l'absence d'inhibition ou d'induction du CYP3A4 in vivo. A des expositions plus élevées au maraviroc une inhibition potentielle du CYP2D6 ne peut pas être exclue.

La clairance rénale représente approximativement 23 % de la clairance totale du maraviroc quand le maraviroc est administré sans inhibiteurs du CYP3A4. Des études in vitro ont montré que le maraviroc n'inhibait aucun des principaux transporteurs de réabsorption rénale à des concentrations cliniquement significatives (OAT1, OAT3, OCT2, OCTN1, et OCTN2). De plus, une co-administration du maravirocavec du ténofovir (substrat pour l'élimination rénale) et du cotrimoxazole (contient du triméthoprime, un inhibiteur du système de transport cationique rénal) n'a montré aucun effet sur la pharmacocinétique du maraviroc. De plus, une co-administration de maravirocavec l'association lamivudine/zidovudine n'a montré aucun effet du maraviroc sur la pharmacocinétique de la lamivudine (principalement éliminée par voie rénale) ou de la zidovudine (métabolisme indépendant du cytochrome P450 et éliminée par voie rénale).  In vitro, le maraviroc inhibe la glycoprotéine P (la CI50 est de 183 μM). Toutefois, in vivo, le maraviroc n'affecte pas significativement la pharmacocinétique de la digoxine. Il n'est pas exclu que le maraviroc puisse augmenter l'exposition au dabigatran etexilate, substrat de la glycoprotéine P.

Tableau 2 : Interactions et recommandations posologiques avec les autres médicaments chez l'adultea

Médicaments par classe thérapeutique

(dose de CELSENTRI utilisée dans les études)

Effets sur les concentrations de la substance active

Variation de la moyenne géométrique sauf si mentionné autrement

Recommandations pour la coadministration chez l'adulte

ANTI-INFECTIEUX

Antirétroviraux

Potentialisateurs pharmacocinétiques

Cobicistat

Intéraction non étudiée.

Le cobicistat est un inhibiteur puissant du cytochrome CYP3A.

La dose de CELSENTRI doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec un traitement contenant du cobicistat.

Inhibiteurs nucléosidiques et nucléotidiques de la transcriptase inverse (INTIs)

Lamivudine 150 mg deux fois par jour

(maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Lamivudine ASC12 : ↔ 1,13

Lamivudine Cmax : ↔ 1,16 Concentrations de maraviroc non mesurées, aucun effet n'est attendu.

Aucune interaction significative observée/attendue. CELSENTRI

300 mg deux fois par jour et les

INTIs peuvent être coadministrés sans adaptation posologique.

Ténofovir 300 mg une fois par jour (maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↔ 1,03

Maraviroc Cmax : ↔ 1,03  Concentrations de tenofovir non mesurées, aucun effet n'est attendu.

Zidovudine 300 mg deux fois par jour

(maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Zidovudine ASC12 : ↔ 0,98

Zidovudine Cmax : ↔ 0,92 Concentrations de maraviroc non mesurées, aucun effet n'est attendu.

Inhibiteurs d'intégrase

Elvitegravir/ritonavir 150/100 mg une fois par jour

(maraviroc 150 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↑ 2,86 (2,33-3,51)

Maraviroc Cmax : ↑ 2,15 (1,71-2,69)

Maraviroc C12 : ↑ 4,23 (3,47-5,16)

Elvitegravir ASC24: ↔ 1,07 (0,96-1,18)

Elvitegravir Cmax: ↔ 1,01 (0,89-1,15) Elvitegravir C24: ↔ 1,09 (0,95-1,26)

L'elvitegravir seul est indiqué uniquement en association avec certains IP boostés par le ritonavir.

Il n'est pas attendu d'effet cliniquement significatif de l'elvitegravir sur l'exposition au maraviroc et l'effet observé est attribué au ritonavir.

Ainsi, la dose de CELSENTRI doit être modifiée conformément aux recommandations de coadministrations avec chaque association IP/ritonavir (voir

«Inhibiteurs de la protéase»).

Raltegravir 400 mg deux fois par jour

(maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↓  0,86 Maraviroc Cmax : ↓ 0,79

Raltegravir ASC12 : ↓  0,63

Raltegravir Cmax : ↓ 0,67

Raltegravir C12 : ↓ 0,72

Aucune interaction clinique significative observée.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et raltegravir peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

Inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTIs)

Efavirenz 600 mg une fois par jour (maraviroc 100 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↓ 0,55

Maraviroc Cmax : ↓ 0,49

Concentrations d'éfavirenz non mesurées, aucun effet n'est attendu.

La dose de CELSENTRI doit être augmentée à 600 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec l'éfavirenz en l'absence d'inhibiteurs puissants du CYP3A4. Pour l'administration avec éfavirenz + IP, voir les recommandations distinctes ci-dessous.

Etravirine 200 mg deux fois par jour

(maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↓  0,47 Maraviroc Cmax : ↓ 0,40

Etravirine ASC12 : ↔ 1,06

Etravirine Cmax : ↔ 1,05  

Etravirine C12 : ↔  1,08

Etravirine est approuvé seulement pour une utilisation en association avec un inhibiteur de protéase boosté.

Pour l'association étravirine + IP, voir ci-dessous.

Névirapine 200 mg deux fois par jour

(maraviroc 300 mg Dose unique)

Maraviroc ASC12 : ↔ comparée aux données bibliographiques Maraviroc Cmax : ↑ comparée aux données bibliographiques Concentrations de névirapine non mesurées, aucun effet n'est attendu.

La comparaison aux données bibliographiques suggère que

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et névirapine peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

Inhibiteurs de la protéase (IPs)

Atazanavir 400 mg une fois par jour

(maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↑ 3,57

Maraviroc Cmax : ↑ 2,09

Concentrations d'atazanavir non mesurées, aucun effet n'est attendu.

La dose de CELSENTRI doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec un IP à l'exception de l'association avec

tipranavir/ritonavir où la dose de CELSENTRI doit être de 300 mg deux fois par jour.

Atazanavir/ritonavir

300 mg/100 mg une fois par jour (maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↑ 4,88

Maraviroc Cmax : ↑ 2,67

Concentrations d'atazanavir/ritonavir non mesurées, aucun effet n'est attendu.

Lopinavir/ritonavir 400 mg/100 mg deux fois par jour

(maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↑ 3,95 Maraviroc Cmax : ↑ 1,97

Concentrations de lopinavir/ritonavir non mesurées, aucun effet n'est attendu.

Saquinavir/ritonavir

1000 mg/100 mg deux fois par jour (maraviroc 100 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↑ 9,77 Maraviroc Cmax : ↑ 4,78

Concentrations de saquinavir/ritonavir non mesurées, aucun effet n'est attendu.

Darunavir/ritonavir 600 mg/100 mg deux fois par jour

(maraviroc 150 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↑ 4,05 Maraviroc Cmax : ↑ 2,29

Les concentrations de darunavir et ritonavir étaient cohérentes avec les données bibliographiques.

Nelfinavir

Les données concernant la coadministration avec le nelfinavir sont limitées. Le nelfinavir est un inhibiteur puissant du CYP3A4 et pourrait augmenter les concentrations de maraviroc.

Indinavir

Les données concernant la coadministration avec l'indinavir sont limitées. L'indinavir est un inhibiteur puissant du CYP3A4. L'analyse pharmacocinétique de population au cours des études de phase 3 suggère qu'une diminution de la dose de maraviroc en cas de co-administration avec l'indinavir résulterait en une exposition appropriée au maraviroc.

Tipranavir/ritonavir

500 mg/200 mg deux fois par jour (maraviroc 150 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 ↔ 1,02

Maraviroc Cmax : ↔ 0,86  Les concentrations de tipranavir/ritonavir étaient cohérentes avec les données bibliographiques.

Fosamprénavir /ritonavir

700 mg/100 mg deux fois par jour (maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc AUC12 : ↑ 2,49

Maraviroc Cmax : ↑ 1,52

Maraviroc C12 : ↑ 4,74

Amprenavir AUC12 : ↓ 0,65

Amprenavir Cmax : ↓ 0,66

Amprenavir C12 : ↓ 0,64

Ritonavir AUC12 : ↓ 0,66

Ritonavir Cmax : ↓ 0,61

Ritonavir C12 : ↔ 0,86

L'utilisation concomitante n'est pas recommandée. Des diminutions significatives de la Cmin de l'amprénavir peuvent conduire à un échec virologique des patients.

INNTI + IP

Efavirenz 600 mg une fois par jour + lopinavir/ritonavir 400mg/100 mg deux fois par jour

(maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↑ 2,53

Maraviroc Cmax : ↑ 1,25

Concentrations d'éfavirenz et de lopinavir/ritonavir non mesurées, aucun effet n'est attendu.

La dose de CELSENTRI doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec l'éfavirenz et un IP (excepté pour tipranavir/ ritonavir où la dose doit être de 600 mg deux fois par jour).

L'utilisation concomitante de

CELSENTRI et de

fosamprénavir/ritonavir n'est pas recommandée.

Efavirenz 600 mg une fois par jour

+ saquinavir/ritonavir

1000 mg/100 mg deux fois par jour (maraviroc 100 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↑ 5,00

Maraviroc Cmax : ↑ 2,26

Concentrations d'éfavirenz et de saquinavir/ritonavir non mesurées, aucun effet n'est attendu.

Efavirenz et atazanavir /ritonavir ou darunavir/ritonavir

Non étudié. Au vu de l'importance de l'inhibition entraînée par atazanavir /ritonavir ou darunavir/ritonavir en absence d'éfavirenz, une augmentation de l'exposition est attendue.

Etravirine et darunavir/ ritonavir

(maraviroc 150 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↑ 3,10 Maraviroc Cmax : ↑ 1,77

Etravirine ASC12 : ↔ 1,00

Etravirine Cmax : ↔ 1,08

Etravirine C12 : ↓ 0,81

Darunavir ASC12 : ↓ 0,86

Darunavir Cmax : ↔ 0,96

Darunavir C12 : ↓ 0,77

Ritonavir ASC12 : ↔ 0.93

Ritonavir Cmax : ↔ 1.02

Ritonavir C12 : ↓ 0.74

La dose de CELSENTRI doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec l'étravirine et un IP.

L'utilisation concomitante de

CELSENTRI et de

fosamprénavir/ritonavir n'est pas recommandée.

Etravirine et lopinavir/ ritonavir,

saquinavir/ ritonavir ou atazanavir/ ritonavir

Non étudié. Au vu de l'importance de l'inhibition entraînée par lopinavir /ritonavir, saquinavir/ ritonavir ou atazanavir/ ritonavir en l'absence d'étravirine, une augmentation de l'exposition est attendue.

ANTIBIOTIQUES

Sulfaméthoxazole/ Triméthoprime

800 mg/160 mg deux fois par jour (maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↔ 1,11

Maraviroc Cmax : ↔ 1,19

Concentrations de sulfaméthoxazole/ triméthoprime non mesurées, aucun effet n'est attendu.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et sulfaméthoxazole/ triméthoprime peuvent être coadministrés sans adaptation posologique.

Rifampicine 600 mg une fois par jour

(maraviroc 100 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC : ↓ 0,37 Maraviroc Cmax : ↓ 0,34

Concentrations de rifampicine non mesurées, aucun effet n'est attendu.

La dose de CELSENTRI doit être augmentée à 600 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec la rifampicine en l'absence d'inhibiteur puissant du CYP3A4. Cet ajustement de dose n'a pas été étudié chez des patients VIH. Voir aussi la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.

Rifampicine + éfavirenz

L'association avec deux inducteurs n'a pas été étudiée. Il pourrait y avoir un risque de concentrations sous-optimales qui conduiraient à une perte de la réponse virologique et au développement d'une résistance.

L'utilisation concomitante de

CELSENTRI et rifampicine + éfavirenz n'est pas recommandée.

Rifabutine + IP

Non étudié. La rifabutine est considérée comme étant un inducteur plus faible que la rifampicine. Un effet inhibiteur net sur le maraviroc est attendu, en cas d'association de la rifabutine avec des inhibiteurs de la protéase qui sont de puissants inhibiteurs du CYP3A4.

La dose de CELSENTRI doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec la rifabutine et un IP (à l'exception de l'association tipranavir/ritonavir où la dose doit être de 300 mg deux fois par jour). Voir aussi rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.

L'utilisation concomitante de

CELSENTRI et de

fosamprénavir/ritonavir n'est pas recommandée.

Clarithromycine, Télithromycine

Non étudié, mais ce sont deux inhibiteurs puissants du CYP3A4 et une augmentation des concentrations de maraviroc est attendue.

La dose de CELSENTRI doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec la clarithromycine et la télithromycine.

ANTICONVULSIVANTS

Carbamezépine,

Phénobarbital,

Phénytoïne

Non étudié, mais ce sont de puissants inducteurs du CYP3A4 et une diminution des concentrations de maraviroc est attendue.

La dose de CELSENTRI doit être augmentée à 600 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec la carbamezépine, le phénobarbital ou la phénytoïne en l'absence d'un puissant inhibiteur du

CYP3A4.

ANTIFONGIQUES

Kétoconazole 400 mg une fois par jour (maraviroc 100 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASCtau : ↑ 5,00 Maraviroc Cmax : ↑ 3,38

Concentrations de kétoconazole non mesurées, aucun effet n'est attendu.

La dose de CELSENTRI doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec le kétoconazole.

Itraconazole

Non étudié. L'itraconazole est un inhibiteur puissant du CYP3A4 et il est attendu une augmentation de l'exposition au maraviroc.

La dose de CELSENTRI doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec l'itraconazole.

Fluconazole

Le fluconazole est consideré comme un inhibiteur modéré du CYP3A4. Les études de pharmacocinétique de population suggèrent qu'un ajustement des doses de maraviroc n'est pas nécessaire.

CELSENTRI 300 mg deux fois

par jour doit être administré avec

prudence en cas de coadministration avec le fluconazole.

ANTIVIRAUX

Anti-VHB

PEG-interféron 

Le PEG-interféron n'a pas été étudié ; aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et le PEG-interféron peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

Anti-VHC

Ribavirine

La ribavirine n'a pas été étudiée ; aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et la ribavirine peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

ABUS MEDICAMENTEUX

Méthadone

Non étudié, aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et la méthadone peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

Buprénorphine

Non étudié, aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et la buprénorphine peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

AGENTS HYPOLIPEMIANTS

Statines

Non étudié, aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et les statines peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

ANTIARYTHMIQUES

Digoxine 0,25 mg

Dose unique

(maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Digoxine. ASCt : ↔ 1,00

Digoxine. Cmax : ↔ 1,04

Concentrations de maraviroc non mesurées, aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et la digoxine peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

L'effet du maraviroc à la dose de 600 mg deux fois par jour, sur la digoxine n'a pas été étudié.

CONTRACEPTIFS ORAUX

Ethinylestradiol 30 µg une fois par jour

(maraviroc 100 mg deux fois par jour)

Ethinylestradiol. ASCt : ↔ 1,00

Ethinylestradiol. Cmax : ↔ 0,99 Concentrations de maraviroc non mesurées, aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et l'éthinylestradiol peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

Lévonorgestrel 150 µg une fois par jour

(maraviroc 100 mg deux fois par jour)

Lévonorgestrel. ASC12 : ↔ 0,98

Lévonorgestrel. Cmax : ↔ 1,01 Concentrations de maraviroc non mesurées, aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois

par jour et le lévonorgestrel peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

SEDATIFS

Benzodiazépines

Midazolam 7,5 mg Dose unique (maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Midazolam. ASC : ↔ 1,18

Midazolam. Cmax : ↔ 1,21 Concentrations de maraviroc non mesurées, aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et le midazolam peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

MEDICAMENTS A BASE DE PLANTE

Millepertuis

(Hypericum Perforatum)

Une diminution substantielle des concentrations de maraviroc est attendue en cas de co-administration avec le millepertuis avec risque de concentrations sous-optimales pouvant conduire à une perte de la réponse virologique et à une résistance possible au maraviroc.

L'utilisation concomitante de CELSENTRI et de millepertuis ou de produits contenant du millepertuis n'est pas recommandée.

a Se référer au Tableau 1 pour les recommandations posologiques chez l'enfant lorsque le maraviroc est co-administré avec d'autres traitements antirétroviraux ou d'autres médicaments

4.6 Fécondité, Grossesse et allaitement

Grossesse Les données sur l'utilisation du maraviroc chez la femme enceinte sont limitées. L'effet du maraviroc sur la grossesse n'est pas connu.  Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction à des doses élevées. L'activité pharmacologique principale (affinité pour le récepteur CCR5) était limitée chez les espèces étudiées (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le maravirocne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel chez le fœtus.

Allaitement

On ignore si le maraviroc est excrété dans le lait maternel humain. Les données toxicologiques disponibles chez l'animal ont montré que le maraviroc était largement excrété dans le lait. L'activité pharmacologique principale (affinité pour le récepteur CCR5) était limitée chez les espèces étudiées (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Un risque pour le nouveau-né/nourrisson ne peut être exclu.

Il est recommandé aux femmes vivant avec le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson afin d'éviter la transmission du VIH.

Fécondité

Il n'existe pas de données concernant les effets du maraviroc sur la fécondité chez l'Homme. Chez le rat, aucun effet indésirable sur la fécondité des mâles ou des femelles n'a été observé (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Maladie hépatique

La sécurité et l'efficacité du maravirocn'ont pas été spécifiquement étudiées chez les patients présentant des troubles hépatiques sous-jacents importants.

Des cas d'hépatotoxicité et d'insuffisance hépatique avec symptômes d'allergie ont été rapportés en association avec le maraviroc. De plus, une augmentation des effets indésirables hépatiques avec le maraviroca été observée au cours des études chez les patients pré-traités infectés par le VIH, mais il n'y a pas eu globalement d'augmentation des anomalies des tests de la fonction hépatique de grade 3-4 (définies selon les critères ACTG) (voir rubrique Effets indésirables). Les affections hépatobiliaires rapportées chez les patients naïfs de traitement ont été peu fréquentes et comparables entre les groupes de traitement (voir rubrique Effets indésirables). Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique, incluant une hépatite chronique active, peuvent présenter une fréquence accrue des anomalies de la fonction hépatique au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux et devront faire l'objet d'une surveillance appropriée.

L'arrêt du traitement par maraviroc devra être fortement envisagé chez tout patient présentant les signes ou symptômes d'une hépatite aigue, en particulier si une hypersensibilité liée au médicament est suspectée ou en cas d'augmentation des transaminases hépatiques associée à un rash ou à d'autres symptômes systémiques d'une hypersensibilité potentielle (par ex éruption prurigineuse, éosinophilie ou élévation des IgE).

Les données chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C sont limitées (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Des précautions devront être prises lors du traitement de ces patients. En cas de traitement antiviral concomitant de l'hépatite B et/ou C, se référer au Résumé des Caractéristiques du Produit correspondant.

L'expérience chez les patients avec une fonction hépatique altérée est limitée, par conséquent, le maraviroc doit être utilisé avec prudence dans cette population (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).

Réactions cutanées sévères et réactions d'hypersensibilité

Des réactions d'hypersensibilité, incluant des évènements sévères et pouvant menacer le pronostic vital, ont été rapportées chez des patients recevant du maraviroc, et dans la plupart des cas, de façon concomitante avec d'autres médicaments associés à ces réactions. Ces réactions incluaient rash, fièvre, et parfois défaillance multiviscérale et insuffisance hépatique. Si des signes ou des symptômes de réactions cutanées sévères ou d'hypersensibilité apparaissent, le traitement par maraviroc et par d'autres agents suspectés d'être associés à ces évènements doit être immédiatement interrompu. L'état clinique et les constantes biologiques sanguines pertinentes doivent être surveillés et un traitement symptomatique approprié mis en place.

Tolérance cardiovasculaire

Les données d'utilisation du maraviroc sont limitées chez les patients présentant une pathologie cardiovasculaire sévère, en conséquence des précautions particulières doivent être prises lors du traitement de ces patients avec maraviroc. Dans des études pivots chez les patients pré-traités par des anti-rétroviraux, les évènements coronariens étaient plus fréquents chez les patients traités par maraviroc par rapport à ceux recevant le placebo (11 durant 609 patient-année vs 0 pendant 111 patient-année de suivi). Chez les patients naïfs de traitement de tels événements apparaissent à un taux bas et similaire dans le groupe traité par maraviroc et le groupe recevant le médicament contrôle (efavirenz).

Hypotension orthostatique

Lorsque le maraviroc a été administré dans les études chez des volontaires sains à des doses supérieures aux doses recommandées, des cas d'hypotension orthostatique symptomatique ont été observés à une fréquence supérieure à celle observée sous placebo. La prudence est de rigueur lorsque le maraviroc est administré de façon concomitante à des médicaments connus pour abaisser la tension artérielle. Le maraviroc doit également être utilisé avec prudence chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère, des facteurs de risque d'hypotension orthostatique ou des antécédents d'hypotension orthostatique. Chez les patients présentant des co-morbidités cardiovasculaires, le risque de survenue de réactions indésirables cardiovasculaires provoquées par l'hypotension orthostatique peut être majoré.

Insuffisance rénale

Les patients présentant une insuffisance rénale sévère qui sont traités avec des inhibiteurs puissants du CYP3A ou des inhibiteurs de protéase (Ips) boostés et le maraviroc peuvent être exposés à un risque plus élevé d'hypotension orthostatique, en raison d'une augmentation potentielle des concentrations maximales de maraviroc.

Syndrome de restauration immunitaire

Chez les patients infectés par le VIH présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles manifestations ont été observées classiquement dans les premières semaines ou les premiers mois suivant l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux. Les exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumonies à Pneumocystis jiroveci (anciennement nommé Pneumocystis carinii). Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être initié si nécessaire. Des maladies autoimmunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées dans le cadre d'une restauration immunitaire ; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement.

Tropisme

Le maraviroc doit uniquement être utilisé lorsque seul le virus VIH-1 à tropisme CCR5 est détecté (c'est à dire lorsque le virus à tropisme CXCR4 ou le virus à tropisme double / mixte ne sont pas détectés) tel que déterminé par une méthode de détection sensible et validée de façon adéquate (voir rubriques Indications thérapeutiques, Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacodynamiques). Le test de tropisme Trofile de Monogram a été utilisé au cours des essais cliniques avec le maraviroc. Le tropisme viral ne peut pas être prédit sur la base de l'histoire thérapeutique et de l'évaluation d'échantillons conservés.

Des modifications du tropisme viral se produisent au cours du temps chez les patients infectés par le VIH-1. C'est pourquoi il est nécessaire de démarrer le traitement rapidement après le test de tropisme.

Chez les virus à tropisme CXCR4 préexistant en population minoritaire et non détectable, la résistance aux autres classes d'antirétroviraux s'est révélée similaire à celle des virus à tropisme CCR5.

L'utilisation du maraviroc n'est pas recommandée chez les patients naïfs de traitement sur la base des résultats d'une étude clinique dans cette population (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Adaptation posologique

Les médecins devront s'assurer de l'adaptation appropriée de la posologie du maraviroc lorsqu'il est administré de façon concomitante avec des inhibiteurs et/ou des inducteurs puissants du CYP3A4 dans la mesure où les concentrations du maraviroc et ses effets thérapeutiques peuvent être modifiés (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit des autres médicaments antirétroviraux associés.

Ostéonécrose

L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez les patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.

Effet potentiel sur l'immunité

Les antagonistes du CCR5 pourraient potentiellement diminuer la réponse immunitaire à certaines infections. Cela doit être pris en considération lors du traitement de certaines infections telles que la tuberculose active ou des infections fongiques invasives. L'incidence des infections opportunistes définissant le SIDA était similaire entre les bras maraviroc et placebo lors des études pivots.

Excipients

Chaque mL de CELSENTRI contient 1 mg de benzoate de sodium (E211).

CELSENTRI contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par mL, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interaction

Le maraviroc est métabolisé par les cytochromes P450 CYP3A4 et CYP3A5. La co-administration de maravirocavec des médicaments inducteurs du CYP3A4 peut diminuer les concentrations de maraviroc et réduire ses effets thérapeutiques. La co-administration de maravirocavec des médicaments inhibiteurs du CYP3A4 peut augmenter les concentrations plasmatiques du maraviroc.

Un ajustement de la dose de maravirocest recommandé lorsqu'il est co-administré avec des inhibiteurs et/ou des inducteurs puissants du CYP3A4. Des informations complémentaires sur les médicaments administrés de façon concomitante sont détaillées ci-dessous (voir tableau 2).

Le maraviroc est un substrat des transporteurs de la P-glycoprotéine et de l'OATP1B1, mais l'effet de ces transporteurs sur l'exposition au maraviroc n'est pas connue.

Sur la base des données in vitro et des données cliniques, le potentiel impact du maraviroc sur la pharmacocinétique des médicaments co-administrés est faible. Des études in vitro ont montré que le maraviroc n'avait aucune action inhibitrice sur l'OATP1B1, le MRP2, ni sur les principales enzymes du cytochrome P450 à des concentrations cliniquement pertinentes (CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6 et CYP3A4). Le maraviroc n'a pas eu d'effet cliniquement pertinent sur la pharmacocinétique du midazolam, des contraceptifs oraux éthinylœstradiol et lévonorgestrel, ou sur le ratio urinaire 6ß-hydroxycortisol/cortisol, ce qui suggère l'absence d'inhibition ou d'induction du CYP3A4 in vivo. A des expositions plus élevées au maraviroc une inhibition potentielle du CYP2D6 ne peut pas être exclue.

La clairance rénale représente approximativement 23 % de la clairance totale du maraviroc quand le maraviroc est administré sans inhibiteurs du CYP3A4. Des études in vitro ont montré que le maraviroc n'inhibait aucun des principaux transporteurs de réabsorption rénale à des concentrations cliniquement significatives (OAT1, OAT3, OCT2, OCTN1, et OCTN2). De plus, une co-administration du maravirocavec du ténofovir (substrat pour l'élimination rénale) et du cotrimoxazole (contient du triméthoprime, un inhibiteur du système de transport cationique rénal) n'a montré aucun effet sur la pharmacocinétique du maraviroc. De plus, une co-administration de maravirocavec l'association lamivudine/zidovudine n'a montré aucun effet du maraviroc sur la pharmacocinétique de la lamivudine (principalement éliminée par voie rénale) ou de la zidovudine (métabolisme indépendant du cytochrome P450 et éliminée par voie rénale).  In vitro, le maraviroc inhibe la glycoprotéine P (la CI50 est de 183 μM). Toutefois, in vivo, le maraviroc n'affecte pas significativement la pharmacocinétique de la digoxine. Il n'est pas exclu que le maraviroc puisse augmenter l'exposition au dabigatran etexilate, substrat de la glycoprotéine P.

Tableau 2 : Interactions et recommandations posologiques avec les autres médicaments chez l'adultea

Médicaments par classe thérapeutique

(dose de CELSENTRI utilisée dans les études)

Effets sur les concentrations de la substance active

Variation de la moyenne géométrique sauf si mentionné autrement

Recommandations pour la coadministration chez l'adulte

ANTI-INFECTIEUX

Antirétroviraux

Potentialisateurs pharmacocinétiques

Cobicistat

Intéraction non étudiée.

Le cobicistat est un inhibiteur puissant du cytochrome CYP3A.

La dose de CELSENTRI doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec un traitement contenant du cobicistat.

Inhibiteurs nucléosidiques et nucléotidiques de la transcriptase inverse (INTIs)

Lamivudine 150 mg deux fois par jour

(maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Lamivudine  ASC12: ↔ 1,13

Lamivudine  Cmax: ↔ 1,16 Concentrations de maraviroc non mesurées, aucun effet n'est attendu.

Aucune interaction significative observée/attendue. CELSENTRI

300 mg deux fois par jour et les

INTIs peuvent être coadministrés sans adaptation posologique.

Ténofovir 300 mg une fois par jour (maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12: ↔ 1,03

Maraviroc Cmax: ↔ 1,03  Concentrations de tenofovir non mesurées, aucun effet n'est attendu.

Zidovudine 300 mg deux fois par jour

(maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Zidovudine ASC12: ↔ 0,98

Zidovudine Cmax: ↔ 0,92  Concentrations de maraviroc non mesurées, aucun effet n'est attendu.

Inhibiteurs d'intégrase

Elvitegravir/ritonavir 150/100 mg une fois par jour

(maraviroc 150 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12: ↑ 2,86 (2,33-3,51)

Maraviroc Cmax: ↑ 2,15 (1,71-2,69)

Maraviroc C12: ↑ 4,23 (3,47-5,16)

Elvitegravir ASC24: ↔ 1,07 (0,96-1,18)

Elvitegravir Cmax: ↔ 1,01 (0,89-1,15) Elvitegravir C24: ↔ 1,09 (0,95-1,26)

L'elvitegravir seul est indiqué uniquement en association avec certains IP boostés par le ritonavir.

Il n'est pas attendu d'effet cliniquement significatif de l'elvitegravir sur l'exposition au maraviroc et l'effet observé est attribué au ritonavir.

Ainsi, la dose de CELSENTRI doit être modifiée conformément aux recommandations de coadministrations avec chaque association IP/ritonavir (voir

«Inhibiteurs de la protéase»).

Raltegravir 400 mg deux fois par jour

(maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12: ↓  0,86 Maraviroc Cmax: ↓ 0,79

Raltegravir ASC12: ↓  0,63

Raltegravir Cmax: ↓  0,67 Raltegravir C12: ↓ 0,72

Aucune interaction clinique significative observée.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et raltegravir peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

Inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTIs)

Efavirenz 600 mg une fois par jour (maraviroc 100 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12: ↓ 0,55

Maraviroc Cmax: ↓ 0,49

Concentrations d'éfavirenz non mesurées, aucun effet n'est attendu.

La dose de CELSENTRI doit être augmentée à 600 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec l'éfavirenz en l'absence d'inhibiteurs puissants du CYP3A4. Pour l'administration avec éfavirenz + IP, voir les recommandations distinctes ci-dessous.

Etravirine 200 mg deux fois par jour

(maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12: ↓  0,47 Maraviroc Cmax: ↓ 0,40

Etravirine ASC12: ↔ 1,06

Etravirine Cmax: ↔ 1,05

Etravirine C12: ↔  1,08

Etravirine est approuvé seulement pour une utilisation en association avec un inhibiteur de protéase boosté.

Pour l'association étravirine + IP, voir ci-dessous.

Névirapine 200 mg deux fois par jour

(maraviroc 300 mg Dose unique)

Maraviroc ASC12: ↔ comparée aux données bibliographiques

Maraviroc Cmax: ↑ comparée aux données bibliographiques

Concentrations de névirapine non mesurées, aucun effet n'est attendu.

La comparaison aux données bibliographiques suggère que

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et névirapine peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

Inhibiteurs de la protéase (IPs)

Atazanavir 400 mg une fois par jour

(maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↑ 3,57

Maraviroc Cmax: ↑ 2,09

Concentrations d'atazanavir non mesurées, aucun effet n'est attendu.

La dose de CELSENTRI doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec un IP ; à l'exception de l'association avec

tipranavir/ritonavir où la dose de CELSENTRI doit être de 300 mg deux fois par jour.

Atazanavir/ritonavir

300 mg/100 mg une fois par jour (maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↑ 4,88

Maraviroc Cmax: ↑ 2,67

Concentrations d'atazanavir/ritonavir non mesurées, aucun effet n'est attendu.

Lopinavir/ritonavir

400 mg/100 mg deux fois par jour (maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↑ 3,95 Maraviroc Cmax: ↑ 1,97

Concentrations de lopinavir/ritonavir non mesurées, aucun effet n'est attendu.

Saquinavir/ritonavir

1000 mg/100 mg deux fois par jour

(maraviroc 100 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↑ 9,77 Maraviroc Cmax: ↑ 4,78

Concentrations de saquinavir/ritonavir non mesurées, aucun effet n'est attendu.

Darunavir/ritonavir

600 mg/100 mg deux fois par jour (maraviroc 150 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 : ↑ 4,05 Maraviroc Cmax: ↑ 2,29

Les concentrations de darunavir et ritonavir étaient cohérentes avec les données bibliographiques.

Nelfinavir

Les données concernant la coadministration avec le nelfinavir sont limitées. Le nelfinavir est un inhibiteur puissant du CYP3A4 et pourrait augmenter les concentrations de maraviroc.

Indinavir

Les données concernant la coadministration avec l'indinavir sont limitées. L'indinavir est un inhibiteur puissant du CYP3A4. L'analyse pharmacocinétique de population au cours des études de phase 3 suggère qu'une diminution de la dose de maraviroc en cas de co-administration avec l'indinavir résulterait en une exposition appropriée au maraviroc.

Tipranavir/ritonavir

500 mg/200 mg deux fois par jour (maraviroc 150 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12 ↔ 1,02

Maraviroc Cmax: ↔ 0,86

Les concentrations de tipranavir/ritonavir étaient cohérentes avec les données bibliographiques.

Fosamprénavir /ritonavir

700 mg/100 mg deux fois par jour (maraviroc 300 mg deux fois par jour) 

Maraviroc AUC12: ↑ 2,49

Maraviroc Cmax: ↑ 1,52

Maraviroc C12: ↑ 4,74

Amprenavir AUC12: ↓ 0,65

Amprenavir Cmax: ↓ 0,66

Amprenavir C12: ↓ 0,64

Ritonavir AUC12: ↓ 0,66

Ritonavir Cmax: ↓ 0,61

Ritonavir C12: ↔ 0,86

L'utilisation concomitante n'est pas recommandée. Des diminutions significatives de la Cmin de l'amprénavir peuvent conduire à un échec virologique des patients.

INNTI + IP

Efavirenz 600 mg une fois par jour

+ lopinavir/ritonavir

400mg/100 mg deux fois par jour (maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12: ↑ 2,53

Maraviroc Cmax: ↑ 1,25

Concentrations d'éfavirenz et de lopinavir/ritonavir non mesurées, aucun effet n'est attendu.

La dose de CELSENTRI doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec l'éfavirenz et un IP (excepté pour tipranavir/ ritonavir où la dose doit être de 600 mg deux fois par jour).

L'utilisation concomitante de

CELSENTRI et de

fosamprénavir/ritonavir n'est pas recommandée.

Efavirenz 600 mg une fois par jour

+ saquinavir/ritonavir

1000 mg/100 mg deux fois par jour

(maraviroc 100 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12: ↑ 5,00

Maraviroc Cmax: ↑ 2,26

Concentrations d'éfavirenz et de saquinavir/ritonavir non mesurées, aucun effet n'est attendu.

Efavirenz et atazanavir /ritonavir ou darunavir/ritonavir

Non étudié. Au vu de l'importance de l'inhibition entraînée par atazanavir /ritonavir ou darunavir/ritonavir en absence d'éfavirenz, une augmentation de l'exposition est attendue.

Etravirine et darunavir/ ritonavir

(maraviroc 150 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12: ↑ 3,10 Maraviroc Cmax: ↑ 1,77

Etravirine ASC12: ↔ 1,00

Etravirine Cmax: ↔ 1,08

Etravirine C12: ↓ 0,81

Darunavir ASC12: ↓ 0,86

Darunavir Cmax: ↔ 0,96

Darunavir C12: ↓ 0,77

Ritonavir ASC12: ↔ 0.93

Ritonavir Cmax: ↔ 1.02

Ritonavir C12: ↓ 0.74

La dose de CELSENTRI doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec l'étravirine et un IP.

L'utilisation concomitante de

CELSENTRI et de

fosamprénavir/ritonavir n'est pas recommandée.

Etravirine et lopinavir/ ritonavir,

saquinavir/ ritonavir ou atazanavir/ ritonavir

Non étudié. Au vu de l'importance de l'inhibition entraînée par lopinavir /ritonavir, saquinavir/ ritonavir ou atazanavir/ ritonavir en l'absence d'étravirine, une augmentation de l'exposition est attendue.

ANTIBIOTIQUES

Sulfaméthoxazole/ Triméthoprime

800 mg/160 mg deux fois par jour (maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC12: ↔ 1,11

Maraviroc Cmax: ↔ 1,19

Concentrations de sulfaméthoxazole/ triméthoprime non mesurées, aucun effet n'est attendu.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et sulfaméthoxazole/ triméthoprime peuvent être coadministrés sans adaptation posologique.

Rifampicine 600 mg une fois par jour

(maraviroc 100 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASC: ↓ 0,37

Maraviroc Cmax: ↓ 0,34

Concentrations de rifampicine non mesurées, aucun effet n'est attendu.

La dose de CELSENTRI doit être augmentée à 600 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec la rifampicine en l'absence d'inhibiteur puissant du CYP3A4. Cet ajustement de dose n'a pas été étudié chez des patients VIH. Voir aussi la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.

Rifampicine + éfavirenz

L'association avec deux inducteurs n'a pas été étudiée. Il pourrait y avoir un risque de concentrations sous-optimales qui conduiraient à une perte de la réponse

L'utilisation concomitante de

CELSENTRI et rifampicine + éfavirenz n'est pas recommandée.

virologique et au développement d'une résistance.

Rifabutine + IP

Non étudié. La rifabutine est considérée comme étant un inducteur plus faible que la rifampicine. Un effet inhibiteur net sur le maraviroc est attendu, en cas d'association de la rifabutine avec des inhibiteurs de la protéase qui sont de puissants inhibiteurs du CYP3A4.

La dose de CELSENTRI doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec la rifabutine et un IP (à l'exception de l'association tipranavir/ritonavir où la dose doit être de 300 mg deux fois par jour). Voir aussi rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.

L'utilisation concomitante de

CELSENTRI et de

fosamprénavir/ritonavir n'est pas recommandée.

Clarithromycine, Télithromycine

Non étudié, mais ce sont deux inhibiteurs

puissants du CYP3A4 et une augmentation des concentrations de maraviroc est attendue.

La dose de CELSENTRI doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec la clarithromycine et la télithromycine.

ANTICONVULSIVANTS

Carbamezépine,

Phénobarbital,

Phénytoïne

Non étudié, mais ce sont de puissants inducteurs du CYP3A4 et une diminution des concentrations de maraviroc est attendue.

La dose de CELSENTRI doit être augmentée à 600 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec la carbamezépine, le phénobarbital ou la phénytoïne en l'absence d'un puissant inhibiteur du

CYP3A4.

ANTIFONGIQUES

Kétoconazole 400 mg une fois par jour (maraviroc 100 mg deux fois par jour)

Maraviroc ASCtau: ↑ 5,00 Maraviroc Cmax: ↑ 3,38

Concentrations de kétoconazole non mesurées, aucun effet n'est attendu.

La dose de CELSENTRI doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec le kétoconazole.

Itraconazole

Non étudié. L'itraconazole est un inhibiteur puissant du CYP3A4 et il est attendu une augmentation de l'exposition au maraviroc.

La dose de CELSENTRI doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de coadministration avec l'itraconazole.

Fluconazole

Le fluconazole est consideré comme un inhibiteur modéré du CYP3A4. Les études de pharmacocinétique de population suggèrent qu'un ajustement des doses de maraviroc n'est pas nécessaire.

CELSENTRI 300 mg deux fois

par jour doit être administré avec

prudence en cas de coadministration avec le fluconazole.

ANTIVIRAUX

Anti-VHB

PEG-interféron

Le PEG-interféron n'a pas été étudié ; aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et le PEG-interféron peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

Anti-VHC

Ribavirine

La ribavirine n'a pas été étudiée ; aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et la ribavirine peuvent

être co-administrés sans adaptation posologique.

ABUS MEDICAMENTEUX

Méthadone

Non étudié, aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et la méthadone peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

Buprénorphine

Non étudié, aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et la buprénorphine peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

AGENTS HYPOLIPEMIANTS

Statines Non étudié, aucune interaction n'est CELSENTRI 300 mg deux fois

attendue. par jour et les statines peuvent

être co-administrés sans adaptation posologique.

ANTIARYTHMIQUES

Digoxine 0,25 mg

Dose unique

(maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Digoxine. ASCt: ↔ 1,00

Digoxine. Cmax: ↔ 1,04

Concentrations de maraviroc non mesurées, aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et la digoxine peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

L'effet du maraviroc à la dose de 600 mg deux fois par jour, sur la digoxine n'a pas été étudié.

CONTRACEPTIFS ORAUX

Ethinylestradiol 30 µg une fois par jour

(maraviroc 100 mg deux fois par jour)

Ethinylestradiol. ASCt: ↔ 1,00

Ethinylestradiol. Cmax: ↔ 0,99 Concentrations de maraviroc non mesurées, aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et l'éthinylestradiol peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

Lévonorgestrel 150 µg une fois par jour

(maraviroc 100 mg deux fois par jour)

Lévonorgestrel. ASC12: ↔ 0,98

Lévonorgestrel. Cmax: ↔ 1,01 Concentrations de maraviroc non mesurées, aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois

par jour et le lévonorgestrel peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

SEDATIFS

Benzodiazépines

Midazolam 7,5 mg Dose unique (maraviroc 300 mg deux fois par jour)

Midazolam. ASC: ↔ 1,18

Midazolam. Cmax: ↔ 1,21  Concentrations de maraviroc non mesurées, aucune interaction n'est attendue.

CELSENTRI 300 mg deux fois par jour et le midazolam peuvent être co-administrés sans adaptation posologique.

MEDICAMENTS A BASE DE PLANTE

Millepertuis

(Hypericum Perforatum)

Une diminution substantielle des concentrations de maraviroc est attendue en cas de co-administration avec le millepertuis avec risque de

concentrations sous-optimales pouvant conduire à une perte de la réponse virologique et à une résistance possible au maraviroc.

L'utilisation concomitante de CELSENTRI et de millepertuis ou de produits contenant du millepertuis n'est pas recommandée.

a Se référer au Tableau 1 pour les recommandations posologiques chez l'enfant lorsque le maraviroc est co-administré avec d'autres traitements antirétroviraux ou d'autres médicaments

4.6 Fécondité, Grossesse et allaitement

Grossesse Les données sur l'utilisation du maraviroc chez la femme enceinte sont limitées. L'effet du maraviroc sur la grossesse n'est pas connu. Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction à des doses élevées. L'activité pharmacologique principale (affinité pour le récepteur CCR5) était limitée chez les espèces étudiées (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le maravirocne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel chez le fœtus.

Allaitement

On ignore si le maraviroc est excrété dans le lait maternel humain. Les données toxicologiques disponibles chez l'animal ont montré que le maraviroc était largement excrété dans le lait. L'activité pharmacologique principale (affinité pour le récepteur CCR5) était limitée chez les espèces étudiées (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Un risque pour le nouveau-né/nourrisson ne peut être exclu.

Il est recommandé aux femmes vivant avec le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson afin d'éviter la transmission du VIH.

Fécondité

Il n'existe pas de données concernant les effets du maraviroc sur la fécondité chez l'Homme. Chez le rat, aucun effet indésirable sur la fécondité des mâles ou des femelles n'a été observé (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Précautions d'emploi

Trouble de la fonction hépatique

Hépatite B

Hépatite C

Réaction cutanée sévère

Réaction d'hypersensibilité

Pathologie cardiovasculaire sévère

Insuffisance rénale

Prédisposition à l'hypotension

Antécédent d'hypotension orthostatique

Syndrome inflammatoire

Ostéonécrose

Consommation élevée d'alcool

IMC > 25 kg/m²

Douleur

Arthralgie

Raideur articulaire

Difficulté pour se mouvoir

Tuberculose active

Infection fongique systémique

Patient de plus de 65 ans

Aptitude à conduire

Le maraviroc peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent être informés que des sensations vertigineuses ont été rapportées au cours du traitement par maraviroc. L'état clinique du patient et le profil des réactions indésirables associées au maraviroc doivent être pris en compte lors de l'évaluation de l'aptitude du patient à conduire un véhicule ou à utiliser une machine.

Le maraviroc peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent être informés que des sensations vertigineuses ont été rapportées au cours du traitement par maraviroc. L'état clinique du patient et le profil des réactions indésirables associées au maraviroc doivent être pris en compte lors de l'évaluation de l'aptitude du patient à conduire un véhicule ou à utiliser une machine.


Informations complémentaires pour CELSENTRI 150 mg cp

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CELSENTRI - CT 5283

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Excipients

Comprimé nu : Cellulose microcristalline, Calcium hydrogène phosphate, Glycolate d'amidon sodique, Magnésium stéarate, Enrobage : Polyvinylique alcool, Titane dioxyde, Macrogol 3350, Talc, Lécithine de soja, Carmin d'indigo

Exploitant / Distributeur

VIIV HEALTHCARE

23 rue François Jacob

92500

RUEIL-MALMAISON

Code UCD7 : 9317276

Code UCD13 : 3400893172766

Code CIS : 62094362

T2A médicament : Non

Laboratoire exploitant : VIIV HEALTHCARE

Prix vente TTC : 472.25€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 472.25€

Taux SS : 100%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH1

Date AMM : 18/09/2007

Rectificatif AMM : 02/12/2024

Marque : CELSENTRI

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400938234817

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

MARAVIROC WAYMADE 150 mg, comprimé pelliculé, boîte de 60

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