DIASTROLIB
Les gammes de produits
Non remboursé
Disponible en vente libre
Forme :
Lyophilisat oral
Catégories :
Gastro-Entéro-Hépatologie, Traitement de la diarrhée, Ralentisseurs du transit, Sans atropine, Lopéramide seul ou associé, Lopéramide
Principes actifs :
Lopéramide chlorhydrate
Diarrhée aiguë
Adulte . Traitement de courte durée. Diarrhée aiguë (implicite)
1 lyophilisat oral après chaque selle non moulée pendant 2 jours. Maximum 6 lyophilisats oraux par jour.
Première prise de 2 lyophilisats.
Voie orale
ARRETER LE TRAITEMENT ET CONSULTER RAPIDEMENT UN MEDECIN en cas de :
- Absence d'amélioration au bout de 2 jours de traitement.
- Fièvre, vomissement.
- Sang ou glaires dans les selles.
- Soif intense, sensation de langue sèche. En effet, ces signes montrent un début de déshydratation, c'est-à-dire de perte importante de liquide due à la diarrhée.
La diarrhée entraîne une perte de liquides et de sels minéraux.
Il est nécessaire de :
·se réhydrater par des boissons abondantes, salées ou sucrées, afin de compenser les pertes de liquide dues à la diarrhée (boire au moins 2 litres).
·s'alimenter le temps
de la diarrhée en supprimant les crudités, les fruits, les légumes
verts, les plats épicés, ainsi que les aliments ou boissons glacé et en
privilégiant les viandes grillées, le riz.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence, vertiges).
Douleur abdominale
Dyspepsie
Eruption cutanée
Bouche sèche
Vomissement
Inconfort abdominal
Douleur abdominale haute
Distension abdominale
Choc anaphylactique
Fatigue
Iléus
Iléus paralytique
Oedème de Quincke
Rétention urinaire
Urticaire
Mégacôlon toxique
Mégacôlon
Syndrome de Stevens-Johnson
Myosis
Pancréatite aiguë
Réaction d'hypersensibilité
Réaction anaphylactique
Somnolence
Erythème polymorphe
Réaction anaphylactoïde
Perte de connaissance
Eruption bulleuse
Démangeaison
Hypertonie
Trouble de la coordination
Nécrolyse épidermique toxique
Stupeur
Glossodynie
Diminution du niveau de conscience
La sécurité du chlorhydrate de lopéramide a été évaluée auprès de 3076 adultes et enfants âgés de plus de 12 ans qui ont participé à 31 études cliniques contrôlées et non contrôlées, lors desquelles le chlorhydrate de lopéramide a été utilisé pour le traitement de diarrhées. Parmi celles-ci, 26 études portaient sur la diarrhée aigüe (N=2755), et 5 autres sur la diarrhée chronique (N=321).
Les effets indésirables les plus fréquemment signalés (avec une incidence ≥ 1 %) dans les essais cliniques avec le chlorhydrate de lopéramide dans la diarrhée aigüe étaient : constipation (2,7 %), flatulences (1,7 %), maux de tête (1,2 %) et nausée (1,1 %).
Lors des essais cliniques dans la diarrhée chronique, les effets indésirables les plus fréquemment signalés (avec une incidence ≥ 1 %) étaient : flatulences (2,8 %), constipation (2,2 %), nausée (1,2 %) et vertiges (1,2 %).
Les effets indésirables présentés ci-dessous sont classés par système organe et par ordre de fréquence. La classification selon la fréquence utilise la convention suivante : effets très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 ; < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000 ; < 1/100), rares (≥ 1/10 000 ; < 1/1 000) et très rares (< 1/10000).
Fréquence des effets indésirables rapportés lors de l'utilisation du chlorhydrate de lopéramide au cours d'essais cliniques chez l'adulte et l'enfant âgé de plus de 12 ans
Effets indésirables issus des données post-commercialisation:
L'analyse des données de sécurité collectées depuis la commercialisation du lopéramide n'a pas identifié de profils de tolérance différents en fonction des indications (chronique ou aigue) ou en fonction de l'âge (adultes, enfants).
Les effets indésirables identifiés depuis la commercialisation du chlorhydrate de lopéramide sont listés ci-dessous par système organe-classe et d'après la classification MedDRA :
Affections du système immunitaire : réactions d'hypersensibilité, réaction anaphylactique (y compris choc anaphylactique), réaction anaphylactoïde.
Affections du système nerveux : somnolence, perte de connaissance, stupeur, diminution du niveau de conscience, hypertonie, troubles de la coordination.
Affections oculaires : myosis.
Affections gastro-intestinales : iléus (y compris iléus paralytique), mégacôlon (y compris mégacôlon toxique), glossodynie, pancréatite aiguë.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : éruption bulleuse (y compris syndrome de Stevens Johnson, nécrolyse épidermique toxique et érythème polymorphe), oedème de Quincke, urticaire, démangeaisons.
Affections du rein et des voies urinaires : rétention urinaire.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration : fatigue.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Voir plus
Il n'est pas recommandé d'administrer ce médicament pendant la grossesse.
Les femmes enceintes ou allaitantes doivent donc être invitées à consulter leur médecin pour un traitement approprié.
Mises en garde spéciales
Ce médicament n'est pas adapté à l'enfant (moins de 15 ans).
Le traitement de la diarrhée par le chlorhydrate de lopéramide est uniquement symptomatique. Lorsqu'une étiologie sous-jacente peut être déterminée, un traitement spécifique doit être administré, le cas échéant.
Si au bout de 2 jours de traitement la diarrhée persiste, le traitement par lopéramide devra être arrêté et les patients doivent être invités à consulter leur médecin. La nécessité d'une réhydratation par soluté de réhydratation orale ou par voie intraveineuse devra être envisagée.
Précautions d'emploi
Le lopéramide ne doit pas être utilisé comme traitement de première intention dans les dysenteries aiguës avec présence de sang dans les selles et fièvre importante.
Le lopéramide ne doit pas être utilisé en cas de diarrhée survenant au cours d'un traitement antibiotique à large spectre. En effet, on doit craindre alors une colite pseudomembraneuse avec toxi-infection. Dans ce cas, tout traitement entraînant une stase fécale doit être évité.
En règle générale, le lopéramide ne doit pas être utilisé lorsqu'une inhibition du péristaltisme doit être évitée et son administration doit être interrompue en cas d'apparition de constipation ou de distension abdominale.
Les patients sidéens traités par chlorhydrate de lopéramide en cas de diarrhée doivent cesser le traitement dès l'apparition des premiers signes de distension abdominale. Des cas isolés de constipation avec risque accru de mégacôlon toxique ont été rapportés chez des patients sidéens atteints de colite infectieuse à agents pathogènes viraux et bactériens, et traités par le chlorhydrate de lopéramide.
Des effets cardiaques y compris un allongement de l'intervalle QT et un élargissement du complexe QRS, et des torsades de pointes ont été signalés en relation avec un surdosage. Pour certains de ces cas, l'évolution a été fatale (voir la rubrique Surdosage). Le surdosage peut révéler un syndrome de Brugada existant. Les patients ne doivent pas dépasser la dose et/ou la durée de traitement recommandées.
Bien qu'il n'existe pas de données pharmacocinétiques chez les patients insuffisants hépatiques, le lopéramide doit être utilisé avec précaution chez ces patients du fait de la réduction de l'effet de premier passage. L'insuffisant hépatique doit faire l'objet d'une surveillance particulière concernant l'apparition des signes de toxicité du système nerveux central (SNC).
Si l'utilisation du lopéramide s'avère nécessaire chez les patients souffrant d'affections inflammatoires du tube digestif incluant le côlon, elle doit être envisagée avec précaution en raison du risque de mégacôlon toxique.
Excipients
Lactose
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Aspartam
L'aspartam est hydrolysé dans le tube gastro-digestif lorsqu'il est ingéré par voie orale. L'un des principaux produits de l'hydrolyse est la phénylalanine. Peut être dangereux pour les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare caractérisée par l'accumulation de phénylalanine ne pouvant être éliminée correctement.
Sorbitol
L'effet additif des produits administrés concomitamment contenant du sorbitol (ou du fructose) et l'apport alimentaire de sorbitol (ou de fructose) doit être pris en compte.
La teneur en sorbitol dans les médicaments à usage oral peut affecter la biodisponibilité d'autres médicaments à usage oral administrés de façon concomitante.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par lyophilisat, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Constipation
Distension abdominale
Infecté par le VIH
Insuffisant hépatique
Maladie inflammatoire digestive
Ce médicament provoque parfois de la fatigue, une somnolence discrète et transitoire ou des vertiges. L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de certaines machines, sur les risques éventuels attachés à l'emploi de ce médicament.
Des données non-cliniques ont indiqué que le lopéramide est un substrat de la glycoprotéine P. L'administration concomitante de lopéramide (dose unique de 16 mg) avec la quinidine, ou le ritonavir, qui sont des inhibiteurs de la glycoprotéine P, a entraîné une augmentation des concentrations plasmatiques de lopéramide de 2 à 3 fois la normale. On ignore dans quelle mesure cette interaction pharmacocinétique avec les inhibiteurs de la glycoprotéine P est cliniquement significative lorsque le lopéramide est utilisé aux doses recommandées.
La co-administration de lopéramide (dose unique de 4 mg) et d'itraconazole, un inhibiteur du CYP3A4 et de la glycoprotéine P, a entraîné une augmentation des concentrations plasmatiques de lopéramide de 3 à 4 fois la normale. Au cours de la même étude un inhibiteur du CYP2C8, le gemfibrozil, a doublé les concentrations plasmatiques de lopéramide. La combinaison itraconazole et gemfibrozil a augmenté les concentrations plasmatiques maximales de lopéramide de 4 fois la normale et l'exposition plasmatique totale de 13 fois la normale. Ces augmentations n'ont pas été associées à des effets sur le système nerveux central (SNC) mesurables par des tests psychomoteurs (par ex. la somnolence subjective et le test de substitution chiffre-symbole).
L'administration concomitante de lopéramide (dose unique de 16 mg) et de kétoconazole, un inhibiteur du CYP3A4 et de la glycoprotéine P, a donné lieu à une augmentation des concentrations plasmatiques de lopéramide de 5 fois la normale. Cette augmentation n'est pas liée à un renforcement des effets pharmacodynamiques tels que mesurés par pupillométrie.
L'administration concomitante de desmopressine orale a augmenté de 3 fois la concentration plasmatique de la desmopressine, probablement à cause du ralentissement de la motilité gastro-intestinale.
Il est attendu que les médicaments ayant les mêmes propriétés pharmacologiques peuvent potentialiser l'effet de lopéramide, et que les médicaments accélérant le transit gastro-intestinal peuvent diminuer son effet.
BEH - Recommandations sanitaires pour les voyageurs, 2018
Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentDiarrhée passagère de l'adulte : Brochure AFSSaPS.
Télécharger le documentLactose monohydraté, Dextran 70, Aspartam, Phosphate disodique, Gomme xanthane, Polysorbate 60, Arôme framboise, Contient notamment : Sorbitol
TEVA SANTE
100 - 110 esplanade du Géneral de Gaulle
92931
PARIS LA DEFENSE CEDEX
Code UCD7 : 9377864
Code UCD13 : 3400893778647
Code CIS : 68276279
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : TEVA SANTE
Laboratoire exploitant : TEVA SANTE
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 10%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Non
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 10/03/2006
Rectificatif AMM : 11/04/2022
Marque : DIASTROLIB
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400937408325
Référence LPPR : Aucune
LOPERAMIDE TEVA CLASSICS 2 mg, gélule, boîte de 20 (détails indisponibles)
DIARETYL 2 mg, gélule, boîte de 12
LOPERAMIDE ARROW GENERIQUES 2 mg, gélule, boîte de 12 (détails indisponibles)
DYSPAGON 2 mg, gélule, boîte de 12
Visitez notre centre de support ou contactez-nous !
Rendez-vous et téléconsultation
avec vos professionnels de santé