DUPHASTON
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Gynécologie, Progestatifs, Progestérone naturelle et assimilés, Dydrogestérone, Gynécologie, Traitement de la ménopause, Substitution d'hormones, Progestatifs, Progestérone naturelle et assimilés, Dydrogestérone, Gynécologie, Traitement de l'endométriose, Autres antigonadotropes, Progestatifs, Dydrogestérone
Principes actifs :
Dydrogestérone
Irrégularité menstruelle post-pubertaire, Irrégularité menstruelle préménopausique, Aménorrhée secondaire, Ménométrorragie, Syndrome prémenstruel, Dysménorrhée, Endométriose, Stérilité par insuffisance lutéale, Ménopause, Mastopathie bénigne
Adulte Femme de plus de 18 ans . Traitement continu. Endométriose
1 comprimé matin, midi et soir.
Adulte Femme de plus de 18 ans (implicite)
1 comprimé du 16ème au 25 ème jour du cycle matin et soir.
Adulte Femme de plus de 18 ans . Traitement discontinu. Endométriose
1 comprimé du 5ème au 25 ème jour du cycle matin, midi et soir.
Adulte Femme de plus de 18 ans . Traitement d'attaque. Ménométrorragie
1 comprimé matin, midi et soir.
Adulte Femme de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Ménométrorragie
1 comprimé du 16ème au 25 ème jour du cycle matin et soir.
Adulte Femme de plus de 18 ans . Traitement cyclique artificiel associé à un estrogène. Ménopause
2 comprimés par jour pendant 14 jours.
Voie orale
Altération de la fonction hépatique
Sensation vertigineuse
Réaction cutanée allergique
Humeur dépressive
Vomissement
Augmentation du poids
Anémie hémolytique
Oedème
Somnolence
Hypersensibilité
Gonflement des seins
Syndrome de type prémenstruel
Angioedème
Augmentation de la taille d'une tumeur progestagène-dépendante
Accident thrombo-embolique veineux
Accident vasculaire cérébral
Aménorrhée
Asthénie
Cancer de l'endomètre
Cancer du sein
Douleur abdominale
Dysménorrhée
Ictère
Infarctus du myocarde
Maladie coronarienne
Ménorragie
Oligoménorrhée
Urticaire allergique
Métrorragie
Cancer ovarien
Hyperplasie de l'endomètre
Malaise
Eruption cutanée allergique
Prurit cutané
Saignements irréguliers
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés par les patients traités par la dydrogestérone au cours des essais cliniques, dans les indications sans traitement estrogénique associé, sont : migraine/maux de tête, nausées, troubles des règles et tension/douleur des seins.
Les effets indésirables suivants ont été observés au cours des études cliniques utilisant la dydrogestérone (n=3483) dans les indications sans traitement estrogénique associé et spontanément après commercialisation, aux fréquences indiquées ci-dessous :
*La fréquence des effets indésirables rapportés spontanément et qui n'ont pas été observés au cours des études cliniques est notée comme « rare » en se basant sur le fait que la limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95% de l'estimation de la fréquence n'est pas plus élevée que 3/x avec x = 3483 (nombre total de sujets observés dans les études cliniques).
Effets indésirables chez l'adolescente :
Compte tenu des données cliniques limitées chez l'adolescente, le profil de sécurité n'est pas établi avec certitude dans cette population. Les données post-marketing disponibles ne montrent pas de différence par rapport à l'adulte.
Effets indésirables associés avec un traitement estro-progestatif (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et le Résumé des Caractéristiques du Produit des préparations à base d'estrogène) :
· cancer du sein, hyperplasie de l'endomètre, cancer de l'endomètre, cancer des ovaires.
· accidents thrombo-emboliques veineux.
· infarctus du myocarde, maladie coronarienne, accident vasculaire cérébral.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr
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Grossesse
Ce produit n'a pas d'indication pendant la grossesse.
Des données de la littérature ont mis en évidence une augmentation du risque d'hypospadias avec certains progestatifs. Cependant en raison de facteurs confondants pendant la grossesse, aucune conclusion définitive ne peut être tirée quant à la contribution des progestatifs à l'hypospadias.
Les résultats des études cliniques dans lesquelles un nombre limité des femmes ont été traitées par la dydrogestérone en début de grossesse, ne montrent aucune augmentation du risque. Il n'existe pas d'autres données épidémiologiques à ce jour.
Les effets observés au cours des études précliniques portant sur le développement embryo-foetal et postnatal correspondent au profil pharmacologique. Des effets indésirables sont survenus uniquement à des expositions qui ont considérablement dépassées l'exposition maximale chez l'homme, n'indiquant que peu de pertinence en usage clinique (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Allaitement
Il n'existe pas de données sur l'excrétion de la dydrogestérone dans le lait maternel. L'expérience avec d'autres progestatifs montre que les progestatifs et leurs métabolites passent dans le lait maternel en petites quantités. On ne sait pas s'il existe un risque chez l'enfant. Par conséquent, la prise de ce médicament est déconseillée pendant l'allaitement.
Fertilité
Il n'y a aucune preuve que la dydrogestérone diminue la fertilité à doses thérapeutiques.
Avant de commencer un traitement par la dydrogestérone dans le cadre de saignements anormaux, l'étiologie des saignements doit être clarifiée.
Des métrorragies et des “spottings” peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l'arrêt du traitement doit faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'éliminer une pathologie maligne.
Conditions nécessitant une surveillance
Si l'une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement par DUPHASTON 10 mg, comprimé pelliculé et l'arrêt du traitement doit être envisagé :
· porphyrie ;
· dépression ;
· valeurs anormales de la fonction hépatique en raison d'une maladie hépatique aiguë ou chronique.
Autres conditions
Les mises en garde et précautions suivantes s'appliquent quand la dydrogestérone est utilisée en association avec un estrogène dans le cadre d'un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) (voir également les mises en garde et précautions d'emploi dans le RCP du produit contenant un estrogène) :
Dans l'indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.
Les données concernant les risques associés aux THS lors du traitement de la ménopause précoce sont limitées. Cependant, en raison d'un risque absolu faible chez les femmes jeunes, la balance bénéfices/risques peut être plus favorable chez ces femmes que chez les femmes plus âgées.
Examen clinique et surveillance
Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d'effectuer un examen clinique (incluant les seins) et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et précautions d'emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.
Les femmes doivent être informées du type d'anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « cancer du sein » ci-dessous). Les examens, incluant une imagerie médicale telle qu'une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.
Hyperplasie endométriale et cancer de l'endomètre
Chez les femmes ayant un utérus, le risque d'hyperplasie endométriale et de cancer de l'endomètre augmente en cas d'administration prolongée d'estrogènes seuls. L'association d'un progestatif comme la dydrogestérone pendant au moins 12 jours par cycle de 28 jours ou l'utilisation d'un traitement continu combiné estro-progestatif peut prévenir l'augmentation du risque associé aux estrogènes seuls.
Cancer du sein
D'une façon générale, les résultats des études montrent une augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes traitées par des associations estro-progestatives ou par des estrogènes seuls. Ce risque augmente avec la durée d'utilisation du THS.
Pour les associations estro-progestatives : une étude randomisée versus placebo, la « Women's Health Initiative Study (WHI) » et une méta-analyse des études épidémiologiques prospectives ont montré de façon cohérente une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées par des associations estro-progestatives, qui devient significative après environ 3 (1-4) ans.
Les résultats d'une importante méta-analyse ont montré qu'après avoir arrêté le traitement, le risque additionnel diminue dans le temps et la durée nécessaire pour qu'il revienne à la normale dépend de la durée de la prise du THS. Lorsqu'un THS a été suivi pendant plus de 5 ans, le risque peut perdurer 10 ans ou plus.
Les THS, particulièrement les traitements combinés estrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.
Cancer de l'ovaire
Le cancer ovarien est beaucoup plus rare que le cancer du sein. Les données épidémiologiques provenant d'une importante méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant un THS par estrogènes seuls ou par une combinaison d'estrogènes et de progestatifs, qui apparaît dans les cinq ans suivant le début de l'utilisation du produit et diminue progressivement après l'arrêt du traitement. D'autres études, y compris l'essai WHI, suggèrent qu'un risque similaire ou légèrement inférieur peut être associé avec une utilisation de THS combinés.
Accidents thrombo-emboliques veineux
· Le THS est associé à un risque relatif 1,3 à 3 fois plus élevé d'accidents thrombo-emboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire). Cet événement survient plutôt au cours de la première année de traitement.
· Les patientes présentant une thrombophilie connue ont un risque accru d'accident thrombo-embolique veineux et le THS pourrait majorer ce risque. Chez ces patientes, l'utilisation d'un THS est contre-indiquée.
· Les facteurs de risque reconnus d'accidents thrombo-emboliques veineux sont : utilisation d'estrogènes, âge élevé, intervention chirurgicale importante, immobilisation prolongée, obésité (IMC > 30 kg/m²), grossesse/post-partum, lupus érythémateux disséminé (LED) et cancer. En revanche, il n'existe aucun consensus sur le rôle possible des varices sur le risque thrombo-embolique veineux.
· Afin de prévenir tout risque thrombo-embolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être appliquées chez les femmes ayant subi une chirurgie. En cas d'immobilisation prolongée suivant une intervention chirurgicale programmée, une interruption provisoire du traitement doit être envisagée 4 à 6 semaines avant l'intervention. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.
· Chez les femmes sans antécédents personnels d'accidents thrombo-emboliques mais ayant des antécédents familiaux (1er degré) de thromboses à un jeune âge, des examens doivent être proposés après avoir évalué les limites (seulement certaines thrombophilies sont identifiées lors des examens). Si une thrombophilie de nature différente de celle d'un membre de la famille est identifiée ou si une thrombophilie est « sévère » (par exemple déficits en antithrombine, protéine S ou protéine C ou une association de ces déficits), le THS est contre-indiqué.
· Chez les femmes déjà traitées par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d'un THS doit être évalué avec précaution.
· La survenue d'un accident thrombo-embolique impose l'arrêt du THS. En cas de survenue de signes évoquant une thrombose tels que gonflement douloureux d'une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine ou dyspnée, il est conseillé aux patientes de consulter immédiatement leur médecin.
Maladie coronarienne
Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence de protection contre l'infarctus du myocarde chez les femmes avec ou sans maladie coronarienne prenant un traitement combiné estrogène-progestatif ou estrogènes seuls.
Pour les associations estro-progestatives : le risque relatif de maladie coronarienne est légèrement augmenté lors de l'utilisation d'un traitement combiné estrogène + progestatif. Le risque absolu de maladie coronarienne étant fortement dépendant de l'âge, le nombre de cas supplémentaires de maladie coronarienne dus à l'utilisation d'estrogènes + progestatifs est très faible chez les femmes en bonne santé proches de la ménopause. Ce risque augmentera avec l'âge.
Accidents vasculaires cérébraux (AVC)
Les traitements combinés estro-progestatifs et estrogènes seuls sont associés à une augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral qui peut être multiplié par 1,5. Le risque relatif ne change pas avec l'âge ou l'ancienneté de la ménopause Toutefois, comme le risque de base de l'AVC est fortement dépendant de l'âge, le risque global d'AVC chez les femmes utilisant un THS augmente avec l'âge.
Excipient
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Métrorragie
Spotting
Porphyrie
Dépression
Maladie hépatique
Trouble mammaire
Hyperplasie endométriale
Cancer de l'endomètre
Cancer de l'ovaire
Thrombophilie
Risque thrombo-embolique
Lupus érythémateux disséminé
Intervention chirurgicale
Antécédent familial d'accident thrombo-embolique
Accident thrombo-embolique
Douleur dans la poitrine
Dyspnée
Maladie coronarienne
Accident vasculaire cérébral
DUPHASTON n'a aucun effet ou qu'une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Rarement, la dydrogestérone peut entraîner une légère somnolence et/ou des sensations vertigineuses, en particulier pendant les toutes premières heures après la prise. Par conséquent, des précautions doivent être prises lors de la conduite ou de l'utilisation de machines.
Les données in vitro montrent que la principale voie métabolique de synthèse du principal métabolite pharmacologiquement actif, le 20 a dihydrodydrogestéone (DHD) est catalysée par l'aldo-kéto-réductase 1C (AKR 1C) dans le cytosol humain. En parallèle du métabolisme cytosolique, il existe des transformations métaboliques par les iso-enzymes du cytochrome P450 (CYP), presque exclusivement via le CYP3A4, aboutissant à plusieurs métabolites mineurs. Le principal métabolite actif DHD est un substrat de la transformation métabolique par le CYP3A4.
Précautions d'emploi
+ Inducteurs enzymatiques
Le métabolisme de la dydrogestérone et du DHD peuvent être augmentés lors de l'association avec des substances connues pour induire des enzymes CYP telles que les anticonvulsivants (par exemple, phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine), les antibiotiques (par exemple, rifampicine, rifabutine, névirapine, éfavirenz) et les préparations à base de plante contenant du millepertuis (Hypericum perforatum), de la sauge, ou du ginkgo biloba.
Le ritonavir et le nelfinavir, bien que connus comme de puissants inhibiteurs du cytochrome, ont paradoxalement des propriétés inductrices quand ils sont utilisés avec des hormones stéroïdiennes.
D'un point de vue clinique, cette augmentation du métabolisme de la dydrogestérone peut conduire à une diminution de l'effet thérapeutique.
Les données in vitro ont montré que la dydrogestérone et la DHD n'inhibent pas ou n'induisent pas les enzymes CYP métabolisant les médicaments à des concentrations cliniquement significatives.
Association déconseillée
+ Ulipristal
En raison du risque d'antagonisme des effets du progestatif, l'association avec l'ulipristal est déconseillée pendant 12 jours après l'arrêt de l'ulipristal.
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentDUPHASTON_03022016_AVIS_CT13069
Télécharger le documentLes traitements médicamenteux du fibrome utérin : recommandation de bonne pratique.
Télécharger le documentLes traitements médicamenteux du fibrome utérin : argumentaire.
Télécharger le documentLe traitement hormonal de la ménopause : Communiqué de presse.
Télécharger le documentLe traitement hormonal de la ménopause : Mise au point (Juin 2006).
Télécharger le documentNoyau : Lactose monohydraté, Magnésium stéarate, Hypromellose, Amidon de maïs, Silice colloïdale, Pelliculage : Hypromellose, Macrogol 400, Titane dioxyde
VIATRIS SANTE
Code UCD7 : 9102647
Code UCD13 : 3400891026474
Code CIS : 64866204
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : VIATRIS MEDICAL
Laboratoire exploitant : VIATRIS SANTE
Prix vente TTC : 2.76€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 2.76€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 06/08/1979
Rectificatif AMM : 29/01/2024
Marque : DUPHASTON
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400932192946
Référence LPPR : Aucune
Pas d'information disponible
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