INNOVAIR
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Solution pour inhalation buccale
Catégories :
Pneumologie, Anti-asthmatiques/BPCO, Corticoïdes + Agonistes sélectifs bêta2-adrénergiques pour inhalation, Béclométasone + Formotérol
Principes actifs :
Béclométasone dipropionate, Formotérol fumarate dihydraté
Asthme persistant, BPCO sévère
Adulte de plus de 18 ans . Traitement continu de fond. Asthme persistant. Voie inhalée (implicite)
2 inhalations 2 fois par jour (soit 1 à 2 le matin et 1 à 2 le soir). Maximum 4 inhalations par jour.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement continu de fond et en cas de symptômes. Asthme persistant. Voie inhalée
1 inhalation matin et soir. Maximum 8 inhalations par jour.
Adulte de plus de 18 ans . BPCO sévère. Voie inhalée
2 inhalations 2 fois par jour soit 2 le matin et 2 le soir.
Voie inhalée
CONSULTER IMMEDIATEMENT un MEDECIN :
- si les symptômes s'aggravent ou si les symptômes deviennent difficiles à maitriser et en cas d'obligation de recourir plus souvent que d'habitude à un inhalateur de secours,
- en cas troubles visuels (vision floue…).
ARRETER le
TRAITEMENT ET PREVENIR un MEDECIN en cas d'aggravation de
l'essoufflement ou de perception de sifflements respiratoires
immédiatement après l'inhalation du médicament. Utiliser l'inhalateur à
action rapide en traitement de secours.
INFORMER IMMEDIATEMENT un MEDECIN en cas :
- D'apparition de réactions d'hypersensibilité telles qu'allergies cutanées, démangeaisons, éruption, rougeur de la peau, gonflement de la peau ou des muqueuses, en particulier des yeux, du visage, des lèvres et de la gorge.
- D'une fièvre
ou de frissons, d'augmentation ou du changement de coloration des
expectorations (crachats), d'une augmentation de la toux ou d'une
aggravation de l'essoufflement.
En cas d'ANESTHESIE
PROGRAMMEE avec des anesthésiques halogénés : ARRETER le
traitement au moins 12 heures avant le début de l'anesthésie (risque
d'arythmies).
Ce médicament doit être conservé au maximum 3 mois après la date de délivrance notée par le pharmacien sur l'étiquetage.
Agitation
Candidose vulvovaginale
Contracture musculaire
Crise d'asthme
Diarrhée
Dyspepsie
Fibrillation auriculaire
Gastro-entérite
Hyperhidrose
Hypokaliémie
Irritation de la gorge
Palpitation
Rhinite
Sinusite
Tachyarythmie
Tachycardie
Toux non productive
Urticaire
Syndrome grippal
Dysphagie
Myalgie
Granulopénie
Toux productive
Bouffées vasomotrices
Dysgueusie
Hyperglycémie
Tremblement
Sensation vertigineuse
Sécheresse de la bouche
Candidose oropharyngée
Nausée
Dermatite allergique
Candidose oesophagienne
Prurit cutané
Diminution des taux de cortisol sérique
Modification de l'ECG
Rash cutané
Augmentation de l'insulinémie
Infection fongique buccale
Allongement de l'intervalle QTc
Augmentation du taux sanguin de corps cétoniques
Augmentation du taux d'acides gras libres
Augmentation du taux de plaquettes
Augmentation du taux de protéine C réactive
Sensation de brûlure des lèvres
Inflammation des trompes d'Eustache
Angine de poitrine
Extrasystole ventriculaire
Néphrite
Oedème de Quincke
Diminution de la pression artérielle
Augmentation de la pression artérielle
Bronchospasme paradoxal
Cataracte
Glaucome
Retard de croissance
Thrombopénie
Insuffisance surrénalienne
Dyspnée
Oedème périphérique
Réaction d'hypersensibilité
Diminution de la densité osseuse
Exacerbation de l'asthme
Anxiété
Erythème
Mycose de la cavité buccale
Syndrome dépressif
Troubles du comportement
Vision floue
Oedème du visage
Trouble du sommeil
Troubles du comportement chez l'enfant
Erythème des paupières
Comportement agressif
Freination de la fonction surrénalienne
Hyperactivité psychomotrice
Oedème du pharynx
Oedème des lèvres
Oedème des yeux
La présence du dipropionate de béclométasone et du fumarate de formotérol dihydraté, peut entraîner des effets indésirables dont la nature et la sévérité sont identiques à celles des effets indésirables de chacun des deux principes actifs. L'administration concomitante des deux principes actifs n'entraîne pas la survenue d'événements indésirables spécifiques.
Les effets indésirables observés sous traitement par une association fixe de dipropionate de béclométasone et de formotérol et en monothérapie sont indiqués ci-après. Ils sont classés par organes.
La définition des fréquences de survenue est la suivante : très fréquent (= 1/10), fréquent (= 1/100 et <1/10), peu fréquent (= 1/1.000 et <1/100), rare (= 1/10.000 et < 1/1.000), très rare (= 1/10.000) et inconnue (fréquence non déterminée ou non disponible).
Les données obtenues concernant les réactions indésirables fréquentes et peu fréquentes sont issues des essais cliniques conduits chez des patients asthmatiques et chez des patients présentant une bronchopneumopathie chronique obstructive. L'incidence sous placebo n'a pas été prise en compte.
* Un cas non grave de pneumonie liée au traitement par INNOVAIR a été rapporté au cours d'un essai clinique conduit chez des patients atteints de BPCO. D'autres effets indésirables observés avec INNOVAIR lors des essais cliniques conduits dans la BPCO ont été : diminution de la cortisolémie et fibrillation auriculaire.
Comme avec les autres traitements utilisés en inhalation, un bronchospasme paradoxal est possible (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Parmi les effets indésirables observés, ceux qui sont typiques du formotérol sont les suivantes : hypokaliémie, céphalées, tremblement, palpitations, toux, contractures musculaires et allongement de l'intervalle QTc.
Les effets indésirables spécifiques du dipropionate de béclométasone sont les suivants : mycoses buccales, candidose buccale, dysphonie et irritation de la gorge.
Un gargarisme ou rinçage de la bouche à l'eau et éventuellement un brossage des dents après l'utilisation du médicament permettent de diminuer le risque de dysphonie et de candidoses. Une candidose symptomatique peut être traitée par un antifongique topique, le traitement par INNOVAIR étant poursuivi en même temps.
Les corticoïdes par voie inhalée (par exemple le dipropionate de béclométasone) peuvent avoir des effets systémiques, surtout en cas d'utilisation prolongée de doses fortes. Il peut s'agir des phénomènes suivants : freination surrénalienne, diminution de la densité minérale osseuse, retard de croissance chez l'enfant et l'adolescent, cataracte et glaucome (voir aussi rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Des réactions d'hypersensibilité telles que rash, urticaire, prurit, érythème et oedème des yeux, du visage, des lèvres et de la gorge ont également été notées.
Population Pédiatrique
Dans une étude sur 12 semaines menée chez des patients adolescents asthmatiques, le profil de tolérance de INNOVAIR n'était pas différent de celui du dipropionate de béclometasone seul.
INNOVAIR 50/6 microgrammes par dose, formulation expérimentale pédiatrique de dipropionate de béclométasone et fumarate de formotérol, administré chez des enfants asthmatiques âgés de 5 à 11 ans pendant une période de traitement de 12 semaines, a montré un profil de tolérance similaire à l'association libre de formotérol et de dipropionate de béclométasone commercialisés. Cependant, la même formulation pédiatrique de INNOVAIR 50/6 microgrammes administrée chez des enfants asthmatiques âgés de 5 à 11 ans pendant 2 semaines n'a pas démontré de non-infériorité par apport à l'association libre de formotérol et diproponiate de béclométasone commercialisés administrés séparément, en termes de taux de croissance de la partie inférieure de la jambe.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Voir plus
Il n'y a pas de données ou de démonstration de la sécurité d'emploi du gaz propulseur HFA-134a chez la femme enceinte ou qui allaite. Toutefois, les études animales concernant l'effet du HFA-134a sur la reproduction et le développement embryofoetal n'ont révélé aucun effet indésirable cliniquement notable.
Grossesse
Il n'existe pas de données cliniques pertinentes concernant l'emploi de INNOVAIR chez la femme enceinte. Les études animales concernant l'association de dipropionate de béclométasone et de formotérol ont révélé une toxicité sur la reproduction après une exposition systémique élevée (voir rubrique Données de sécurité préclinique) du fait de l'effet tocolytique des beta2-sympathomimétiques, la prudence est requise dans la période précédant l'accouchement.
L'utilisation du formotérol est déconseillée pendant la grossesse et surtout en fin de grossesse ou pendant le travail, sauf en l'absence d'alternative dont la sécurité est bien établie.
INNOVAIR ne doit être utilisé pendant la grossesse que si les bénéfices escomptés l'emportent sur les risques potentiels.
Allaitement
Il n'existe pas de données cliniques pertinentes concernant l'emploi de INNOVAIR chez la femme qui allaite. Bien qu'il n'y ait pas de données recueillies chez l'animal, il est probable que le dipropionate de béclométasone, comme les autres corticoïdes, soit sécrété dans le lait.
Le passage du formotérol dans le lait humain n'est pas connu, mais sa présence a été décelée chez l'animal pendant l'allaitement.
Il ne faut donc envisager l'administration de INNOVAIR à des femmes qui allaitent que si les bénéfices escomptés l'emportent sur les risques potentiels.
INNOVAIR doit être administré avec précaution (éventuellement sous surveillance avec enregistrement) chez les patients présentant les pathologies suivantes: arythmies cardiaques, en particulier bloc auriculo-ventriculaire du troisième degré et tachyarythmies, sténose aortique sous-valvulaire idiopathique, cardiomyopathie obstructive hypertrophique, cardiopathie grave, en particulier infarctus du myocarde à la phase aiguë, cardiopathie ischémique, insuffisance cardiaque congestive, vasculopathie oblitérante, en particulier artériosclérose, hypertension artérielle et anévrisme.
La prudence est également requise chez les patients présentant un allongement de l'intervalle QTc, authentifié ou suspecté, qu'il soit congénital ou iatrogène (QTc > 0,44 secondes). Le formotérol lui-même peut induire un allongement de l'intervalle QTc.
La prudence est également recommandée en cas d'utilisation de INNOVAIR chez les patients présentant une thyréotoxicose, un diabète, un phéochromocytome et une hypokaliémie non traitée.
Une hypokaliémie pouvant entraîner des conséquences graves peut être observée lors d'un traitement par béta-2 agoniste. L'administration concomitante de béta-2 agonistes avec des médicaments ayant un effet hypokaliémiant ou pouvant potentialiser cet effet comme les dérivés xanthiques, les corticoïdes ou les diurétiques peut induire une augmentation du risque d'hypokaliémie. La prudence est particulièrement recommandée en cas d'asthme instable pour lequel la prise des médicaments bronchodilatateurs utilisés « à la demande » est importante et variable au cours de la journée. Il peut être recommandé de surveiller la kaliémie dans ces situations.
L'administration de formotérol peut provoquer une augmentation de la glycémie. Des contrôles supplémentaires de la glycémie peuvent donc être justifiés chez des patients diabétiques.
En cas d'anesthésie programmée avec des anesthésiques halogénés, l'administration de INNOVAIR devra être interrompue au moins 12 heures avant le début de l'anesthésie, en raison du risque d'arythmies.
Comme tous les médicaments inhalés contenant des corticoïdes, INNOVAIR doit être utilisé avec prudence en cas de tuberculose pulmonaire évolutive ou quiescente et d'infection fongique ou virale des voies respiratoires.
Il est recommandé de ne pas arrêter brutalement un traitement par INNOVAIR.
Si le contrôle des symptômes reste insuffisant à la suite du traitement par INNOVAIR ou si le patient dépasse les doses maximales recommandées de INNOVAIR, la thérapeutique devra être réévaluée. Une détérioration soudaine ou progressive du contrôle des symptômes d'asthme ou de BPCO nécessite un avis médical urgent car elle peut annoncer une évolution vers un état clinique grave engageant le pronostic vital. Il conviendra alors d'envisager une augmentation de la corticothérapie (avec par exemple une cure de corticoïdes oraux) ou une antibiothérapie en cas d'infection.
Le traitement par INNOVAIR ne doit pas être instauré pendant une exacerbation ou pendant une aggravation significative ou une déstabilisation aiguë de l'asthme. Des événements indésirables graves liés à l'asthme ainsi que des exacerbations sont possibles pendant le traitement par INNOVAIR.
Le patient devra être informé que si les symptômes d'asthme restent insuffisamment contrôlés ou s'aggravent après la mise en route du traitement par INNOVAIR, le traitement doit être poursuivi mais un avis médical est requis dès que possible.
Comme avec d'autres produits inhalés, l'augmentation du sifflement bronchique et une respiration rapide témoignant d'un bronchospasme à la suite de l'inhalation de ce médicament doit conduire à l'arrêt du traitement par INNOVAIR et à un examen clinique du patient. La conduite thérapeutique devra être réévaluée pour envisager si nécessaire les alternatives thérapeutiques.
INNOVAIR ne doit pas être utilisé en traitement de première intention de l'asthme.
Pour le traitement de crises d'asthme aiguës, le patient doit disposer constamment d'un bronchodilatateur d'action rapide, c'est-à-dire soit INNOVAIR pour les patients qui l'utilisent à la fois en traitement de fond et pour soulager les symptômes d'asthme, soit un bronchodilatateur d'action rapide (pour les patients qui utilisent INNOVAIR uniquement en traitement de fond).
Il convient de rappeler aux patients de prendre INNOVAIR quotidiennement, conformément à la prescription médicale, même en l'absence de symptômes. La prise de INNOVAIR « à la demande » ne doit s'envisager qu'en réponse à la survenue de symptômes d'asthme dans le but de les soulager, mais elle ne doit pas correspondre à une utilisation préventive systématique telle que pour la prévention de l'asthme d'effort. Pour une telle utilisation, il convient d'avoir recours à un bronchodilatateur d'action rapide seul, adapté
Les corticoïdes inhalés peuvent induire des effets systémiques, lorsqu'ils sont utilisés pendant longtemps à fortes doses. Ces effets sont beaucoup plus rares avec un traitement administré par voie inhalée que par voie orale. Les effets systémiques possibles sont les suivants : syndrome de Cushing, symptômes cushingoïdes, freination surrénalienne, retard de croissance chez les enfants et adolescents, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte et glaucome et plus rarement des troubles psychologiques ou du comportement incluant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, syndrome dépressif ou comportement agressif (notamment chez l'enfant). Par conséquent, il est important d'examiner régulièrement le patient et de réduire la dose de corticoïde inhalé jusqu'à la dose minimale efficace pour le traitement de l'asthme.
Les données de pharmacocinétique en dose unique (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques) n'ont pas mis en évidence une exposition systémique du formotérol plus importante avec l'utilisation de la chambre d'inhalation AeroChamber Plus par rapport à l'inhalateur standard. Par ailleurs, l'exposition systémique du 17-monopropionate de béclométasone est diminuée alors que celle du dipropionate de béclométasone sous sa forme inchangée est plus importante. Etant donné que l'exposition systémique totale du dipropionate de béclometasone et de son métabolite actif reste inchangée, il n'est pas attendu de risque accru d'effets systémiques avec l'utilisation de la chambre d'inhalation AeroChamber Plus.
L'administration au long cours de corticoïdes par voie inhalée à forte dose peut provoquer une freination surrénalienne voire une insuffisance surrénalienne aigüe. Le risque est particulièrement élevé chez les enfants de moins de 16 ans recevant des doses de dipropionate de béclométasone supérieures aux doses préconisées. Les situations favorisant l'insuffisance surrénalienne aigue sont notamment les suivantes : traumatisme, intervention chirurgicale, infection ou diminution trop rapide de la posologie. Les symptômes sont habituellement atypiques pouvant consister en une anorexie, des douleurs abdominales, une perte de poids, une fatigue, des céphalées, des nausées, des vomissements, une hypotension, des troubles de la conscience, une hypoglycémie et des convulsions. Il faut envisager une corticothérapie de supplémentations par voie systémique couvrant la durée de la période de stress ou en cas d'intervention programmée.
Il convient de rester prudent lors du remplacement d'un traitement préalable par INNOVAIR, notamment si un risque de freination surrénalienne par le traitement précédent est pressenti.
La freination des fonctions surrénaliennes peut persister assez longtemps après l'arrêt de la corticothérapie par voie orale. Les patients ayant nécessité une corticothérapie à forte dose en urgence par le passé ou ayant reçu un traitement prolongé par des corticoïdes inhalés à forte dose sont également exposés à ce risque. Il conviendra donc d'évoquer le risque d'insuffisance surrénalienne persistante en cas de stress ou d'intervention programmée et envisager une corticothérapie de supplémentation dans ces situations. Un avis spécialisé peut être requis avant toute intervention en cas de freination majeure.
Pneumonie chez les patients présentant une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
Une augmentation de l'incidence des cas de pneumonie, ayant ou non nécessité une hospitalisation, a été observée chez les patients présentant une BPCO et recevant une corticothérapie inhalée.
Bien que cela ne soit pas formellement démontré dans toutes les études cliniques disponibles, ce risque semble augmenter avec la dose de corticoïde administré.
Les données disponibles ne permettent pas de considérer que le niveau du risque de survenue de pneumonie varie en fonction du corticostéroïde inhalé utilisé.
Il convient de rester vigilant chez les patients présentant une BPCO, les symptômes de pneumonie pouvant s'apparenter aux manifestations cliniques d'une exacerbation de BPCO.
Le tabagisme, un âge avancé, un faible indice de masse corporelle (IMC) ainsi que la sévérité de la BPCO sont des facteurs de risques de survenue de pneumonie.
Les patients devront se rincer la bouche ou se gargariser avec de l'eau ou encore se brosser les dents après l'inhalation de la dose prescrite, afin de réduire le risque de candidose oropharyngée.
INNOVAIR contient une petite quantité d'éthanol (alcool) est de 7mg par bouffée, ce qui est équivalent à 0,20 mg/kg par dose de deux bouffées. Aux posologies normalement utilisées, la quantité d'éthanol est négligeable et ne pose pas de risque aux patients.
Troubles visuels :
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
Bloc auriculoventriculaire du troisième degré
Tachyarythmie
Sténose aortique sous-valvulaire
Cardiomyopathie obstructive hypertrophique
Infarctus du myocarde à la phase aiguë
Cardiopathie ischémique
Insuffisance cardiaque congestive
Artériosclérose
Hypertension artérielle
Anévrisme cardiovasculaire
Allongement de l'intervalle QTc
Thyréotoxicose
Diabète
Phéochromocytome
Hypokaliémie non traitée
Anesthésie générale
Tuberculose pulmonaire
Infection respiratoire fongique
Infection respiratoire virale
Exacerbation d'asthme
Bronchospasme paradoxal
Stress
Intervention chirurgicale
Tabagisme
Sujet âgé
Indice de masse corporelle < 18,5 (maigreur)
Insuffisant rénal
Insuffisant hépatique
Troubles visuels
Consommation d'alcool
L'effet de INNOVAIR sur l'aptitude à conduire ou à utiliser des machines est improbable.
Interactions pharmacocinétiques
Le dipropionate de béclométasone est très rapidement métabolisé par des enzymes estérases.
Le métabolisme de la béclométasone est moins dépendant du CYP3A que celui de certains autres corticostéroïdes, et les interactions sont en général peu probables ; néanmoins, en cas d'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A (p. ex. ritonavir, cobicistat), la possibilité d'effets systémiques ne peut pas être exclue et il est donc conseillé d'être prudent et d'appliquer une surveillance adéquate en cas d'utilisation de ces agents.
Interactions pharmacodynamiques
L'usage des bêta-bloquants (y compris sous forme de collyre) doit être évité chez les sujets asthmatiques. En cas d'utilisation impérative de bêta-bloquants, l'effet du formotérol peut être diminué voire inhibé.
A l'inverse, l'utilisation concomitante d'autres produits bêta-adrénergiques peut entraîner un effet additif. Il convient donc de rester prudent lors de la prescription simultanée de formotérol et de théophylline ou d'autres médicaments bêta-adrénergiques.
Un traitement concomitant par la quinidine, le disopyramide, le procaïnamide, les phénothiazines, les antihistaminiques, les inhibiteurs de la monoamine-oxydase et les antidépresseurs tricycliques peut provoquer un allongement de l'intervalle QTc et augmenter le risque d'arythmie ventriculaire.
En outre, la L-dopa, la L-thyroxine, l'ocytocine et l'alcool peuvent perturber la tolérance cardiaque des bêta2-sympathomimétiques.
Un traitement concomitant par des inhibiteurs de la monoamine-oxydase ou par des médicaments dotés de propriétés similaires, tels que furazolidone et procarbazine, peut provoquer des réactions hypertensives.
Chez les patients recevant en même temps une anesthésie par des hydrocarbures halogénés, le risque d'arythmie est augmenté.
Un traitement concomitant par des dérivés de la xanthine, des corticoïdes ou des diurétiques risque de potentialiser l'effet hypokaliémiant des agonistes des récepteurs bêta 2 (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Chez les patients traités par des glycosides digitaliques, l'hypokaliémie peut augmenter le risque d'arythmie.
INNOVAIR contient une petite quantité d'éthanol. Il y a un risque théorique d'interaction chez les patients particulièrement sensibles recevant du disulfirame ou du métronidazole.
Conservation des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentFORMODUAL INNOVAIR 14052014 AVIS CT13337
Télécharger le documentINNOVAIR - FORMODUAL 15052013 AVIS CT12464
Télécharger le documentCT-5085
Télécharger le documentNorflurane, Ethanol, Chlorhydrique acide
CHIESI
17, Avenue de l'EUROPE
92277
BOIS COLOMBES CEDEX
Code UCD7 : 9304517
Code UCD13 : 3400893045176
Code CIS : 60701778
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : CHIESI
Laboratoire exploitant : CHIESI
Prix vente TTC : 25.78€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 25.78€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 23/07/2007
Rectificatif AMM : 18/12/2024
Marque : INNOVAIR
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400938141283
Référence LPPR : Aucune
BECLOMETASONE/FORMOTEROL VIATRIS 100/6 microgrammes/dose, solution pour inhalation en flacon pressurisé, boîte de 1 flacon pressurisé de 120 doses
FORMODUAL 100/6 microgrammes/dose, solution pour inhalation en flacon pressurisé, boîte de 1 flacon pressurisé de 120 doses
FORMODUAL NEXTHALER 100 microgrammes/6 microgrammes par inhalation, poudre pour inhalation, boîte de 1 dispositif inhalateur de 120 doses
INNOVAIR NEXTHALER 100 microgrammes/6 microgrammes par inhalation, poudre pour inhalation, boîte de 3 dispositifs inhalateurs de 120 doses
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