KEPPRA
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Anti-épileptiques, Anticonvulsivants non barbituriques, Autres anti-épileptiques, Lévétiracétam
Principes actifs :
Lévétiracétam
Crise épileptique partielle avec ou sans généralisation secondaire, Crise épileptique myoclonique, Crise généralisée tonico-clonique primaire
Enfant de 6 ans à 12 ans de plus de 50 Kg . Traitement en association : Initial. Crise épileptique partielle avec ou sans généralisation secondaire
1 comprimé 2 fois par jour à avaler avec une quantité suffisante de liquide pendant 4 semaines.
Enfant de 6 ans à 12 ans de plus de 50 Kg . Traitement en association : Entretien. Crise épileptique partielle avec ou sans généralisation secondaire (implicite)
3 comprimés 2 fois par jour à avaler avec une quantité suffisante de liquide. Maximum 6 comprimés par jour.
Adulte - Enfant de plus de 12 ans de plus de 50 Kg . Traitement en association : Entretien (implicite)
3 comprimés 2 fois par jour à avaler avec une quantité suffisante de liquide. Maximum 6 comprimés par jour.
Adulte - Enfant de plus de 12 ans de plus de 50 Kg . Traitement en association : Initial
1 comprimé 2 fois par jour à avaler avec une quantité suffisante de liquide pendant 4 semaines.
Enfant de 6 ans à 12 ans de moins de 50 Kg . Traitement en association : Entretien. Crise épileptique partielle avec ou sans généralisation secondaire (implicite)
30 mg par kilo 2 fois par jour à répartir en deux prises égales. Maximum 60 mg par kilo par jour.
ou 0.06 comprimé par kilo 2 fois par jour à répartir en deux prises égales. Maximum 0.12 comprimé par kilo par jour.
Avaler avec une quantité suffisante de liquide.
Adolescent de 12 ans à 18 ans de moins de 50 Kg . Traitement en association : Entretien (implicite)
30 mg par kilo 2 fois par jour à répartir en deux prises égales. Maximum 60 mg par kilo par jour.
ou 0.06 comprimé par kilo 2 fois par jour à répartir en deux prises égales. Maximum 0.12 comprimé par kilo par jour.
Avaler avec une quantité suffisante de liquide.
Adulte de plus de 16 ans de plus de 50 Kg . Traitement en monothérapie : Entretien. Crise épileptique partielle avec ou sans généralisation secondaire (implicite)
3 comprimés 2 fois par jour à avaler avec une quantité suffisante de liquide. Maximum 6 comprimés par jour.
Adulte de plus de 16 ans de plus de 50 Kg . Traitement en monothérapie : Initial. Crise épileptique partielle avec ou sans généralisation secondaire
1 comprimé 2 fois par jour à avaler avec une quantité suffisante de liquide pendant 4 semaines.
Voie orale
Agitation
Agressivité
Anorexie
Anxiété
Asthénie
Convulsions
Diarrhée
Douleur abdominale
Dyspepsie
Fatigue
Insomnie
Irritabilité
Nervosité
Toux
Vertige
Dépression
Eruption cutanée
Tremblement
Sensation vertigineuse
Trouble de l'équilibre
Léthargie
Nausée
Labilité émotionnelle
Hostilité
Comportement anormal
Saute d'humeur
Alopécie
Eczéma
Leucopénie
Prise de poids
Idée suicidaire
Thrombocytopénie
Myalgie
Tentative de suicide
Diplopie
Colère
Confusion
Ataxie
Paresthésie
Perte de poids
Trouble de la mémoire
Faiblesse musculaire
Vision trouble
Trouble de la coordination
Prurit cutané
Attaque de panique
Amnésie
Anomalie des tests de la fonction hépatique
Blessure
Trouble du comportement
Trouble psychotique
Trouble de l'attention
Hallucination
Hépatite
Hyponatrémie
Insuffisance hépatique
Pancréatite
Agranulocytose
Infection
Idée délirante
Syndrome de Stevens-Johnson
Allongement de l'intervalle QT
Dyskinésie
Neutropénie
Syndrome malin des neuroleptiques
Erythème polymorphe
Hyperkinésie
Rhabdomyolyse
Pancytopénie
Anaphylaxie
Encéphalopathie
Suicide
Hypersensibilité
Nécrolyse épidermique toxique
Troubles de la personnalité
Elévation de la créatine phosphokinase
Trouble de la pensée
Trouble de la marche
Angioedème
Choréo-athétose
Syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse
Aggravation des crises convulsives
Aplasie médullaire
Changement d'humeur
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : rhinopharyngite, somnolence, céphalée, fatigue et sensation vertigineuse. Le profil de tolérance présenté ci-dessous est basé sur l'analyse de l'ensemble des essais cliniques contrôlés versus placebo réalisés dans toutes les indications, soit un total de 3416 patients traités par lévétiracétam. Ces données sont complétées par celles de l'utilisation du lévétiracétam dans les études correspondantes de suivi en ouvert, ainsi que par celles issues de la surveillance après commercialisation. Le profil de tolérance du lévétiracétam est généralement similaire au sein des différentes classes d'âge (adultes et patients pédiatriques) et pour toutes les indications approuvées dans l'épilepsie.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés au cours des études cliniques (adulte, adolescent, enfant et nourrisson de plus de 1 mois) et depuis la commercialisation sont présentés par classe-organe et par fréquence, dans le tableau ci-dessous. Les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité et leur fréquence est définie de la façon suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10000 à < 1/1000) et très rare (< 1/10000).
(1) Voir la rubrique Description d'effets indésirables sélectionnés.
(2) De très rares cas de développement de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ont été observés chez des patients présentant des antécédents sous-jacents de TOC ou d'affections psychiatriques dans le cadre de la surveillance post-commercialisation.
(3) La prévalence est significativement plus élevée chez les patients japonais par rapport aux patients non japonais.
Description d'effets indésirables sélectionnés
Réactions d'hypersensibilité multiviscérale
Des réactions d'hypersensibilité multiviscérale (également connues sous le nom de syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [Drug Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms, DRESS]) ont été rarement signalées chez des patients traités par lévétiracétam. Les manifestations cliniques peuvent se développer 2 à 8 semaines après le début du traitement. Ces réactions se présentent de différentes manières, mais se manifestent typiquement par de la fièvre, une éruption cutanée, un œdème facial, des adénopathies, des anomalies hématologiques et peuvent être associées à une atteinte de différents systèmes d'organes, dont, principalement, le foie. En cas de suspicion d'une réaction d'hypersensibilité multiviscérale, il convient d'interrompre le traitement par lévétiracétam.
Le risque d'anorexie est plus important lorsque le lévétiracétam est co-administré avec du topiramate.
Dans plusieurs cas d'alopécie, une régression a été observée à l'arrêt du lévétiracétam. Une aplasie médullaire a été identifiée dans quelques cas de pancytopénie.
Des cas d'encéphalopathie sont généralement survenus en début de traitement (quelques jours à quelques mois) et ont disparu après l'arrêt du traitement.
Population pédiatrique
Chez les patients âgés de 1 mois à moins de 4 ans, un total de 190 patients a été traité par le lévétiracétam au cours d'études contrôlées versus placebo et d'études de suivi en ouvert. Soixante de ces patients ont été traités par le lévétiracétam au cours d'études contrôlées versus placebo. Chez les patients âgés de 4 à 16 ans, un total de 645 patients a été traité par le lévétiracétam au cours d'études contrôlées versus placebo et d'études de suivi en ouvert. 233 de ces patients ont été traités par le lévétiracétam au cours des études contrôlées versus placebo. Les données au sein de ces deux tranches d'âges pédiatriques sont complétées par la surveillance de l'utilisation du lévétiracétam après commercialisation.
De plus, 101 nourrissons de moins de 12 mois ont été exposés dans une étude de sécurité postautorisation. Aucun nouveau signal de sécurité n'a été identifié pour les nourrissons épileptiques âgés de moins de 12 mois traités par lévétiracétam.
Le profil de tolérance du lévétiracétam est généralement similaire au sein des différentes tranches d'âge et dans toutes les indications approuvées dans l'épilepsie. Les résultats de tolérance des patients pédiatriques suivis dans les études cliniques contrôlées versus placebo sont comparables au profil de tolérance du lévétiracétam chez les adultes, à l'exception des effets indésirables comportementaux et psychiatriques qui sont plus fréquents chez les enfants que chez les adultes. Chez les enfants et les adolescents âgés de 4 à 16 ans, les vomissements (très fréquents, 11,2 %), l'agitation (fréquent, 3,4 %), les sautes d'humeur (fréquent, 2,1 %), la labilité émotionnelle (fréquent, 1,7 %), l'agressivité (fréquent, 8,2 %), le comportement anormal (fréquent, 5,6 %) et la léthargie (fréquent, 3,9 %) ont été rapportés plus fréquemment que dans les autres classes d'âge ou que dans le profil de tolérance général. Chez les nourrissons et les enfants âgés de 1 mois à moins de 4 ans, l'irritabilité (très fréquent, 11,7 %) et les troubles de la coordination (fréquent, 3,3 %) ont été rapportés plus fréquemment que dans les autres classes d'âge ou que dans le profil de tolérance général.
Une étude de tolérance dans la population pédiatrique, étude de non infériorité, en double aveugle, contrôlée versus placebo, a permis d'évaluer les effets cognitifs et neuropsychologiques du lévétiracétam chez les enfants de 4 à 16 ans ayant des crises partielles. Il a été conclu que Keppra n'était pas différent (non inférieur) du placebo pour la modification du score Leiter-R Attention and Memory, Memory Screen Composite dans la population per protocole par rapport au score à l'inclusion. Les résultats concernant les fonctions comportementale et émotionnelle ont indiqué une aggravation du comportement agressif chez les patients traités par lévétiracétam, selon une mesure standardisée et systématique utilisant un instrument validé, la Child Behavior Check List d'Achenbach (CBCL). Cependant, les sujets traités par lévétiracétam dans l'étude de suivi à long terme en ouvert n'ont pas présenté, en moyenne, d'altération des fonctions comportementale et émotionnelle, en particulier, les mesures du comportement agressif n'ont pas montré d'aggravation par rapport aux valeurs à l'inclusion.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration .
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Femmes en âge de procréer
Un avis médical spécialisé doit être donné aux femmes en âge de procréer. Le traitement par lévétiracétam doit être réévalué lorsqu'une femme envisage une grossesse. Comme avec tous les médicaments antiépileptiques, l'arrêt brutal du lévétiracétam doit être évité car cela peut entraîner des crises d'épilepsie dont les conséquences pour la femme et l'enfant à naître peuvent être graves. La monothérapie doit être privilégiée dans la mesure du possible, car le traitement par plusieurs médicaments antiépileptiques pourrait être associé à un risque plus élevé de malformations congénitales par rapport à une monothérapie en fonction des antiépileptiques associés.
Grossesse
Un grand nombre de données post-commercialisation concernant les femmes enceintes exposées au lévétiracétam en monothérapie (plus de 1800, dont plus de 1500 expositions au cours du 1er trimestre) ne suggère pas d'augmentation du risque de malformations congénitales majeures.
Seules des données limitées sur le neurodéveloppement des enfants exposés in utero à Keppra en monothérapie sont disponibles. Cependant, les études épidémiologiques actuelles (sur environ
100 enfants) ne suggèrent pas d'augmentation du risque de troubles ou retards neurodéveloppementaux.
Si après une évaluation attentive le traitement est considéré comme cliniquement nécessaire, le lévétiracétam peut être utilisé au cours de la grossesse. Dans ce cas, la dose efficace la plus faible est recommandée.
Des changements physiologiques pendant la grossesse peuvent affecter la concentration en lévétiracétam. Une diminution des concentrations plasmatiques en lévétiracétam a été observée pendant la grossesse. Cette diminution est plus prononcée pendant le troisième trimestre (jusqu'à 60 % de la concentration de base avant grossesse). Une prise en charge clinique appropriée des femmes enceintes traitées par le lévétiracétam devra être assurée.
Allaitement
Le lévétiracétam est excrété dans le lait maternel. Par conséquent, l'allaitement n'est pas recommandé. Toutefois, si un traitement par le lévétiracétam est nécessaire pendant l'allaitement, le rapport bénéfice/risque du traitement devra être évalué en considérant l'importance de l'allaitement.
Fertilité
Aucun impact sur la fertilité n'a été détecté lors des études sur l'animal (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Aucune donnée clinique n'est disponible, le risque potentiel pour l'homme est inconnu.
Insuffisance rénale
L'administration de lévétiracétam à l'insuffisant rénal peut nécessiter une adaptation de la dose. Chez le patient atteint d'insuffisance hépatique sévère, l'évaluation de la fonction rénale est recommandée avant de déterminer la dose à administrer (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Insuffisance rénale aiguë
L'utilisation du lévétiracétam a été très rarement associée à une insuffisance rénale aiguë, avec un temps d'apparition allant de quelques jours à plusieurs mois.
Numération de la formule sanguine
De rares cas d'altération de la numération de la formule sanguine (neutropénie, agranulocytose, leucopénie, thrombocytopénie et pancytopénie) ont été décrits en association avec l'administration de lévétiracétam, généralement en début du traitement. Une numération de la formule sanguine complète est conseillée chez les patients souffrant de faiblesse importante, de fièvre, d'infections récurrentes ou de troubles de la coagulation (voir rubrique Effets indésirables).
Suicide
Des cas de suicide, tentative de suicide, idées et comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des antiépileptiques (y compris le lévétiracétam). Une méta-analyse des essais randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des médicaments antiépileptiques a montré une légère augmentation du risque de pensées et comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque n'est pas connu.
Par conséquent, les patients présentant des signes de dépression et/ou des idées et comportements suicidaires devront être surveillés et un traitement approprié devra être envisagé. Il devra être recommandé aux patients (et à leur personnel soignant) de demander un avis médical si des signes de dépression et/ou des idées et comportements suicidaires surviennent.
Comportements anormaux et agressifs
Le lévétiracétam peut provoquer des symptômes psychotiques et des troubles du comportement, y compris une irritabilité et une agressivité. Les patients traités par du lévétiracétam doivent être surveillés afin de détecter l'apparition de signes psychiatriques symptomatiques d'importants changements d'humeur et/ou de la personnalité. Si de tels comportements sont observés, l'adaptation au traitement ou l'arrêt progressif du traitement doivent être envisagés. Si une interruption du traitement est envisagée, veuillez vous référer à la rubrique Posologie et mode d'administration.
Aggravation des crises convulsives
Comme avec d'autres types d'antiépileptiques, le lévétiracétam peut, dans de rares cas, accroître la fréquence ou la gravité des crises convulsives. Cet effet paradoxal, principalement signalé au cours du premier mois suivant l'instauration du lévétiracétam ou l'augmentation de la dose, était réversible après l'arrêt du médicament ou la diminution de la dose. Il doit être conseillé aux patients de consulter immédiatement leur médecin en cas d'aggravation des crises convulsives.
Une absence d'efficacité ou une aggravation des crises a par exemple été rapportée chez des patients atteints d'épilepsie associée à des mutations de la sous-unité alpha 8 du canal sodique voltagedépendant (SCN8A).
Allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme
De rares cas d'allongement de l'intervalle QT à l'ECG ont été observés au cours de la surveillance post-commercialisation. Le lévétiracétam doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant un allongement de l'intervalle QTc, chez les patients traités en association avec des médicaments modifiant l'intervalle QTc ou chez les patients présentant une pathologie cardiaque préexistante ou des troubles électrolytiques.
Population pédiatrique
La forme comprimé n'est pas adaptée aux nourrissons et aux enfants de moins de 6 ans.
Les données disponibles chez l'enfant ne suggèrent pas d'effet sur la croissance et la puberté. Toutefois, des effets à long terme chez l'enfant sur l'apprentissage, le développement intellectuel, la croissance, les fonctions endocrines, la puberté et la capacité à avoir des enfants demeurent inconnus.
Insuffisant rénal
Insuffisance hépatique sévère
Faiblesse
Fièvre
Infection récidivante
Trouble de la coagulation
Dépression
Idée suicidaire
Comportement suicidaire
Symptômes psychotiques
Troubles du comportement
Changement d'humeur
Changement de la personnalité
Allongement de l'intervalle QTc
Pathologie cardiaque
Trouble électrolytique
Grossesse
Patiente en âge de procréer
Femme envisageant une grossesse
Patient de moins de 25 kg
Sujet âgé
Le lévétiracétam a une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
En raison de la possibilité de différences individuelles en matière de sensibilité, certains patients sont susceptibles de présenter, particulièrement en début de traitement ou après une augmentation de la dose, une somnolence ou d'autres symptômes impliquant le système nerveux central. Il est donc recommandé à ces patients d'être prudents lors de l'exécution de tâches délicates telles que la conduite d'un véhicule ou l'utilisation de machines. Il est conseillé aux patients de ne pas conduire ou de ne pas utiliser de machines tant qu'il n'a pas été établi que leurs capacités pour de telles activités ne sont pas affectées.
Médicaments antiépileptiques
Les études cliniques menées chez l'adulte montrent que le lévétiracétam ne modifie pas les concentrations plasmatiques des autres médicaments antiépileptiques (phénytoïne, carbamazépine, acide valproïque, phénobarbital, lamotrigine, gabapentine et primidone) et que ceux-ci n'ont pas d'influence sur la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Comme chez l'adulte, il n'a pas été mis en évidence d'interaction médicamenteuse cliniquement significative chez des enfants recevant jusqu'à 60 mg/kg/jour de lévétiracétam.
Une évaluation rétrospective des interactions pharmacocinétiques chez des enfants et adolescents épileptiques (de 4 à 17 ans) a confirmé que le traitement en association par le lévétiracétam administré par voie orale n'influence pas les concentrations sériques à l'état d'équilibre de la carbamazépine et du valproate administrés de façon concomitante. Toutefois, des données suggèrent une augmentation de la clairance du lévétiracétam de 20 % chez les enfants prenant des médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
Probénécide
Le probénécide (500 mg quatre fois par jour), inhibiteur de la sécrétion tubulaire rénale, s'est avéré inhiber la clairance rénale du métabolite principal mais pas celle du lévétiracétam. Néanmoins, la concentration de ce métabolite reste faible.
Méthotrexate
Il a été rapporté que l'administration concomitante de lévétiracétam et de méthotrexate diminuait la clairance du méthotrexate, entraînant une augmentation/prolongation de la concentration sanguine en méthotrexate jusqu'à des niveaux potentiellement toxiques. Les taux plasmatiques de méthotrexate et lévétiracétam doivent être surveillés attentivement chez les patients traités de façon concomitante par les deux médicaments.
Contraceptifs oraux et autres interactions pharmacocinétiques
Le lévétiracétam à la dose de 1000 mg par jour n'a pas modifié la pharmacocinétique des contraceptifs oraux (éthinylestradiol et lévonorgestrel) ; les paramètres endocriniens (hormone lutéinisante et progestérone) n'ont pas été modifiés. Le lévétiracétam à la dose de 2000 mg par jour n'a pas modifié la pharmacocinétique de la digoxine et de la warfarine ; les temps de prothrombine n'ont pas été modifiés. L'administration concomitante avec la digoxine, les contraceptifs oraux et la warfarine n'a pas modifié la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Laxatifs
Des cas isolés de diminution de l'efficacité du lévétiracétam ont été rapportés lorsque le laxatif osmotique macrogol a été administré de façon concomitante à la prise orale de lévétiracétam. C'est pourquoi le macrogol ne doit pas être pris par voie orale pendant 1 heure avant et 1 heure après la prise de lévétiracétam.
Nourriture et alcool
L'importance de l'absorption du lévétiracétam n'a pas été modifiée par la consommation d'aliments, mais le taux d'absorption a été légèrement réduit.
Aucune donnée n'est disponible quant à l'interaction du lévétiracétam et de l'alcool.
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentNoyau du comprimé : Croscarmellose sodique, Macrogol 6000, Silice colloïdale, Magnésium stéarate, Pelliculage : Polyvinyl alcool, Titane dioxyde, Macrogol 3350, Talc, Fer oxyde
UCB PHARMA
420 rue d'Estienne d'Orves
92700
COLOMBES
Code UCD7 : 9225976
Code UCD13 : 3400892259765
Code CIS : 68596770
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : UCB PHARMA
Prix vente TTC : 25.18€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 25.18€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 29/09/2000
Rectificatif AMM : 12/12/2024
Marque : KEPPRA
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400935601650
Référence LPPR : Aucune
KEPPRA 500 mg, comprimé pelliculé, étui de 100 plaquettes prédécoupées de 1
KEPPRA 500 mg, comprimé pelliculé, étui de 60 (DP1)
KEPPRA 500 mg, comprimé pelliculé, étui de 60 (DP2)
KEPPRA 500 mg, comprimé pelliculé, étui de 60 (DP3)
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