LARIAM
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé sécable
Catégories :
Infectiologie - Parasitologie, Antiparasitaires systémiques, Antipaludiques, Méfloquine
Principes actifs :
Méfloquine
Prophylaxie du paludisme, Accès simple de paludisme
Adulte - Enfant de plus de 45 Kg . Traitement prophylactique. Paludisme (implicite)
1 comprimé 1 fois par semaine à jour fixe.
Adulte - Enfant de plus de 5 Kg . Accès simple de paludisme (implicite)
12½ mg par kilo 2 fois par jour en espaçant chaque prise d'au moins 6 heures. Maximum 1500 mg par jour.
ou 0.05 comprimé par kilo 2 fois par jour en espaçant chaque prise d'au moins 6 heures. Maximum 6 comprimés par jour.
Adulte - Enfant de 15 à 45 Kg . Traitement prophylactique. Paludisme (implicite)
5 mg par kilo 1 fois par semaine à jour fixe.
ou 0.02 comprimé par kilo 1 fois par semaine à jour fixe.
Voie orale
INFORMER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN ET ARRETER IMMEDIATEMENT LE TRAITEMENT en cas de :
- Comportement inhabituel ou changement inhabituel de l’humeur.
- Cauchemars.
- Confusion mentale.
- Troubles de l’attention.
- Dépression.
- Anxiété sévère ou attaque de panique.
- Agitation, nervosité, agressivité (sentiment de colère nouveau ou aggravé).
- Idées suicidaires ou comportement de mise en danger de soi-même.
- Sentiments de défiance envers autrui (paranoïa).
- Psychose (perte de contact avec la réalité).
- Vision ou bruit des choses qui n’existent pas (hallucinations).
CONSULTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Réaction allergique grave (anaphylaxie) : difficulté à respirer, gonflement de la langue, œdème, démangeaisons et éruption cutanée importante.
- Diminution du volume des urines, altération de l'état général, tension artérielle anormale, douleurs abdominales ou lombaires.
- Douleurs à l'estomac ou lombaires.
- Neuropathie avec des signes tels que des fourmillements ou des picotements, un engourdissement, une douleur, une sensation de brûlure, une faiblesse musculaire, l’apparition ou l’aggravation de troubles de l’équilibre ou des tremblements au niveau des mains et des doigts.
- Trouble visuel.
- Aggravation des signes de la maladie.
Des troubles neuropsychiatriques (dépression, vertige et perte d’équilibre) peuvent persister plusieurs mois ou plus longtemps, même après l’arrêt du médicament.
PRUDENCE
en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vertiges, perte de l'équilibre, paresthésies, convulsions, troubles visuels, hallucinations).
Anxiété
Céphalée
Diarrhée
Douleur abdominale
Dépression
Sensation vertigineuse
Troubles visuels
Nausée
Vomissement
Prurit cutané
Agitation
Agressivité
Alopécie
Anorexie
Asthénie
Bloc auriculoventriculaire
Bradycardie
Cataracte
Confusion mentale
Convulsions
Crampe
Douleur thoracique
Dyspepsie
Extrasystole
Fatigue
Fièvre
Hépatite
Hyperhidrose
Hypertension
Hypotension
Ictère
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale aiguë
Leucopénie
Néphrite
Nervosité
Neuropathie optique
Oedème
Palpitation
Pancréatite
Pneumonie
Schizophrénie
Tachycardie
Urticaire
Vertige
Idée suicidaire
Agranulocytose
Thrombocytopénie
Syncope
Baisse de l'acuité auditive
Myalgie
Tentative de suicide
Troubles schizophréniques
Frissons
Syndrome de Stevens-Johnson
Arthralgie
Ataxie
Délire
Dyspnée
Paresthésie
Réaction anaphylactique
Somnolence
Tremblement
Trouble cutané
Erythème polymorphe
Malaise
Anémie aplasique
Dépersonnalisation
Faiblesse musculaire
Etourdissement
Anomalie rétinienne
Bouffées de chaleur
Trouble de l'équilibre
Encéphalopathie
Exanthème
Perte de mémoire
Suicide
Vision floue
Leucocytose
Réaction paranoïde
Réaction psychotique
Hypersensibilité
Manie
Hyperacousie
Trouble du langage
Surdité partielle
Troubles vestibulaires
Attaque de panique
Pneumopathie allergique
Amnésie
Rash cutané
Trouble bipolaire
Neuropathie périphérique sensitive
Acouphène
Fluctuation de l'humeur
Trouble de l'attention
Trouble de la marche
Augmentation des taux de transaminases
Fréquence cardiaque irrégulière
Hallucination
Augmentation de créatininémie
Neuropathie motrice périphérique
Perte d'équilibre
Mise en danger
Paralysie crânienne
Le profil de tolérance de la méfloquine se caractérise en cas d'utilisation en traitement prophylactique par la prédominance d'effets indésirables neuropsychiatriques (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Des effets indésirables peuvent également survenir même jusqu'à plusieurs mois après l'arrêt du traitement.
Les effets indésirables les plus fréquents dans cette indication sont les nausées, les vomissements et les vertiges. Les nausées et les vomissements sont généralement modérés et ont tendance à diminuer lors de la poursuite du traitement, même lorsque les concentrations plasmatiques du médicament augmentent. Des troubles neuropsychiatriques (à type dépression, étourdissements, vertiges et pertes d'équilibre) pouvant persister plusieurs mois voire plus longtemps, même après l'arrêt du médicament, ont été rapportés chez quelques patients.
Aux doses administrées en cas d'accès palustre, il se peut que les réactions indésirables dues à la méfloquine soient difficiles à distinguer des symptômes de la maladie elle-même.
Tableau résumé des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés lors de l'expérience post-commercialisation ainsi que lors d'une étude clinique randomisée, en double aveugle, incluant 483 patients recevant de la méfloquine sont présentés dans le tableau ci-dessous. Les fréquences présentées dans le tableau sont basées sur l'étude clinique randomisée, en double aveugle.
a) Occasionnellement, il est rapporté une persistance de ces symptômes pendant une longue durée après l'arrêt du traitement par méfloquine.
Description des effets indésirables spécifiques
Troubles du sommeil et rêves anormaux / cauchemars :
Les rêves anormaux et les insomnies sont des effets indésirables très fréquents avec la méfloquine. Par conséquent, leur portée devra être prise en compte dans l'évaluation globale des réactions rapportées par les patients ou des changements de leur état mental avec la méfloquine (voir mise en garde encadrée dans la rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Les études in vitro et in vivo n'ont pas mis en évidence d'hémolyse en cas de déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase (G6PD).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Voir plus
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un possible effet tératogène et foetotoxique.
En clinique :
L'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de la méfloquine administrée à titre prophylactique.
Les données en traitement curatif sont moins nombreuses. Des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer l'absence de risque.
En conséquence :
· en raison de la gravité du paludisme en cours de grossesse, on doit fortement décourager une femme enceinte ou souhaitant l'être de voyager en zone d'endémie palustre. L'utilisation de la méfloquine à titre prophylactique peut être envisagée quel que soit l'âge de la grossesse dans le strict respect des indications.
· l'utilisation de la méfloquine à titre curatif est réservé chez la femme enceinte au traitement des accès simples de paludisme en cas de contre-indication à la quinine ou en cas de résistance du Plasmodium falciparum à la quinine.
La méfloquine passe dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter de l'administrer chez la femme qui allaite.
La méfloquine peut entraîner des symptômes psychiatriques tels qu'une anxiété, une paranoïa, une dépression, des hallucinations ou une psychose. Des symptômes psychiatriques tels que des rêves anormaux / cauchemars, des insomnies, une anxiété aiguë, une dépression, une agitation ou une confusion mentale, doivent être considérés comme des prodromes d'effets indésirables plus graves (voir rubrique Effets indésirables, notamment dans la description des effets indésirables spécifiques). Des cas de suicide, d'idées suicidaires et de comportement de mise en danger de soi-même comme une tentative de suicide ont été rapportés (voir rubrique Effets indésirables).
Les patients traités en chimioprophylaxie du paludisme par méfloquine doivent être informés qu'en cas de survenue de tels effets ou en cas de changement de leur état mental durant l'utilisation de la méfloquine, ils doivent immédiatement arrêter le traitement et consulter un médecin, afin que la méfloquine soit remplacée par un traitement prophylactique alternatif du paludisme.
Ces effets indésirables peuvent également survenir jusqu'à plusieurs mois après l'arrêt du médicament. Chez quelques patients, il est rapporté que des troubles neuropsychiatriques (à type de dépression, vertiges et pertes d'équilibre) peuvent persister plusieurs mois voire plus longtemps, même après l'arrêt du médicament.
Afin de réduire le risque de survenue de ces effets indésirables, la méfloquine ne doit pas être utilisée en traitement prophylactique chez des patients présentant ou ayant présenté un trouble psychiatrique (voir rubrique Contre-indications).
Une augmentation du risque d'apparition de syndrome neuropsychiatrique survenant après guérison d'un accès palustre sévère a été mise en évidence en Asie du Sud Est, chez des patients chez qui le traitement antipaludique administré par voie parentérale a été relayé par l'administration par voie orale de méfloquine. Il a été décrit des cas de convulsions, de confusion mentale, de psychose, de tremblements fins des extrémités. L'évolution a été favorable et sans séquelles après 1 à 10 jours. En conséquence, et dans la mesure du possible, il est préférable d'éviter l'utilisation de la méfloquine comme traitement de relais par voie orale au décours d'un accès palustre sévère.
Hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité allant de manifestations cutanées modérées à des réactions anaphylactiques peuvent survenir (voir rubriques Contre-indications et Effets indésirables).
Toxicité cardiaque
Les patients doivent être informés qu'en cas de symptômes de troubles du rythme ou de palpitations survenant durant un traitement prophylactique avec la méfloquine, ils doivent consulter immédiatement un médecin. Ces symptômes peuvent, dans de rares cas, précéder des effets indésirables cardiaques graves (voir rubrique Effets indésirables).
En raison d'un risque d'allongement de l'intervalle QTc potentiellement fatal, l'halofantrine ne doit pas être utilisée pendant un traitement prophylactique ou curatif du paludisme avec la méfloquine ou pendant les 15 semaines suivant la dernière dose de méfloquine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
L'administration concomitante de méfloquine et d'autres substances apparentées (par exemple, quinine, quinidine et chloroquine) peut provoquer des anomalies de l'électrocardiogramme.
Etant donné l'augmentation des concentrations plasmatiques et l'allongement de la demi-vie d'élimination de la méfloquine après l'administration concomitante de kétoconazole, un risque d'allongement de l'intervalle QTc est également attendu lorsque le kétoconazole est administré en association à un traitement prophylactique ou curatif du paludisme avec la méfloquine ou pendant les 15 semaines suivant la dernière dose de méfloquine (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Troubles convulsifs
Chez les patients atteints d'épilepsie, la méfloquine peut augmenter le risque de convulsions. Par conséquent, l'administration de méfloquine en prophylaxie est contre-indiquée chez les sujets présentant des antécédents de convulsions (voir rubrique Contre-indications).
L'administration de méfloquine en traitement curatif peut néanmoins être envisagée chez ces sujets en cas de nécessité absolue.
Afin d'éviter la survenue de troubles convulsifs, les interactions médicamenteuses suivantes (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) devront être prises en considération :
· contre-indication avec l'acide valproïque et par extension avec le valpromide
· précaution d'emploi lors de la co-administration avec des anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (voir dans cette même rubrique le paragraphe inhibiteur ou inducteur sur le système enzymatique du cytochrome P450). En cas de co-administration avec un anticonvulsivant inducteur enzymatique, il est important d'instaurer une surveillance des concentrations plasmatiques du médicament anticonvulsivant et une adaptation posologique si nécessaire.
· précaution d'emploi avec les médicaments connus pour diminuer le seuil de convulsion représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol ou certains antibiotiques (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Neuropathies
Des cas de polyneuropathies (basées sur des symptômes neurologiques comme une douleur, une sensation de brûlure, des troubles sensitifs ou une faiblesse musculaire, seuls ou associés) ont été rapportés chez des patients recevant de la méfloquine.
Le traitement avec la méfloquine doit être immédiatement interrompu en cas de survenue de symptômes de neuropathie, incluant une douleur, une sensation de brûlure, des fourmillements, un engourdissement et/ou une faiblesse musculaire, afin de prévenir le développement d'un trouble irréversible (voir rubrique Effets indésirables).
L'attention est également attirée sur le risque de survenue d'étourdissements, de vertiges, de pertes de l'équilibre ou d'autres troubles neuropsychiatriques (voir rubrique Effets indésirables) induits par la méfloquine et pouvant survenir lors de la conduite de véhicules et de l'utilisation de machines, ainsi qu'au cours d'activités ou de certains sports (exemple pilotage d'avions, alpinisme, plongée..) nécessitant une attention soutenue, une coordination fine des mouvements (voir rubrique Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines).
Troubles oculaires
Tout patient présentant un trouble visuel doit immédiatement consulter un médecin car certaines affections (comme des troubles rétiniens ou une neuropathie optique) peuvent nécessiter l‘arrêt du traitement avec la méfloquine.
Pneumopathie potentiellement d'origine allergique
Des cas de pneumopathies potentiellement d'origine allergique ont été rapportés (voir rubrique Effets indésirables). Les patients développant des signes de dyspnée, une toux sèche, généralement associés à une fièvre et potentiellement des céphalées, pendant le traitement avec la méfloquine doivent être informés de la nécessité de contacter immédiatement un médecin.
Hypoglycémie
Le risque d'hypoglycémie chez des patients atteints d'hyperinsulinisme congénital doit être pris en compte.
Utilisation à long terme
Durant les études cliniques, le médicament n'a pas été administré au-delà d'un an.
Si le médicament est administré durant une période prolongée, des évaluations périodiques incluant des contrôles de la fonction hépatique et des examens ophtalmologiques périodiques doivent être réalisées.
Résistance au médicament selon la situation géographique
Des résistances au médicament selon la situation géographique ont été observées pour le Plasmodium falciparum, aussi le médicament de choix pour le traitement prophylactique du paludisme peut être différent d'une région à l'autre. Une résistance de Plasmodium falciparum à la méfloquine a été rapportée, principalement dans les régions d'Asie du Sud-Est, avec des résistances multiples. Dans certaines régions, une résistance croisée entre la méfloquine et l'halofantrine ainsi qu'entre la méfloquine et la quinine a été mise en évidence. Il est nécessaire, lors de la prescription d'antipaludiques, de prendre en compte les recommandations des autorités sanitaires nationales concernant l'évolution des chimiorésistances.
Lorsque Plasmodium vivax est seul responsable d'un accès palustre, un traitement par la méfloquine n'est justifié que pour les zones où existent des souches de Plasmodium vivax résistantes à la chloroquine (telles que par exemple en Papouasie-Nouvelle-Guinée, Irian Jaya en Indonésie, Myanmar et Vanuatu).
Interactions médicamenteuses particulières (voir aussi rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions)
· Vaccins
Il est recommandé de pratiquer les vaccinations avec des bactéries vivantes atténuées orales au moins 3 jours avant la première dose de méfloquine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
· Inhibiteurs et inducteurs du cytochrome CYP3A4
La méfloquine n'a pas d'effet inhibiteur ou inducteur sur le système enzymatique du cytochrome P450. Par conséquent, il n'est pas attendu de modification du métabolisme des médicaments administrés en association avec la méfloquine.
Cependant, des inducteurs (par exemple rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, éfavirenz) ou des inhibiteurs de l'isoenzyme CYP3A4 peuvent modifier la pharmacocinétique et le métabolisme de la méfloquine, conduisant à une augmentation ou à une diminution des concentrations plasmatiques de méfloquine. Les conséquences cliniques de ces effets ne sont pas connues mais une surveillance clinique étroite est recommandée.
· Anticoagulants ou antidiabétiques
Les effets de la méfloquine chez les voyageurs prenant en particulier un anticoagulant ou un antidiabétique, doivent être contrôlés avant le départ.
Populations particulières :
· Insuffisance hépatique
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique, l'élimination de la méfloquine peut être retardée, entraînant une augmentation des concentrations plasmatiques et une augmentation du risque d'effets indésirables.
La méfloquine est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique Contre-indications).
· Insuffisance rénale
En raison de données cliniques limitées, la méfloquine doit être administrée avec prudence chez l'insuffisant rénal. La méfloquine et ses principaux métabolites ne sont pas éliminés de façon importante lors d'une hémodialyse.
Intolérance au galactose
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Cauchemars
Insomnie
Anxiété
Agitation
Confusion mentale
Trouble du rythme
Palpitation
Neuropathie
Trouble visuel
Dyspnée
Toux sèche
Fièvre
Céphalée
Hyperinsulinisme
Insuffisance hépatique légère à modérée
Insuffisant rénal
Grossesse
Ces troubles peuvent apparaître très tardivement jusqu'à plusieurs mois après l'arrêt du traitement, et persister longtemps. Des étourdissements, des vertiges et des pertes de l'équilibre qui ont persisté jusqu'à plusieurs mois voire plus longtemps, même après l'arrêt du traitement, ont été rapportés chez quelques patients (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Effets indésirables).
· Valproïque (acide) et, par extrapolation, valpromide
Risque de survenue de crises épileptiques par augmentation du métabolisme de l'acide valproïque et effet proconvulsivant de la méfloquine.
· Halofantrine
L'utilisation de l'halofantrine pendant le traitement prophylactique ou curatif du paludisme avec la méfloquine ou pendant les 15 semaines suivant la dernière dose de méfloquine provoque un allongement significatif de l'intervalle QTc (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi). Un allongement cliniquement significatif de l'intervalle QTc n'a pas été observé avec la méfloquine seule.
· Quinine
Pour la quinine administrée par voie IV : risque majoré de survenue de crises épileptiques par addition des effets proconvulsivants. Respecter un délai minimum de 12 heures entre la fin de l'administration IV de quinine et le début de l'administration de méfloquine.
· Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose.
Associations à prendre en compte
· Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (notamment antiarythmiques de classe Ia et III, médicaments hypokaliémiants, certains neuroleptiques ou encore certains médicaments administrés par voie injectable tels que le dolasétron, l'érythromycine, la spiramycine et la vincamine)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique
· Autres bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants, antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, digitaliques, pilocarpine, anticholinestérasiques)
Risque de bradycardie excessive (addition des effets).
· Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène (notamment la plupart des antidépresseurs [imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine], les neuroleptiques [phénothiazines et butyrophénones], la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol ou certains antibiotiques).
Risque accru de convulsions.
· Inhibiteurs et inducteurs du CYP3A4 notamment certains anti-convulsivants
(voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi aux paragraphes Troubles convulsifs et Interactions médicamenteuses particulières).
· Vaccins
Lors de l'administration concomitante de méfloquine et d'un vaccin vivant oral contre la fièvre typhoïde, une diminution de l'immunisation ne peut être exclue. Par conséquent, il est recommandé de pratiquer les vaccinations avec des bactéries vivantes atténuées orales au moins 3 jours avant la première dose de méfloquine.
LARIAM : carte patient
Télécharger le documentLARIAM : brochure professionnels de santé
Télécharger le documentProfil de sécurité du Lariam dans la chimioprophylaxie du palud
Télécharger le documentBEH - Recommandations sanitaires pour les voyageurs, 2018
Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentAvis relatif aux recommandations de prévention du paludisme pour les voyageurs
Télécharger le documentAvis relatif aux recommandations de prévention du paludisme chez les visiteurs se rendant à Mayotte
Télécharger le documentMédicaments du paludisme : l'ANSM met au point une nouvelle méthode de contrôle de leur qualité et organise une étude collaborative impliquant 7 laboratoires africains
Télécharger le documentAvis relatif à la mise en oeuvre du règlement sanitaire international (RSI)
Télécharger le documentCellulose microcristalline, Calcium alginate, Ammonium alginate, Amidon de maïs, Lactose, Crospovidone, Talc, Magnésium stéarate, Copolymère de : Polyoxyéthylène, Polyoxypropylène
PHARMA LAB
1 bis, rue du Havre
75008
PARIS
Code UCD7 : 9422671
Code UCD13 : 3400894226710
Code CIS : 69624258
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : PHARMA LAB
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 10%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 18/04/2016
Rectificatif AMM : 23/02/2018
Marque : LARIAM
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400949000753
Référence LPPR : Aucune
LARIAM 250 mg, comprimé sécable, boîte de 8
Visitez notre centre de support ou contactez-nous !
Rendez-vous et téléconsultation
avec vos professionnels de santé