LUTENYL
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé sécable
Catégories :
Gynécologie, Progestatifs, Dérivés de la 17-OH, de la 17-méthyl ou de la 19-nor-progestérone, Dérivés de la 19-nor-progestérone, Nomégestrol, Gynécologie, Traitement de la ménopause, Substitution d'hormones, Progestatifs, Dérivés de la 17-OH, de la 17-méthyl ou de la 19-norprogestérone, Nomégestrol
Principes actifs :
Acétate de nomégestrol
Oligoménorrhée, Aménorrhée, Polyménorrhée, Spanioménorrhée, Métrorragie fonctionnelle, Ménorragie fonctionnelle, Ménorragie liée au fibrome, Dysménorrhée essentielle, Mastodynie cyclique, Syndrome prémenstruel, Cycle artificiel en association avec un estrogène
Adulte Femme . Non ménopausée (implicite)
1 comprimé du 16ème au 25 ème jour du cycle à avaler avec un verre d'eau.
Adulte Femme . ménopausée. Cycle artificiel en association avec un estrogène
1 comprimé par jour à avaler avec un verre d'eau pendant 14 jours.
Voie orale
ARRÊTER LE TRAITEMENT ET CONSULTER IMMÉDIATEMENT UN MÉDECIN en cas de :
- Jaunisse (au niveau des yeux et de la peau).
- Maux de tête, une sensation de fatigue, des étourdissements (symptômes
d'une augmentation significative de la pression artérielle).
- Signes d'un caillot sanguin, par exemple gonflement douloureux et
rougeurs au niveau des jambes, faiblesse dans les membres, douleur soudaine
dans la poitrine, pouls irrégulier, difficulté à respirer.
- Perte de connaissance, confusion, maux de têtes sévères inhabituels,
vertiges, troubles visuels, élocution ralentie ou perte de la parole.
- Maux de tête de type migraine, qui apparaissent pour la première fois.
CONSULTER RAPIDEMENT LE MÉDECIN en cas de saignements ou de tâches de sang
(spotting) inattendus entre les saignements mensuels et qui continuent
après les 6 premiers mois ou commencent après plus de 6 mois de traitement ou
continuent après l'arrêt du traitement.
INFORMER IMMÉDIATEMENT LE MÉDECIN en cas de troubles de la vision (par exemple
une vision double ou floue), perte d'audition ou sifflement dans les oreilles,
perte d'odorat, maux de tête qui s'aggravent au fil du temps, pertes de mémoire,
crises convulsives, faiblesse dans les bras ou les jambes.
SURVEILLER RÉGULIÈREMENT LES SEINS et CONSULTER LE MÉDECIN en cas de
constat de tout changement, par exemple peau capitonnée, changement au niveau
des mamelons, toute masse que l'on peut voir ou sentir.
INFORMER le radiologue de la prise de ce traitement en cas de participation
à un programme de dépistage du cancer du sein par mammographie.
PRÉVENIR le médecin de la prise de ce médicament en cas d'intervention
chirurgicale programmée.
PRUDENCE en cas de consommation de millepertuis
(Hypericum perforatum) au cours du traitement.
Alopécie
Asthénie
Candidose vaginale
Constipation
Diarrhée
Endométriose
Hypertension artérielle
Migraine
Prise de poids
Thrombophlébite
Thrombose veineuse profonde
Tumeur bénigne du sein
Vertige
Polype utérin
Arthralgie
Oedème périphérique
Augmentation du volume mammaire
Augmentation de l'appétit
Vomissement
Prurit cutané
Rash cutané
Thrombose veineuse superficielle
Aggravation de fibrome utérin
Tests hépatiques anormaux
Accident thrombo-embolique veineux
Fièvre
Manifestation cutanée allergique
Troubles visuels
Méningiome
Aménorrhée
Cancer de l'endomètre
Cancer du sein
Cancer de l'ovaire
Chloasma
Démence
Maladie coronarienne
Embolie pulmonaire
Accident vasculaire cérébral ischémique
Aggravation d'insuffisance veineuse des membres inférieurs
Erythème polymorphe
Erythème noueux
Purpura vasculaire
Saignement intercurrent
Affection biliaire
Les effets indésirables suivants ont été observés lors des études de phase III à des fréquences inférieures à 10 %.
Les effets indésirables sont répertoriés par classes de systèmes organes en appliquant les conventions suivantes : très fréquent (= 1/10), fréquent (= 1/100 ; < 1/10), peu fréquent (= 1/1 000 ; < 1/100), rare (= 1/10 000 ; < 1/1 000) très rare (< 1/10000), fréquence indéterminée (ne peut être estimé sur la base des données disponible)
Cancer du sein
Les résultats d'un grand nombre d'études épidémiologiques et d'une étude randomisée versus placébo, l'étude WHI, montrent que le risque de cancer du sein est 2 fois plus élevé chez une femme traitée par une association estrogène/progestatif pendant plus de 5 ans.
L'augmentation du risque chez les femmes utilisant des estrogènes seuls est sensiblement inférieure à celui observé chez les utilisatrices d'associations estrogène/progestatif.
Le niveau de risque dépend de la durée d'utilisation (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Les résultats de la plus grande étude épidémiologique (MWS) et de la plus grande étude randomisée versus placebo (WHI) sont présentés ci-dessous :
Etude MWS- Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 5 ans d'utilisation d'une association oestrogéne/progestatif :
Etude WHI - Risque supplémentaire de cancer du sein après 5 ans d'utilisation :
Lorsque l'analyse a été limitée aux femmes n'ayant pas pris de THS avant l'étude, il n'y avait pas de risque accru apparent au cours des 5 premières années de traitement : après 5 ans, le risque était plus élevé que chez les non-utilisatrices.
Cancer de l'endomètre
Femmes ménopausées non hystérectomisées :
Chez les femmes non-hystérectomisées n'utilisant pas de THS, le risque de survenue d'un cancer de l'endomètre est de 5 pour 1000.
Chez les femmes non-hystérectomisées, l'utilisation d'un THS composé uniquement d'estrogènes n'est pas recommandée car le risque de survenue du cancer de l'endomètre est augmenté (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Selon les études épidémiologiques, l'augmentation du risque de cancer de l'endomètre varie de 5 à 55 cas supplémentaires pour 1000 femmes âgées de 50 à 65 ans. Ce risque varie en fonction de la durée d'utilisation des oestrogènes et de la dose d'oestrogène.
L'association d'un progestatif à l'estrogène pendant au moins 12 jours par cycle peut prévenir l'augmentation de ce risque.
Dans l'étude WHS, le risque de survenue de cancer de l'endomètre n'est pas augmenté chez les femmes lors de l'utilisation séquentielle ou combinée d'un THS pendant 5 ans (risque relatif à 1.0 (0.8-1.2)).
Cancer de l'ovaire
L'utilisation d'un THS par estrogènes seuls ou en association à un progestatif a été associé à une légère augmentation du risque de cancer ovarien diagnostiqué (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Une méta-analyse portant sur 52 études épidémiologiques a signalé un risque accru de cancer ovarien chez les femmes prenant actuellement un THS par rapport aux femmes n'en ayant jamais pris (RR 1.43, IC 95 % 1,31-1,56). Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans, prendre un THS pendant cinq ans entraîne l'apparition d'un cas supplémentaire pour 2 000 utilisatrices. Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez environ 2 femmes sur 2 000 sur une période de cinq ans.
Maladie thrombo-embolique veineuse
Le risque de développer une maladie thrombo-embolique veineuse telle que thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire est 1,3 à 3 fois plus élevé chez les femmes sous TSH que chez les non utilisatrices. La survenue d'un tel évènement est plus probable dans la première année d'utilisation du THS (chapitre Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Résultat de l'étude WHI- Risque supplémentaire de maladie thrombo-embolique veineuse sur 5 ans d'utilisation
Maladie coronarienne
Le risque de survenue d'une maladie coronarienne est légèrement augmenté chez les utilisatrices de THS associant estrogène et progestatif, au-delà de l'âge de 60 ans (chapitre Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Accident vasculaire cérébral ischémique
Le risque relatif de survenue d'un AVC ischémique est 1,5 fois plus élevé lors de l'utilisation d'oestrogènes seuls ou en association à un progestatif. Le risque d'accident vasculaire hémorragique n'est pas augmenté au cours de l'utilisation d'un THS.
Ce risque relatif n'est pas dépendant de l'âgeou de la durée d'utilisation. Cependant, comme le risque de base est fortement dépendant de l'âge, le risque global d'accident vasculaire chez les femmes qui utilisent un THS augmentera avec l'âge (voir chapitre Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Résultat des études WHI -Risque supplémentaire d'accident ischémique cérébral sur 5 ans d'utilisation (pas de différenciation faite entre les accidents vasculaires ischémiques et hémorragiques)
D'autres effets indésirables ont été rapportés lors de traitement associant estrogènes et progestatifs :
· Affections biliaires.
· Troubles cutanés et sous-cutanés: chloasma, érythème polymorphe, érythème noueux; purpura vasculaire.
· Probable démence après l'âge de 65 ans (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Méningiomes
Des cas de méningiomes (simples et multiples) ont été rapportés lors de l'utilisation d'acétate de nomégestrol, en particulier à des doses élevées et pendant une durée prolongée (plusieurs mois à plusieurs années).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
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Grossesse
Ce médicament n'a pas d'indication au cours de la grossesse.
La découverte d'une grossesse au cours du traitement par LUTENYL, comprimé sécable impose l'arrêt immédiat du traitement.
En clinique, les données sur un nombre limité de grossesses exposées n'ont pas mis en évidence d'effet indésirable de l'acétate de nomégestrol sur les foetus.
A ce jour, la plupart des études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou foetotoxique chez les femmes enceintes exposées par mégarde aux doses thérapeutiques d'estrogènes associés aux progestatifs.
Allaitement
Ce médicament n'a pas d'indication pendant l'allaitement.
Dans l'indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.
Les preuves concernant les risques associés au THS dans le traitement des symptômes de la ménopause prématurée sont limitées. Cependant, au vu du faible niveau de risque absolu chez les femmes jeunes, le rapport bénéfice/risque peut être plus favorable pour ces femmes que pour les femmes plus âgées.
· Les études pharmacocliniques n'ont pas permis de montrer un effet antigonadotrope complet chez toutes les patientes.
· Dans certaines indications, telles que les hémorragies utérines, les aménorrhées, la dysménorrhée, il est indispensable d'entreprendre au préalable un bilan étiologique afin de s'assurer du caractère fonctionnel des troubles avant de commencer le traitement.
· Avant le début du traitement, il convient de s'assurer par un examen clinique, éventuellement complété par des investigations complémentaires, de l'absence de cancer du sein et de l'utérus (col, endomètre).
· Il convient d'interrompre l'administration du produit au cas où surviendraient des troubles oculaires (diplopie, baisse de l'acuité visuelle, lésions vasculaires de la rétine), des signes cliniques d'accidents thrombo-emboliques, artériels ou veineux, ou des céphalées importantes et inhabituelles.
· Il est conseillé de surveiller plus particulièrement les patientes ayant présenté ou présentant une pathologie cardio-vasculaire, une hypertension artérielle non stabilisée, un diabète ou une porphyrie.
Examens médicaux et suivi
Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), une analyse complète des antécédents personnels et familiaux doit être réalisée. L'examen clinique et gynécologique complet (mammaire et pelvien) doit être réalisé à la lumière de ces informations et en tenant compte des contre-indications et précautions d'emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.
Les femmes doivent être informées du type d'anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « cancer du sein » ci-dessous). Les examens, y compris une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.
Affections nécessitant une surveillance
Si l'une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement par LUTENYL, comprimé sécable associé à un estrogène, en particulier :
· léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose ;
· présence de facteurs de risque thrombo-emboliques (voir ci-dessous) ;
· facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, par exemple:1er degré d'hérédité pour le cancer du sein ;
· hypertension artérielle ;
· troubles hépatiques (par exemple: adénome hépatique) ;
· diabète sucré avec ou sans atteinte vasculaire ;
· lithiase biliaire ;
· migraines ou céphalées sévères ;
· lupus érythémateux disséminé ;
· antécédent d'hyperplasie endométriale (voir ci-dessous) ;
· épilepsie ;
· asthme ;
· otospongiose.
Motifs d'arrêt immédiat du traitement
Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d'une contre-indication ou dans les cas suivants :
· ictère ou altération de la fonction hépatique ;
· augmentation significative de la pression artérielle ;
· nouvelle apparition de céphalée de type migraineux ;
· grossesse.
Hyperplasie endométriale et carcinome
· Chez les femmes non hystérectomisées, le risque d'hyperplasie endométriale et de cancer de l'endomètre augmente en cas d'administration prolongée d'estrogènes seuls (voir rubrique Effets indésirables). L'augmentation rapportée du risque de cancer de l'endomètre chez les utilisatrices d'oestrogènes seuls est de 2 à 12 fois supérieure au risque constaté chez les non-utilisatrices, selon la durée du traitement et la dose en oestrogènes (voir rubrique Effets indésirables). Après l'arrêt du traitement, le risque peut rester élevé pendant au moins 10 ans.
· L'ajout cyclique d'un progestatif pendant au moins 12 jours par mois/par cycle de 28 jours ou un traitement continu combiné par oestrogènes et progestatifs chez les femmes non hystérectomisées, prévient les risques excessifs liés à un THS par oestrogènes seuls.
· Des métrorragies et des «spottings» peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l'arrêt du traitement doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'éliminer une pathologie endométriale maligne.
Cancer du sein
Globalement, les preuves suggèrent un risque accru de cancer du sein chez les femmes traitées par des traitements combinés oestrogènes - progestatifs ainsi que possiblement chez les femmes qui suivent un THS par oestrogènes seuls, selon la durée du THS.
Traitement combiné oestrogènes-progestatifs
· L'étude randomisée versus placebo, la « Women's Health Initiative Study (WHI) » et des études épidémiologiques, s'accordent pour indiquer un risque accru de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées par THS combiné oestrogènes-progestatifs. Ce risque devient visible après environ 3 ans (voir rubrique Effets indésirables).
Traitement par oestrogènes seuls
· L'étude WHI n'a pas détecté d'augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes ayant subi une hystérectomie traitées par THS à oestrogènes seuls. Les études d'observation ont principalement démontré une légère augmentation du risque de présenter un cancer du sein diagnostiqué, mais qui reste considérablement plus basse que l'augmentation constatée chez les patientes traitées par associations oestrogènes-progestatifs (voir rubrique Effets indésirables).
Le risque supplémentaire devient apparent après plusieurs années d'utilisation, mais revient au même niveau qu'au début du traitement quelques années après l'arrêt du traitement (cinq ans au maximum).
Les THS, particulièrement les traitements combinés estrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.
Cancer ovarien
Le cancer ovarien est beaucoup plus rare que le cancer du sein.
Les données épidémiologiques provenant d'une importante méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant un THS par oestrogènes seuls ou un THS combiné oestrogènes-progestatifs, qui apparaît dans les cinq ans suivant le début de l'utilisation du produit et diminue progressivement après l'arrêt du traitement.
D'autres études, y compris l'essai WHI, suggèrent qu'un risque similaire ou légèrement inférieur peut être associé avec une utilisation de THS combinés (voir section Effets indésirables).
Thrombo-embolie veineuse
· Le THS est associé à un risque multiplié par 1,3-3 de développer une thrombo-embolie veineuse (TEV) à savoir (thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire). Cet événement survient plutôt au cours de la première année de traitement que plus tard (voir rubrique Effets indésirables).
· Les patientes avec des anomalies thrombophiliques connues présentent un risque accru de TEV, et un THS peut encore augmenter ce risque. Le THS est donc contre-indiqué chez ces patientes (voir rubrique Contre-indications).
· Il est généralement reconnu que le risque de TEV est augmenté par les facteurs suivants: utilisation d'oestrogènes, âge avancé, intervention chirurgicale majeure, immobilisation prolongée, obésité (IMC > 30 kg/m2), grossesse/période post partum, lupus érythémateux disséminé (LED) et cancer. En revanche, il n'existe aucun consensus sur le rôle possible des varices sur le risque thrombo-embolique veineux.
· Comme chez tous les patients postopératoires, des mesures prophylactiques doivent être envisagées pour prévenir une TEV suite à une intervention chirurgicale. En cas d'immobilisation prolongée prévue suite à une intervention chirurgicale non urgente, une interruption provisoire du traitement est recommandée 4 à 6 semaines avant l'intervention. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura retrouvé entièrement sa mobilité.
· Un dépistage peut être proposé aux femmes qui n'ont pas d'antécédents personnels de TEV, mais dont un parent au premier degré a eu des antécédents de TEV à un jeune âge, après conseils attentifs sur les limites du dépistage (il ne permet d'identifier qu'une partie des anomalies thrombophiliques).
Si une anomalie thrombophilique différente de celle constatée chez les membres de la famille est identifiée ou si l'anomalie est "sévère" (par exemple déficit en antithrombine, en protéine S ou en protéine C ou association de déficits), le THS est contre-indiqué.
· Il convient d'effectuer une analyse très attentive du rapport bénéfices/risques pour l'utilisation d'un THS chez les femmes qui suivent déjà un traitement par anticoagulants.
· Si une TEV se développe après le début du traitement, celui-ci doit être interrompu. Il faut informer les patientes du fait qu'elles doivent immédiatement contacter leur médecin si elles s'aperçoivent de symptômes thromboemboliques potentiels (par exemple gonflement douloureux de la jambe, douleur soudaine dans la poitrine, dyspnée).
Maladie coronarienne (MC)
· Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence la preuve d'une protection contre l'infarctus du myocarde cardiovasculaire chez les femmes avec ou sans maladie coronarienne prééxistante qui reçoivent un THS combiné oestrogènes/progestatifs ou par oestrogènes seuls.
Traitement combiné oestrogènes-progestatifs
Le risque relatif d'une MC augmente légèrement au cours d'un THS combiné oestrogènes-progestatifs. Comme le risque absolu de base de développer une MC est fortement lié à l'âge, le nombre de cas supplémentaires de MC dus à l'utilisation d'oestrogènes + progestatifs est très bas chez les femmes saines proches de la ménopause, mais il augmentera tout de même avec l'âge.
Œstrogènes seuls
Les données des études randomisées contrôlées contre placébo n'indiquent pas de risque accru de MC chez les femmes ayant subi une hystérectomie traitées par oestrogènes seuls.
Accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique
Les traitements combinés par oestrogènes et progestatifs et les traitements par oestrogènes seuls sont associés à une multiplication par jusqu'à 1,5 du risque d'AVC ischémique. L'âge ou le temps écoulé depuis la ménopause n'influent pas sur le risque relatif. Cependant, comme à la base, le risque d'AVC est fortement lié à l'âge, le risque global d'AVC chez les femmes traitées par THS augmentera avec l'âge (voir rubrique Effets indésirables).
Méningiomes
Des cas de méningiomes (simples et multiples) ont été rapportés lors de l'utilisation d'acétate de nomégestrol, en particulier à des doses élevées et pendant une durée prolongée (plusieurs mois à plusieurs années).
Les patientes doivent faire l'objet d'une surveillance pour détecter les signes et symptômes de méningiomes conformément à la pratique clinique, à savoir : réaliser une imagerie cérébrale par IRM à l'issue de la première année de traitement si celui-ci est poursuivi, afin d'éliminer l'existence d'un méningiome (voir rubrique Contre-indications). En cas d'antécédent de radiothérapie encéphalique dans l'enfance ou de neurofibromatose de type 2, une IRM est à réaliser dès l'initiation du traitement. Si le traitement est poursuivi pendant plusieurs années, une imagerie cérébrale par IRM devra être réalisée au plus tard 5 ans après la première imagerie, puis tous les 2 ans si l'IRM à 5 ans est normale.
Le prescripteur doit s'assurer que la patiente a été informée des risques de méningiome et de ses symptômes tels que maux de tête, troubles de la vision, du langage, de la mémoire et de l'audition, nausées, vertiges, convulsions, perte de l'odorat et une faiblesse, paralysie.
Le prescripteur doit s'assurer également que la patiente a été informée de la surveillance nécessaire et qu'elle a reconnu avoir compris cette information (au-delà de la première année de traitement, attestation annuelle d'information co-signée par le prescripteur et la patiente).
Si un méningiome est diagnostiqué chez une patiente traitée par LUTENYL, comprimé sécable, tout traitement contenant de l'acétate de nomégestrol devra être arrêté par mesure de précaution et un avis neurochirurgical sera requis (voir rubrique Contre-indications). Certaines données montrent que le risque de méningiome peut diminuer après l'arrêt du traitement par LUTENYL, comprimé sécable.
Autres affections
· Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées.
· Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement hormonal substitutif par oestrogènes ou autres.
· De rares cas d'augmentation importante du taux plasmatique de triglycérides conduisant à une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie.
· Au cours du traitement par les estrogènes, une augmentation des taux plasmatiques de la TBG (thyroid binding globulin) est observée, elle conduit à une élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totales mesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesuré sur colonne ou par RIA (radioimmunoassay)) et de la T3 totale (mesuré par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l'augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d'autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid binding globulin) et la SHBG (sex-hormone binding globulin) peuvent être augmentés entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou actives des hormones restent inchangées. D'autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).
L'utilisation d'un THS n'améliore pas les fonctions cognitives. Il existe des preuves d'un risque accru de démence chez les femmes qui débutent un THS continu combiné ou par oestrogènes seuls après l'âge de 65 ans.
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Trouble de la vision
Lésion vasculaire de la rétine
Céphalée
Pathologie cardiovasculaire
Hypertension artérielle
Diabète
Léiomyome utérin
Endométriose
Facteurs de risque de tumeurs estrogénodépendantes
Lithiase biliaire
Migraine
Lupus érythémateux disséminé
Antécédent d'hyperplasie endométriale
Epilepsie
Asthme
Otospongiose
Ictère
Altération de la fonction hépatique
Augmentation de la pression artérielle
Spotting
Métrorragie
Intervention chirurgicale
Immobilisation prolongée
Obésité (IMC > = 30 kg/m²)
Post-partum
Cancer
Antécédent de radiothérapie encéphalique
Antécédent de neurofibromatose de type II
Trouble du langage
Trouble de la mémoire
Troubles de l'audition
Nausée
Vertige
Convulsions
Perte de l'odorat
Faiblesse
Paralysie
Insuffisance rénale
Insuffisance cardiaque
Hypertriglycéridémie
Femme de plus de 65 ans
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Inducteurs enzymatiques
Le métabolisme des progestatifs peut être augmenté par l'utilisation concomitante de médicaments inducteurs enzymatiques, en particulier des iso-enzymes du cytochrome P450, comme les anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine) et les anti-infectieux (rifampicine, rifabutine, névirapine, éfavirenz).
Le ritonavir et le nelfinavir, bien que connus comme de puissants inhibiteurs enzymatiques, ont paradoxalement des propriétés inductrices quand ils sont utilisés avec des hormones stéroïdiennes.
Les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum Perforatum) pourraient modifier le métabolisme des progestatifs.
Une augmentation du métabolisme du progestatif peut conduire à une diminution de l'effet thérapeutique et à une modification du profil des saignements utérins.
Acétate de nomégestrol : Attestation information patient
Télécharger le documentAcétate de nomégestrol : Information patient
Télécharger le documentProgestatifs et risque de méningiome : renforcement des conditions de prescription et de délivrance de Depo Provera 150 mg/3 mL et Colprone 5 mg ATTESTATION ANNUELLE D'INFORMATION
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Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentLUTENYL_03022016_AVIS_CT13487
Télécharger le documentLes traitements médicamenteux du fibrome utérin : recommandation de bonne pratique.
Télécharger le documentLes traitements médicamenteux du fibrome utérin : argumentaire.
Télécharger le documentLe traitement hormonal de la ménopause : Communiqué de presse.
Télécharger le documentLe traitement hormonal de la ménopause : Mise au point (Juin 2006).
Télécharger le documentLactose, Cellulose, Glycérol palmitostéarate, Silice colloïdale
THERAMEX
83 avenue Charles de Gaulle
92200
NEUILLY-SUR-SEINE
Code UCD7 : 9103061
Code UCD13 : 3400891030617
Code CIS : 63408595
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : THERAMEX IRELAND LTD
Laboratoire exploitant : THERAMEX
Prix vente TTC : 3.49€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 3.49€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 18/11/1983
Rectificatif AMM : 10/02/2025
Marque : LUTENYL
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400932661121
Référence LPPR : Aucune
NOMEGESTROL ARROW 5 mg, comprimé sécable, boîte de 10
NOMEGESTROL BIOGARAN 5 mg, comprimé sécable, boîte de 10
NOMEGESTROL EG 5 mg, comprimé sécable, boîte de 10
NOMEGESTROL RATIOPHARM 5 mg, comprimé sécable, boîte de 10 (détails indisponibles)
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