MEDIKINET

Principes actifs : Méthylphénidate chlorhydrate

Les gammes de produits

MEDIKINET 10 milligrammes gélule LM

Remboursable

Sur prescription seulement

Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité

Forme :

 Gélule à libération modifiée

Catégories :

 Neurologie-psychiatrie, Psychostimulants, Méthylphénidate

Principes actifs :

 Méthylphénidate chlorhydrate

Posologie pour MEDIKINET 10 milligrammes gélule LM

Indications

Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité

Posologie

Enfant de 6 ans à 18 ans . Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (implicite)
un(e) (1) gélule le matin pendant ou après le petit déjeuner pendant vingt-huit (28) jours. Maximum six (6) gélules par jour. A avaler entière avec de l'eau.

Adulte de 18 ans à 60 ans . Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (implicite)
un(e) (1) gélule le matin et le midi pendant ou après les repas pendant vingt-huit (28) jours. Maximum huit (8) gélules par jour. A avaler entière avec de l'eau.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

CONSULTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :

- rythme cardiaque irrégulier,

- changement d'humeur ou sautes d'humeur ou changement dans la personnalité,

- grincement excessif des dents,

- penser au suicide ou le fait d'avoir envie de se suicider,

- voir, sentir ou entendre des choses qui ne sont pas réelles,

- paroles et mouvements corporels incontrôlés,

- douleurs thoraciques,

- signes d'allergie tels qu'éruption, démangeaisons ou urticaire au niveau de la peau, gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou d'autres parties du corps, essoufflement, sifflement ou trouble respiratoire,

- sensation inhabituelle d'excitation, d'hyperactivité et de désinhibition,

- crise cardiaque,

- convulsions (crises convulsives, épilepsie),

- desquamation cutanée ou plaques rouges violacées,
- spasmes musculaires incontrôlables affectant les yeux, la tête, le cou, le corps et le système nerveux,

- paralysie ou problèmes au niveau des mouvements ou de la vision, difficultés à parler,

- sensibilité aux infections, aux saignements, aux ecchymoses,

- une élévation brutale de la température, tension artérielle très élevée et des convulsions sévères. Il n'est pas certain que cet effet indésirable soit causé par le méthylphénidate ou d'autres médicaments qui peuvent être pris en association avec le méthylphénidate,

- pensées non souhaitées qui reviennent tout le temps,

- évanouissement inexpliqué, douleur dans la poitrine, essoufflement (il peut s'agir de signes liés à des problèmes cardiaques).

NE PAS CONDUIRE de véhicules NI UTILISER de machines en cas de sensations de vertige, somnolence, troubles visuels y compris problèmes d'accommodation, diplopie, vision floue, des hallucinations, ou d'autres effets sur le SNC.

EVITER la consommation d'alcool pendant le traitement.

SPORTIF: substance dopante.

INFORMER le médecin de la prise de ce traitement en cas d'intervention programmée. Ce médicament ne doit pas être pris le jour de l'intervention si un certain type d'anesthésique est utilisé.

 


Contre-indications pour MEDIKINET 10 milligrammes gélule LM

  • Glaucome
  • Phéochromocytome
  • Hyperthyroïdie
  • Thyrotoxicose
  • Antécédent de dépression sévère
  • Dépression sévère
  • Anorexie
  • Tendance suicidaire
  • Symptômes psychotiques
  • Trouble de l'humeur
  • Manie
  • Schizophrénie
  • Trouble de la personnalité
  • Trouble bipolaire
  • Antécédent de trouble bipolaire
  • Troubles cardiovasculaires
  • Hypertension sévère
  • Insuffisance cardiaque
  • Artériopathie périphérique oblitérante
  • Angine de poitrine
  • Cardiopathie congénitale hémodynamiquement signicative
  • Cardiomyopathie
  • Infarctus du myocarde
  • Arythmie cardiaque
  • Canalopathie
  • Troubles cérébrovasculaires
  • Anévrisme cérébral
  • Anomalie vasculaire
  • Vascularite cérébrale
  • Accident vasculaire cérébral
  • Anacidité gastrique
  • Patient de moins de 6 ans
  • Patient de plus de 60 ans
  • Allaitement
  • Consommation d'alcool
  • Grossesse
  • Malabsorption du glucose-galactose

Effets indésirables pour MEDIKINET 10 milligrammes gélule LM

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Céphalée

Insomnie

Nervosité

Diminution de l'appétit

Sécheresse buccale

Nausée

Agitation

Agressivité

Alopécie

Anorexie

Anxiété

Diarrhée

Douleur abdominale

Dyspepsie

Fatigue

Hyperhidrose

Hypertension

Irritabilité

Palpitation

Rhinopharyngite

Stress

Tachycardie

Toux

Urticaire

Vertige

Dépression

Arythmie

Arthralgie

Dyskinésie

Dyspnée

Perte de poids

Soif

Somnolence

Tremblement

Gêne épigastrique

Mal de dent

Diminution de la libido

Modification de la pression artérielle

Pyrexie

Vomissement

Ralentissement de la prise de poids

Prurit cutané

Trouble du sommeil

Labilité émotionnelle

Extrémités froides

Impatience

Rash cutané

Comportement anormal

Modification de la fréquence cardiaque

Douleur pharyngolaryngée

Retard de croissance chez l'enfant

Crise de panique

Bruxisme

Hyperactivité psychomotrice

Constipation

Douleur thoracique

Gastro-entérite

Hématurie

Oedème angioneurotique

Tics

Idée suicidaire

Myalgie

Diplopie

Colère

Réaction d'hypersensibilité

Sédation

Akathisie

Raideur musculaire

Elévation des enzymes hépatiques

Pleurs

Vision floue

Hallucinations tactiles

Exacerbation de tics

Exfoliation cutanée

Secousse musculaire

Souffle cardiaque

Tension nerveuse

Altération de l'humeur

Trouble psychotique

Réaction bulleuse

Exacerbation du syndrome de Gilles de la Tourette

Hallucination visuelle

Hypervigilance

Hallucination auditive

Mouvement d'humeur

Angine de poitrine

Erythème

Gynécomastie

Mydriase

Troubles visuels

Désorientation

Difficulté d'accommodation

Manie

Eruption maculeuse

Trouble de la libido

Anémie

Artérite

Convulsions

Crampe musculaire

Infarctus du myocarde

Leucopénie

Syndrome de Raynaud

Thrombopénie

Syndrome malin des neuroleptiques

Erythème polymorphe

Arrêt cardiaque

Apathie

Purpura thrombocytopénique

Dermatite exfoliatrice

Mouvement choréo-athétosique

Erythème pigmenté fixe

Comportement suicidaire

Mort subite d'origine cardiaque

Fonction hépatique anormale

Diminution de la numération plaquettaire

Augmentation de la phosphatase alcaline

Pensée anormale

Numération anormale des globules blancs

Augmentation de la bilirubine sanguine

Comportement répétitif

Idée fixe

Déficit neurologique ischémique réversible

Accident vasculaire cérébral

Asthénie

Bouffée de chaleur

Bouffée vasomotrice

Bradycardie

Epistaxis

Extrasystole ventriculaire

Extrasystole

Hyperthermie

Migraine

Priapisme

Tachycardie supraventriculaire

Troubles cérébrovasculaires

Urticaire allergique

Yeux secs

Artérite cérébrale

Etat confusionnel

Hémorragie cérébrale

Délire

Paresthésie

Réaction anaphylactique

Trismus

Pancytopénie

Dépendance

Suicide

Eruption cutanée allergique

Logorrhée

Hypertension oculaire

Aphasie

Erection prolongée

Augmentation de la TSH

Coma hépatique

Douleur dans la poitrine

Syndrome pseudo-grippal

Haut-le-coeur

Gêne thoracique

Acouphène

Dépendance médicamenteuse

Occlusion artérielle cérébrale

Trouble de l'attention

Dysfonctionnement érectile

Vascularite cérébrale

Grand mal épileptique

Abus médicamenteux

Oedème auriculaire

Douleur oropharyngée

Incontinence

Dysphémie

Gêne cardiaque


Le tableau ci-dessous présente tous les événements indésirables (EI) observés au cours des essais cliniques et les cas rapportés spontanément après la commercialisation de MEDIKINET ainsi que les événements indésirables rapportés après administration d'autres formes de chlorhydrate de méthylphénidate. Lorsque la fréquence des EI observée avec MEDIKINET était différente de la fréquence observée avec d'autres formulations de méthylphénidate, la fréquence la plus élevée issue des deux bases de données a été retenue. Ce tableau est basé sur les données des enfants, adolescents et adultes.

Estimation de la fréquence :

Très fréquent (= 1/10) ; Fréquent (= 1/100 à < 1/10) ; Peu fréquent (= 1/1000 à < 1/100) ; Rare (= 1/10 000 à < 1/1000) ; Très rare (< 1/10 000) ; Fréquence indéterminée (ne peut être estimé à partir des données disponibles).

*Voir Rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

**Effet indésirable observé dans les études cliniques menées chez des patients adultes et rapporté avec une fréquence plus élevée que chez les enfants et les adolescents.

***D'après la fréquence calculée au cours des études consacrées au TDAH chez l'adulte (aucun cas n'a été rapporté au cours des études pédiatriques).

$ Fréquence dérivée d'essais cliniques chez des patients adultes, mais peut également être pertinente pour les enfants et les adolescents.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

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Grossesse et allaitement pour le MEDIKINET 10 milligrammes gélule LM

Grossesse

Les résultats d'une étude de cohorte portant sur une large population d'environ 3 400 femmes exposées au cours du premier trimestre de la grossesse ne montrent pas d'augmentation du risque global d'anomalies congénitales. Par rapport aux grossesses non exposées, une faible augmentation de la fréquence de malformations cardiaques a été observée (risque relatif ajusté combiné, 1,3 ; IC à 95 %, 1,0 - 1,6), correspondant à trois enfants supplémentaires nés avec des malformations cardiaques pour 1 000 femmes exposées au méthylphénidate pendant le premier trimestre de grossesse.

Des cas de toxicité cardiorespiratoire néonatale, notamment des tachycardies et des détresses respiratoires foetales, ont été rapportés dans le cadre de déclarations spontanées.

Les études chez l'animal n'ont mis en évidence une toxicité du méthylphénidate sur la reproduction qu'à doses toxiques pour la mère (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

L'administration de méthylphénidate pendant la grossesse n'est pas recommandée sauf si un avis clinique indique qu'un traitement différé représente un plus grand risque pour la grossesse.

Allaitement

Le méthylphénidate a été retrouvé dans le lait maternel d'une mère traitée par méthylphénidate.

Il a été rapporté un cas dans lequel un nourrisson a présenté une perte de poids (non spécifiée) pendant la période d'exposition au méthylphénidate mais qui a retrouvé son poids puis en a repris après l'interruption du traitement par méthylphénidate chez la mère. Un risque pour l'enfant allaité ne peut donc être exclu.

Il convient de décider d'arrêter l'allaitement ou de s'abstenir de traiter/d'interrompre le traitement par méthylphénidate, en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la mère.

Fertilité

Il n'existe aucune donnée concernant l'effet du méthylphénidate sur la fertilité chez l'Homme. Chez l'animal, aucun effet cliniquement significatif n'a été observé.


Mise en garde pour MEDIKINET 10 milligrammes gélule LM

Mise en garde

Le traitement par méthylphénidate n'est pas indiqué chez tous les patients atteints de TDAH et la décision d'utiliser le médicament doit se baser sur une évaluation très minutieuse de la gravité et de la chronicité des symptômes des patients. Lorsque le traitement des enfants est envisagé, l'évaluation de la gravité et de la chronicité des symptômes de l'enfant doit tenir compte de son âge (6-18 ans).

Utilisation à long terme (plus de 12 mois) chez l'enfant et l'adolescent.

La sécurité et l'efficacité de l'utilisation à long terme du méthylphénidate n'ont pas été évaluées de façon systématique au cours des études cliniques contrôlées. Il n'est pas nécessaire ni souhaitable, que la durée du traitement médicamenteux soit indéfinie. Les patients traités par méthylphénidate à long terme (c'est-à-dire plus de 12 mois) doivent être surveillés attentivement conformément aux recommandations décrites dans les rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi, relatives à l'état cardiovasculaire, la croissance, l'appétit, l'apparition de nouveaux troubles psychiatriques ou l'aggravation de troubles psychiatriques pré-existants. Les troubles psychiatriques devant faire l'objet d'une surveillance sont décrits ci-dessous et incluent (de manière non limitative) : tics moteurs ou verbaux, comportement agressif ou hostile, agitation, anxiété, dépression, psychose, manie, délire, irritabilité, manque de spontanéité, retrait et persévération excessive.

Le médecin qui choisit d'utiliser le méthylphénidate pendant une période prolongée (plus de 12 mois) chez un enfant ou un adolescent atteint de TDAH, doit réévaluer périodiquement l'utilité du traitement prolongé pour le patient et ce, en mettant en place des périodes sans traitement pour pouvoir évaluer le fonctionnement du patient en l'absence de celui-ci. Il est recommandé d'interrompre le traitement par méthylphénidate au moins une fois par an afin d'évaluer l'état de l'enfant (de préférence pendant les vacances scolaires). Une amélioration peut se maintenir lorsque le traitement est arrêté soit temporairement soit définitivement.

Utilisation chez le sujet âgé

Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez le sujet âgé. Sa sécurité et son efficacité n'ont pas été établies chez les patients âgés de plus de 60 ans.

Utilisation chez l'enfant de moins de 6 ans

Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez l'enfant âgé de moins de 6 ans. Sa sécurité et son efficacité n'ont pas été établies dans cette classe d'âge.

État cardiovasculaire

Les patients chez lesquels un traitement par psychostimulants est envisagé doivent être soigneusement interrogés quant à leurs antécédents (y compris antécédents familiaux de mort subite cardiaque ou inexpliquée ou antécédents familiaux d'arythmie maligne) et être soumis à un examen médical rigoureux, afin de rechercher la présence d'une cardiopathie. Un examen cardiaque spécialisé doit ensuite être réalisé si les résultats initiaux font suspecter de tels antécédents. Un examen cardiaque par un spécialiste doit être rapidement réalisé chez les patients présentant, au cours du traitement par méthylphénidate, des symptômes tels que palpitations, douleurs thoraciques exceptionnelles, syncope inexpliquée, dyspnée ou tout autre symptôme évocateur d'une pathologie cardiaque.

L'analyse des données issues des études cliniques du méthylphénidate chez l'enfant ou l'adolescent atteint de TDAH, a montré que les patients traités par méthylphénidate peuvent fréquemment présenter des modifications des pressions artérielles systolique et diastolique de plus de 10 mm Hg par rapport à des sujets témoins. Les conséquences cliniques, à court et à long terme, de ces effets cardiovasculaires chez l'enfant et l'adolescent ne sont pas connues, mais la possibilité de complications cliniques résultant des effets observés lors des études cliniques ne peut être exclue. La prudence est indiquée lors du traitement des patients chez lesquels une augmentation de la pression artérielle ou de la fréquence cardiaque est susceptible d'entraîner la décompensation d'une pathologie sous-jacente. Voir en rubrique Contre-indications les affections dans lesquelles le traitement par méthylphénidate est contre-indiqué.

L'état cardiovasculaire doit être surveillé soigneusement. La pression artérielle ainsi que le pouls doivent être enregistrés sur une courbe percentile à chaque ajustement posologique, puis au minimum tous les 6 mois. Le traitement par le méthylphénidate doit être interrompu chez les patients présentant de manière répétée de la tachycardie, de l'arythmie ou une augmentation de la pression artérielle systolique (> 95e centile), et l'orientation vers un cardiologue doit être envisagée.

L'administration de méthylphénidate est contre-indiquée dans certains troubles cardiovasculaires préexistants sauf en cas d'obtention de l'avis d'un spécialiste en cardiologie pédiatrique (voir rubrique Contre-indications).

Mort subite et anomalies cardiaques structurelles pré-existantes ou autres troubles cardiaques sévères

Des cas de mort subite ont été rapportés lors de l'utilisation de stimulants du système nerveux central aux doses usuelles chez des patients, dont certains présentaient des anomalies cardiaques structurelles ou d'autres problèmes cardiaques sévères. Bien que certains problèmes cardiaques sévères puissent entraîner à eux seuls un risque accru de mort subite, les psychostimulants ne sont pas recommandés chez les enfants ou les adolescents présentant des anomalies cardiaques structurelles connues, une cardiomyopathie, des anomalies graves du rythme cardiaque ou d'autres problèmes cardiaques sévères qui pourraient les exposer à une vulnérabilité accrue vis-à-vis des effets sympathomimétiques des psychostimulants.

Mésusage et événements cardiovasculaires

Le mésusage des psychostimulants du système nerveux central peut être associé à une mort subite ou à d'autres événements indésirables cardiovasculaires sévères.

Troubles vasculaires cérébraux

Voir en rubrique Contre-indications pour les affections cérébrovasculaires pour lesquelles un traitement par méthylphénidate est contre-indiqué. Les patients présentant des facteurs de risque supplémentaires (tels qu'antécédents de maladie cardiovasculaire, médicaments associés augmentant la pression artérielle) doivent être surveillés à chaque visite après l'instauration du traitement à la recherche de signes et symptômes neurologiques.

La vascularite cérébrale semble être une réaction idiosyncrasique très rare due à l'exposition au méthylphénidate. Il existe peu de preuves suggérant que les patients à risque accru puissent être identifiés et la survenue initiale des symptômes peut être la première manifestation d'un problème clinique sous-jacent. Un diagnostic précoce, reposant sur une forte suspicion, peut permettre l'arrêt rapide du méthylphénidate et l'instauration d'un traitement précoce.

Le diagnostic doit donc être envisagé chez tout patient développant de nouveaux symptômes neurologiques compatibles avec une ischémie cérébrale au cours d'un traitement par méthylphénidate. Ces symptômes peuvent inclure céphalée sévère, engourdissement, faiblesse, paralysie, altération de la coordination, de la vision, de la parole, du langage ou de la mémoire.

Le traitement par méthylphénidate n'est pas contre-indiqué chez les patients atteints d'hémiplégie cérébrale infantile.

Priapisme

Des érections prolongées et douloureuses ont été signalées avec des produits à base de méthylphénidate, principalement en association avec une modification du schéma du traitement par méthylphénidate. Les patients qui développent des érections anormalement prolongées ou fréquentes et douloureuses doivent immédiatement demander conseil à un médecin.

Troubles psychiatriques

Les troubles psychiatriques concomitants sont fréquents dans le TDAH et doivent être pris en compte lors de la prescription de psychostimulants. Les antécédents personnels et familiaux de troubles psychiatriques doivent être systématiquement recherchés avant de débuter un traitement par méthylphénidate (voir rubrique Posologie et mode d'administration). En cas d'apparition de symptômes psychiatriques ou d'exacerbation de troubles psychiatriques préexistants, le méthylphénidate ne doit pas être administré à moins que les bénéfices attendus soient supérieurs aux risques chez le patient.

La survenue ou l'aggravation de troubles psychiatriques doit être surveillée à chaque ajustement de posologie, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite. L'arrêt du traitement peut être envisagé.

Aggravation de symptômes psychotiques ou maniaques préexistants

Les patients psychotiques traités par méthylphénidate peuvent présenter une aggravation des troubles du comportement et des troubles de la pensée.

Survenue de nouveaux symptômes psychotiques ou maniaques

Des symptômes psychotiques (hallucinations et illusions visuelles, tactiles, auditives) ou maniaques peuvent survenir après administrations de méthylphénidate aux doses usuelles chez des patients sans antécédents de maladie psychotique ou de manie (voir rubrique Effets indésirables). En cas d'apparition de symptômes psychotiques ou maniaques, le rôle du méthylphénidate sera évalué et un arrêt du traitement pourra être envisagé.

Agressivité ou comportement hostile

Un traitement par psychostimulants peut provoquer l'apparition ou l'aggravation d'une agressivité ou d'un comportement hostile. Les patients traités par méthylphénidate doivent être surveillés étroitement au début du traitement, à chaque ajustement posologique puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite afin de déceler la survenue ou une aggravation d'un comportement agressif ou hostile. Le médecin doit évaluer la nécessité d'ajuster le schéma thérapeutique chez les patients présentant des changements de leur comportement en considérant qu'une adaptation posologique en augmentant ou diminuant les doses peut être appropriée. L'arrêt du traitement peut être envisagé.

Tendances suicidaires

Les patients ayant des idées ou un comportement suicidaire au cours du traitement d'un TDAH doivent être immédiatement examinés par leur médecin. L'aggravation d'une affection psychiatrique sous-jacente doit être prise en considération et un rôle éventuel du traitement par méthylphénidate doit être envisagé. Le traitement d'une affection psychiatrique sous-jacente peut être nécessaire et il convient alors d'envisager l'arrêt éventuel du traitement par méthylphénidate.

Tics

Le méthylphénidate peut provoquer l'apparition ou l'aggravation de tics moteurs ou verbaux. Une aggravation du syndrome de Gilles de la Tourette a également été rapportée (voir rubrique Effets indésirables). Une évaluation des antécédents familiaux ainsi qu'un examen clinique à la recherche de tics ou du syndrome de Gilles de la Tourette doivent être réalisés avant l'administration de méthylphénidate. L'apparition ou l'aggravation des tics doit être surveillée régulièrement au cours du traitement par méthylphénidate. La surveillance doit être effectuée à chaque ajustement posologique, puis au moins tous les 6 mois ou à chaque visite.

Anxiété, agitation ou tension psychique

Des cas d'anxiété, d'agitation et de tension psychique ont été rapportés chez les patients traités par méthylphénidate (voir rubrique Effets indésirables). Le méthylphénidate est associé à une aggravation des symptômes préexistants d'anxiété, d'agitation ou de tension psychique. Une évaluation clinique de l'anxiété, de l'agitation ou de la tension psychique doit être réalisée avant l'administration de méthylphénidate.

Une surveillance régulière de la survenue ou de l'aggravation de ces symptômes au cours du traitement doit être réalisée chez les patients à chaque ajustement posologique, puis au moins tous les 6 mois ou à chaque visite.

Formes de trouble bipolaire

Lors de l'utilisation du méthylphénidate pour traiter un TDAH, une attention particulière doit être portée chez les patients présentant un trouble bipolaire associé (y compris un trouble bipolaire de type I non traité ou d'autres formes de troubles bipolaires), en raison de la précipitation éventuelle d'un épisode mixte ou d'un épisode maniaque chez ces patients.

Avant d'instaurer un traitement par méthylphénidate, les patients présentant des symptômes dépressifs associés doivent être dépistés correctement afin de déterminer s'ils présentent un risque accru de trouble bipolaire. Ce dépistage doit inclure une anamnèse psychiatrique détaillée, comportant les antécédents familiaux de suicide, de trouble bipolaire et de dépression.

Une surveillance étroite et continue est essentielle chez ces patients (voir ci-dessus « Troubles psychiatriques » et rubrique Posologie et mode d'administration). L'apparition de symptômes doit être surveillée à chaque ajustement posologique, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite.

Croissance

Un ralentissement staturo-pondéral modéré a été rapporté en cas de traitement prolongé par méthylphénidate chez l'enfant. Une perte de poids a été rapportée avec le traitement par le méthylphénidate chez l'adulte (voir rubrique Effets indésirables).

Les effets du méthylphénidate sur la taille et le poids définitifs de l'enfant sont actuellement inconnus et font l'objet d'études en cours.

La croissance doit être surveillée au cours du traitement par méthylphénidate : la taille, le poids et l'appétit de l'enfant doivent être mesurés au moins tous les 6 mois en tenant à jour une courbe de croissance. Il peut être nécessaire d'interrompre le traitement chez les patients ne présentant pas la croissance ou la prise de poids ou de taille attendues. Chez l'adulte, le poids doit être surveillé régulièrement.

Convulsions

Le méthylphénidate doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'épilepsie. Le méthylphénidate peut abaisser le seuil de convulsion chez les patients ayant des antécédents de convulsions, chez les patients ayant présenté des anomalies antérieures de l'EEG en l'absence de convulsions et rarement chez des patients sans antécédents de convulsions ni anomalies de l'EEG. En cas d'augmentation de la fréquence des convulsions ou d'apparition de nouvelles convulsions, le traitement par méthylphénidate doit être arrêté.

Abus, mésusage et usage détourné

Le risque d'usage détourné, de mésusage ou d'abus de méthylphénidate doit être étroitement surveillé.

Le méthylphénidate doit être administré avec précaution chez les patients ayant une dépendance connue aux drogues ou à l'alcool en raison du risque d'abus, de mésusage, ou d'usage détourné.

Une utilisation chronique abusive de méthylphénidate peut entraîner une accoutumance marquée et une dépendance psychique, associées à des troubles comportementaux d'intensité variable. Des épisodes psychotiques caractérisés peuvent survenir, en particulier en réponse à une utilisation abusive par voie parentérale.

L'âge du patient, la présence de facteurs de risque de mésusage d'une substance (tels qu'un trouble oppositionnel avec provocation, un trouble de la conduite ou un trouble bipolaire) ainsi qu'un abus de substances, antérieur ou actuel, par le patient doivent être pris en compte avant de décider d'instaurer un cycle de traitement pour un TDAH. Il est recommandé d'être prudent chez les patients présentant une instabilité émotionnelle, comme chez ceux ayant des antécédents de dépendance aux drogues ou à l'alcool, en raison d'une augmentation possible des doses, effectuée à l'initiative personnelle des patients.

Pour les patients présentant un risque élevé d'usage médicamenteux abusif, l'utilisation du méthylphénidate et d'autres psychostimulants peut ne pas être adaptée et il convient alors d'envisager un traitement par un médicament non psychostimulant.

Sevrage

Une surveillance attentive du patient est indispensable à l'arrêt du traitement par méthylphénidate, car une dépression ou une hyperactivité chronique peut alors être démasquée. Certains patients peuvent par conséquent nécessiter un suivi prolongé.

Une surveillance attentive du patient est nécessaire au cours d'un sevrage pour utilisation abusive, en raison du risque d'apparition d'une dépression sévère.

Fatigue

Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé pour la prévention ou le traitement d'états de fatigue normaux.

Choix de la formulation de méthylphénidate

Le choix de la formulation du médicament contenant du méthylphénidate doit être effectué par le médecin spécialiste au cas par cas et dépendra de la durée de l'effet souhaitée. Chez l'adulte, seul MEDIKINET doit être utilisé.

Contrôle anti-dopage

Ce médicament contient du méthylphénidate qui peut donner des résultats faussement positifs lors des analyses biologiques recherchant la présence d'amphétamines, notamment avec les immuno-essais.

Les athlètes doivent être conscients du fait que ce médicament peut provoquer un résultat positif aux contrôles anti-dopage.

Insuffisance rénale ou hépatique

Il n'y a pas de données sur l'utilisation du méthylphénidate chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.

Effets hématologiques

La sécurité du traitement à long terme par méthylphénidate n'est pas totalement connue. Un arrêt du traitement doit être envisagé en cas de leucopénie, thrombopénie, anémie ou autres modifications incluant celles indiquant une insuffisance rénale ou hépatique sévère (voir rubrique Effets indésirables).

Excipients

Ce médicament contient du saccharose : les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares), ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par unité de prise, c'est-à-dire essentiellement sans sodium.

Précautions d'emploi

Puberté

Palpitation

Douleur thoracique

Syncope récente inexpliquée

Dyspnée

Augmentation de la pression artérielle

Accélération de la fréquence cardiaque

Antécédent de maladie cardiovasculaire

Ischémie cérébrale

Trouble neurologique

Céphalée sévère

Engourdissement

Faiblesse

Paralysie

Anomalie de la coordination

Altération de la vision

Trouble de la parole

Trouble du langage

Trouble de la mémoire

Erection prolongée

Erection douloureuse

Comportement agressif

Hostilité

Comportement suicidaire

Idée suicidaire

Antécédent familial de tics

Syndrome de Gilles de la Tourette

Antécédent familial de syndrome de Gilles de la Tourette

Tics

Exacerbation de tics

Anxiété

Agitation

Symptôme dépressif

Antécédent familial de suicide

Antécédent familial de trouble bipolaire

Antécédent familial de dépression

Troubles de la croissance

Epilepsie

Antécédent de convulsion

Antécédent d'anomalies de l'EEG

Convulsions

Augmentation de la fréquence des crises convulsives

Antécédent de dépendance aux drogues

Antécédent de dépendance à l'alcool

Instabilité émotionnelle

Insuffisant rénal

Insuffisant hépatique

Leucopénie

Thrombocytopénie

Anémie

Aptitude à conduire

Le méthylphénidate augmente l'attention. Pourtant, il peut provoquer des sensations vertigineuses, une somnolence ou des troubles visuels, y compris des difficultés d'accommodation, une diplopie, une vision floue, des hallucinations, ou d'autres effets sur le SNC (voir rubrique Effets indésirables). MEDIKINET peut avoir une influence modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent être informés de ces effets possibles et être avertis, qu'en cas de survenue, ils doivent éviter les activités potentiellement dangereuses telles que la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines.

Interaction avec d'autre médicaments

Interactions pharmacocinétiques

L'effet du méthylphénidate sur les concentrations plasmatiques de médicaments administrés de façon concomitante n'est pas connu. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de l'association du méthylphénidate avec d'autres médicaments, notamment avec les médicaments ayant une faible marge thérapeutique.

Le méthylphénidate n'est pas métabolisé par le cytochrome P450 de façon cliniquement significative.

Une influence significative de la pharmacocinétique du méthylphénidate n'est pas attendue avec les inducteurs ou les inhibiteurs du cytochrome P450. Inversement, les isomères d- et l- du méthylphénidate n'inhibent pas de façon significative les cytochromes P450 1A2, 2C8, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 ou 3A.

Des cas d'inhibition possible du métabolisme des anticoagulants coumariniques, des antiépileptiques (ex. phénobarbital, phénytoïne, primidone) et de certains antidépresseurs (antidépresseurs tricycliques et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) ont toutefois été rapportés. A l'instauration ou à l'arrêt du traitement par méthylphénidate, il peut être nécessaire d'ajuster la posologie de ces médicaments associés et d'établir leurs concentrations plasmatiques (ou, dans le cas de la coumarine, les temps de coagulation).

Interactions pharmacodynamiques

Antihypertenseurs

Le méthylphénidate peut diminuer l'efficacité des médicaments utilisés pour traiter l'hypertension.

Utilisation concomitante de médicaments augmentant la pression artérielle

La prudence est recommandée chez les patients traités par méthylphénidate et recevant un autre médicament pouvant augmenter la pression artérielle (voir également les rubriques sur les affections cardiovasculaires et vasculaires cérébrales de la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

En raison de la possibilité de poussée hypertensive, le méthylphénidate est contre-indiqué chez les patients traités (traitement en cours ou au cours des 2 semaines précédentes) par des inhibiteurs irréversibles et non sélectifs de la MAO (voir rubrique Contre-indications).

Utilisation avec l'alcool

L'alcool peut exacerber les effets indésirables centraux des médicaments psychotropes, y compris du méthylphénidate. En cas de concentrations d'alcool très élevées, le profil cinétique peut évoluer vers une libération de type plus immédiate. Il est donc recommandé aux patients de s'abstenir de consommer de l'alcool au cours du traitement.

Utilisation d'anesthésiques halogénés

Il existe un risque de poussée hypertensive brutale et d'augmentation de la fréquence cardiaque peropératoire. En cas d'intervention programmée, le traitement par méthylphénidate ne doit pas être administré le jour de l'intervention.

Utilisation en association avec des agonistes alpha-2 adrénergiques centraux (ex. clonidine)

Des événements indésirables sévères, comprenant des cas de mort subite, ont été rapportés lors de l'utilisation concomitante de clonidine. La tolérance du méthylphénidate en association avec la clonidine ou avec d'autres agonistes alpha-2-adrénergiques centraux n'a pas été évaluée de manière systématique.

Utilisation en association avec des médicaments dopaminergiques

La prudence est recommandée lors de l'administration de méthylphénidate en association avec des médicaments dopaminergiques, y compris les antipsychotiques. Comme le méthylphénidate agit principalement en augmentant les concentrations extracellulaires de dopamine, il peut provoquer des interactions pharmacodynamiques lorsqu'il est administré avec des agonistes directs ou indirects de la dopamine (y compris la l-DOPA et les antidépresseurs tricycliques) ou avec des antagonistes de la dopamine (y compris les antipsychotiques).

Utilisation en association avec d'autres médicaments

MEDIKINET ne doit pas être pris avec des antagonistes des récepteurs H2, des inhibiteurs de la pompe à protons, ou des anti-acides, qui sont utilisés pour réduire la sécrétion d'acide gastrique ou pour neutraliser une acidité excessive dans l'estomac, car ceci pourrait entraîner une libération plus rapide de la quantité totale de substance active.

Le traitement par méthylphénidate n'est pas indiqué chez tous les enfants atteints de TDAH et la décision d'utiliser le médicament doit se baser sur une évaluation très minutieuse de la gravité et de la chronicité des symptômes de l'enfant en tenant compte de son âge.


Informations complémentaires pour MEDIKINET 10 milligrammes gélule LM

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Données d'utilisation et mesures visant à sécuriser l'emploi du méthylphénidate en France : publication par l'ANSM d'un rapport d'analyse et d'une brochure d'information à destination des patients et de leur entourage

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MEDIKINET 03102012 AVIS CT12144

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Methylphenidate - Rappel des conditions de prescription, de delivrance et d'utilisation des medicaments contenant du chlorhydrate de methylphenidate, ainsi que des recommandations de surveillance de ses effets indesirables

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L'ANSM interdit l'utilisation de 3 plantes et de 26 substances actives dans les préparations à visée amaigrissante réalisées en pharmacie : Communiqué de presse

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L'ANSM interdit l'utilisation de 3 plantes et 26 substances actives dans les préparations à visée amaigrissante réalisées en pharmacie : Point d'information

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Décision du 12/04/2012 portant interdiction d'importation, de préparation, de prescription et de délivrance de préparations magistrales, officinales et hospitalières définies à l'article L. 5121-1 du code de la santé pub lique,

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RITALINE ou médicaments contenant du METHYLPHENIDATE : Recommandations de l'agence européenne visant à limiter les risques liés à l'administration.

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Psychiatrie : Livret AFSSaPS Médicaments et Grossesse Version N°4.

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Excipients

Contenu de la gélule : Talc, Triéthyl citrate, Polyvinylique alcool, Macrogol 3350, Polysorbate 80, Sodium hydroxyde, Sodium laurylsulfate, Siméticone, Silice colloïdale, Méthylcellulose, Sorbique acide, Laque aluminium indigo carmin, Sphères de sucre : Saccharose, Amidon de maïs, Copolymère de : Méthacrylique acide, Ethylacrylate, Enveloppe de la gélule : Gélatine, Titane dioxyde, Sodium laurylsulfate, Erythrosine, Bleu patenté V, Eau purifiée

Exploitant / Distributeur

BIOCODEX

22 Rue des Aqueducs

94250

GENTILLY

Code UCD7 : 9398470

Code UCD13 : 3400893984703

Code CIS : 63000533

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : MEDICE ARZNEIMITTEL PUTTER GMBH&CO

Laboratoire exploitant : BIOCODEX

Prix vente TTC : 13.12€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 13.12€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 18/07/2011

Rectificatif AMM : 17/09/2024

Marque : MEDIKINET

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400949481385

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

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