METOPROLOL
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé sécable
Catégories :
Cardiologie et angéiologie, Antihypertenseurs, Bêtabloquants, Bêtabloquants sélectifs, Métoprolol tartrate, Cardiologie et angéiologie, Traitement de l'insuffisance coronarienne, Bêtabloquants, Bêtabloquants sélectifs, Métoprolol tartrate, Cardiologie et angéiologie, Anti-arythmiques, Anti-arythmiques-Groupe II : Bêtabloquants, Bêtabloquants sélectifs, Métoprolol tartrate, Neurologie-psychiatrie, Antimigraineux, Traitement préventif de la migraine, Bêtabloquants, Métoprolol tartrate
Principes actifs :
Tartrate de métoprolol
Hypertension artérielle, Angor d'effort, Tachyarythmie, Tachycardie supraventriculaire, Infarctus du myocarde, Migraine
Adulte . Traitement initial. Hypertension artérielle
1 comprimé par jour à distance du repas.
Adulte . Traitement prophylactique de la crise : Initial. Angor d'effort
½ comprimé matin et soir à distance des repas.
Adulte . Tachycardie supraventriculaire
1½ comprimés par jour à distance des repas.
A diviser en deux prises (matin et soir).
Adulte . Traitement prophylactique. Migraine
1 comprimé matin et soir à distance des repas.
Adulte . Tachyarythmie
1½ comprimés par jour à distance des repas.
A diviser en deux prises (matin et soir).
Adulte . Traitement au long cours. Infarctus du myocarde
1 comprimé matin et soir à distance des repas.
Adulte . Traitement prophylactique de la crise : Entretien. Angor d'effort
1 comprimé matin et soir à distance des repas. Maximum 2 comprimés par jour.
Adulte . Traitement d'entretien. Hypertension artérielle (implicite)
2 comprimés par jour à distance du repas. Maximum 2 comprimés par jour.
Voie orale
CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Réaction allergique telle que démangeaisons, difficulté à respirer ou gonflement du visage, des lèvres, de la gorge ou de la langue.
- Cœur très lent ou tension très faible (vertiges ou faiblesse) ou en cas de difficulté à respirer.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vertige, fatigue).
Bradycardie
Céphalée
Constipation
Diarrhée
Douleur abdominale
Hypotension
Palpitation
Syndrome de Raynaud
Vertige
Nausée
Dyspnée d'effort
Froideur des extrémités
Troubles posturaux
Choc cardiogénique
Crampe musculaire
Insomnie
Oedème cardiaque
Prise de poids
Urticaire
Dépression
Bronchospasme
Rash
Cauchemars
Hypersudation
Baisse de la vigilance
Paresthésie
Somnolence
Faiblesse musculaire
Vomissement
Bloc auriculoventriculaire du 1er degré
Dystrophie cutanée
Lésion psoriasiforme
Aggravation d'une insuffisance cardiaque
Douleur péricardique
Anxiété
Chute de cheveux
Conjonctivite
Impuissance
Irritation oculaire
Nervosité
Rhinite
Sécheresse oculaire
Arythmie
Sécheresse buccale
Vision trouble
Anomalie des tests de la fonction hépatique
Trouble de l'érection
Trouble de la conduction
Trouble de la libido
Acouphènes
Hépatite
Hypoglycémie
Agranulocytose
Thrombocytopénie
Syncope
Hallucinations
Maladie de La Peyronie
Confusion
Arthralgie
Trouble de la mémoire
Trouble du goût
Dépersonnalisation
Surdité
Exacerbation d'un psoriasis
Diminution des HDL
Gangrène
Amnésie
Réaction de photosensibilité
Augmentation des VLDL
Augmentation des triglycérides
Le métoprolol est bien toléré et ses effets indésirables sont généralement faibles et réversibles. Le plus couramment signalé est la fatigue/asthénie; gangrène (chez des patients atteints de troubles circulatoires périphériques graves), thrombocytopénie et agranulocytose peuvent se produire très rarement (moins de 1 cas sur 1 000 patients). Les effets indésirables suivants ont été signalés au cours des études cliniques ou après utilisation normale. Dans de nombreux cas, un lien avec la prise de métoprolol (tartrate) n'a pas été fermement établi.
Les définitions d'incidence suivantes ont été utilisées : très fréquent (= 1/10), fréquent (= 1/100), peu fréquent (= 1/1000), rare (= 1/10 000, < 1/1000) et très rare (< 1/10 000). Les données ci-dessous comprennent également les cas isolés.
* Fréquence excessive de 0,4% par rapport à un placebo observée lors de l'essai COMMIT portant sur 46000 patients atteints d'un infarctus aigu du myocarde, chez lesquels la fréquence d'un choc cardiogénique était de 2,3 % chez les patients prenant du métoprolol (jusqu'à 15 mg par voie IV puis 200 mg par voie orale) et de 1,9 % dans le groupe placebo dans le sous-groupe de patients à faible index de risque de choc. Cet index était basé sur le risque absolu de choc pour chaque patient individuel basé sur l'âge, le sexe, le délai, la classe Killip, la pression artérielle, le rythme cardiaque, les anomalies de l'ECG et les antécédents d'hypertension. Le groupe de patients à faible index de risque de choc correspond à ceux pour lesquels le métoprolol est recommandé en cas d'infarctus aigu du myocarde.
Expérience post-commercialisation
Les réactions indésirables suivantes ont été signalées après la mise sur le marché : confusion mentale, augmentation des triglycérides sanguins et diminution des HDL. Etant donné qu'il s'agit d'une population de taille incertaine et que ces cas comportent des facteurs portant à confusion, il n'est pas possible d'estimer leur fréquence de manière fiable.
Déclaration des effets indésirables suspectés :
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: https://signalement.social-sante.gouv.fr
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Grossesse
Les études chez l'animal n'ont mis en évidence aucun effet tératogène aux concentrations cliniquement pertinentes.
Les bétabloquants réduisent la perfusion placentaire, ce qui peut entraîner la mort du foetus et des naissances immatures ou prématurées, mais à ce jour aucune étude prospective n'a mis en évidence une augmentation du risque de défauts congénitaux chez l'homme. Le métoprolol traverse le placenta et est présent dans le sang du cordon, mais aucune preuve d'anomalie foetale n'a été signalée.
A titre de précaution, il est préférable d'éviter la prise de métoprolol durant la grossesse. Néanmoins, il a été utilisé sous étroite surveillance contre l'hypertension associée à une grossesse après 20 semaines de gestation. Cependant, chez les nouveau-nés des mères traitées, les effets pharmacologiques des bétabloquants peuvent persister pendant plusieurs jours après la naissance et provoquer bradycardie, hypoglycémie et détresse respiratoire. En conséquence, si l'on doit prescrire du métoprolol vers la fin de la grossesse, il faudra surveiller étroitement les effets indésirables possibles sur le foetus et le nouveau-né (en particulier bradycardie, hypoglycémie et hypotension) durant les premiers jours après la naissance.
Allaitement
Des cas d'hypoglycémie et de bradycardie ont été décrits chez le nouveau-né avec des bétabloquants se liant faiblement aux protéines plasmatiques. Le métoprolol est excrété dans le lait humain. Bien que sa concentration dans celui-ci soit très faible, l'allaitement devra être interrompu pendant le traitement au métoprolol. En cas de prise durant l'allaitement, on surveillera le bébé pour détecter tout symptôme de blocage béta.
Un arrêt brutal du traitement par un bétabloquant peut être dangereux et devra donc être évité. Si le traitement par METOPROLOL ACCORD doit être interrompu, cet arrêt devra généralement être effectué au cours d'au moins deux semaines en réduisant de moitié la posologie par incréments jusqu'à ce que le patient soit à 25 mg de métoprolol par dose (un demi-comprimé de 50 mg). Cette dose la plus faible devra être prise pendant au moins 4 jours jusqu'à l'arrêt complet du traitement. Durant toute cette période, les patients atteints d'une cardiopathie ischémique devront tout particulièrement être surveillés, compte tenu du risque élevé de troubles coronariens, y compris mort cardiaque soudaine, à la suite d'un arrêt des bétabloquants. Une hypertension et des arythmies peuvent également se produire.
Même si le métoprolol, aux doses usuelles, a un effet négatif moins prononcé sur la musculature bronchique que les bétabloquants non sélectifs, on veillera à de tels troubles. Chez les patients traités au métoprolol pour un asthme bronchique, des bronchodilatateurs stimulant les récepteurs ß2 comme la terbutaline pourront être prescrits si nécessaire. Si le patient prend déjà un stimulant des récepteurs ß2, il est quelquefois nécessaire d'ajuster le dosage de ce dernier.
Etant donné que les bétabloquants peuvent avoir un effet sur le métabolisme du glucose, il convient d'être vigilant dans le cas de patients présentant un diabète sucré. L'effet sur le métabolisme du glucose et l'effet masquant sur les symptômes de l'hypoglycémie sont moins prononcés chez les patients traités par le métoprolol que chez ceux traités avec des bétabloquants non sélectifs (tachycardie en particulier).
Il est préférable de ne pas administrer de comprimés de METOPROLOL ACCORD aux patients atteints d'insuffisance cardiaque congestive non traitée - celle-ci devra d'abord être contrôlée. En cas de traitement concomitant avec la digoxine, il convient de noter que ces deux médicaments ralentissent la conduction AV et qu'il y a donc un risque de dissociation AV. Il peut également se produire des troubles cardiovasculaires légers se manifestant par des vertiges, une bradycardie et des évanouissements.
Lorsque le patient prend un bétabloquant, il peut survenir une détérioration sérieuse, quelquefois mortelle, de la fonction cardiaque, en particulier chez les sujets dont le bon fonctionnement du coeur dépend d'un soutien du système sympathique. Cela est dû à un effet bétabloquant excessif mais surtout au fait que les patients ayant des troubles cardiaques graves tolèrent mal une réduction de l'activité du système sympathique, même lorsque cette réduction est faible. Elle entraîne un affaiblissement de la contractilité et une réduction du rythme avec ralentissement de la conduction AV. Les conséquences peuvent être un oedème pulmonaire, un bloc AV et un choc. Quelquefois, un trouble préexistant de la conduction AV peut se détériorer, ce qui peut provoquer un bloc AV.
En cas d'aggravation d'une bradycardie, la posologie sera réduite ou le traitement progressivement arrêté.
Bien qu'il soit contre-indiqué dans le cas de troubles circulatoires artériels périphériques graves (voir rubrique Contre-indications), dans le cas de troubles circulatoires périphériques tels que la maladie de Raynaud ou d'artérites périphériques, le tableau clinique peut se détériorer, essentiellement par suite de l'effet hypotenseur du médicament. Si une telle détérioration se produisait, des bétabloquants ne devront être administrés qu'avec de grandes précautions.
Si METOPROLOL ACCORD est prescrit à un patient atteint de phéochromocytome, il sera nécessaire d'administrer également un alpha-bloquant.
Avant qu'un patient prenant du métoprolol subisse une opération, l'anesthésiste devra en être informé. Dans un tel cas, il n'est pas recommandé d'interrompre les bétabloquants. Eviter d'administrer des doses élevées de métoprolol à des patients devant subir une intervention non cardiaque, car des cas de bradycardie, d'hypotension et d'AVC, y compris fatals, chez des sujets présentant des facteurs de risques cardiovasculaires ont été observés.
Chez des patients prenant un bétabloquant, l'apparition d'un choc anaphylactique est plus sérieuse.
Les bétabloquants masquent certains des signes cliniques de la thyréotoxicose. Le métoprolol sera donc administré avec précaution chez de tels patients ou chez ceux pour lesquels une thyréotoxicose est suspectée, et la fonction thyroïdienne et le coeur seront étroitement surveillés.
L'administration d'adrénaline à des patients sous bétabloquants peut provoquer une augmentation de la tension et une bradycardie, bien que cela ait moins de risque de se produire avec des molécules béta1-[bloquantes] sélectives.
Les bétabloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des attaques d'angine de poitrine chez les patients atteints d'angor de Prinzmetal (une variante de l'angor). Cependant, des béta1-bloquants cardiosélectifs comme le métoprolol peuvent être administrés à de tels patients dans les formes mineures et associés, mais sous surveillance étroite.
Les patients présentant un psoriasis connu par l'anamnèse ne doivent prendre des béta-bloquants qu'après une évaluation approfondie.
En cas de cirrhose du foie, la biodisponibilité du métoprolol peut augmenter.
En cas de diabète labile et insulinodépendant, il peut être nécessaire d'ajuster le traitement hypoglycémique.
Ne jamais administrer par voie IV des antagonistes du calcium de type vérapamil à des patients traités avec des bétabloquants.
Le traitement initial d'une hypertension artérielle maligne grave devra être conçu de manière à éviter une soudaine baisse de la tension diastolique avec altération des mécanismes autorégulateurs.
On a également noté une sécheresse oculaire soit seule soit parfois accompagnée d'éruptions cutanées. Dans la plupart des cas, ces symptômes ont disparu à l'arrêt du métoprolol. On examinera soigneusement les patients pour détecter tout effet oculaire potentiel, et dans un tel cas on envisagera l'arrêt du traitement.
Cardiopathie ischémique
Asthme
Diabétique
Insuffisant cardiaque
Bloc auriculoventriculaire du premier degré
Troubles artériels périphériques
Hypertension due au phéochromocytome traité
Anesthésie générale
Patient susceptible de faire une réaction anaphylactique sévère
Thyrotoxicose
Angor de Prinzmetal
Psoriasis
Cirrhose (hépatique)
Sécheresse oculaire
Trouble hépatique
Sujet âgé
Sportif
Grossesse
Nouveau-né de mère traitée
Comme tout bétabloquant, le métoprolol a un effet sur l'aptitude à conduire et à utiliser des machines car il peut provoquer des vertiges et une fatigue, en particulier au début du traitement. Les patients devront donc en être avertis.
Le métoprolol est un substrat métabolique de l'isoenzyme CYP2D6 du cytochrome P450. Les médicaments ayant un effet promoteur ou inhibant sur les enzymes peuvent donc avoir un impact sur le taux plasmatique de métoprolol. Ce taux augmente en cas de prise concomitante de molécules métabolisées par PYP2D6 comme les antiarythmiques, les antihistamines, les antagonistes des récepteurs H2 de l'histamine, les antidépresseurs, les antipsychotiques, et les inhibiteurs de la COX-2. La rifampicine réduit la concentration plasmatique du métoprolol, l'alcool et l'hydralazine l'augmentent.
+ Antagonistes du calcium
En cas de prise concomitante d'antagonistes du calcium de type vérapamil ou diltiazem, il peut se produire une augmentation des effets inotropes et chronotropes négatifs. Des antagonistes calciques de type vérapamil ne doivent pas être injectés par voie IV à des patients traités avec des bétabloquants à cause du risque d'hypotension, de troubles de la conduction AV et d'insuffisance ventriculaire gauche (voir rubrique Contre-indications). Chez les insuffisants cardiaques, cette combinaison est contre-indiquée. Comme dans le cas d'autres béta-bloquants, un traitement concomitant avec des dihydropyridines (comme la nifédipine et l'amlodipine) peut augmenter le risque d'hypotension, et une insuffisance cardiaque peut apparaître chez des patients présentant une insuffisance cardiaques latente.
+ Agents bloquant les ganglions sympathiques ou autres bétabloquants
Les patients prenant en même temps des substances bloquant les ganglions sympathiques ou autres béta-bloquants (y compris en collyre) devront être surveillés en permanence.
+ Inhibiteurs de la MAO
Ces derniers devront être utilisés avec précaution car une association avec des bétabloquants peut entraîner une bradycardie et un effet hypotenseur renforcé. Il est recommandé de surveiller la pression artérielle et le rythme durant l'administration initiale.
+ Antihypertenseurs à action centrale (clonidine, guanfacine, moxonidine, méthyldopa, rilménidine)
Un arrêt brutal, en particulier avant d'arrêter les bétabloquants, peut augmenter le risque d'un « rebond » d'hypertension.
L'association clonidine-béta-bloquant non sélectif, et peut-être même avec un béta-bloquant sélectif, augmente ce risque d'hypertension de rebond. En cas d'administration concomitante de clonidine, celle-ci devra continuer à être prise pendant un certain temps après l'arrêt du métoprolol.
+ Antiarythmiques
La prudence est nécessaire en cas d'association avec certains antiarythmiques tels que dérivés de la quinidine ou de l'amiodarone et avec le propafénone, étant donné que les béta-bloquants peuvent intensifier les effets inotropes et dromotropes négatifs de ces substances.
La paroxétine peut augmenter la concentration plasmatique du métoprolol, entraînant l'accroissement des effets bétabloquants.
+ Ergotamine
Etant donné que les bétabloquants peuvent perturber la circulation périphérique, une vigilance accrue est recommandée en cas de co-administration de substances à activité similaire comme l'ergotamine.
+ Nitrates
Les nitrates peuvent renforcer l'effet hypotenseur du métoprolol.
+ Analgésiques morphiniques
Associés au métoprolol, ils peuvent entraîner une dépression de la fonction cardiaque.
+ Digitaliques
L'association à des glucosides cardiotoniques peut provoquer une bradycardie excessive et/ou une augmentation du temps de conduction auriculo-ventriculaire.
+ Parasympathomimétiques
L'association à ces substances peut provoquer une bradycardie prolongée.
+ Sympathicomimétiques
Le métoprolol contrarie l'effet b1 des sympathicomimétiques mais devrait avoir peu d'influence sur les effets bronchodilatateurs des agonistes b2 à des doses thérapeutiques normales. L'administration d'adrénaline (épinéphrine) à des patients sous bétabloquants peut entraîner une augmentation de la TA et une bradycardie, bien que cela soit plus rare avec des agents béta-1 sélectifs.
+ Anesthésiques inhalés
Une augmentation de l'effet cardiodépressif dû à l'inhalation concomitante d'anesthésiques est possible ; cependant, étant donné que les bétabloquants peuvent empêcher les fluctuations excessives de TA pendant que le patient est intubé et qu'ils sont rapidement antagonisés avec des sympathicomimétiques béta, une utilisation concomitante n'est pas contre-indiquée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
+ Inhibiteurs de la prostaglandine-synthétase
L'utilisation avec l'indométacine ou d'autres inhibiteurs de la prostaglandine-synthétase peut réduire l'effet hypotenseur du métoprolol.
+ Insuline et antidiabétiques oraux
L'effet hypoglycémiant de l'insuline et autres hypoglycémiants oraux peut être intensifié par les bétabloquants, en particulier non sélectifs. Dans ce cas, le dosage de l'hypoglycémiant oral devra être ajusté.
+ Alpha-bloquants tels que prazosine, tamsulosine, térazosine, doxazosine
Ils augmentent le risque d'hypotension, en particulier orthostatique grave.
+ AINS
La prise concomitante d'anti-inflammatoires non stéroïdiens tels que l'indométhacine peut diminuer l'effet antihypertenseur du métoprolol.
+ Floctafénine
Les bétabloquants peuvent gêner les réactions cardiovasculaires compensatoires associées à l'hypotension ou au collapsus qui peuvent être induits par la floctafénine.
+ Relaxants des muscles squelettiques
Les myorelaxants curarisants associés au métoprolol renforcent le blocage neuromusculaire, tandis que le baclofène augmente le risque d'hypotension orthostatique en particulier. On surveillera la pression artérielle et on ajustera la posologie de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Lidocaïne
Le métoprolol peut réduire la clairance de la lidocaïne.
+ Inducteurs/inhibiteurs de l'enzyme hépatique
Les agents inducteurs de cette enzyme (rifampicine p.ex.) peuvent réduire les taux plasmatiques de métoprolol, tandis que les inhibiteurs (cimétidine p.ex.) peuvent les augmenter.
+ Méfloquine
Risque augmenté de bradycardie.
+ Antiacides
Provoquent une augmentation de la concentration plasmatique en métoprolol.
Les effets du métoprolol et d'autres antihypertenseurs sur la pression artérielle sont généralement additifs. Il faudra donc être vigilant lorsqu'on le combinera à d'autres antihypertenseurs ou à des médicaments qui pourraient réduire la pression artérielle tels que les antidépresseurs tricycliques, les barbituriques et les phénothiazines. Cependant, de telles combinaisons d'antihypertenseurs peuvent souvent se révéler bénéfiques dans le contrôle de l'hypertension.
SELOKEN 27062018 AVIS CT16375
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Télécharger le documentCellulose microcristalline, Gélatine, Carboxyméthylamidon sodique, Silice colloïdale, Stéarique acide
ACCORD HEALTHCARE FRANCE
635 rue de la Chaude Rivière
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LILLE
Code UCD7 : 9389666
Code UCD13 : 3400893896662
Code CIS : 68743715
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : ACCORD HEALTHCARE FRANCE
Laboratoire exploitant : ACCORD HEALTHCARE FRANCE
Prix vente TTC : 2.06€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui
Base de remboursement : 2.06€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 01/08/2012
Rectificatif AMM : 19/04/2024
Marque : METOPROLOL
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400922324241
Référence LPPR : Aucune
LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 30
LOPRESSOR 100 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 90
METOPROLOL ACCORD 100 mg, comprimé sécable, boîte de 90
METOPROLOL ARROW 100 mg, comprimé sécable, boîte de 30
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