NPLATE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Poudre et solvant pour solution injectable SC
Catégories :
Hémostase et sang, Antihémorragiques, Vitamine K et autres hémostatiques, Hémostatiques systémiques, Romiplostim
Principes actifs :
Romiplostim
Purpura thrombopénique idiopathique
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'ajustement de dose. Purpura thrombopénique idiopathique. Voie SC (implicite)
10 microgrammes par kilo 1 fois par semaine par voie SC. Maximum 10 microgrammes par kilo par semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial. Purpura thrombopénique idiopathique. Voie SC
1 microgramme par kilo 1 fois par semaine par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Voie SC
Anémie
Asthénie
Bronchite
Conjonctivite
Constipation
Contracture musculaire
Contusion
Diarrhée
Douleur
Douleur abdominale
Dyspepsie
Ecchymose
Fatigue
Gastro-entérite
Insomnie
Migraine
Palpitation
Pharyngite
Sinusite
Thrombopénie
Vertige
Embolie pulmonaire
Myalgie
Frissons
Arthralgie
Douleur osseuse
Oedème périphérique
Paresthésie
Syndrome pseudogrippal
Réaction au site d'injection
Pyrexie
Nausée
Prurit cutané
Bouffée congestive
Rash cutané
Douleur du dos
Douleur des extrémités
Infection de l'oreille
Gonflement périphérique
Angioedème
Anomalie de la moelle osseuse
Acné
Alopécie
Anorexie
Congestion nasale
Déshydratation
Douleur thoracique
Eczéma
Erythème
Goutte
Grippe
Hypotension
Infarctus du myocarde
Irritabilité
Myélome multiple
Phlébite
Prise de poids
Prurigo
Reflux gastro-oesophagien
Rhinopharyngite
Sécheresse cutanée
Stomatite
Thrombocytémie
Thrombose veineuse profonde
Toux
Urticaire
Dépression
Insuffisance médullaire
Dysphagie
Neuropathie périphérique
Hyperleucocytose
Purpura
Diminution de l'appétit
Dysgueusie
Dyspnée
Dyschromie dentaire
Perte de poids
Protéinurie
Rhinorrhée
Sensation de chaleur
Troubles de l'accommodation
Trouble oculaire
Malaise
Rêves anormaux
Hémorragie vaginale
Anémie aplasique
Faiblesse musculaire
Augmentation des transaminases
Cécité
Troubles visuels
Oedème papillaire
Eruption papuleuse
Ischémie périphérique
Vomissement
Hypo-esthésie
Augmentation de la pression artérielle
Contraction musculaire
Dermatite de contact
Nodule cutané
Oedème du visage
Prurit oculaire
Erythromélalgie
Tension musculaire
Splénomégalie
Hémorragie conjonctivale
Modification du nombre de plaquettes
Augmentation de la fréquence cardiaque
Augmentation des plaquettes
Hémorragie au site d'injection
Thrombose
Myélofibrose
Intolérance à l'alcool
Augmentation de la sécrétion lacrymale
Mauvaise odeur de l'haleine
Rash prurigineux
Augmentation de la température corporelle
Réaction de photosensibilité
Thrombophlébite superficielle
Hémorragie rectale
Odeur de peau anormale
Infection localisée
Hémorragie buccale
Pousse anormale des cheveux
Gorge sèche
Augmentation des taux sanguins de lactate déshydrogénase
Hypogueusie
Sensation de nervosité
Vertige labyrinthique
Hématochézie
Thrombose de la veine porte
Embolie périphérique
Thrombose du sinus transverse
Clonie
Gêne de l'estomac
Douleur à l'épaule
Rash exfoliatif
Respiration douloureuse
Eruption cutanée
Thrombocytose
Accident thrombotique
Complication thrombo-embolique
Transformation aiguë de syndrome myélodysplasique
Immunogénicité
Augmentation de la réticuline dans la moelle osseuse
Anticorps anti-romiplostim
Erreur médicamenteuse
Augmentation des cellules blastiques périphériques
Anticorps anti-TPO
Résumé du profil de tolérance
Après analyse des données de tous les patients adultes traités pour PTI par romiplostim dans 4 essais contrôlés et 5 essais non contrôlés, l'incidence globale des effets indésirables chez les patients traités par romiplostim était de 91,5 % (248/271). La durée moyenne d'exposition au romiplostim de cette population de patients était de 50 semaines.
Les effets indésirables les plus graves pouvant survenir pendant le traitement par Nplate comprennent : une réapparition de la thrombopénie et des saignements après l'arrêt du traitement, une augmentation de la réticuline dans la moelle osseuse, des complications thrombotiques/thromboemboliques, des erreurs médicamenteuses et une progression du SMD existant en LAM. Les effets indésirables les plus fréquemment observés comprennent des réactions d'hypersensibilité (y compris des cas d'éruption cutanée, d'urticaire et d'angio-œdème) et des céphalées.
Tableau des effets indésirables
Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque classe de systèmes d'organes MedDRA et chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre d'incidence décroissant.
* Voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi ** Réactions d'hypersensibilité, incluant des cas de rash cutané, d'urticaire et d'angio-œdème *** Effets indésirables supplémentaires observés dans les études pédiatriques **** Effets indésirables supplémentaires observés chez les patients adultes avec une durée d'évolution du PTI pouvant aller jusqu'à 12 mois
Population adulte avec une durée d'évolution du PTI pouvant aller jusqu'à 12 mois
Le profil de tolérance du romiplostim était similaire chez tous les patients adultes, quelle que soit la durée d'évolution du PTI. En particulier, dans l'analyse intégrée de PTI d'une durée ≤ 12 mois (n = 311), 277 patients adultes présentant un PTI d'une durée ≤ 12 mois et ayant reçu au moins une dose de romiplostim parmi les patients de 9 études sur le PTI ont été inclus (voir aussi rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Dans cette analyse intégrée, les effets indésirables suivants (incidence de 5 % minimum et au moins 5 % plus fréquents avec Nplate par rapport au placebo ou au traitement de référence) ont été constatés chez les patients sous romiplostim avec une durée d'évolution du PTI pouvant aller jusqu'à 12 mois, mais n'ont pas été observés chez les patients adultes avec une durée d'évolution du PTI > 12 mois : bronchite, sinusite (rapportées fréquemment (≥ 1/100, < 1/10)).
Population pédiatrique
Dans les études pédiatriques, 282 patients pédiatriques atteints de PTI ont été traités par romiplostim dans 2 essais cliniques contrôlés et 3 non contrôlés. La durée médiane d'exposition était de
65,4 semaines. Le profil global de tolérance était similaire à celui observé chez l'adulte.
Les effets indésirables en pédiatrie ont été observés chez les patients pédiatriques atteints de PTI des populations d'analyse de la tolérance randomisées (2 essais cliniques contrôlés) et non randomisées (2 essais contrôlés et 3 non contrôlés) dans lesquelles l'incidence de survenue était au moins égale à 5 % dans le bras romiplostim et au moins supérieure de 5 % dans le bras romiplostim par rapport au bras placebo.
Les effets indésirables les plus fréquents chez les patients pédiatriques atteints de PTI âgés d'un an et plus étaient les suivants : infection des voies respiratoires supérieures, rhinite, toux, douleur oropharyngée, douleur abdominale haute, diarrhée, rash, fièvre, contusion (rapportés très fréquemment (≥ 1/10)), ainsi que pharyngite, conjonctivite, infection de l'oreille, gastroentérite, sinusite, purpura, urticaire et gonflement périphérique (rapporté fréquemment (≥ 1/100, < 1/10).
Les effets indésirables supplémentaires observés dans les études pédiatriques par rapport aux études chez l'adulte étaient les suivants : douleur oropharyngée, douleur abdominale haute, rhinite, pharyngite, conjonctivite, infection de l'oreille, sinusite et gonflement périphérique.
Certains des effets indésirables observés chez l'adulte ont été rapportés plus fréquemment en pédiatrie : toux, diarrhée, rash, fièvre et contusion (rapportés très fréquemment ≥ 1/10) en pédiatrie, ainsi que purpura et urticaire (rapportés fréquemment ≥ 1/100, < 1/10) en pédiatrie.
Description d'effets indésirables sélectionnés
Les effets listés ci-dessous ont été considérés comme reliés au traitement par romiplostim.
Évènements hémorragiques
Durant l'intégralité du programme clinique chez des patients adultes atteints de PTI, il a été observé une relation inverse entre les évènements hémorragiques et le taux de plaquettes. Tous les évènements hémorragiques cliniquement significatifs (≥ grade 3) sont survenus pour un taux de plaquettes < 30 x 109/L. Tous les évènements hémorragiques ≥ grade 2 sont survenus pour un taux de plaquettes < 50 x 109/L. Aucune différence statistiquement significative sur l'incidence globale des évènements hémorragiques n'a été observée entre les patients recevant Nplate et les patients recevant le placebo.
Dans les deux études contrôlées versus placebo menées chez l'adulte, 9 patients ont présenté un évènement hémorragique considéré comme grave (5 [6,0 %] romiplostim, 4 [9,8 %] placebo ; Odds Ratio [romiplostim/placebo] = 0,59 ; IC à 95 % = (0,15 ; 2,31)). Des évènements hémorragiques de grade 2 ou plus ont été rapportés chez 15 % des patients traités par romiplostim et 34 % des patients recevant le placebo (Odds Ratio [romiplostim/placebo] = 0,35 ; IC à 95 % = (0,14 ; 0,85)).
Lors de l'étude pédiatrique de phase 3, le nombre moyen (ET) d'épisodes hémorragiques composites (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques) était de 1,9 (4,2) pour le bras romiplostim et 4,0 (6,9) pour le bras placebo.
Thrombocytose
Après analyse des données de tous les patients adultes traités pour PTI par romiplostim dans 4 essais contrôlés et 5 essais non contrôlés, 3 cas de thrombocytose ont été rapportés, n = 271. Aucune séquelle clinique associée à cette élévation du taux de plaquettes n'a été rapportée chez ces 3 patients.
Les cas de thrombocytose ont été peu fréquents (≥ 1/1 000, < 1/100) chez les patients pédiatriques, l'incidence de survenue étant de 1 (0,4 %). L'incidence de survenue était de 1 (0,4 %) pour les thrombocytoses de grade ≥ 3 ou graves.
Thrombopénie après arrêt du traitement
Après analyse des données de tous les patients adultes traités pour PTI par romiplostim dans 4 essais contrôlés et 5 essais non contrôlés, 4 cas de thrombopénie après arrêt du traitement ont été rapportés, n = 271 (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Progression des Syndromes Myélodysplasiques (SMD) existants
Au cours d'un essai clinique randomisé, contrôlé versus placebo, chez des sujets atteints de SMD, le traitement par romiplostim a été prématurément arrêté en raison d'une augmentation du nombre de cas de progression de SMD en LAM et d'augmentations transitoires du nombre de cellules blastiques chez les patients traités par romiplostim par rapport au placebo. Parmi les cas de progression de SMD en LAM qui ont été observés, les patients dont le SMD était initialement classé RAEB-1 étaient plus sujets à une progression en LAM (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). La survie globale était similaire à celle observée pour le placebo.
Augmentation de la réticuline dans la moelle osseuse
Dans les essais cliniques, le traitement par romiplostim a été interrompu chez 4 patients sur 271 en raison de dépôts de réticuline dans la moelle osseuse. La réticuline a été observée sur biopsie de moelle osseuse chez 6 autres patients (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Dans le cadre d'un essai clinique en pédiatrie (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques), parmi les patients pour lesquels une biopsie de moelle osseuse réalisée au cours de l'étude était évaluable, 5 patients sur 27 (18,5 %) ont présenté une augmentation de la réticuline 1 an après l'exposition au romiplostim (cohorte 1) et 17 patients sur 36 (47,2 %) ont présenté une augmentation de la réticuline durant la deuxième année après l'exposition au romiplostim (cohorte 2). Cependant, aucun patient n'a présenté d'anomalies médullaires incohérentes avec un diagnostic sous-jacent de PTI à l'inclusion ou au cours du traitement.
Immunogénicité
La production d'anticorps anti-romiplostim et anti-TPO a été étudiée au cours des essais cliniques menés chez les patients adultes atteints de PTI. Bien que 5,7 % (60/1 046) et 3,2 % (33/1 046) des patients ont présenté des tests positifs au développement d'anticorps se liant respectivement au romiplostim et à la TPO, seuls 4 patients étaient positifs aux anticorps neutralisant l'activité du romiplostim ; ces anticorps n'ont pas provoqué de réaction croisée avec la TPO endogène. Sur les 4 patients, 2 se sont révélés négatifs à la dernière recherche d'anticorps neutralisant le romiplostim (positif transitoire) et 2 sont restés positifs à la dernière recherche (anticorps persistants). L'incidence des anticorps préexistants dirigés contre le romiplostim et la TPO était respectivement de 3,3 % (35/1 046) et 3,0 % (31/1 046).
Lors des études pédiatriques, l'incidence du développement d'anticorps se liant au romiplostim était de 9,6 % (27/282) à tout moment. Sur les 27 patients, 2 avaient, à l'inclusion, des anticorps préexistants non neutralisants se liant au romiplostim. En outre, 2,8 % (8/282) ont développé des anticorps neutralisant le romiplostim. Au total, 3,9 % (11/282) des patients ont été porteurs d'anticorps se liant à la TPO à un moment quelconque au cours du traitement par romiplostim. Sur ces 11 patients, 2 avaient des anticorps préexistants non neutralisants se liant à la TPO. Un patient (0,35 %) présentant un résultat négatif à l'inclusion, présentait après l'inclusion un résultat faiblement positif aux anticorps neutralisant l'activité de la TPO pendant l'étude (invariablement négatif pour les anticorps anti-romiplostim). Le patient a montré une réponse transitoire des anticorps pour les anticorps neutralisant l'activité de la TPO, avec un résultat négatif à la dernière recherche au cours de la période de l'étude.
L'étude de registre post-commercialisation a inclus 19 patients pédiatriques confirmés. L'incidence post-traitement des anticorps se liant au romiplostim était de 16 % (3/19), dont 5,3 % (1/19) de patients positifs aux anticorps neutralisant le romiplostim. Aucun anticorps anti-TPO n'a été détecté.
L'étude incluait un total de 184 patients adultes confirmés. Chez ces patients, l'incidence post-traitement des anticorps se liant au romiplostim était de 3,8 % (7/184), dont 0,5 % (1/184) de patients positifs aux anticorps neutralisant le romiplostim. Au total, 2,2 % (4/184) des patients adultes ont développé des anticorps non neutralisants se liant à la TPO.
Comme avec toutes les protéines thérapeutiques, il existe un risque potentiel d'immunogénicité. Si la formation d'anticorps neutralisants est suspectée, contactez le représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché afin que des tests immunologiques puissent être réalisés (voir rubrique 6 de la notice).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Grossesse
Il n'existe pas de données ou des données limitées sur l'utilisation du romiplostim chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l'animal ont montré que le romiplostim passe la barrière placentaire et augmente le taux de plaquettes chez le fœtus. Des pertes post-implantatoires et une légère augmentation de la mortalité périnatale des nouveau-nés ont également été constatées dans les études menées chez l'animal (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Le romiplostim n'est pas recommandé pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.
Allaitement
On ne sait pas si le romiplostim ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. La décision d'interrompre l'allaitement ou d'interrompre/de s'abstenir du traitement par romiplostim doit être prise en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et le bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
Il n'existe pas de données sur la fertilité.
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Réapparition de la thrombopénie et des saignements après l'interruption du traitement
La thrombopénie est susceptible de réapparaître à l'arrêt du traitement par romiplostim. Le risque de saignement augmente si le traitement par romiplostim est interrompu alors qu'un traitement par anticoagulants ou antiagrégants plaquettaires est en cours. Les patients doivent être étroitement surveillés afin de déceler toute diminution du taux de plaquettes et être pris en charge médicalement afin d'éviter tout saignement à l'arrêt du traitement par romiplostim. En cas d'interruption du traitement par romiplostim, il est recommandé de reprendre le traitement du PTI selon les recommandations usuelles de prise en charge. Une prise en charge médicale supplémentaire peut comprendre l'arrêt des anticoagulants et/ou des antiagrégants plaquettaires, des antidotes aux anticoagulants ou des transfusions de plaquettes.
Augmentation de la réticuline dans la moelle osseuse
L'augmentation de réticuline dans la moelle osseuse semble être le résultat de la stimulation du récepteur à la TPO entraînant une augmentation du nombre de mégacaryocytes dans la moelle osseuse pouvant par la suite induire une libération de cytokines. L'augmentation de la réticuline peut être évoquée lors de modifications morphologiques des cellules sanguines périphériques et peut être détectée par une biopsie de la moelle osseuse. Il est donc recommandé de rechercher les anomalies cytologiques sur frottis sanguin et d'effectuer des numérations de la formule sanguine (NFS) avant et pendant le traitement par romiplostim. Voir rubrique Effets indésirables pour les informations sur l'augmentation de la réticuline observée dans les essais cliniques avec le romiplostim.
Si une perte d'efficacité et des anomalies cytologiques sont observées sur le frottis sanguin du patient, l'administration de romiplostim doit être interrompue, un examen clinique doit être effectué et une biopsie de la moelle osseuse avec une coloration appropriée de la réticuline doit être envisagée. La comparaison avec une précédente biopsie de moelle osseuse, si disponible, doit être effectuée. Si l'efficacité est maintenue et si le frottis sanguin observé chez le patient est anormal, le médecin devra réévaluer toutes les options cliniques, notamment la réalisation d'une biopsie de moelle osseuse, la réévaluation du rapport bénéfice/risque de la poursuite du traitement par romiplostim ou l'instauration d'un autre traitement du PTI.
Complications thrombotiques/thromboemboliques
Des évènements thrombotiques/thromboemboliques comprenant une thrombose veineuse profonde, une embolie pulmonaire et un infarctus du myocarde ont été observés dans la population atteinte de PTI utilisant romiplostim. Ces évènements sont survenus indépendamment du taux de plaquettes (voir la rubrique Effets indésirables). L'incidence des évènements thrombotiques/thromboemboliques observés dans les études cliniques était de 6,0 % avec le romiplostim et de 3,6 % avec le placebo. Des précautions sont nécessaires en cas d'administration de romiplostim chez les patients ayant des facteurs de risque connus de thromboembolie incluant entre autres des facteurs de risque héréditaires (par exemple
Facteur V de Leiden) ou des facteurs de risque acquis (par exemple déficience d'ATIII, syndrome des antiphospholipides), un âge avancé, des patients ayant des périodes prolongées d'immobilisation, des pathologies malignes, des traitements contraceptifs ou hormono-substitutifs, une chirurgie ou un traumatisme, une obésité et un tabagisme. Il est recommandé de surveiller la survenue de signes et de symptômes d'événements thrombotiques/thromboemboliques chez les patients et de les traiter rapidement selon les directives institutionnelles et la pratique médicale standard.
Chez des patients atteints de maladie hépatique chronique traités par romiplostim des cas d'évènements thromboemboliques, incluant des thromboses de la veine porte, ont été rapportés. Le romiplostim doit être utilisé avec précaution chez ces patients. Les recommandations d'ajustement de dose doivent être suivies (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Erreurs médicamenteuses
Des erreurs médicamenteuses, incluant des surdosages et des sous-dosages, ont été rapportées chez des patients recevant Nplate, les recommandations concernant le calcul de la dose et l'ajustement posologique doivent être suivies (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Le surdosage peut entraîner une augmentation excessive des taux de plaquettes associée à des complications thrombotiques/thromboemboliques. Si le taux de plaquettes augmente de façon excessive, arrêter Nplate et surveiller le taux de plaquettes. Reprendre le traitement par Nplate en suivant les recommandations de posologie et d'administration. Le sous-dosage peut se traduire par un taux de plaquettes plus bas que prévu et un risque potentiel de saignement. Le taux de plaquettes doit être surveillé chez les patients recevant Nplate (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Surdosage).
Progression des Syndromes Myélodysplasiques (SMD) existants
Un rapport bénéfice/risque favorable du romiplostim a été établi uniquement pour le traitement de la thrombopénie associée au PTI (voir rubrique Indications thérapeutiques) et le romiplostim ne doit pas être utilisé dans d'autres situations cliniques associées à une thrombopénie.
Chez les adultes et les patients âgés, le diagnostic de PTI doit avoir été confirmé par l'exclusion d'autres situations cliniques pouvant induire une thrombopénie, en particulier le diagnostic d'un SMD doit être éliminé. La réalisation d'une ponction et d'une biopsie de la moelle osseuse doit normalement avoir été réalisée au cours de la maladie et du traitement chez les patients présentant des symptômes systémiques ou des signes anormaux tels qu'une augmentation des cellules blastiques périphériques.
Au cours d'études cliniques évaluant le romiplostim chez des patients présentant un SMD, des cas d'augmentation transitoire des cellules blastiques ont été observés et des cas de progression de SMD en leucémie aiguë myéloïde (LAM) ont été signalés. Au cours d'un essai clinique randomisé, contrôlé versus placebo, chez des patients présentant un SMD, le traitement par romiplostim a été prématurément arrêté en raison d'un excès du nombre de cas de progression en LAM et d'une augmentation du nombre de cellules blastiques circulantes de plus de 10 % chez les patients recevant du romiplostim par rapport au placebo. Parmi les cas de progression de SMD en LAM qui ont été observés, les patients dont le SMD était initialement classé RAEB-1 étaient plus sujets à une progression en LAM par rapport aux SMD de plus faible risque.
Romiplostim ne doit pas être utilisé pour le traitement des thrombopénies dues aux SMD ou tout autre cause de thrombopénie autre que le PTI en dehors des essais cliniques.
Perte de réponse au romiplostim
Une diminution de la réponse ou un échec de maintien d'une réponse plaquettaire avec un traitement par romiplostim dans l'intervalle des posologies recommandées doit inciter à une recherche des facteurs étiologiques, incluant l'immunogénicité (voir rubrique Effets indésirables) et l'augmentation de réticuline dans la moelle osseuse (voir ci-dessus).
Effets du romiplostim sur les globules rouges et les globules blancs
Des modifications des taux de globules rouges (diminution) et de globules blancs (augmentation) ont été observées dans les études pré-cliniques de toxicologie (chez le rat et le singe) ainsi que chez les patients présentant un PTI. Une anémie et une leucocytose concomitantes peuvent survenir (dans une fenêtre de 4 semaines) chez des patients, indépendamment du fait qu'ils soient splénectomisés ou non, mais ont été observées plus fréquemment chez les patients ayant subi une splénectomie au préalable. La surveillance de ces taux doit être envisagée chez les patients traités par romiplostim.
Surveillance plaquettaire
Surveillance NFS
Augmentation de la réticuline dans la moelle osseuse
Anomalies cytologiques sur frottis sanguin
Risque thrombo-embolique
Insuffisance hépatique légère
Affection hépatique chronique
Patient de plus de 60 ans
Augmentation des cellules blastiques périphériques
Antécédent de splénectomie
Anémie
Leucocytose
Insuffisance rénale
Numération des plaquettes > 250000/mm3
Patiente en âge de procréer
Nplate a une influence modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Dans les essais cliniques, des épisodes transitoires de sensations vertigineuses, de légères à modérées, ont été ressentis par certains patients.
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée. Les interactions potentielles entre le romiplostim et d'autres médicaments co-administrés résultant de la liaison aux protéines plasmatiques restent inconnues.
Dans les essais cliniques, les médicaments utilisés pour le traitement du PTI en association avec le romiplostim comprenaient des corticoïdes, le danazol et/ou l'azathioprine, des immunoglobulines intraveineuses (IgIV), et des immunoglobulines anti-D. Le taux de plaquettes doit être surveillé en cas d'association de romiplostim avec un autre médicament du traitement du PTI afin de s'assurer du maintien des taux de plaquettes dans l'intervalle recommandé (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Les corticoïdes, le danazol et l'azathioprine peuvent être arrêtés ou voir leurs posologies diminuées quand ils sont utilisés en association avec le romiplostim (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Le taux de plaquettes doit être surveillé en cas de diminution ou d'interruption des autres traitements du PTI, afin d'éviter que le taux de plaquettes ne descende en dessous du taux recommandé (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
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Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 11/01/2010
Rectificatif AMM : 13/02/2025
Marque : NPLATE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400935996411
Référence LPPR : Aucune
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