OMEPRAZOLE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Gélule gastrorésistante
Catégories :
Gastro-Entéro-Hépatologie, Traitement de l'ulcère gastroduodénal, Antisécrétoires gastriques, Inhibiteurs de la pompe à protons, Oméprazole, Gastro-Entéro-Hépatologie, Traitement du reflux gastro-oesophagien, Antisécrétoires gastriques, Inhibiteurs de la pompe à protons, Oméprazole
Principes actifs :
Oméprazole
Ulcère duodénal, Prévention de la récidive d'ulcère duodénal, Ulcère gastrique, Prévention de la récidive d'ulcère gastrique, Eradication d'Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale, Lésion gastroduodénale induite par les anti-inflammatoires, Prévention de lésion gastroduodénale induite par les AINS chez le patient à risque, Oesophagite par reflux gastro-oesophagien, Reflux gastro-oesophagien, Syndrome de Zollinger-Ellison, Pyrosis, Régurgitation acide, Ulcère duodénal associé à une infection par Helicobacter pylori
Adulte . Traitement avec schéma posologique alternatif 1. Eradication d'Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale
1 gélule 2 fois à avaler avec un demi-verre d'eau pendant 7 jours.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Adulte . Prévention de la récidive d'ulcère gastrique
2 gélules de préférence le matin à avaler avec un demi-verre d'eau.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Adulte . Traitement d'entretien. Syndrome de Zollinger-Ellison
6 gélules de préférence le matin à avaler avec un demi-verre d'eau.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Adulte . Traitement avec schéma posologique alternatif 2. Eradication d'Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale
2 gélules 1 fois par jour à avaler avec un demi-verre d'eau pendant 7 jours.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Adulte . Traitement d'entretien. Oesophagite par reflux gastro-oesophagien
2 gélules par jour de préférence le matin à avaler avec un demi-verre d'eau.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Adulte . Traitement initial. Syndrome de Zollinger-Ellison
3 gélules par jour de préférence le matin à avaler avec un demi-verre d'eau.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Adulte . Oesophagite par reflux gastro-oesophagien
1 gélule par jour de préférence le matin à avaler avec un demi-verre d'eau pendant 8 semaines.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Adulte . Prévention de la récidive d'ulcère duodénal
2 gélules par jour de préférence le matin à avaler avec un demi-verre d'eau.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Adulte . Ulcère duodénal (implicite)
2 gélules de préférence le matin à avaler avec un demi-verre d'eau pendant 4 semaines.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Adulte . Ulcère gastrique
2 gélules par jour de préférence le matin à avaler avec un demi-verre d'eau pendant 8 semaines.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Adulte . Traitement curatif. Lésion gastroduodénale induite par les anti-inflammatoires
1 gélule de préférence le matin à avaler avec un demi-verre d'eau pendant 8 semaines.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Adulte . Prévention de l'ulcère duodénal et de l'ulcère gastrique induits par les AINS chez des patients à risque
1 gélule par jour de préférence le matin à avaler avec un demi-verre d'eau.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Adulte . Traitement symptomatique. Reflux gastro-oesophagien
1 gélule par jour de préférence le matin à avaler avec un demi-verre d'eau pendant 4 semaines.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Adulte . Traitement des cas sévères. Oesophagite par reflux gastro-oesophagien
2 gélules par jour de préférence le matin à avaler avec un demi-verre d'eau pendant 8 semaines.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Enfant de plus de 6 ans de plus de 20 Kg . Oesophagite par reflux gastro-oesophagien (implicite)
2 gélules de préférence le matin à avaler avec un demi-verre d'eau pendant 8 semaines.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Enfant de plus de 6 ans de plus de 20 Kg . Traitement symptomatique. Reflux gastro-oesophagien
2 gélules par jour de préférence le matin à avaler avec un demi-verre d'eau pendant 4 semaines.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Enfant de plus de 6 ans de plus de 30 Kg . Ulcère duodénal associé à une infection par Helicobacter pylori (implicite)
1 gélule matin et soir à avaler avec un demi-verre d'eau pendant 14 jours.
Ne pas mâcher ni croquer la gélule.
Nourrisson de 1 an à 2 ans de 10 à 20 Kg . Traitement symptomatique. Reflux gastro-oesophagien
1 gélule de préférence le matin à jeun, pendant 4 semaines.
Nourrisson de 1 an à 2 ans de 10 à 20 Kg . Oesophagite par reflux gastro-oesophagien (implicite)
1 gélule de préférence le matin à jeun, pendant 8 semaines.
Enfant - Nourrisson de 2 ans à 6 ans de plus de 20 Kg . Oesophagite par reflux gastro-oesophagien (implicite)
2 gélules de préférence le matin à jeun, pendant 8 semaines.
Enfant - Nourrisson de 2 ans à 6 ans de plus de 20 Kg . Traitement symptomatique. Reflux gastro-oesophagien
2 gélules par jour de préférence le matin à jeun, pendant 4 semaines.
Enfant de 4 ans à 6 ans de plus de 30 Kg . Ulcère duodénal associé à une infection par Helicobacter pylori (implicite)
1 gélule matin et soir pendant 14 jours.
Voie orale
ARRÊTER LE TRAITEMENT ET CONTACTER
IMMÉDIATEMENT LE MÉDECIN en cas de :
- Apparition soudaine d'une respiration
sifflante, gonflement des lèvres, de la langue et de la gorge ou du corps,
éruptions cutanées, perte de connaissance ou difficultés à avaler (réactions
allergiques graves),
- Rougeurs de la peau avec des bulles ou une
desquamation. Parfois, les bulles peuvent être importantes et s'accompagner d'un
saignement au niveau des lèvres, des yeux, de la bouche, du nez et des parties
génitales.
- Eruption cutanée généralisée, température corporelle élevée et
ganglions gonflés.
- Eruption cutanée rouge squameuse et généralisée avec des
bosses sous la peau et des cloques, accompagnée de fièvre.
- Jaunisse,
urines foncées et fatigue.
INFORMER IMMÉDIATEMENT un MÉDECIN si l'un des éléments suivants se produit
:
- perte de poids sans raison ou si vous avez des problèmes à avaler.
-
douleurs à l'estomac ou une indigestion;
- vomissement de nourriture ou de
sang;
- selles noires (teintées de sang);
- diarrhée sévère ou
persistante;
- problèmes hépatiques sévères;
- infection avec des
symptômes tels que de la fièvre avec une fatigue générale très importante, ou de
la fièvre avec des symptômes d'infection locale tels que des douleurs dans le
cou, la gorge, la bouche, ou des difficultés à uriner;
- éruption sur la
peau, en particulier sur les zones exposées au soleil, douleurs dans les articulations.
PRUDENCE
en cas de conduite de véhicule(s) ou d'utilisation de machine(s)
(possible risque d'étourdissement et des troubles visuels).
ÉVITER la consommation de millepertuis (Hypericum perforatum) durant le
traitement.
Insomnie
Urticaire
Oedème périphérique
Paresthésie
Somnolence
Augmentation des enzymes hépatiques
Malaise
Etourdissement
Prurit cutané
Dermatite
Rash cutané
Fracture de la hanche
Vertige labyrinthique
Fracture du poignet
Fracture des vertèbres
Agitation
Alopécie
Choc anaphylactique
Confusion mentale
Fièvre
Hépatite
Hyponatrémie
Ictère
Leucopénie
Stomatite
Thrombopénie
Dépression
Bronchospasme
Myalgie
Arthralgie
Réaction d'hypersensibilité
Réaction anaphylactique
Sécheresse buccale
Angio-oedème
Néphrite interstitielle
Photosensibilité
Vision trouble
Pustulose exanthématique aiguë généralisée
Perturbation du goût
Augmentation de la sudation
Candidose gastro-intestinale
Syndrome DRESS
Agressivité
Encéphalopathie hépatique
Gynécomastie
Insuffisance hépatique
Agranulocytose
Syndrome de Lyell
Hallucinations
Syndrome de Stevens-Johnson
Erythème polymorphe
Faiblesse musculaire
Pancytopénie
Hypocalcémie
Hypomagnésémie
Lupus érythémateux cutané subaigu
Colite microscopique
Hypomagnésémie associée à une hypokaliémie
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquents (1-10% des patients) sont les céphalées, les douleurs abdominales, la constipation, la diarrhée, les flatulences et les nausées/vomissements.
Des réactions indésirables cutanées sévères (SCAR), incluant le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (NET), la réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) et la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportées en association avec le traitement par oméprazole (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés ou suspectés au cours des essais cliniques de l'oméprazole et depuis sa mise sur le marché. Aucun des effets n'a été dose-dépendant. Les effets indésirables sont classés par fréquence et par classe de système d'organes. La fréquence est définie par la convention suivante : très fréquent (= 1/10), fréquent (= 1/100 à < 1/10), peu fréquent (= 1/1 000 à < 1/100), rare (= 1/10 000 à < 1/1 000), très rare < 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Population pédiatrique
La tolérance de l'oméprazole a été évaluée chez 310 enfants âgés de 0 à 16 ans souffrant de maladies liées à l'acidité gastrique. Les données sur l'usage à long terme sont limitées et proviennent de 46 enfants ayant reçu un traitement d'entretien par oméprazole lors d'une étude clinique dans l'oesophagite érosive sévère pendant une durée allant jusqu'à 749 jours. Le profil des événements indésirables a été généralement identique à celui observé chez les adultes, aussi bien dans les traitements à court et long terme. Il n'existe pas de données à long terme concernant les effets d'un traitement par oméprazole sur la puberté et la croissance.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr
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Grossesse
Les résultats de trois études épidémiologiques prospectives (plus de 1000 résultats d'expositions) indiquent qu'il n'y a aucun effet indésirable de l'oméprazole lors de la grossesse ou sur la santé du foetus/nouveau-né. L'oméprazole peut être utilisé lors de la grossesse.
Allaitement
L'oméprazole est excrété dans le lait maternel, mais n'a probablement pas d'influence sur l'enfant s'il est utilisé à dose thérapeutique.
Fertilité
Des études conduites chez l'animal avec un mélange racémique d'oméprazole, administré par voie orale, n'indiquent pas d'effets sur la fertilité.
En présence de tout symptôme alarmant (tel que perte de poids importante et involontaire, vomissements répétés, dysphagie, hématémèse ou méléna) et en cas de suspicion ou de présence d'un ulcère gastrique, l'éventualité d'une lésion maligne doit être écartée car le traitement peut atténuer les symptômes et retarder le diagnostic.
L'association concomitante d'atazanavir avec des inhibiteurs de la pompe à proton n'est pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Si l'association de l'atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à proton est jugée indispensable, une surveillance clinique étroite (ex : surveillance de la charge virale) est recommandée associée à une augmentation de la dose de l'atazanavir à 400 mg avec 100 mg de ritonavir ; une dose maximale de 20 mg d'oméprazole ne doit pas être dépassée.
L'oméprazole, comme tous les médicaments anti-sécrétoires gastriques acides, peut réduire l'absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine), en raison de l'hypo- ou achlorhydrie. Ceci devra être pris en compte lors d'un traitement au long cours chez les patients disposant de réserves réduites ou présentant des facteurs de risque de diminution de l'absorption de la vitamine B12.
L'oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Au début et à la fin d'un traitement avec l'oméprazole, le risque d'interactions avec les produits métabolisés par le CYP2C19 doit être envisagé. Une interaction entre le clopidogrel et l'oméprazole a été observée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). La pertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par précaution, l'utilisation concomitante d'oméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée.
Des cas d'hypomagnésémies sévères ont été rapportés chez des patients traités par des inhibiteurs de la pompe à protons (lPP) tels que l'oméprazole pendant au moins trois mois et, dans la plupart des cas pendant un an. L'hypomagnésémie peut se manifester par des signes cliniques graves tels que fatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, sensations vertigineuses, arythmie ventriculaire, mais elle peut débuter de façon insidieuse et passer inaperçue. Chez la plupart des patients, l'hypomagnésémie s'est améliorée après supplémentation en magnésium et arrêt de l'IPP.
Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou en cas d'association des IPP avec de la digoxine ou avec des médicaments pouvant induire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage du taux de magnésium sanguin doit être envisagé par les professionnels de santé avant de commencer le traitement par l'IPP puis régulièrement pendant le traitement.
Des réactions cutanées indésirables graves (SCAR), notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (NET), la réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) et la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital ou être fatales, ont été rapportées très rarement et rarement, respectivement, en association avec le traitement par oméprazole.
Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s'ils sont utilisés à fortes doses et sur une durée prolongée (> 1 an), peuvent augmenter modérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres, principalement chez les patients âgés ou en présence d'autres facteurs de risque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40%. Cette augmentation peut être en partie due à d'autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être pris en charge conformément aux recommandations en vigueur, et recevoir un apport approprié en vitamine D et en calcium.
Atteinte de la fonction rénale
Une néphrite tubulo-interstitielle (NTI) aiguë a été observée chez des patients prenant de l'oméprazole et peut survenir à tout moment durant le traitement par l'oméprazole (voir rubrique Effets indésirables). La néphrite tubulo-interstitielle aiguë peut évoluer vers une insuffisance rénale.
L'oméprazole doit être interrompu en cas de suspicion de NTI, et un traitement approprié doit être rapidement instauré.
Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)
Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à de très rares cas de LECS. Si des lésions surviennent, en particulier sur les zones de la peau exposées au soleil, et si elles sont accompagnées d'arthralgies, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de la santé devrait envisager l'arrêt d'OMEPRAZOLE EVOLUGEN PHARMA. L'apparition d'un LECS après un traitement antérieur avec un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.
Interférence avec les tests de laboratoire
L'augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l'exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par l'oméprazole doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l'arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.
Population pédiatrique
Certains enfants atteints d'affections chroniques peuvent nécessiter un traitement à long terme bien que cela ne soit pas recommandé.
Un traitement par inhibiteurs de la pompe à protons pourrait légèrement augmenter le risque d'infections gastro-intestinales, comme une infection par Salmonella et par Campylobacter et possiblement par Clostridium difficile chez les patients hospitalisés (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Comme dans tous les traitements à long terme, en particulier lorsque la période de traitement est supérieure à un an, une surveillance régulière des patients est nécessaire.
Ce médicament contient du lactose et du sodium.
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Importante perte de poids involontaire
Vomissements à répétition
Dysphagie
Hématémèse
Méléna
Réserve réduite de vitamine B12
Risque de diminution de l'absorption de la vitamine B12
Hypomagnésémie
Sujet âgé
Facteurs de risque d'ostéoporose
Lupus érythémateux cutané subaigu
Eruption photosensible
Arthralgie
Insuffisance hépatique
OMEPRAZOLE EVOLUGEN PHARMA n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Des effets indésirables tels qu'étourdissements et troubles visuels peuvent se produire (voir rubrique Effets indésirables). Si cela est le cas, les patients ne doivent pas conduire de véhicules automobiles ou utiliser des machines.
Effets de l'oméprazole sur la pharmacocinétique des autres substances actives
Substances actives dont l'absorption est dépendante du pH
La diminution de l'acidité intragastrique au cours du traitement par l'oméprazole peut diminuer ou augmenter l'absorption des substances actives dont l'absorption est dépendante du pH.
Nelfinavir, atazanavir
Les concentrations plasmatiques de l'atazanavir et du nelfinavir diminuent en cas de co-administration avec l'oméprazole.
L'administration concomitante d'oméprazole avec le nelfinavir est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
L'administration concomitante d'oméprazole (40 mg une fois par jour) a entraîné une diminution de l'exposition moyenne au nelfinavir de 40 % et une diminution de l'exposition moyenne de son métabolite pharmacologiquement actif M8 de 75-90 %. L'interaction pourrait également entraîner une inhibition du CYP2C19.
L'administration concomitante d'oméprazole avec l'atazanavir n'est pas recommandée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
L'oméprazole (40 mg en une prise par jour) administré en association avec l'atazanavir 300 mg associé au ritonavir 100 mg, chez des volontaires sains, a entraîné une diminution de 75 % de l'exposition à l'atazanavir. L'augmentation de la posologie de l'atazanavir à 400 mg n'a pas compensé l'impact de l'oméprazole sur l'exposition à l'atazanavir. L'association d'oméprazole (20 mg une fois par jour) avec l'atazanavir 400 mg/ritonavir 100 mg chez des volontaires sains a diminué approximativement de 30% l'exposition à l'atazanavir en comparaison à l'exposition observée avec l'atazanavir 300 mg/ ritonavir 100 mg une fois par jour.
Digoxine
Un traitement concomitant par oméprazole (20 mg par jour) et digoxine chez des sujets sains augmente la biodisponibilité de la digoxine de 10%. La toxicité de la digoxine est rarement rapportée. Cependant, il faut être prudent chez les patients âgés lorsque l'oméprazole est administré à de fortes doses. La surveillance thérapeutique de la digoxine doit alors être renforcée.
Clopidogrel
Les résultats des études menées chez des sujets sains ont montré une interaction pharmacocinétique (PK)/ pharmacodynamique (PD) entre le clopidogrel (pour une dose de charge de 300 mg / suivie d'une dose d'entretien de 75 mg par jour) et l'oméprazole (80 mg par jour par voie orale), entraînant une diminution moyenne de 46% de l'exposition au métabolite actif du clopidogrel et entraînant une diminution de l'inhibition maximale de l'agrégation plaquettaire (induite par l'ADP) de 16% en moyenne.
Des données contradictoires sur les conséquences cliniques d'une interaction PK/PD de l'oméprazole en termes d'événements cardiovasculaires majeurs ont été rapportées à la fois dans les études observationnelles et cliniques. Par mesure de précaution, l'utilisation concomitante d'oméprazole et de clopidogrel doit être déconseillée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Autres substances actives
L'absorption du posaconazole, de l'erlotinib, du kétoconazole et de l'itraconazole est significativement diminuée et l'efficacité clinique peut donc être affaiblie. L'association concomitante du posaconazole et de l'erlotinib avec l'oméprazole doit être évitée.
Substances actives métabolisées par le CYP2C19
L'oméprazole est un inhibiteur modéré du CYP2C19, principal enzyme de métabolisation de l'oméprazole. De ce fait, lors d'une administration concomitante avec des substances actives métabolisées par le CYP2C19, la métabolisation peut être diminuée et l'exposition systémique de ces substances augmentée. Des exemples de tels médicaments sont la R-warfarine et les autres anti-vitamines K, le cilostazol, le diazépam et la phénytoïne.
Cilostazol
L'oméprazole administré à la dose de 40 mg à des sujets sains dans une étude en cross-over, a augmenté la Cmax et l'ASC pour le cilostazol de 18% et 26% respectivement, et pour l'un de ses métabolites actifs de 29% et 69% respectivement.
Phénytoïne
Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques de phénytoïne durant les deux premières semaines qui suivent l'initiation d'un traitement par oméprazole. Si un ajustement de dose de phénytoïne est réalisé, une surveillance et des ajustements de doses successifs peuvent être nécessaires jusqu'à la fin du traitement par oméprazole.
Mécanisme inconnu
Saquinavir
Il résulte de l'administration concomitante d'oméprazole avec du saquinavir/ritonavir une augmentation des concentrations plasmatiques d'environ 70% pour le saquinavir, ceci associé à une bonne tolérance chez les patients infectés par le VIH.
Tacrolimus
L'administration concomitante d'oméprazole augmente les concentrations sériques du tacrolimus. Une surveillance renforcée des concentrations du tacrolimus et de la fonction rénale (clairance de la créatinine) doit être réalisée ainsi qu'un ajustement du dosage du tacrolimus si nécessaire.
Méthotrexate
Une augmentation des concentrations de méthotrexate a été observée chez certains patients en cas d'administration concomitante de méthotrexate avec les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Lors de l'administration de fortes doses de méthotrexate, un arrêt provisoire du traitement par oméprazole peut être nécessaire.
Effets des autres substances actives sur la pharmacocinétique de l'oméprazole
Inhibiteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4
Comme l'oméprazole est métabolisé par CYP2C19 et CYP3A4, des substances actives connues pour inhiber CYP2C19 ou CYP3A4 (telles que la clarithromycine et le voriconazole) peuvent conduire à une augmentation des taux sériques d'oméprazole par diminution de sa métabolisation. L'administration concomitante du voriconazole a entraîné plus d'un doublement de l'exposition à l'oméprazole. L'oméprazole à forte dose a été bien toléré, l'ajustement des doses d'oméprazole n'est généralement pas nécessaire. Cependant, un ajustement de dose peut être nécessaire chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique sévère et si un traitement à long terme est indiqué.
Inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4
Des substances actives connues pour être inductrices du CYP2C19 ou du CYP3A4 ou des deux (comme la rifampicine et le millepertuis) peuvent entraîner une diminution des concentrations plasmatiques d'oméprazole par augmentation de sa métabolisation.
MOPRAL_ZOLTUM_16092020_SYNTHESE_CT18382
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Télécharger le documentMOPRAL - CT-6171
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Télécharger le documentLes antisécrétoires gastriques chez l'enfant : Recommandations.
Télécharger le documentLes antisécrétoires gastriques chez l'adulte : Recommandations.
Télécharger le documentLes antisécrétoires gastriques chez l'adulte : Argumentaire.
Télécharger le documentMannitol, Lactose anhydre, Cellulose microcristalline, Hydroxypropylcellulose, Phosphate disodique, Sodium laurylsulfate, Hypromellose, Macrogol 400, Magnésium stéarate, Copolymère de : Méthacrylique acide, Ethyle acrylate, Enveloppe de la gélule : Gélatine, Sodium laurylsulfate, Fer oxyde, Titane dioxyde, Encre d'impression : Gomme laque, Propylène glycol, Fer oxyde, Potassium hydroxyde
EVOLUPHARM
Rue Irène Caron Z.I- BP 14
60390
AUNEUIL
Code UCD7 : 9421157
Code UCD13 : 3400894211570
Code CIS : 65789433
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : EVOLUPHARM
Laboratoire exploitant : EVOLUPHARM
Prix vente TTC : 3.58€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 3.58€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 12/08/2016
Rectificatif AMM : 18/12/2023
Marque : OMEPRAZOLE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930060735
Référence LPPR : Aucune
MOPRAL 20 mg, gélule gastro-résistante, boîte de 1 flacon de 30
MOPRAL 20 mg, gélule gastro-résistante, boîte de 1 flacon de 14
MOPRAL 20 mg, gélule gastro-résistante, boîte de 1 flacon de 28
MOPRAL 20 mg, gélule gastro-résistante, boîte de 50 gélules de microgranules gastrorésistants (détails indisponibles)
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