QLAIRA
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Contraception et interruption de grossesse, Contraception hormonale, Estroprogestatifs séquentiels, Estroprogestatifs séquentiels (Estradiol + Diénogest)
Principes actifs :
Chaque plaquette (de 28 comprimés pelliculés), 2 comprimés jaune foncé contenant chacun :, Estradiol, 5 comprimés rouges contenant chacun :, Estradiol, Diénogest, 17 comprimés jaune clair contenant chacun :, Estradiol, Diénogest, 2 comprimés rouge foncé contenant chacun :, Estradiol, 2 comprimés blancs de placebo
Contraception orale
Adulte Femme de plus de 18 ans . en âge de procréer. Contraception orale (implicite)
1 comprimé par jour à la même heure.
A prendre régulièrement et sans oubli.
Voie orale
ARRETER le traitement et CONSULTER immédiatement un médecin en cas de :
- Maux de têtes sévères, prolongés et inhabituels ou crises de migraine plus fréquentes ou plus intenses que d'habitude.
- Augmentation de la tension artérielle.
- Douleur sévère et/ou gonflement net de l'une des jambes.
- Douleur sévère et brutale dans la poitrine, irradiant ou non dans le bras gauche.
- Difficultés à respirer, essoufflement soudain.
- Toux inhabituelle, de survenue brutale, sans cause évidente.
- Trouble de la vue, cécité partielle ou totale, ou vision double.
- Trouble du langage ou incapacité à parler.
- Changement brutal de l'audition, de l'odorat ou du goût.
- Vertiges ou évanouissements.
- Faiblesse, sensation bizarre ou engourdissement très important affectant une partie de votre corps.
- Maux d'estomac sévères, de survenue brutale.
CONSULTER UN MEDECIN dès que possible en cas de changements d'humeur et de symptômes dépressifs.
INTERROMPRE le traitement :
- en cas d'immobilisation prolongée
- en cas d'intervention chirurgicale programmée (arrêter le traitement un mois avant l'intervention et jusqu'au retour à une mobilité complète).
EVITER :
- De s'exposer au soleil en cas de mélasme/chloasma apparu lors d'une grossesse ou sous contraceptifs oraux estroprogestatifs.
- La prise de millepertuis (Hypericum perforatum) pendant le traitement (possibilité de diminuer l'efficacité contraceptive du médicament).
Alopécie
Diarrhée
Fatigue
Hyperhidrose
Hypertension
Infection vaginale
Insomnie
Irritabilité
Ménorragie
Migraine
Oedème
Saignement utérin
Syndrome prémenstruel
Dépression
Douleur pelvienne
Eruption cutanée
Baisse de la libido
Perte de poids
Spotting
Saignement vaginal
Etourdissement
Bouffées de chaleur
Elévation des enzymes hépatiques
Augmentation de l'appétit
Modification de la pression artérielle
Humeur dépressive
Vomissement
Hypertrophie mammaire
Kyste ovarien
Spasme musculaire
Dyspareunie
Prurit cutané
Perte vaginale
Spasme utérin
Trouble menstruel
Infection fongique
Changement d'humeur
Fibrose kystique du sein
Léiomyome utérin
Trouble émotionnel
Troubles mentaux
Dysplasie cervicale
Sécheresse vulvovaginale
Tuméfaction mammaire
Infection vulvovaginale mycosique
Saignements utérins anormaux
Accident thrombo-embolique veineux
Agitation
Agressivité
Anxiété
Asthme
Chloasma
Cholécystite
Constipation
Dyspepsie
Epistaxis
Fièvre
Galactorrhée
Hirsutisme
Hypertriglycéridémie
Hypotension
Infarctus du myocarde
Infection des voies urinaires
Nervosité
Palpitation
Phlébite superficielle
Pityriasis versicolor
Reflux gastro-oesophagien
Stress
Tumeur bénigne du sein
Vertige
Accident thrombo-embolique artériel
Cauchemars
Candidose
Dyspnée
Hypertrichose
Paresthésie
Séborrhée
Trouble cutané
Malaise
Sécheresse de la bouche
Lymphadénopathie
Rétention hydrique
Douleur dorsale
Dysphorie
Rupture de kyste ovarien
Trouble du sommeil
Augmentation de la libido
Dermatite
Réaction allergique cutanée
Sensation de brûlure vulvovaginale
Douleur dans la poitrine
Ecoulement mammaire
Trouble de la pigmentation
Sécheresse des yeux
Douleur veineuse
Trouble de l'attention
Gêne vulvovaginale
Gonflement des yeux
Intolérance aux lentilles de contact
Sensation de lourdeur musculaire
Douleur dans la mâchoire
Hypoménorrhée
Polype cervical
Kyste mammaire
Saignement post-coïtal
Pertes génitales
Syndrome d'histoplasmose oculaire présumé
Vaginite bactérienne
Saignement de varice
Hyperplasie nodulaire hépatique focale
Neurodermite
Retard de menstruation
Odeur vaginale
Herpès oral
Frottis anormal
Hémorragie de privation anormale
Maladie inflammatoire pelvienne
Douleur des voies urinaires
Cancer du sein in situ
Erythème cervical
Accident vasculaire cérébral
Distension abdominale
Epilepsie
Fibrome utérin
Lupus érythémateux disséminé
Maladie de Crohn
Porphyrie
Rectocolite hémorragique
Tumeur hépatique
Urticaire
Urticaire allergique
Embolie pulmonaire
Douleur abdominale basse
Hémorragie génitale
Diminution de la pression artérielle
Oedème périphérique
Thrombose veineuse
Erythème polymorphe
Angio-oedème
Hémorragie vaginale
Erythème noueux
Aggravation d'épilepsie
Ictère cholestatique
Sensibilité mammaire
Pleurs
Dermatite allergique
Augmentation de la pression artérielle
Migraine avec aura
Aggravation d'un lupus érythémateux disséminé
Syndrome hémolytique et urémique
Eruption maculeuse
Accident ischémique transitoire
Labilité émotionnelle
Prurit généralisé
Rash cutané
Aggravation d'une porphyrie
Douleur mammaire
Douleur abdominale haute
Chorée de Sydenham
Aggravation de fibrome utérin
Perte de la libido
Elévation de l'alanine aminotransférase
Elévation de l'aspartate aminotransférase
Gonflement mammaire
Humeur labile
Aggravation de la migraine
Aggravation de maladie de Crohn
Perturbation de la fonction hépatique
Aggravation d'angioedème
Menstruations irrégulières
Saute d'humeur
Douleur du mamelon
Céphalée de tension
Trouble mammaire
Elévation de la gammaglutamyltransférase
Céphalée sinusale
Eruption cutanée pruritique
Tiraillement de la peau
Hypersensibilité mammaire
Exacerbation d'une chorée de Sydenham
Exacerbation de rectocolite hémorragique
Aggravation d'herpès gravidique
Aggravation d'ictère cholestatique
Acné pustuleuse
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec QLAIRA lors d'une utilisation en tant que contraceptif oral ou dans le traitement des saignements menstruels abondants chez les femmes sans pathologie organique désirant une contraception orale sont l'acné, la gêne mammaire, les céphalées, les saignements intra-cycliques, les nausées et la prise de poids.
Les effets indésirables graves sont les évènements thrombo-emboliques artériels et veineux, détaillés dans la rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Le tableau ci-dessous décrit les effets indésirables (EI) selon la classification système-organe MedDRA. Le terme MedDRA le plus approprié (version 12.0) pour décrire un certain type de réaction est répertorié. Les synonymes ou les pathologies liées ne sont pas répertoriés, mais doivent également être pris en compte. Les fréquences sont issues de données d'essais cliniques. Les effets indésirables ont été enregistrés au cours de 5 études de phase III (N = 2266 femmes à risque de grossesse, N = 264 femmes souffrant de saignements utérins anormaux sans pathologie organique désirant une contraception orale) et considérés comme au moins potentiellement liés à l'utilisation de QLAIRA. Tous les EI répertoriés dans la catégorie « rare » ont été observés chez 1 à 2 volontaires, soit une fréquence de < 0,1 %.
N = 2530 femmes (100,0 %)
1 incluant candidose vulvo-vaginale et prélèvement fongique cervical identifié
2 incluant pleurs et labilité émotionnelle
3 incluant perte de la libido
4 incluant humeur altérée et sautes d'humeur
5 incluant céphalée de tension et céphalée d'origine sinusale
6 incluant migraine avec aura et migraine sans aura
7 incluant distension abdominale, douleur abdominale haute et douleur abdominale basse
8 incluant alanine aminotransférase augmentée, aspartate aminotransférase augmentée et gamma-glutamyltransférase augmentée
9 incluant acné pustuleuse
10 incluant prurit généralisé et éruption cutanée prurigineuse
11 incluant éruption maculaire
12 incluant dermatite allergique et urticaire
13 incluant tiraillement de la peau
14 incluant douleurs et sensibilité mammaires, troubles et douleurs des mamelons
15 incluant menstruations irrégulières
16 incluant gonflement mammaire
17 incluant hémorragie vaginale, hémorragie génitale et hémorragie utérine
18 incluant oedème périphérique
19 incluant pression artérielle augmentée et pression artérielle diminuée
Description de certains effets indésirables particuliers
Une augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo-embolique artériel et veineux, incluant l'infarctus du myocarde, l'AVC, les accidents ischémiques transitoires, la thrombose veineuse et l'embolie pulmonaire, a été observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus en détails en rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.
La survenue des aménorrhées et des saignements intra-cycliques, basée sur les carnets patientes, est résumée en rubrique Mises en garde et précautions d'emploi « Mises en garde spéciales et précautions d'emploi ».
Les effets indésirables graves suivants observés chez des femmes utilisatrices de contraceptifs oraux combinés sont également décrits à la rubrique Mises en garde et précautions d'emploi. :
Tumeurs
·la fréquence de diagnostic du cancer du sein est très légèrement augmentée chez les utilisatrices de COC. Comme le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans, cette augmentation est faible par rapport au risque général de cancer du sein. La relation de causalité avec l'utilisation d'un COC reste inconnue. Pour plus d'informations, voir les rubriques Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi.
·tumeurs hépatiques.
Autres pathologies
·érythème noueux, érythème polymorphe ;
·écoulement mammaire ;
·hypertension ;
·survenue ou aggravation d'affections dont l'association avec les COC n'est pas certaine : maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, épilepsie, migraine, fibrome utérin, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, herpès gravidique, chorée de Sydenham, syndrome hémolytique et urémique, ictère cholestatique ;
·éventuelle survenue ou aggravation des symptômes d'angio-oedème par les estrogènes exogènes chez les femmes présentant un angio-oedème héréditaire ;
·perturbations chroniques ou aigües de la fonction hépatique pouvant nécessiter l'arrêt du COC jusqu'à normalisation des tests de la fonction hépatique ;
·chloasma ;
·hypersensibilité (incluant les symptômes tels que rash, urticaire).
Interactions
Des métrorragies et/ou un échec de la contraception peuvent être le résultat d'interactions entre les contraceptifs oraux et d'autres médicaments (inducteurs enzymatiques) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :signalement.social-sante.gouv.frVoir plus
Grossesse
QLAIRA n'est pas indiqué pendant la grossesse.
En cas de découverte d'une grossesse sous QLAIRA son utilisation devra être interrompue. De nombreuses études épidémiologiques concernant les contraceptifs oraux combinés (COC) à base d'éthinylestradiol n'ont pas révélé de risque augmenté d'anomalies congénitales chez les enfants nés de femmes ayant utilisé un COC avant la grossesse. Aucun effet tératogène n'a été observé si un COC a été pris par erreur au cours de la grossesse. Les études chez l'animal ne signalent pas de risque de toxicité pour les fonctions de reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques).
L'augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de QLAIRA (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde et précautions d'emploi).
Allaitement
Les COCs pouvant influer sur la composition quantitative et qualitative du lait maternel, ceux-ci sont donc généralement déconseillés jusqu'à la fin du sevrage. L'utilisation de COCs peut s'accompagner d'une excrétion de faibles quantités de ces contraceptifs stéroïdiens et/ou de leurs métabolites dans le lait et affecter l'enfant.
Fertilité
QLAIRA est indiqué afin d'éviter une grossesse. Pour plus d'informations sur le retour à la fertilité, voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques.
Mises en garde spéciales :
Si la patiente présente l'un des troubles ou l'un des facteurs de risque mentionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par QLAIRA doit être discutée avec elle.
En cas d'aggravation ou de survenue de l'un de ces troubles ou facteurs de risque, la nécessité d'interrompre l'utilisation de QLAIRA doit être discutée entre le médecin et la patiente.
En cas de survenue ou de suspicion de TEV ou de TEA, la contraception hormonale combinée doit être interrompue. En raison du potentiel tératogène d'un traitement anti-coagulant par dérivés coumariniques, une autre méthode contraceptive appropriée doit être instaurée en cas d'instauration d'un traitement anticoagulant.
Les mises en garde et précautions suivantes s'appuient principalement sur les données cliniques et épidémiologiques issues des pilules estroprogestatives à base d'éthinylestradiol.
·Troubles circulatoires
Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) :
Le risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n'en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. Des données limitées suggèrent que QLAIRA pourrait présenter un risque de TEV du même ordre. La décision d'utiliser tout autre CHC (tel que QLAIRA) que ceux associés au risque de TEV le plus faible doit être prise uniquement après concertation avec la patiente afin de s'assurer qu'elle comprend le risque de TEV associé aux CHC, l'influence de ses facteurs de risque actuels sur ce risque et le fait que le risque de TEV est maximal pendant la première année d'utilisation. Certaines données indiquent également une augmentation du risque lors de la reprise d'un CHC après une interruption de 4 semaines ou plus.
Parmi les femmes qui n'utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes, environ 2 sur 10 000 développeront une TEV sur une période d'un an. Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque qu'elle présente (voir ci-dessous).
Les études épidémiologiques concernant les femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux combinés faiblement dosés (< 50 µg d'éthinylestradiol) ont montré que, sur 10 000 femmes, environ 6 à 12 développeront une TEV sur une période d'un an.
On estime que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant du lévonorgestrel, environ 61 développeront une TEV sur une période d'un an.
Des données épidémiologiques limitées suggèrent que le risque de TEV associé à l'utilisation de Qlaira pourrait être du même ordre que le risque associé aux autres CHC, y compris les CHC contenant du lévonorgestrel.
Le nombre de TEV par année associé aux CHC faiblement dosés est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum.
La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.
De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chez des utilisatrices de CHC dans d'autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales, ou rétiniennes.
1 Point central de l'intervalle de 5-7 pour 10 000 femmes-années sur la base d'un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel par rapport à la non-utilisation d'un CHC, d'environ 2,3 à 3,6
Facteurs de risque de TEV
Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d'autres facteurs de risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir le tableau ci-dessous).
QLAIRA est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiples facteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risque élevé de thrombose veineuse (voir rubrique Contre-indications). Lorsqu'une femme présente plus d'un facteur de risque, il est possible que l'augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement - dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique Contre-indications).
Tableau : Facteurs de risque de TEV
Facteur de risque | Commentaire |
Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) | L'élévation de l'IMC augmente considérablement le risque. Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d'autres facteurs de risque sont présents. |
Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur Remarque : l'immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens > 4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d'autres facteurs de risque | Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation de la pilule (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si QLAIRA n'a pas été interrompu à l'avance. |
Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, p. ex. avant 50 ans) | En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de CHC |
Autres affections médicales associées à la TEV | Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique) et drépanocytose |
Âge | En particulier au-delà de 35 ans |
Il n'existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l'apparition ou la progression d'une thrombose veineuse.
L'augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et en particulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être prise en compte (pour des informations concernant « Fertilité, grossesse et allaitement », voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)
Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu'elles utilisent un CHC.
Les symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :
·gonflement unilatéral d'une jambe et/ou d'un pied ou le long d'une veine de la jambe ;
·douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n'être ressentie qu'en position debout ou lors de la marche ;
·sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.
Les symptômes de l'embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :
·apparition soudaine et inexpliquée d'un essoufflement ou d'une accélération de la respiration ;
·toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;
·douleur thoracique aiguë ;
·étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;
·battements cardiaques rapides ou irréguliers.
Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p. ex.).
Les autres signes d'une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleur soudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d'une extrémité.
Si l'occlusion se produit dans l'oeil, les symptômes peuvent débuter sous la forme d'une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte de la vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presque immédiatement.
Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA) :
Des études épidémiologiques ont montré une association entre l'utilisation de CHC et l'augmentation du risque de thrombo-embolie artérielle (infarctus du myocarde) ou d'accident cérébrovasculaire (p. ex. accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliques artériels peuvent être fatals.
Facteurs de risque de TEA
Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d'accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir le tableau). QLAIRA est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle (voir rubrique Contre-indications). Lorsqu'une femme présente plus d'un facteur de risque, il est possible que l'augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement - dans ce cas, le risque global doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique Contre-indications).
Tableau : Facteurs de risque de TEA
Facteur de risque | Commentaire |
Âge | En particulier au-delà de 35 ans |
Tabagisme | Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer d'utiliser une méthode de contraception différente. |
Hypertension artérielle | |
Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) | L'élévation de l'IMC augmente considérablement le risque. Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmes présentant d'autres facteurs de risque. |
Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, p. ex. avant 50 ans) | En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de CHC. |
Migraine | L'accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l'utilisation d'un CHC (qui peut être le prodrome d'un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d'arrêt immédiat du CHC. |
Autres affections médicales associées à des événements indésirables vasculaires | Diabète, hyperhomocystéinémie, valvulopathie cardiaque et fibrillation auriculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé |
Symptômes de TEA
Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu'elles utilisent un CHC.
Les symptômes d'un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :
·apparition soudaine d'un engourdissement ou d'une faiblesse du visage, d'un bras ou d'une jambe, en particulier d'un côté du corps ;
·apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d'une perte d'équilibre ou de coordination ;
·apparition soudaine d'une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;
·apparition soudaine de difficultés à voir d'un oeil ou des deux yeux ;
·céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;
·perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.
Des symptômes temporaires suggèrent qu'il s'agit d'un accident ischémique transitoire (AIT).
Les symptômes de l'infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :
·douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d'oppression ou d'encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;
·sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras, l'estomac ;
·sensation d'encombrement, d'indigestion ou de suffocation ;
·transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses;
·faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;
·battements cardiaques rapides ou irréguliers.
·Cancers
Certaines études épidémiologiques suggèrent que les contraceptifs oraux combinés (COC) pourraient être associés à une augmentation du risque de cancer du col de l'utérus chez les utilisatrices de COC à long terme (> 5 ans). Il n'est cependant pas établi dans quelle mesure cette augmentation du risque est liée à des facteurs confondants tels que le comportement sexuel et d'autres facteurs comme le papillomavirus humain (HPV).
Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu'il existe une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes sous contraception orale combinée. Cette majoration du risque disparaît progressivement au cours des 10 ans qui suivent l'arrêt d'une contraception orale combinée. Le cancer du sein étant rare chez la femme de moins de 40 ans, le nombre plus élevé de cancers diagnostiqués chez les utilisatrices habituelles ou nouvelles utilisatrices de COC reste faible par rapport au risque global de cancer du sein. Ces études ne permettent pas d'établir une relation de causalité. Il est possible que, chez les utilisatrices de COC, cette augmentation du risque soit due à un diagnostic plus précoce du cancer du sein, aux effets biologiques de cette contraception ou à l'association des deux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices ont tendance à être moins évolués cliniquement par rapport à ceux diagnostiqués chez des femmes n'en ayant jamais utilisé.
Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares cas encore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez des utilisatrices de contraceptifs oraux combinés. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Chez les femmes sous contraceptifs oraux combinés, la survenue de douleurs sévères de la partie supérieure de l'abdomen, d'augmentation du volume du foie ou de signes d'hémorragie intra-abdominale doit faire évoquer une tumeur hépatique.
·Autres pathologies
Les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d'hypertriglycéridémie peuvent avoir un risque accru de pancréatite en cas d'utilisation d'une contraception orale combinée.
Une augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chez de nombreuses femmes sous contraception orale combinée mais rarement cliniquement significative. Si toutefois une hypertension durable cliniquement significative devait s'installer lors de l'utilisation de la pilule, il serait prudent d'interrompre la prise de la pilule et de traiter l'hypertension. Cette contraception pourra éventuellement être reprise après normalisation des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur.
La survenue ou l'aggravation des pathologies suivantes a été observée au cours de la grossesse ou chez des femmes prenant des COC, bien que la responsabilité des estroprogestatifs n'ai pu être établie : ictère et/ou prurit dû(s) à une cholestase ; lithiase biliaire ; porphyrie ; lupus érythémateux disséminé ; syndrome hémolytique et urémique ; chorée de Sydenham ; herpès gravidique ; hypoacousie par otosclérose.
Chez les femmes présentant un angio-oedème héréditaire, les estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver des symptômes d'angio-oedème.
La survenue d'anomalies hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiter l'arrêt des contraceptifs oraux combinés jusqu'à la normalisation des paramètres hépatiques. La récidive d'un ictère cholestatique survenu initialement lors de la grossesse ou de la prise antérieure d'hormones stéroïdiennes doit faire arrêter les contraceptifs oraux combinés.
Bien que les COC puissent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose, il n'a pas été mis en évidence de besoin de modifier le traitement chez les diabétiques utilisant une contraception orale combinée faiblement dosée (contenant moins de 0,05 mg d'éthinylestradiol). Les femmes diabétiques sous contraceptif oral combiné doivent cependant être étroitement surveillées, en particulier lors de son instauration.
Des cas d'aggravations de dépression endogène, d'épilepsie, de maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique ont été observés sous contraceptifs oraux combinés.
L'état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l'utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique Effets indésirables). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur médecin en cas de changements d'humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.
Un chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma sous contraceptifs oraux doivent éviter de s'exposer au soleil ou aux rayons ultraviolets.
Les estrogènes peuvent causer une rétention hydrique, de ce fait les patientes avec un dysfonctionnement cardiaque ou rénal doivent être soigneusement surveillées. Le taux des estrogènes circulants peut être augmenté après administration de QLAIRA les patientes avec une insuffisance rénale terminale doivent donc être étroitement surveillées.
Chaque comprimé ne contient pas plus de 50 mg de lactose. En tenir compte chez les patientes atteintes d'une pathologie héréditaire rare telles qu'une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou sous un régime dépourvu de lactose.
Consultation/examen médical
Avant l'instauration ou la reprise d'un traitement par QLAIRA une recherche complète des antécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit être effectuée et la présence d'une grossesse doit être exclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, en ayant à l'esprit les contre-indications (voir rubrique Contre-indications) et les mises en garde (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Il est important d'attirer l'attention des patientes sur les informations relatives à la thrombose veineuse et artérielle, y compris le risque associé à QLAIRA comparé à celui associé aux autres CHC, les symptômes de la TEV et de la TEA, les facteurs de risque connus et la conduite à tenir en cas de suspicion de thrombose.
Il doit également être indiqué aux patientes de lire attentivement la notice et de suivre les conseils fournis. La fréquence et la nature des examens doivent être définies sur la base des recommandations en vigueur et adaptées à chaque patiente.
Les patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux ne protègent pas contre l'infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.
Diminution de l'efficacité
L'efficacité d'une COC peut être diminuée par exemple dans les cas suivants : oubli de comprimé actif (voir rubrique Posologie et mode d'administration), troubles gastro-intestinaux (voir rubrique Posologie et mode d'administration) durant la prise de comprimé actif ou de prise concomitante de certains traitements (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Troubles du cycle
Des saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragies) peuvent survenir sous contraceptifs oraux, en particulier au cours des premiers mois. Ces saignements irréguliers seront donc considérés comme significatifs s'ils persistent après environ trois cycles.
Sur la base des carnets patientes issus d'une étude clinique comparative, le pourcentage de femmes par cycle, sous QLAIRA chez lesquelles surviennent des saignements intra-cycliques était de 10 à 18%.
Bien que n'étant pas enceintes, les utilisatrices de QLAIRA peuvent présenter une aménorrhée. Selon les carnets patientes des études, une aménorrhée peut se produire dans environ 15% des cycles.
Si QLAIRA a été pris conformément aux recommandations décrites dans la rubrique Posologie et mode d'administration, il est peu probable que la femme soit enceinte. Si la prise de QLAIRA n'a pas été suivie correctement avant la première hémorragie de privation manquante ou si celle-ci n'apparait pas au cours de deux cycles consécutifs, il convient de s'assurer de l'absence de grossesse avant de poursuivre l'utilisation de QLAIRA.
Si les saignements irréguliers persistent ou surviennent après des cycles réguliers, une recherche étiologique doit alors être effectuée ; des examens diagnostiques appropriés doivent être pratiqués afin d'exclure une tumeur maligne ou une grossesse. Ces examens peuvent comporter un curetage.
Obésité (IMC > = 30 kg/m²)
Traumatisme important
Antécédent familial thrombo-embolique
Cancer
Lupus érythémateux disséminé
Syndrome hémolytico-urémique
Maladie de Crohn
Rectocolite hémorragique
Drépanocytose
Femme de plus de 35 ans
Tabagisme
Hypertension artérielle
Migraine
Diabète
Hyperhomocystéinémie
Valvulopathie cardiaque
Fibrillation auriculaire
Dyslipoprotéinémie
Douleur de la partie supérieure de l'abdomen
Augmentation du volume du foie
Hémorragie intra-abdominale
Hypertriglycéridémie
Antécédent familial d'hypertriglycéridémie
Ictère par cholestase
Prurit de cholestase
Lithiase biliaire
Porphyrie
Chorée
Antécédent d'herpès gravidique
Otosclérose
Angio-oedème héréditaire
Anomalie hépatique (tests fonctionnels)
Antécédent d'ictère cholestatique de la grossesse
Dépression
Epilepsie
Tendance au chloasma
Antécédent de chloasma gravidique
Dysfonctionnement cardiaque
Dysfonctionnement rénal
Vomissement
Diarrhée
Spotting
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été observé chez les utilisatrices de COC.
NB : Le résumé des caractéristiques du produit des médicaments associés doit être consulté pour identifier toute interaction éventuelle.
Les études d'interaction ont été menées uniquement sur des adultes.
Les interactions suivantes proviennent en général de la littérature relative aux COC ou ont été évaluées lors des essais cliniques avec QLAIRA.
Effets d'autres médicaments sur QLAIRA
Des interactions peuvent se produire avec les médicaments inducteurs des enzymes microsomales pouvant aboutir à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, ce qui peut provoquer des métrorragies et/ou conduire à l'échec de la contraception.
Conduite à tenir
Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours de traitement. L'induction enzymatique maximale est généralement observée dans les premières semaines. Après l'arrêt du traitement, l'induction enzymatique peut perdurer environ 4 semaines.
Traitement à court terme
Les femmes traitées par des médicaments inducteurs enzymatiques doivent utiliser temporairement une méthode de contraception mécanique ou une autre méthode de contraception, en complément du COC. La méthode de contraception mécanique doit être utilisée pendant toute la durée du traitement concomitant et pendant les 28 jours après l'arrêt. Si le traitement concomitant se prolonge au-delà de la fin des comprimés actifs de la plaquette du COC, les comprimés placebos doivent être jetés et la plaquette suivante commencée immédiatement.
Traitement à long terme
Chez les femmes prenant à long terme un traitement ayant un effet inducteur sur les enzymes hépatiques, une autre méthode de contraception fiable, non hormonale, est recommandée.
Substances augmentant la clairance des COC (efficacité des COC diminuée par induction enzymatique), par exemple :
Les barbituriques, la carbamazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifampicine, les médicaments utilisés dans le traitement des infections au VIH : le ritonavir, la névirapine et l'éfavirenz, et également potentiellement : le felbamate, la griséofulvine, l'oxcarbazépine, le topiramate, et les produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum), une plante médicinale.
Dans une étude clinique, la rifampicine, puissant inducteur du cytochrome P450 (CYP) 3A4, a engendré des réductions significatives des concentrations à l'état d'équilibre et des expositions systémiques au diénogest et à l'estradiol. Les ASC (0-24h) du diénogest et de l'estradiol à l'état d'équilibre ont été réduites respectivement de 83 % et 44 %.
Substances ayant des effets variables sur la clairance des COC :
Co-administrées avec les COC, de nombreuses associations d'inhibiteurs de la protéase du VIH et d'inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse, y compris les associations avec les inhibiteurs du VHC peuvent augmenter ou diminuer la concentration plasmatique des estrogènes ou progestatifs. L'effet net de ces modifications peut être cliniquement significatif dans certains cas.
Par conséquent, le résumé des caractéristiques du produit des médicaments utilisés dans le traitement des infections au VIH ou au VHC doit être consulté afin d'identifier les interactions potentielles et les recommandations associées.
En cas de doute, une méthode contraceptive mécanique complémentaire doit être utilisée par les femmes traitées par un inhibiteur de protéase ou un inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse.
Substances diminuant la clairance des COC (inhibiteurs enzymatiques) :
Le diénogest est un substrat du CYP3A4.
La pertinence clinique d'interactions potentielles avec des inhibiteurs enzymatiques n'est pas connue.
L'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut augmenter les concentrations plasmatiques de l'estrogène, du progestatif ou des deux.
L'administration concomitante de kétoconazole, un inhibiteur enzymatique puissant du CYP3A4, a entrainé une augmentation de l'ASC (0-24h) d'un facteur 2,9 pour le diénogest et 1,6 pour l'estradiol à l'état d'équilibre. L'administration concomitante de l'érythromycine, un inhibiteur modéré du CYP3A4, a entrainé une augmentation de l'ASC (0-24h) d'un facteur 1,6 pour le diénogest et 1,3 pour l'estradiol à l'état d'équilibre.
Effets de QLAIRA sur d'autres médicaments
Les contraceptifs oraux peuvent modifier le métabolisme de certaines autres substances actives. Les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent donc être soit augmentées (par exemple la ciclosporine) ou diminuées (par exemple la lamotrigine).
La pharmacocinétique de la nifédipine n'a pas été affectée par l'administration concomitante de 2 mg de diénogest + 0,03 mg d'éthinylestradiol ; cela confirme les résultats des études in vitro, qui indiquent que l'inhibition des enzymes CYP par QLAIRA est peu probable à la dose thérapeutique.
Autres formes d'interactions
Examens biologiques
L'utilisation de contraceptifs stéroïdiens peut influencer les résultats de certains examens biologiques tels que les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique des protéines (porteuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et des fractions lipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, les paramètres de coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent en général dans la limite de la normale.
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BAYER HEALTHCARE SAS
1 rue Claude bernard
59000
Lille
Code UCD7 : 9333074
Code UCD13 : 3400893330746
Code CIS : 67361246
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : BAYER HEALTHCARE SAS
Laboratoire exploitant : BAYER HEALTHCARE SAS
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 10%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Non
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 10/12/2008
Rectificatif AMM : 28/05/2019
Marque : QLAIRA
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400939094847
Référence LPPR : Aucune
QLAIRA, comprimé pelliculé, boîte de 3 plaquettes de 28
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