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QUASYM

Principes actifs : Méthylphénidate chlorhydrate

Les gammes de produits

QUASYM

QUASYM LP 10 milligrammes, gélule à libération modifiée, boîte de 28

Gélule à libération modifiée

QUASYM LP 20 milligrammes, gélule à libération modifiée, boîte de 28

Gélule à libération modifiée

QUASYM LP 30 milligrammes, gélule à libération modifiée, boîte de 28

Gélule à libération modifiée

QUASYM LP 30 milligrammes gélule LM

Remboursable

Sur prescription seulement

Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité

Forme :

 Gélule à libération modifiée

Catégories :

 Neurologie-psychiatrie, Psychostimulants, Méthylphénidate

Principes actifs :

 Méthylphénidate chlorhydrate

Posologie pour QUASYM LP 30 milligrammes gélule LM

Indications

Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité

Posologie

Enfant de 6 ans à 18 ans . Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (implicite)
un(e) (1) gélule le matin avant le petit-déjeuner à avaler avec une boisson pendant vingt-huit (28) jours. Maximum deux (2) gélules par jour. Ne pas écraser ou croquer le contenu de la gélule.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

CONSULTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :

- rythme cardiaque irrégulier,

- changement d'humeur ou sautes d'humeur ou changement dans la personnalité,

- penser au suicide ou le fait d'avoir envie de se suicider,

- voir, sentir ou entendre des choses qui ne sont pas réelles,

- paroles et mouvements corporels incontrôlés,

- signes d'allergie tels qu'éruption, démangeaisons ou urticaire au niveau de la peau, gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou d'autres parties du corps, essoufflement, sifflement ou trouble respiratoire,

- sensation inhabituelle d'excitation, d'hyperactivité et de désinhibition,

- crise cardiaque,

- convulsions (crises convulsives, épilepsie),

- desquamation cutanée ou plaques rouges violacées,
- spasmes musculaires incontrôlables affectant les yeux, la tête, le cou, le corps et le système nerveux,

- paralysie ou problèmes au niveau des mouvements ou de la vision, difficultés à parler,

- sensibilité aux infections, aux saignements, aux ecchymoses,

- une élévation brutale de la température, tension artérielle très élevée et des convulsions sévères. Il n'est pas certain que cet effet indésirable soit causé par le méthylphénidate ou d'autres médicaments qui peuvent être pris en association avec le méthylphénidate,

- pensées non souhaitées qui reviennent tout le temps,

- évanouissement inexpliqué, douleur dans la poitrine, essoufflement (il peut s'agir de signes liés à des problèmes cardiaques).

NE PAS CONDUIRE de véhicules NI UTILISER de machines en cas de sensations de vertige, somnolence, troubles visuels y compris problèmes d'accommodation, diplopie, vision floue.

EVITER la consommation d'alcool pendant le traitement.

SPORTIF: substance dopante.

INFORMER le médecin de la prise de ce traitement en cas d'intervention programmée. Ce médicament ne doit pas être pris le jour de l'intervention si un certain type d'anesthésique est utilisé.









 


Contre-indications pour QUASYM LP 30 milligrammes gélule LM

  • Glaucome
  • Phéochromocytome
  • Hyperthyroïdie
  • Thyrotoxicose
  • Antécédent de dépression sévère
  • Dépression sévère
  • Anorexie
  • Tendance suicidaire
  • Symptômes psychotiques
  • Trouble de l'humeur
  • Manie
  • Schizophrénie
  • Trouble de la personnalité
  • Trouble bipolaire
  • Antécédent de trouble bipolaire
  • Troubles cardiovasculaires
  • Hypertension sévère
  • Insuffisance cardiaque
  • Artériopathie périphérique oblitérante
  • Angine de poitrine
  • Cardiopathie congénitale hémodynamiquement signicative
  • Cardiomyopathie
  • Infarctus du myocarde
  • Arythmie cardiaque
  • Canalopathie
  • Troubles cérébrovasculaires
  • Anévrisme cérébral
  • Anomalie vasculaire
  • Vascularite cérébrale
  • Accident vasculaire cérébral
  • Patient de moins de 6 ans
  • Sujet âgé
  • Allaitement
  • Patient de plus de 18 ans
  • Consommation d'alcool
  • Grossesse
  • Malabsorption du glucose-galactose

Effets indésirables pour QUASYM LP 30 milligrammes gélule LM

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Céphalée

Insomnie

Nervosité

Agitation

Agressivité

Alopécie

Anorexie

Anxiété

Diarrhée

Douleur abdominale

Hypertension

Irritabilité

Palpitation

Rhinopharyngite

Tachycardie

Toux

Vertige

Dépression

Rash

Arythmie

Arthralgie

Diminution de l'appétit

Dyskinésie

Perte de poids

Sécheresse buccale

Somnolence

Gêne épigastrique

Modification de la pression artérielle

Pyrexie

Nausée

Vomissement

Ralentissement de la prise de poids

Labilité émotionnelle

Comportement anormal

Modification de la fréquence cardiaque

Douleur pharyngolaryngée

Retard de croissance chez l'enfant

Bruxisme

Hyperactivité psychomotrice

Constipation

Douleur thoracique

Fatigue

Hématurie

Oedème angioneurotique

Prurit

Tics

Urticaire allergique

Idée suicidaire

Myalgie

Diplopie

Colère

Dyspnée

Réaction d'hypersensibilité

Réaction anaphylactique

Sédation

Tremblement

Elévation des enzymes hépatiques

Pleurs

Vision floue

Eruption cutanée allergique

Hallucinations tactiles

Exacerbation de tics

Trouble du sommeil

Exfoliation cutanée

Secousse musculaire

Souffle cardiaque

Altération de l'humeur

Trouble psychotique

Réaction bulleuse

Exacerbation du syndrome de Gilles de la Tourette

Hallucination visuelle

Oedème auriculaire

Hypervigilance

Hallucination auditive

Mouvement d'humeur

Angine de poitrine

Erythème

Gynécomastie

Hyperhidrose

Mydriase

Troubles visuels

Désorientation

Difficulté d'accommodation

Manie

Eruption maculeuse

Trouble de la libido

Anémie

Artérite

Convulsions

Crampe musculaire

Infarctus du myocarde

Leucopénie

Syndrome de Raynaud

Thrombocytopénie

Syndrome malin des neuroleptiques

Erythème polymorphe

Arrêt cardiaque

Apathie

Purpura thrombocytopénique

Suicide

Dermatite exfoliatrice

Mouvement choréo-athétosique

Erythème pigmenté fixe

Extrémités froides

Comportement suicidaire

Coma hépatique

Mort subite d'origine cardiaque

Fonction hépatique anormale

Diminution de la numération plaquettaire

Augmentation de la phosphatase alcaline

Pensée anormale

Numération anormale des globules blancs

Augmentation de la bilirubine sanguine

Comportement répétitif

Idée fixe

Déficit neurologique ischémique réversible

Accident vasculaire cérébral

Bradycardie

Extrasystole ventriculaire

Extrasystole

Migraine

Priapisme

Tachycardie supraventriculaire

Troubles cérébrovasculaires

Artérite cérébrale

Etat confusionnel

Hémorragie cérébrale

Délire

Trismus

Pancytopénie

Dépendance

Logorrhée

Gêne thoracique

Dépendance médicamenteuse

Occlusion artérielle cérébrale

Vascularite cérébrale

Grand mal épileptique

Abus médicamenteux

Dysérection

Incontinence

Dysphémie

Erection augmentée


Le tableau ci-dessous présente tous les événements indésirables (EI) rapportés au cours des études cliniques et les cas rapportés spontanément après la commercialisation de QUASYM L.P. ainsi que les événements indésirables rapportés après administration d'autres formes de chlorhydrate de méthylphénidate. Lorsque la fréquence des EI observée avec QUASYM L.P. a été différente de la fréquence observée avec d'autres formulations de méthylphénidate, la fréquence la plus élevée issue des deux bases de données a été retenue.

Estimation de la fréquence : très fréquent (= 1/10) ; fréquent (= 1/100, < 1/10); peu fréquent (= 1/1 000, < 1/100) ; rare (= 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), non connu (ne peut être estimé à partir des données disponibles).

*Voir Rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

** D'après la fréquence calculée au cours des études consacrées au TDAH chez l'adulte (aucun cas n'a été rapporté au cours des études pédiatriques)

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr

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Grossesse et allaitement pour le QUASYM LP 30 milligrammes gélule LM

Grossesse

Les résultats d'une étude de cohorte portant sur une large population d'environ 3 400 femmes exposées au cours du premier trimestre de la grossesse ne montrent pas d'augmentation du risque global d'anomalies congénitales. Par rapport aux grossesses non exposées, une faible augmentation de la fréquence de malformations cardiaques a été observée (risque relatif ajusté combiné, 1,3 ; IC à 95 %, 1,0 - 1,6), correspondant à trois enfants supplémentaires nés avec des malformations cardiaques pour 1 000 femmes exposées au méthylphénidate pendant le premier trimestre de grossesse.

Des cas de toxicité cardiorespiratoire néonatale, notamment des tachycardies et des détresses respiratoires foetales, ont été rapportés dans le cadre des notifications spontanées.

Les études chez l'animal n'ont mis en évidence qu'une toxicité du méthylphénidate sur la reproduction à doses maternotoxiques (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

L'administration de méthylphénidate pendant la grossesse n'est pas recommandée sauf si le médecin considère que le retard de l'instauration du traitement représente un risque supérieur pour la grossesse.

Allaitement

Le méthylphénidate a été retrouvé dans le lait maternel d'une mère traitée par méthylphénidate.

Le cas d'un nourrisson dont le poids corporel a diminué (chiffre indéterminé) pendant la période d'exposition au méthylphénidate a été rapporté. Le nourrisson a retrouvé son poids puis en a repris après l'interruption du traitement de la mère par méthylphénidate. Un risque pour l'enfant allaité ne peut donc être exclu.

Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre/de s'abstenir du  traitement avec QUASYM L.P en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.


Mise en garde pour QUASYM LP 30 milligrammes gélule LM

Mise en garde

Le traitement par le méthylphénidate n'est pas indiqué chez tous les enfants atteints de TDAH et la décision d'utiliser ce médicament devra se fonder sur une évaluation très minutieuse, de la gravité et de la chronicité des symptômes de l'enfant en tenant compte de son âge.

Utilisation à long terme (plus de 12 mois) chez l'enfant et l'adolescent

L'efficacité et la sécurité d'emploi de l'utilisation à long terme du méthylphénidate n'ont pas été évaluées de façon systématique au cours des études cliniques contrôlées. Il n'est pas nécessaire ni souhaitable, que la durée du traitement médicamenteux soit indéfinie. Le traitement est habituellement interrompu pendant ou après la puberté. Les patients traités par méthylphénidate à long terme (c'est-à-dire plus de 12 mois) devront être surveillés attentivement conformément aux recommandations décrites dans les rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi, relatives à l'état cardiovasculaire, la croissance, l'appétit, l'apparition de nouveaux troubles psychiatriques ou l'aggravation de troubles psychiatriques préexistants. Les troubles psychiatriques devant faire l'objet d'une surveillance sont décrits ci-dessous et incluent de manière non limitative : tics moteurs ou verbaux, comportement agressif ou hostile, agitation, anxiété, dépression, psychose, manie, délire, irritabilité, manque de spontanéité, retrait et persévération excessive.

Le médecin qui décide d'utiliser le méthylphénidate pendant des périodes de temps prolongées (plus de 12 mois) chez un enfant ou un adolescent atteint de TDAH, devra réévaluer périodiquement l'utilité du traitement sur une période prolongée pour le patient et ce, en mettant en place des périodes sans traitement pour pouvoir évaluer le fonctionnement du patient en l'absence de celui-ci. Il est recommandé d'interrompre le traitement par méthylphénidate au moins une fois par an afin d'évaluer l'état de l'enfant (de préférence pendant les vacances scolaires). Une amélioration peut se maintenir à l'arrêt du traitement qu'il soit temporaire ou définitif.

Utilisation chez l'adulte

L'utilisation de méthylphénidate n'est pas autorisée chez l'adulte atteint de TDAH. La sécurité d'emploi et l'efficacité du méthylphénidate n'ont pas été établies dans cette classe d'âge.

Utilisation chez le sujet âgé

Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez le sujet âgé. Sa sécurité d'emploi et son efficacité n'ont pas été établies dans cette classe d'âge.

Utilisation chez l'enfant de moins de 6 ans

Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez l'enfant âgé de moins de 6 ans. Sa sécurité d'emploi et son efficacité n'ont pas été établies dans cette classe d'âge.

Etat cardiovasculaire

Les patients chez lesquels un traitement par psychostimulants est envisagé devront être soigneusement interrogés quant à leurs antécédents (y compris des antécédents familiaux de mort subite cardiaque ou inexpliquée ou d'arythmie maligne) et être soumis à un examen médical rigoureux, afin de rechercher la présence d'une cardiopathie. Un examen cardiaque spécialisé devra ensuite être réalisé si les résultats initiaux font suspecter une cardiopathie ou de tels antécédents. Un examen cardiaque par un spécialiste devra être rapidement réalisé chez les patients présentant, au cours du traitement par méthylphénidate, des symptômes tels que palpitations, douleurs thoraciques à l'effort, syncope inexpliquée, dyspnée ou tout autre symptôme évocateur d'une pathologie cardiaque.

L'analyse des données issues des études cliniques du méthylphénidate chez l'enfant ou l'adolescent atteint de TDAH, a montré que les patients traités par méthylphénidate peuvent fréquemment présenter des modifications des pressions artérielles systolique et diastolique de plus de 10 mm Hg au repos par comparaison au groupe contrôle. Les conséquences cliniques, à court et à long terme, de ces effets cardiovasculaires chez l'enfant et l'adolescent ne sont pas connues, mais la possibilité de complications cliniques résultant des effets observés lors des études cliniques ne peut être exclue.

La prudence est indiquée lors du traitement des patients chez lesquels une augmentation de la pression artérielle ou de la fréquence cardiaque est susceptible d'entraîner la décompensation d'une pathologie sous-jacente. Voir en rubrique Contre-indications les contre-indications au traitement par méthylphénidate.

L'état cardiovasculaire devra être surveillé soigneusement. La pression artérielle ainsi que le pouls devront être enregistrés sur une courbe percentile à chaque adaptation posologique, puis au minimum tous les 6 mois.

L'administration de méthylphénidate est contre-indiquée dans certains cas de troubles cardiovasculaires préexistants sous réserve de l'obtention d'un avis d'un spécialiste en cardiologie pédiatrique (voir rubrique Contre-indications Contre-indications).

Mort subite et anomalies cardiaques structurelles préexistantes ou autres troubles cardiaques sévères

Des cas de mort subite ont été rapportés lors de l'utilisation de stimulants du système nerveux central aux doses usuelles chez des enfants, dont certains présentaient des anomalies cardiaques structurelles ou d'autres problèmes cardiaques sévères. Bien que certains problèmes cardiaques sévères puissent entraîner à eux seuls un risque accru de mort subite, les psychostimulants ne sont pas recommandés chez les enfants ou les adolescents présentant des anomalies cardiaques structurelles connues, une cardiomyopathie, des anomalies graves du rythme cardiaque ou d'autres problèmes cardiaques sévères qui pourraient les exposer à une vulnérabilité accrue vis-à-vis des effets sympathomimétiques des psychostimulants.

Mésusage et événements cardiovasculaires

Le mésusage des psychostimulants du système nerveux central peut être associé à une mort subite ou à d'autres événements indésirables cardiovasculaires sévères.

Troubles vasculaires cérébraux

Voir en rubrique Contre-indications pour les troubles cérébrovasculaires pour lesquels un traitement par méthylphénidate est contre-indiqué. Les patients présentant des facteurs de risque supplémentaires (ex. antécédents de maladie cardiovasculaire, médicaments associés augmentant la pression artérielle) devront être surveillés à chaque visite après l'initiation du traitement à la recherche de signes et symptômes neurologiques.

La vascularite cérébrale semble être une réaction idiosyncrasique très rare due à l'exposition au méthylphénidate. Il existe peu de preuves suggérant que les patients à risque accru puissent être identifiés et la survenue initiale des symptômes peut être la première manifestation d'un problème clinique sous-jacent. Un diagnostic précoce, fondé sur une forte suspicion, peut permettre l'arrêt rapide du méthylphénidate et l'instauration d'un traitement précoce. Le diagnostic devrait donc être envisagé chez tout patient développant de nouveaux symptômes neurologiques compatibles avec une ischémie cérébrale au cours d'un traitement par méthylphénidate. Ces symptômes peuvent inclure : céphalée sévère, engourdissement, faiblesse, paralysie, altération de la coordination, de la vision, de la parole, du langage ou de la mémoire.

Le traitement par le méthylphénidate n'est pas contre-indiqué chez les patients atteints d'hémiplégie cérébrale infantile.

Troubles psychiatriques

Les troubles psychiatriques concomitants sont fréquents dans le TDAH et doivent être pris en compte lors de la prescription de psychostimulants. En cas d'apparition de symptômes psychiatriques ou d'exacerbation de troubles psychiatriques préexistants, le méthylphénidate ne doit pas être administré à moins que les bénéfices attendus soient supérieurs aux risques chez le patient.

La survenue ou l'aggravation de troubles psychiatriques doivent être surveillées à chaque augmentation de posologie, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite. L'arrêt du traitement peut alors être envisagé.

Aggravation de symptômes psychotiques ou maniaques préexistants

Les patients psychotiques traités par méthylphénidate peuvent présenter une aggravation des troubles du comportement et des troubles de la pensée.

Survenue de nouveaux symptômes psychotiques ou maniaques

Des symptômes psychotiques (hallucinations et illusions visuelles, tactiles, auditives) ou maniaques peuvent survenir après administrations de méthylphénidate aux doses usuelles chez des enfants et des adolescents sans antécédents de maladie psychotique ou de manie. En cas d'apparition de symptômes psychotiques ou maniaques, le rôle du méthylphénidate sera évalué et un arrêt du traitement pourra être envisagé.

Agressivité ou comportement hostile

L'administration de psychostimulants peut provoquer l'apparition ou l'aggravation d'une agressivité ou d'un comportement hostile. Les patients traités par méthylphénidate devront être surveillés étroitement au début du traitement, à chaque ajustement de doses puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite afin de déceler la survenue ou une aggravation d'un comportement agressif ou hostile. Le médecin devra évaluer la nécessité d'ajuster le schéma thérapeutique chez les patients présentant un changement dans leur comportement, en gardant à l'esprit qu'il peut être approprié d'augmenter ou diminuer la posologie. Une interruption du traitement peut être envisagée.

Tendances suicidaires

Les patients ayant des idées ou un comportement suicidaire au cours du traitement devront être immédiatement examinés par leur médecin. L'aggravation d'une affection psychiatrique sous-jacente devra être prise en considération et un possible lien de causalité avec le méthylphénidate devra être envisagé. Le traitement d'une affection psychiatrique sous-jacente pourra être nécessaire et il conviendra alors d'envisager l'arrêt du traitement par méthylphénidate.

Tics

Le méthylphénidate peut provoquer l'apparition ou une aggravation de tics moteurs ou verbaux. Une aggravation du syndrome de Gilles de la Tourette a également été rapportée. Une évaluation des antécédents familiaux ainsi qu'un examen clinique à la recherche de tics ou du syndrome de Gilles de la Tourette devront être réalisées chez l'enfant avant l'administration de méthylphénidate. L'apparition ou l'aggravation des tics devra être surveillée régulièrement au cours du traitement par méthylphénidate. La surveillance devra être effectuée à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois ou à chaque visite.

Anxiété, agitation ou tension psychique

Le méthylphénidate est associé à une aggravation de symptômes préexistants d'anxiété, d'agitation ou de tension psychique. Une évaluation clinique de l'anxiété, l'agitation ou de la tension psychique devra être réalisée avant l'administration de méthylphénidate. Une surveillance régulière de la survenue ou de l'aggravation de ces symptômes au cours du traitement devra être réalisée en évaluant les patients à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois ou à chaque visite.

Formes de trouble bipolaire

Lors de l'utilisation de psychostimulants pour le traitement d'un TDAH, une attention particulière devra être portée chez les patients présentant un trouble bipolaire associé (y compris un trouble bipolaire de type I non traité ou d'autres formes de troubles bipolaires), en raison de la survenue possible d'un épisode mixte ou d'un épisode maniaque chez ces patients. Avant d'initier un traitement par méthylphénidate, les patients présentant des symptômes dépressifs associés devront être dépistés correctement afin de déterminer s'ils présentent un risque accru de trouble bipolaire. Ce dépistage devra inclure une anamnèse psychiatrique détaillée, comportant les antécédents familiaux de suicide, de trouble bipolaire et de dépression. Il est essentiel d'effectuer un suivi étroit et continu de ces patients (voir ci-dessus « Troubles psychiatriques » et rubrique Posologie et mode d'administration). L'apparition de symptômes doit être surveillée à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite.

Croissance

Un ralentissement staturo-pondéral modéré a été rapporté lors de l'administration sur une période prolongée de méthylphénidate chez l'enfant.

A ce jour, les effets du méthylphénidate sur la taille et le poids définitifs de l'enfant sont inconnus et sont actuellement étudiés.

Au cours du traitement par méthylphénidate, la croissance devra être surveillée : la taille, le poids et l'appétit de l'enfant doivent être mesurés au moins tous les 6 mois et une courbe de croissance devra être tenue à jour. Il pourra être nécessaire d'interrompre le traitement chez les patients ne présentant pas la croissance ou la prise de poids attendues.

Convulsions

Le méthylphénidate doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'épilepsie. Le méthylphénidate peut abaisser le seuil épileptogène chez les patients ayant des antécédents de convulsions, chez les patients ayant présenté des anomalies de l'EEG en l'absence de convulsions et rarement chez des patients sans antécédents de convulsions ni anomalies de l'EEG. En cas d'augmentation de la fréquence des convulsions ou d'apparition de convulsions, le traitement par méthylphénidate devra être arrêté.

Priapisme

Des érections prolongées et douloureuses ont été signalées avec des produits à base de méthylphénidate, principalement en association avec une modification du schéma du traitement par méthylphénidate. Les patients qui développent des érections anormalement prolongées ou fréquentes et douloureuses doivent immédiatement demander conseil à un médecin.

Abus, mésusage et usage détourné

Le risque d'usage détourné, de mésusage ou d'abus de méthylphénidate doit être étroitement surveillé.

Le méthylphénidate doit être administré avec précaution chez les patients ayant une dépendance connue aux drogues ou à l'alcool en raison du risque d'abus, de mésusage, ou d'usage détourné.

Une utilisation chronique abusive de méthylphénidate peut entraîner une accoutumance marquée et une dépendance psychique, associées à des troubles comportementaux d'intensité variable. Des épisodes psychotiques caractérisés peuvent survenir, en particulier lors d'une utilisation abusive par voie parentérale.

L'âge du patient, la présence de facteurs de risque de mésusage d'une substance (tels qu'un trouble oppositionnel avec provocation, un trouble de la conduite ou un trouble bipolaire) ainsi qu'un abus de substances antérieur ou actuel par le patient doivent être pris en compte avant de décider l'initiation d'un traitement d'un TDAH. Il est recommandé d'être prudent chez les patients présentant une instabilité émotionnelle, comme chez ceux ayant des antécédents de dépendance aux drogues ou à l'alcool, en raison d'une augmentation possible des doses par les patients.

Pour les patients présentant un risque élevé d'usage médicamenteux abusif, l'utilisation du méthylphénidate et d'autres psychostimulants peut ne pas être adaptée, un traitement par un médicament non stimulant devra alors être envisagé.

Sevrage

Il est indispensable de surveiller attentivement le patient à l'arrêt du traitement par méthylphénidate, car une dépression ou une hyperactivité chronique peuvent alors être révélées. En conséquence, un suivi prolongé pourra s'avérer nécessaire chez certains patients.

Une surveillance attentive du patient devra être effectuée au cours d'un sevrage pour utilisation abusive de méthylphénidate, en raison d'un risque d'apparition d'une dépression sévère.

Fatigue

Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé pour la prévention ou le traitement d'états de fatigue normaux.

Excipients

Ce produit contient du saccharose : les patients présentant des maladies héréditaires rares d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose-galactose ou de déficit en sucrose-isomaltase, ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Choix de la formulation de méthylphénidate

Le choix de la formulation du médicament contenant du méthylphénidate, devra être effectué par le médecin spécialiste au cas par cas ; ce choix dépendra de la durée de l'effet souhaitée.

Contrôle anti-dopage

Le méthylphénidate peut donner des résultats faussement positifs lors de la recherche d'amphétamines, notamment avec les immunoessais.

Insuffisance rénale ou hépatique

Il n'y a pas de données sur l'utilisation de méthylphénidate chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.

Surveillance hématologique

La tolérance à long terme du méthylphénidate n'est pas totalement connue. Un arrêt du traitement devra être envisagé en cas de leucopénie, thrombocytopénie, anémie ou autres modifications incluant celles indiquant une insuffisance rénale ou hépatique sévère.

Précautions d'emploi

Puberté

Palpitation

Douleur thoracique à l'effort

Syncope récente inexpliquée

Dyspnée

Augmentation de la pression artérielle

Accélération de la fréquence cardiaque

Antécédent de maladie cardiovasculaire

Ischémie cérébrale

Trouble neurologique

Céphalée sévère

Engourdissement

Faiblesse

Paralysie

Anomalie de la coordination

Altération de la vision

Trouble de la parole

Trouble du langage

Trouble de la mémoire

Trouble psychiatrique

Erection prolongée

Erection douloureuse

Comportement agressif

Hostilité

Comportement suicidaire

Idée suicidaire

Antécédent familial de tics

Syndrome de Gilles de la Tourette

Antécédent familial de syndrome de Gilles de la Tourette

Tics

Exacerbation de tics

Anxiété

Agitation

Symptôme dépressif

Antécédent familial de suicide

Antécédent familial de trouble bipolaire

Antécédent familial de dépression

Epilepsie

Antécédent de convulsion

Antécédent d'anomalies de l'EEG

Convulsions

Augmentation de la fréquence des crises convulsives

Antécédent de dépendance aux drogues

Antécédent de dépendance à l'alcool

Instabilité émotionnelle

Insuffisant rénal

Insuffisant hépatique

Leucopénie

Thrombocytopénie

Anémie

Aptitude à conduire

Le méthylphénidate peut provoquer des sensations vertigineuses, de la somnolence ou des troubles visuels, y compris des difficultés d'accommodation, une diplopie ou une vision floue. Il peut avoir une influence modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent être informés de ces effets possibles et avertis, qu'en cas de survenue, ils doivent éviter les activités potentiellement dangereuses telles que la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines.

Interaction avec d'autre médicaments

Interaction pharmacocinétique

L'effet du méthylphénidate sur les concentrations plasmatiques de médicaments administrés de façon concomitante n'est pas connu. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de l'association de méthylphénidate avec d'autres médicaments, notamment avec les médicaments à faible marge thérapeutique.

Le cytochrome P450 n'intervient pas de façon cliniquement significative dans le métabolisme du méthylphénidate. Une modification significative de la pharmacocinétique du méthylphénidate par l'administration d'inducteurs ou d'inhibiteurs du cytochrome P450 n'est pas attendue. Inversement, les énantiomères d- et l- du méthylphénidate n'inhibent pas de façon significative les cytochromes P450 1A2, 2C8, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 ou 3A.

Cependant, des cas d'inhibition possible du métabolisme des anticoagulants coumariniques, des antiépileptiques (ex. phénobarbital, phénytoïne, primidone) et de certains antidépresseurs (antidépresseurs tricycliques et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) ont été rapportés. A l'initiation ou à l'arrêt du traitement par le méthylphénidate, il peut être nécessaire d'adapter la posologie des médicaments associés et de doser leurs concentrations plasmatiques (ou, dans le cas des anticoagulants coumariniques, le temps de coagulation).

Interactions pharmacodynamiques

Antihypertenseurs

Le méthylphénidate peut diminuer l'efficacité des médicaments utilisés pour traiter l'hypertension.

Utilisation concomitante de médicaments augmentant la tension artérielle

La prudence est recommandée chez les patients traités par méthylphénidate et recevant un autre médicament pouvant augmenter la pression artérielle (voir également les rubriques sur les affections cardiovasculaires et vasculaires cérébrales de la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

En raison de la possibilité de poussée hypertensive, le méthylphénidate est contre-indiqué chez les patients traités (traitement en cours ou au cours des 2 semaines précédentes) par des inhibiteurs irréversibles et non sélectifs de la MAO (voir rubrique Contre-indications).

Consommation d'alcool

L'alcool peut exacerber les effets indésirables centraux des médicaments psychotropes, y compris du méthylphénidate. Il est donc recommandé aux patients de s'abstenir de consommer de l'alcool au cours du traitement.

Utilisation d'agents anesthésiques halogénés

Il existe un risque de poussée hypertensive per-opératoire. En cas d'intervention programmée, le traitement par méthylphénidate ne devra pas être administré le jour de l'intervention.

Utilisation d'agonistes alpha-2 adrénergiques centraux (ex. clonidine)

Des événements indésirables sévères, comprenant des cas de mort subite, ont été rapportés lors de l'utilisation concomitante de clonidine. La sécurité d'emploi du méthylphénidate en association avec la clonidine ou avec d'autres agonistes alpha-2-adrénergiques centraux n'a pas été évaluée de manière systématique.

Utilisation en association avec des médicaments dopaminergiques

La prudence est recommandée lors de l'administration de méthylphénidate en association avec des médicaments dopaminergiques, y compris les antipsychotiques. Le méthylphénidate augmente principalement les taux extracellulaires de dopamine ; de ce fait, le méthylphénidate peut provoquer des interactions pharmacodynamiques lorsqu'il est administré avec des agonistes directs ou indirects de la dopamine (y compris la L-DOPA et les antidépresseurs tricycliques) ou avec les antagonistes de la dopamine (y compris les antipsychotiques).


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Psychiatrie : Livret AFSSaPS Médicaments et Grossesse Version N°4.

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Excipients

Povidone, Ethylcellulose, Dibutyle sébacate, Sphères de sucre : Saccharose, Maïs, Opadry clair YS-1-7006 : Hypromellose, Macrogol 400, Macrogol 8000, Enveloppe de la gélule : Gélatine, Titane dioxyde, Indigotine, Fer oxyde, Encre d'impression blanche : Shellac, Propylène glycol, Sodium hydroxyde, Povidone, Titane dioxyde, Encre d'impression noire : Vernis, Propylène glycol, Ammonium hydroxyde, Fer oxyde

Exploitant / Distributeur

TAKEDA FRANCE

112 Avenue Kleber

75116

PARIS

Code UCD7 : 9350865

Code UCD13 : 3400893508657

Code CIS : 63814140

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : TAKEDA FRANCE

Laboratoire exploitant : TAKEDA FRANCE

Prix vente TTC : 27.73€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 27.73€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 27/12/2006

Rectificatif AMM : 17/01/2024

Marque : QUASYM

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400949726745

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

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