REVIA

Principes actifs : Chlorhydrate de naltrexone

Les gammes de produits

REVIA 50 mg cp séc

Non remboursé

Sur prescription seulement

Maintien de l'abstinence chez le patient alcoolodépendant

Forme :

 Comprimé pelliculé sécable

Catégories :

 Neurologie-psychiatrie, Etats de dépendance, Désintoxication alcoolique, Naltrexone

Principes actifs :

 Chlorhydrate de naltrexone

Posologie pour REVIA 50 mg cp séc

Indications

Maintien de l'abstinence chez le patient alcoolodépendant

Posologie

Adulte de 18 ans à 65 ans . Maintien de l'abstinence chez le patient alcoolodépendant (implicite)
1 comprimé par jour à avaler avec un grand verre d'eau pendant 3 mois.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (diminution de l'attention).
EVITER la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.


Contre-indications pour REVIA 50 mg cp séc

  • Insuffisance hépatocellulaire sévère
  • Hépatite aiguë
  • Insuffisance rénale sévère
  • Dépendance aux opiacés
  • Symptôme de sevrage aux opiacés
  • Réaction de sevrage à l'injection de naloxone
  • Opiacés dans les urines
  • Enfant de moins de 6 ans
  • Enfant de 6 à 18 ans
  • Sujet âgé
  • Intolérance au galactose
  • Déficit en lactase
  • Syndrome de malabsorption du glucose
  • Syndrome de malabsorption du galactose
  • Consommation d'alcool
  • Allaitement
  • Grossesse

Effets indésirables pour REVIA 50 mg cp séc

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Anxiété

Asthénie

Céphalée

Douleur abdominale

Insomnie

Nervosité

Myalgie

Arthralgie

Nausée

Vomissement

Impatience

Constipation

Diarrhée

Douleur thoracique

Hyperhidrose

Irritabilité

Palpitation

Tachycardie

Frissons

Soif

Sensation vertigineuse

Ejaculation retardée

Modification de l'électrocardiogramme

Perturbation affective

Augmentation de la sécrétion lacrymale

Energie accrue

Appétit diminué

Dysérection

Acné

Agitation

Alopécie

Congestion nasale

Douleur

Dysphonie

Dysurie

Fièvre

Flatulence

Hémorroïde

Hépatite

Herpès labial

Irritation oculaire

Paranoïa

Photophobie

Pied d'athlète

Toux

Dépression

Etat confusionnel

Cauchemars

Dyspnée

Perte de poids

Pollakiurie

Rhinorrhée

Séborrhée

Sécheresse buccale

Somnolence

Sensation de chaleur

Tremblement

Rêves anormaux

Eternuements

Lymphadénopathie

Modification de la pression artérielle

Vision trouble

Désorientation

Bâillement

Prurit cutané

Douleur oculaire

Gain de poids

Froideur des extrémités

Augmentation des transaminases hépatiques

Bouffée congestive

Rash cutané

Douleur auriculaire

Asthénopie

Acouphène

Augmentation de l'expectoration

Trouble hépatique

Hallucination

Gonflement oculaire

Bilirubinémie augmentée

Appétit augmenté

Vertige labyrinthique

Douleur inguinale

Trouble de la libido

Trouble des sinus

Gêne nasale

Ulcère

Douleur oropharyngée

Trouble de l'oreille

Purpura thrombopénique idiopathique

Idée suicidaire

Tentative de suicide

Rhabdomyolyse

Insuffisance rénale


Les effets indésirables suivants ont été rapportés avant et pendant le traitement par naltrexone: La fréquence est définie en utilisant la convention suivante: très fréquent (> 1/10), fréquent (> 1/100, <1/10), peu fréquent (> 1/1 000, <1/100), rare (> 1/10 000, < 1 000), très rare < 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :www.ansm.sante.fr.

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Grossesse et allaitement pour le REVIA 50 mg cp séc

Grossesse

II n'existe pas de données cliniques sur l'utilisation de la naltrexone pendant la grossesse. Les données provenant d'études animales ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Les données sont insuffisantes pour établir la pertinence clinique. Le risque potentiel chez l'homme est inconnu.

La naltrexone ne sera administrée chez la femme enceinte que si, de l'avis du prescripteur, les effets bénéfiques potentiels surpassent les risques éventuels.

L'utilisation de la naltrexone chez les patientes alcooliques et traitées par ailleurs au long cours par des opiacés ou en traitement de substitution aux opiacés ou dépendantes aux opiacés, expose à un risque de syndrome de sevrage aigu qui peut avoir des conséquences graves pour la mère et le foetus (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

En cas de prescription d'antalgiques opiacés, le traitement par naltrexone devra être interrompu (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Allaitement

II n'existe pas de données cliniques sur l'utilisation de la naltrexone durant l'allaitement.

La naltrexone et son métabolite actif le 6 β‑naltrexol ont été détectés dans le lait maternel.

La naltrexone ne sera administrée pendant l'allaitement que si, de l'avis du prescripteur, les effets bénéfiques potentiels surpassent les risques éventuels.


Mise en garde pour REVIA 50 mg cp séc

Mise en garde

Chez les sujets en état de dépendance aux opiacés, l'administration de naltrexone peut provoquer un syndrome de sevrage grave, d'installation rapide (5 min) et durable (48 h).

Aussi, la mise en route d'un traitement par la naltrexone ne doit être effectuée :

·qu'après une période suffisante d'arrêt de prise d'opiacés (de l'ordre de 7 à 10 jours pour les opioïdes et d'au moins 10 jours pour la méthadone),

· et après vérification de l'absence d'élimination d'opiacés dans les urines du malade.

Dans ces conditions, un test à la naloxone, antagoniste morphinique de courte durée d'action, est recommandé pour confirmer la non-dépendance aux opiacés (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques) ; un syndrome de sevrage induit par la naloxone sera de plus courte durée qu'un syndrome de sevrage induit par la naltrexone. Le test à la naloxone ne doit pas être réalisé chez les patients présentant des signes visibles de syndrome de sevrage ou en cas de test urinaire aux opiacées positif.

La procédure du test à la naloxone est la suivante :

·injection intraveineuse de 0,2 mg de naloxone,

·en l'absence de réaction après 2 à 3 minutes, une nouvelle injection de 0,6 mg de naloxone peut être faite,

·le patient doit être observé sans interruption pendant 30 minutes pour s'assurer de l'absence de tout signe décelable de syndrome de sevrage.

Si des signes de syndrome de sevrage sont observés, la thérapie par naltrexone ne doit pas être entreprise.

Si le résultat du test à la naloxone est négatif et s'il n'y a pas d'autres contre-indications, le traitement peut être initié. Si des doutes persistent concernant la consommation d'opiacés par le patient, le test peut être répété avec une dose de 1,6 mg de naloxone. Si aucune réaction n'apparait après cette injection, une dose de 25 mg de naltrexone peut être administrée au patient.

Si malgré la contre-indication, l'état du patient nécessiterait un traitement par opiacés, par exemple analgésie ou anesthésie en situation d'urgence, la dose d'opiacés nécessaire à l'obtention de l'effet thérapeutique recherché peut dépasser les doses usuelles. Dans ce cas, la dépression respiratoire d'intensité accrue et de durée prolongée ainsi que des effets circulatoires peuvent apparaître.

Des symptômes liés à la libération d'histamine sont également favorisés tels que gonflement du visage, prurit, érythème généralisé, diaphorèse et autres manifestation cutanéo‑muqueuses. Dans ce cas, le patient doit être gardé sous surveillance étroite en milieu hospitalier.

L'administration simultanée de naltrexone avec un produit contenant un opiacé devra être évitée.

Les patients doivent être avertis que la levée du blocage induit par la naltrexone, au moyen de doses d'opiacés accrues, entrainera un risque d'intoxication aigüe aux opiacés à l'arrêt de la naltrexone, potentiellement fatale.

Des états dépressifs et des tentatives de suicide ont été rapportés chez quelques sujets recevant la naltrexone ou le placebo dans les études contrôlées menées dans le cadre du traitement de l'alcoolo‑dépendance. Bien qu'aucune relation de cause à effet avec la naltrexone n'ait été établie, il apparaît que l'administration de naltrexone ne réduit pas le risque de suicide chez ces patients.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

En raison de la fréquence de l'altération de la fonction hépatique chez les sujets alcoolo-dépendants, du métabolisme hépatique de la naltrexone et de cas d'anomalies des tests hépatiques sous naltrexone rapportés chez des patients obèses et âgés recevant des posologies supérieures à celle recommandée (jusqu'à 300 mg/j),une surveillance des fonctions hépatiques (notamment transaminases et yGT) doit être exercée avant l'initiation du traitement et périodiquement durant le traitement, particulièrement en cas d'insuffisance hépatique. La naltrexone ne doit pas être administrée en cas d'insuffisance hépatocellulaire sévère (voir rubrique Contre-indications).

De même, en raison de l'élimination de la naltrexone sous forme conjuguée et de son principal métabolite principalement dans les urines, une surveillance particulière doit être exercée chez l'insuffisant rénal.

Précautions d'emploi

Surveillance fonction hépatique

Insuffisance hépatique légère à modérée

Insuffisance rénale légère à modérée

Aptitude à conduire

En raison de la baisse de vigilance induite par ce médicament, l'attention des patients doit être attirée sur les risques liés à la conduite d'un véhicule et/ou à l'utilisation d'une machine.

Interaction avec d'autre médicaments

Actuellement, l'expérience clinique et les données expérimentales relatives à l'effet de la naltrexone sur la pharmacocinétique d'autres substances sont limitées. La prudence est de mise en cas d'associations médicamenteuses avec la naltrexone et un suivi particulier doit être instauré. Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.

Des études in vitro ont montré que ni la naltrexone, ni son principal métabolite le 6 β‑naltrexol ne sont métabolisés par les enzymes du cytochrome P450 chez l'homme. Par conséquent, il est peu probable que la pharmacocinétique de la naltrexone soit affectée par des médicaments inhibant les enzymes du cytochrome P450.

A ce jour, aucune interaction entre la naltrexone et la cocaïne n'a été décrite.

Les données d'une étude de sécurité d'emploi et la tolérance sur la co‑administration de naltrexone et d'acamprosate dans un but non-thérapeutique chez des sujets alcoolo‑dépendants ont montré que la naltrexone augmentait de façon significative les concentrations plasmatiques d'acamprosate.

Médicaments sédatifs

II faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. II s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxepine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et de la thalidomide.

Associations contre-indiquées

+ Morphiniques en traitement de substitution (méthadone, buprenorphine)

Risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

+ Analgésiques morphiniques de palier III (alfentanil, fentanyl, hydromorphone, morphine, oxycodone, péthidine, remifentanil, sufentanil)

Risque de diminution de l'effet antalgique.

+ Morphiniques agonistes-antagonistes (buprenorphine, nalbuphine)

Risque de diminution de l'effet antalgique et/ ou d'apparition d'un syndrome de sevrage.

Associations déconseillées

+ Analgésiques morphiniques de palier II (codéine, dihydrocodéine, tramadol)

Risque de diminution de l'effet antalgique.

+ Alcool (boisson ou excipient)

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

Associations à prendre en compte

+ Autres médicaments sédatifs

Majoration de la dépression centrale.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicule et l'utilisation de machines.

+ Barbituriques (phénobarbital, primidone, thiopental)

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

+ Benzodiazépines et apparentés

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.


Informations complémentaires pour REVIA 50 mg cp séc

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L'ANSM interdit l'utilisation de 3 plantes et de 26 substances actives dans les préparations à visée amaigrissante réalisées en pharmacie : Communiqué de presse

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Point d'information sur les dossiers discutés en commission d'AMM Séance du jeudi 9 juin 2011 : Communiqué de presse

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Excipients

Lactose monohydraté, Cellulose microcristalline, Crospovidone, Silice colloïdale, Stéarate de magnésium, Pelliculage : Opadry jaune pâle (YS-1-6378-G) : Hypromellose, Dioxyde de titane, Macrogol, Polysorbate 80, Oxyde de fer, Oxyde de fer

Exploitant / Distributeur

BRISTOL-MYERS SQUIBB

3 Rue Joseph Monier

92500

RUEIL MALMAISON

Code UCD7 : 9190396

Code UCD13 : 3400891903966

Code CIS : 64701035

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : BRISTOL-MYERS SQUIBB

Laboratoire exploitant : BRISTOL-MYERS SQUIBB

Prix vente TTC : Non communiqué

Taux de TVA : 10%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 0€

Taux SS : 0%

Agréments collectivités : Non

Code acte pharmacie : PHN

Date AMM : 19/09/1996

Rectificatif AMM : 27/03/2017

Marque : REVIA

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400939897219

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

NALTREXONE ACCORD 50 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 28

Comprimé pelliculé sécable

NALTREXONE VIATRIS 50 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 1 plaquette de 28

Comprimé pelliculé sécable

REVIA 50 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 28 (détails indisponibles)

Comprimé pelliculé sécable

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