REVIA
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé sécable
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Etats de dépendance, Désintoxication alcoolique, Naltrexone
Principes actifs :
Chlorhydrate de naltrexone
Maintien de l'abstinence chez le patient alcoolodépendant
Adulte de 18 ans à 65 ans . Maintien de l'abstinence chez le patient alcoolodépendant (implicite)
1 comprimé par jour à avaler avec un grand verre d'eau pendant 3 mois.
Voie orale
Constipation
Diarrhée
Douleur thoracique
Hyperhidrose
Irritabilité
Palpitation
Tachycardie
Frissons
Soif
Sensation vertigineuse
Ejaculation retardée
Modification de l'électrocardiogramme
Perturbation affective
Augmentation de la sécrétion lacrymale
Energie accrue
Appétit diminué
Dysérection
Acné
Agitation
Alopécie
Congestion nasale
Douleur
Dysphonie
Dysurie
Fièvre
Flatulence
Hémorroïde
Hépatite
Herpès labial
Irritation oculaire
Paranoïa
Photophobie
Pied d'athlète
Toux
Dépression
Etat confusionnel
Cauchemars
Dyspnée
Perte de poids
Pollakiurie
Rhinorrhée
Séborrhée
Sécheresse buccale
Somnolence
Sensation de chaleur
Tremblement
Rêves anormaux
Eternuements
Lymphadénopathie
Modification de la pression artérielle
Vision trouble
Désorientation
Bâillement
Prurit cutané
Douleur oculaire
Gain de poids
Froideur des extrémités
Augmentation des transaminases hépatiques
Bouffée congestive
Rash cutané
Douleur auriculaire
Asthénopie
Acouphène
Augmentation de l'expectoration
Trouble hépatique
Hallucination
Gonflement oculaire
Bilirubinémie augmentée
Appétit augmenté
Vertige labyrinthique
Douleur inguinale
Trouble de la libido
Trouble des sinus
Gêne nasale
Ulcère
Douleur oropharyngée
Trouble de l'oreille
Purpura thrombopénique idiopathique
Idée suicidaire
Tentative de suicide
Rhabdomyolyse
Insuffisance rénale
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avant et pendant le traitement par naltrexone: La fréquence est définie en utilisant la convention suivante: très fréquent (> 1/10), fréquent (> 1/100, <1/10), peu fréquent (> 1/1 000, <1/100), rare (> 1/10 000, < 1 000), très rare < 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :www.ansm.sante.fr.
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Grossesse
II n'existe pas de données cliniques sur l'utilisation de la naltrexone pendant la grossesse. Les données provenant d'études animales ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Les données sont insuffisantes pour établir la pertinence clinique. Le risque potentiel chez l'homme est inconnu.
La naltrexone ne sera administrée chez la femme enceinte que si, de l'avis du prescripteur, les effets bénéfiques potentiels surpassent les risques éventuels.
L'utilisation de la naltrexone chez les patientes alcooliques et traitées par ailleurs au long cours par des opiacés ou en traitement de substitution aux opiacés ou dépendantes aux opiacés, expose à un risque de syndrome de sevrage aigu qui peut avoir des conséquences graves pour la mère et le foetus (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
En cas de prescription d'antalgiques opiacés, le traitement par naltrexone devra être interrompu (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Allaitement
II n'existe pas de données cliniques sur l'utilisation de la naltrexone durant l'allaitement.
La naltrexone et son métabolite actif le 6 β‑naltrexol ont été détectés dans le lait maternel.
La naltrexone ne sera administrée pendant l'allaitement que si, de l'avis du prescripteur, les effets bénéfiques potentiels surpassent les risques éventuels.
Chez les sujets en état de dépendance aux opiacés, l'administration de naltrexone peut provoquer un syndrome de sevrage grave, d'installation rapide (5 min) et durable (48 h).
Aussi, la mise en route d'un traitement par la naltrexone ne doit être effectuée :
·qu'après une période suffisante d'arrêt de prise d'opiacés (de l'ordre de 7 à 10 jours pour les opioïdes et d'au moins 10 jours pour la méthadone),
· et après vérification de l'absence d'élimination d'opiacés dans les urines du malade.
Dans ces conditions, un test à la naloxone, antagoniste morphinique de courte durée d'action, est recommandé pour confirmer la non-dépendance aux opiacés (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques) ; un syndrome de sevrage induit par la naloxone sera de plus courte durée qu'un syndrome de sevrage induit par la naltrexone. Le test à la naloxone ne doit pas être réalisé chez les patients présentant des signes visibles de syndrome de sevrage ou en cas de test urinaire aux opiacées positif.
La procédure du test à la naloxone est la suivante :
·injection intraveineuse de 0,2 mg de naloxone,
·en l'absence de réaction après 2 à 3 minutes, une nouvelle injection de 0,6 mg de naloxone peut être faite,
·le patient doit être observé sans interruption pendant 30 minutes pour s'assurer de l'absence de tout signe décelable de syndrome de sevrage.
Si des signes de syndrome de sevrage sont observés, la thérapie par naltrexone ne doit pas être entreprise.
Si le résultat du test à la naloxone est négatif et s'il n'y a pas d'autres contre-indications, le traitement peut être initié. Si des doutes persistent concernant la consommation d'opiacés par le patient, le test peut être répété avec une dose de 1,6 mg de naloxone. Si aucune réaction n'apparait après cette injection, une dose de 25 mg de naltrexone peut être administrée au patient.
Si malgré la contre-indication, l'état du patient nécessiterait un traitement par opiacés, par exemple analgésie ou anesthésie en situation d'urgence, la dose d'opiacés nécessaire à l'obtention de l'effet thérapeutique recherché peut dépasser les doses usuelles. Dans ce cas, la dépression respiratoire d'intensité accrue et de durée prolongée ainsi que des effets circulatoires peuvent apparaître.
Des symptômes liés à la libération d'histamine sont également favorisés tels que gonflement du visage, prurit, érythème généralisé, diaphorèse et autres manifestation cutanéo‑muqueuses. Dans ce cas, le patient doit être gardé sous surveillance étroite en milieu hospitalier.
L'administration simultanée de naltrexone avec un produit contenant un opiacé devra être évitée.
Les patients doivent être avertis que la levée du blocage induit par la naltrexone, au moyen de doses d'opiacés accrues, entrainera un risque d'intoxication aigüe aux opiacés à l'arrêt de la naltrexone, potentiellement fatale.
Des états dépressifs et des tentatives de suicide ont été rapportés chez quelques sujets recevant la naltrexone ou le placebo dans les études contrôlées menées dans le cadre du traitement de l'alcoolo‑dépendance. Bien qu'aucune relation de cause à effet avec la naltrexone n'ait été établie, il apparaît que l'administration de naltrexone ne réduit pas le risque de suicide chez ces patients.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
En raison de la fréquence de l'altération de la fonction hépatique chez les sujets alcoolo-dépendants, du métabolisme hépatique de la naltrexone et de cas d'anomalies des tests hépatiques sous naltrexone rapportés chez des patients obèses et âgés recevant des posologies supérieures à celle recommandée (jusqu'à 300 mg/j),une surveillance des fonctions hépatiques (notamment transaminases et yGT) doit être exercée avant l'initiation du traitement et périodiquement durant le traitement, particulièrement en cas d'insuffisance hépatique. La naltrexone ne doit pas être administrée en cas d'insuffisance hépatocellulaire sévère (voir rubrique Contre-indications).
De même, en raison de l'élimination de la naltrexone sous forme conjuguée et de son principal métabolite principalement dans les urines, une surveillance particulière doit être exercée chez l'insuffisant rénal.
Surveillance fonction hépatique
Insuffisance hépatique légère à modérée
Insuffisance rénale légère à modérée
En raison de la baisse de vigilance induite par ce médicament, l'attention des patients doit être attirée sur les risques liés à la conduite d'un véhicule et/ou à l'utilisation d'une machine.
Actuellement, l'expérience clinique et les données expérimentales relatives à l'effet de la naltrexone sur la pharmacocinétique d'autres substances sont limitées. La prudence est de mise en cas d'associations médicamenteuses avec la naltrexone et un suivi particulier doit être instauré. Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.
Des études in vitro ont montré que ni la naltrexone, ni son principal métabolite le 6 β‑naltrexol ne sont métabolisés par les enzymes du cytochrome P450 chez l'homme. Par conséquent, il est peu probable que la pharmacocinétique de la naltrexone soit affectée par des médicaments inhibant les enzymes du cytochrome P450.
A ce jour, aucune interaction entre la naltrexone et la cocaïne n'a été décrite.
Les données d'une étude de sécurité d'emploi et la tolérance sur la co‑administration de naltrexone et d'acamprosate dans un but non-thérapeutique chez des sujets alcoolo‑dépendants ont montré que la naltrexone augmentait de façon significative les concentrations plasmatiques d'acamprosate.
Médicaments sédatifs
II faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. II s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxepine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et de la thalidomide.
Associations contre-indiquées
+ Morphiniques en traitement de substitution (méthadone, buprenorphine)
Risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
+ Analgésiques morphiniques de palier III (alfentanil, fentanyl, hydromorphone, morphine, oxycodone, péthidine, remifentanil, sufentanil)
Risque de diminution de l'effet antalgique.
+ Morphiniques agonistes-antagonistes (buprenorphine, nalbuphine)
Risque de diminution de l'effet antalgique et/ ou d'apparition d'un syndrome de sevrage.
Associations déconseillées
+ Analgésiques morphiniques de palier II (codéine, dihydrocodéine, tramadol)
Risque de diminution de l'effet antalgique.
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicule et l'utilisation de machines.
+ Barbituriques (phénobarbital, primidone, thiopental)
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Benzodiazépines et apparentés
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
AOTAL ESPERAL REVIA SYNTHESE CT15430 15173 16140
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Télécharger le documentDécision du 12/04/2012 portant interdiction d'importation, de préparation, de prescription et de délivrance de préparations magistrales, officinales et hospitalières définies à l'article L. 5121-1 du code de la santé pub lique,
Télécharger le documentL'ANSM interdit l'utilisation de 3 plantes et de 26 substances actives dans les préparations à visée amaigrissante réalisées en pharmacie : Communiqué de presse
Télécharger le documentL'ANSM interdit l'utilisation de 3 plantes et 26 substances actives dans les préparations à visée amaigrissante réalisées en pharmacie : Point d'information
Télécharger le documentPoint d'information sur les dossiers discutés en commission d'AMM Séance du jeudi 21 juillet 2011
Télécharger le documentPoint d'information sur les dossiers discutés en commission d'AMM Séance du jeudi 9 juin 2011 : Communiqué de presse
Télécharger le documentLactose monohydraté, Cellulose microcristalline, Crospovidone, Silice colloïdale, Stéarate de magnésium, Pelliculage : Opadry jaune pâle (YS-1-6378-G) : Hypromellose, Dioxyde de titane, Macrogol, Polysorbate 80, Oxyde de fer, Oxyde de fer
BRISTOL-MYERS SQUIBB
3 Rue Joseph Monier
92500
RUEIL MALMAISON
Code UCD7 : 9190396
Code UCD13 : 3400891903966
Code CIS : 64701035
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : BRISTOL-MYERS SQUIBB
Laboratoire exploitant : BRISTOL-MYERS SQUIBB
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 10%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Non
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 19/09/1996
Rectificatif AMM : 27/03/2017
Marque : REVIA
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400939897219
Référence LPPR : Aucune
NALTREXONE ACCORD 50 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 28
NALTREXONE VIATRIS 50 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 1 plaquette de 28
REVIA 50 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 28 (détails indisponibles)
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