ROSUVASTATINE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Cardiologie et angéiologie, Prévention cardiovasculaire, Inhibiteurs de la HMG-CoA réductase (Statines), Rosuvastatine, Métabolisme et nutrition, Médicaments modificateurs des lipides, Médicaments modificateurs des lipides, non associés, Inhibiteurs de la HMG-CoA réductase (Statines), Rosuvastatine
Principes actifs :
Rosuvastatine
Hypercholestérolémie Type IIa, Dyslipidémie type IIb, Hypercholestérolémie familiale homozygote, Prévention cardiovasculaire
Enfant de 6 ans à 10 ans . Traitement d'entretien. Hypercholestérolémie familiale hétérozygote (implicite)
1 comprimé 1 fois par jour à avaler entier avec de l'eau. Maximum 1 comprimé par jour.
A prendre au même moment de la journée.
Enfant de 6 ans à 18 ans . Hypercholestérolémie familiale homozygote (implicite)
2 comprimés 1 fois par jour à avaler entier avec de l'eau. Maximum 2 comprimés par jour.
A prendre au même moment de la journée.
Adulte de plus de 18 ans . Hypercholestérolémie (implicite)
2 comprimés 1 fois par jour à avaler entier avec de l'eau.
A prendre au même moment de la journée.
Enfant de 10 ans à 18 ans . Traitement d'entretien. Hypercholestérolémie familiale hétérozygote (implicite)
2 comprimés 1 fois par jour à avaler entier avec de l'eau. Maximum 2 comprimés par jour.
A prendre au même moment de la journée.
Voie orale
Avant de débuter le traitement, suivre un
régime hypocholestérolémiant adapté et le poursuivre pendant toute la
durée du traitement.
ARRETER LE TRAITEMENT ET CONSULTER IMMEDIATEMENT UN MEDECIN en cas de survenue de :
- Difficulté à respirer avec ou sans gonflement du visage, des lèvres, de la langue et/ou de la gorge.
- Gonflement du visage, des lèvres, de la langue et/ou de la gorge qui peut causer des difficultés pour avaler.
- Démangeaison sévère de la peau (avec des cloques).
- Tâches
rougeâtres, sans relief, en forme de cible ou circulaires sur le buste, souvent
accompagnées de cloques en leur centre, d'un décollement de la peau,
d'ulcérations de la bouche, de la gorge, du nez, des organes génitaux et des
yeux. Ces éruptions cutanées graves peuvent être précédées de fièvre et de
symptômes pseudo-grippaux.
- Eruption
cutanée étendue, température corporelle élevée et gonflement des ganglions lymphatiques.
PREVENIR
IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de douleur musculaire inexpliquée, de
fatigue musculaire ou de crampes, particulièrement si elles sont
associées à des malaises ou de la fièvre.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vertiges).
FEMME en AGE de PROCREER : utiliser une méthode de contraception efficace pendant toute la durée du traitement.
Urticaire
Prurit cutané
Rash cutané
Pancréatite
Thrombocytopénie
Myopathie
Réaction d'hypersensibilité
Syndrome lupique
Rhabdomyolyse
Augmentation des transaminases
Déchirure musculaire
Gynécomastie
Hématurie
Hépatite
Ictère
Arthralgie
Pneumopathie interstitielle
Perte de mémoire
Polyneuropathie
Diarrhée
Insomnie
Oedème
Toux
Dépression
Neuropathie périphérique
Cauchemars
Syndrome de Stevens-Johnson
Dyspnée
Protéinurie
Angio-oedème
Myosite
Rupture tendineuse
Troubles sexuels
Augmentation des CPK
Trouble du sommeil
Tendinopathie
Syndrome DRESS
Myopathie nécrosante à médiation immunitaire
Les effets indésirables observés avec la rosuvastatine sont généralement légers et transitoires. Dans les essais cliniques contrôlés, moins de 4 % des patients traités par rosuvastatine ont dû arrêter le traitement en raison d'effets indésirables.
Tableau des effets indésirables
Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables de la rosuvastatine, identifiés au cours des essais cliniques et après commercialisation. Les effets indésirables listés ci-dessous sont classés en fonction de leur fréquence et de leur classe de système d'organes.
Les fréquences des effets indésirables sont classées selon la convention suivante : fréquent (= 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (= 1/1 000, < 1/100) ; rare (= 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 2. Effets indésirables identifiés au cours des essais cliniques et après commercialisation
Comme avec les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, l'incidence des événements indésirables semble être dose-dépendante.
Effets rénaux : une protéinurie, détectée par bandelette urinaire et principalement d'origine tubulaire, a été observée chez des patients traités par rosuvastatine. Les modifications des protéines urinaires d'absence ou traces à ++ ou plus ont été observées chez moins de 1 % des patients traités par 10 mg et 20 mg, et chez approximativement 3 % des patients traités par 40 mg. Une augmentation mineure des modifications d'absence ou traces à + a été observée avec la dose de 20 mg. Dans la plupart des cas, la protéinurie diminue ou disparaît spontanément alors que le traitement est poursuivi.
La revue des données issues des essais cliniques et de l'expérience depuis la mise sur le marché n'a pas identifié de lien de causalité entre la protéinurie et une affection rénale aiguë ou évolutive.
Une hématurie a été observée chez des patients traités par rosuvastatine et les données des essais cliniques montrent que le taux de survenue est faible.
Effets musculaires : des effets musculaires tels des myalgies, des myopathies (y compris myosites) et rarement des rhabdomyolyses avec ou sans insuffisance rénale aiguë ont été observés chez des patients traités par rosuvastatine, à toutes les doses et en particulier aux doses > 20 mg.
Une augmentation dose-dépendante des CPK a été observée chez des patients prenant de la rosuvastatine ; la majorité des cas étaient bénins, asymptomatiques et transitoires. Si les taux de CPK sont élevés (supérieurs à 5 fois la normale), le traitement doit être interrompu (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Effets hépatiques : comme avec les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, une augmentation dose-dépendante des transaminases a été rapportée chez un faible nombre de patients traités par rosuvastatine. La majorité des cas rapportés était bénins, asymptomatiques et transitoires.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec quelques statines :
· troubles sexuels ;
· des cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, en particulier lors d'un traitement à long terme (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).Le taux de notification de rhabdomyolyses, d'évènements rénaux sérieux et d'évènements hépatiques sérieux (consistant principalement en une augmentation des transaminases hépatiques) depuis la mise sur le marché est plus élevé à la dose de 40 mg ;
· tendinopathies, quelques fois compliquées par une rupture du tendon.
Population pédiatrique :
Des élévations de la créatine kinase > 10 fois la LSN (limite supérieure de la normale) ainsi que des symptômes musculaires après une activité physique augmentée ont été observés plus fréquemment dans une étude clinique de 52 semaines chez des enfants et des adolescents comparativement à des adultes (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Pour les autres aspects, le profil de tolérance de la rosuvastatine était similaire chez les enfants et adolescents comparativement à celui des adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Voir plus
La rosuvastatine est contre-indiquée pendant la grossesse et l'allaitement.
Les femmes en âge de procréer doivent prendre des mesures de contraception adéquates.
Le cholestérol et ses dérivés étant essentiels au développement du foetus, le risque potentiel de l'inhibition de l'HMG-CoA réductase prime sur le bénéfice attendu d'un traitement par statine lors d'une grossesse. Les études sur l'animal mettent en évidence une toxicité limitée sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). En cas de découverte d'une grossesse pendant le traitement, celui-ci doit être interrompu immédiatement.
Chez le rat, la rosuvastatine est excrétée dans le lait. Dans l'espèce humaine, il n'y a pas de données concernant le passage de la rosuvastatine dans le lait maternel (voir rubrique Contre-indications).
Dans quelques cas, il a été rapporté que les statines induisaient de novo ou aggravaient une myasthénie préexistante ou une myasthénie oculaire (voir rubrique Effets indésirables). ROSUVASTATINE ACCORD doit être arrêté en cas d'aggravation des symptômes. Des récurrences ont été rapportées lorsque la même statine ou une statine différente a été (ré)administrée.
Effets rénaux
Une protéinurie, détectée par bandelette urinaire et principalement d'origine tubulaire, a été observée chez les patients traités par de fortes doses de rosuvastatine, en particulier à la dose de 40 mg. Elle est, dans la plupart des cas, transitoire ou intermittente. Cette protéinurie n'apparaît pas être un facteur prédictif d'une affection rénale aiguë ou évolutive (voir rubrique Effets indésirables). Le taux de notification d'évènements rénaux sérieux depuis la mise sur le marché est plus élevé à la dose de 40 mg. Des tests fonctionnels rénaux devront être envisagés régulièrement au cours du suivi des patients traités par une dose de 40 mg.
Effets musculaires
Des effets musculaires tels que des myalgies, des myopathies et rarement des rhabdomyolyses ont été observés chez des patients traités par rosuvastatine à toutes les doses, en particulier aux doses > 20 mg. De très rares cas de rhabdomyolyses ont été rapportés lors de l'utilisation d'ézétimibe en association avec les inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase. Une interaction pharmacodynamique ne peut pas être exclue (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) et toute précaution doit être prise lors d'une utilisation associée. Comme avec les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, le taux de notification de rhabdomyolyses associé à la rosuvastatine depuis la mise sur le marché est plus élevé à la dose de 40 mg.
Dosage de la créatine phosphokinase (CPK)
Le dosage des CPK ne doit pas être pratiqué après un effort musculaire intense ou en présence d'une autre cause possible d'élévation des CPK qui pourrait fausser l'interprétation des résultats. Si le taux de CPK initial est significativement élevé (> 5 x LSN), le taux devra être recontrôlé dans les 5 à 7 jours suivants. Si le taux initial de CPK > 5 x LSN est confirmé, le traitement ne devra pas être débuté.
Avant le traitement
La rosuvastatine, comme les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, sera prescrit avec précaution chez les patients présentant des facteurs prédisposants de myopathie/rhabdomyolyse. Ces facteurs incluent :
· insuffisance rénale ;
· hypothyroïdie ;
· antécédents personnels ou familiaux de maladie musculaire génétique;
· antécédents personnels d'atteinte musculaire avec un autre inhibiteur de l'HMG-CoA réductase ou avec un fibrate ;
· consommation excessive d'alcool ;
· âge > 70 ans ;
· situations favorisant une élévation des taux plasmatiques de rosuvastatine (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacocinétiques) ;
· association aux fibrates.
Dans ces situations, il est nécessaire de bien évaluer l'intérêt du traitement et de surveiller le patient au plan clinique. Si le taux initial de CPK est significativement élevé (> 5 x LSN), le traitement ne doit pas être débuté.
Pendant le traitement
Il convient de demander au patient de signaler immédiatement toute douleur musculaire inexpliquée, fatigue musculaire ou crampes, particulièrement si elles sont associées à des malaises ou de la fièvre. Un dosage des CPK doit être pratiqué chez ces patients. Le traitement sera interrompu en cas d'élévation importante des CPK (> 5 x LSN) ou en cas de symptomatologie musculaire importante avec gêne fonctionnelle quotidienne (même si les CPK sont = 5 x LSN).
Si les symptômes disparaissent et que le taux de CPK revient à la normale, la réintroduction de la rosuvastatine ou d'un autre inhibiteur de l'HMG-CoA réductase, à la dose la plus faible pourra être envisagée sous surveillance clinique attentive. En l'absence de signes cliniques, la surveillance systématique des CPK n'est pas nécessaire. De très rares cas de myopathies nécrosantes à médiation auto-immune ont été signalés pendant ou après le traitement par les statines, y compris la rosuvastatine. La myopathie nécrosante à médiation auto-immune est caractérisée cliniquement par une faiblesse musculaire proximale et une élévation de la créatine kinase sérique, qui persiste malgré l'arrêt du traitement par la statine.
Durant les études cliniques, il n'a pas été mis en évidence d'augmentation des effets musculaires chez quelques patients traités par rosuvastatine en association à d'autres traitements. Cependant, une augmentation de l'incidence des cas de myosites et de myopathies a été observée chez des patients traités par des inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase en association avec des fibrates dont le gemfibrozil, la ciclosporine, l'acide nicotinique, les antifongiques azolés, les inhibiteurs de la protéase et les macrolides. Le gemfibrozil augmente le risque de myopathie quand il est associé à certains inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase. L'association de la rosuvastatine et du gemfibrozil n'est donc pas recommandée. Le bénéfice obtenu de l'association de la rosuvastatine avec les fibrates ou la niacine sur les paramètres lipidiques sera évalué en fonction du risque potentiel de telles associations. La dose de 40 mg est contre-indiquée en cas d'association aux fibrates (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets indésirables).
La rosuvastatine ne doit pas être co-administrée avec des formulations systémiques d'acide fusidique ou dans les 7 jours suivant l'arrêt d'un traitement par l'acide fusidique. Chez les patients pour lesquels l'utilisation de l'acide fusidique par voie systémique est considérée comme essentiel, le traitement par statine doit être arrêté pendant toute la durée du traitement par l'acide fusidique. Des cas de rhabdomyolyses ont été rapportés (dont certains fatals) chez des patients recevant de l'acide fusidique et des statines en association (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Il est conseillé aux patients de solliciter immédiatement un avis médical s'ils rencontrent des symptômes de faiblesse, douleur ou sensibilité musculaire. Le traitement par statines peut être réintroduit 7 jours après la dernière prise d'acide fusidique. Dans des circonstances exceptionnelles où la prolongation du traitement par l'acide fusidique par voie systémique est nécessaire, comme par exemple pour le traitement d'infections sévères, la nécessité d'une co-administration de rosuvastatine et de l'acide fusidique doit être envisagée uniquement au cas par cas et sous surveillance médicale étroite.
La rosuvastatine ne doit pas être utilisée en cas de survenue de symptômes graves, aigus suggérant une myopathie ou prédisposant à l'apparition d'une insuffisance rénale secondaire à une rhabdomyolyse (ex. infection aiguë sévère, hypotension, intervention chirurgicale majeure, traumatisme, troubles métaboliques, électrolytiques ou endocriniens sévères ou épilepsie non contrôlée).
Effets hépatiques
Comme les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, la rosuvastatine doit être utilisée avec précaution chez les patients consommant d'importantes quantités d'alcool et/ou présentant des antécédents de maladie hépatique.
Il est recommandé de pratiquer des tests fonctionnels hépatiques avant le début du traitement et 3 mois après. Une élévation des transaminases supérieure à 3 fois la limite supérieure de la normale doit conduire à l'arrêt du traitement ou à une diminution de la dose.
Le taux de notification d'évènements hépatiques sérieux (consistant principalement en une augmentation des transaminases hépatiques) depuis la mise sur le marché est plus élevé à la dose de 40 mg.
Chez les patients avec une hypercholestérolémie secondaire à une hypothyroïdie ou à un syndrome néphrotique, la pathologie sous-jacente devra être traitée avant tout démarrage d'un traitement par rosuvastatine.
Particularités ethniques
Les études de pharmacocinétique montrent une augmentation de l'exposition chez des sujets asiatiques comparativement aux caucasiens (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Contre-indications et Propriétés pharmacocinétiques).
Inhibiteurs de protéases
Une augmentation de l'exposition systémique à la rosuvastatine a été observée chez les sujets recevant de façon concomitante de la rosuvastatine avec divers inhibiteurs de protéases en association avec le ritonavir. Il doit être pris en considération à la fois le bénéfice hypolipémiant de l'utilisation de la rosuvastatine chez les patients atteints du VIH recevant des inhibiteurs de protéases et l'augmentation potentielle des concentrations plasmatiques de la rosuvastatine, à l'initiation du traitement et par la suite, lors de l'augmentation de la dose de rosuvastatine chez les patients traités avec des inhibiteurs de protéases. L'utilisation concomitante avec certains inhibiteurs de protéases n'est pas recommandée à moins que la posologie de la rosuvastatine ne soit ajustée (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Effets indésirables cutanés sévères
Des effets indésirables cutanés sévères, y compris un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et un syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), pouvant engager le pronostic vital ou être fatals, ont été rapportés avec la rosuvastatine (voir rubrique Effets indésirables). Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes de réactions cutanées sévères, puis être étroitement surveillés. En cas d'apparition de signes et symptômes évocateurs d'une telle réaction, le traitement par ROSUVASTATINE ACCORD doit être interrompu immédiatement et un traitement alternatif doit être envisagé.
Si le patient a développé une réaction grave telle qu'un SSJ ou un DRESS lors de l'utilisation de ROSUVASTATINE ACCORD, le traitement par ROSUVASTATINE ACCORD ne doit en aucun cas être réinstauré chez ce patient.
Intolérance au lactose
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Pneumopathie interstitielle
Des cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle ont été rapportés avec certaines statines, en particulier en cas de traitement à long terme (voir rubrique Effets indésirables). Les symptômes peuvent comprendre une dyspnée, une toux non productive et une altération de l'état de santé général (fatigue, perte de poids et fièvre). En cas de suspicion de pneumopathie interstitielle chez un patient, le traitement par statine doit être interrompu.
Diabète
Certaines données suggèrent que les statines en tant que classe pharmacologique, augmenteraient la glycémie et que chez certains patients à risque élevé de survenue d'un diabète, les statines pourraient entraîner une hyperglycémie nécessitant l'instauration d'un traitement anti-diabétique. Ce risque est néanmoins compensé par la réduction du risque vasculaire sous statines et par conséquent il ne doit pas être un motif d'arrêt des statines. Les patients à risque (glycémie à jeun comprise entre 5,6 et 6,9 mmol/L, IMC > 30 kg/m², triglycérides élevés, hypertension) devront faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conformément aux recommandations nationales.
Dans l'étude JUPITER, l'incidence des cas de diabète était de 2,8 % dans le groupe rosuvastatine et de 2,3 % dans le groupe placebo. La majorité des patients présentaient une glycémie à jeun comprise entre 5,6 et 6,9 mmol/L.
Population pédiatrique
L'évaluation de la croissance (taille), du poids, de l'IMC (indice de masse corporelle), et des caractéristiques secondaires de maturation sexuelle en fonction des stades de Tanner chez les patients pédiatriques de 6 à 17 ans traités par de la rosuvastatine sont limitées à une période de deux ans. Après deux ans de traitement, aucun effet sur la croissance, le poids et l'IMC ou la maturation sexuelle n'a été détecté (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Dans une étude clinique réalisée chez des adolescents et des enfants recevant de la rosuvastatine pendant 52 semaines, les élévations de CPK > 10 x LSN et les symptômes musculaires suivant un exercice ou une augmentation de l'activité physique ont été observés plus fréquemment que dans les essais cliniques conduits chez l'adulte (voir rubrique Effets indésirables).
CPK musculaire > 5 N
Risque de myopathie
Risque de rhabdomyolyse
Insuffisance rénale légère à modérée
Consommation excessive d'alcool
Patient de plus de 70 ans
Douleur musculaire inexpliquée
Symptômes suggestifs d'atteinte musculaire
Prédisposition à une atteinte rénale secondaire à une rhabdomyolyse
Infection aiguë sévère
Hypotension
Intervention chirurgicale majeure
Traumatisme important
Troubles métaboliques
Trouble électrolytique
Trouble endocrinien sévère
Epilepsie non contrôlée
Manifestations de réaction cutanée sévère
Syndrome de Stevens-Johnson
Syndrome DRESS
Antécédent de syndrome de Stevens-Johnson
Antécédent de syndrome DRESS
Antécédent de maladie hépatique
Syndrome néphrotique
Sujet asiatique
Pneumopathie interstitielle
Facteurs de risque de diabète
Glycémie à jeun comprise entre 5,6 et 6,9 mmol/L
Indice de masse corporelle élevé (> 30)
Augmentation des triglycérides
Hypertension artérielle
Patient de 6 à 18 ans
Patiente en âge de procréer
Cirrhose de grade B (classification de Child-Pugh)
Cirrhose de grade C (classification de Child-Pugh)
Polymorphisme génétique des transporteurs protéiques OATP1B1 et BCRP
Aucune étude n'a été réalisée pour déterminer l'effet de la rosuvastatine sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, sur la base des propriétés pharmacodynamiques de la rosuvastatine, aucun effet n'est attendu. Lors de la conduite de véhicules ou de l'utilisation de machines, la survenue possible de vertiges doit être prise en compte.
Effet de l'administration concomitante de médicaments sur la rosuvastine
Inhibiteurs des transporteurs protéiques : la rosuvastatine est un substrat pour certains transporteurs protéiques, dont le transporteur hépatocytaire d'influx OATP1B1 et le transporteur d'efflux BCRP. L'administration concomitante de rosuvastatine avec des médicaments inhibiteurs de ces transporteurs protéiques peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de rosuvastatine et un risque accru de myopathie (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions tableau 1).
Ciclosporine : Lors de l'administration concomitante de rosuvastatine et de ciclosporine, les valeurs de l'ASC de la rosuvastatine sont en moyenne 7 fois plus élevées que celles observées chez le volontaire sain (voir Tableau 1). La rosuvastatine est contre-indiquée chez les patients recevant de la ciclosporine de façon concomitante (voir rubrique Contre-indications).
L'administration concomitante de ciclosporine et de rosuvastatine ne modifie pas les concentrations plasmatiques de ciclosporine.
Inhibiteurs de protéases : bien que le mécanisme exact d'interaction n'ait pas été élucidé, une utilisation concomitante d'inhibiteurs de protéases peut augmenter fortement l'exposition à la rosuvastatine (voir tableau 1). Par exemple, au cours d'une étude de pharmacocinétique conduite chez des volontaires sains, l'administration concomitante de rosuvastatine 10 mg avec une association de deux inhibiteurs de protéases (300 mg d'atazanavir / 100 mg de ritonavir) a entraîné une augmentation de l'ASC et de la Cmax de ROSUVASTATINE ACCORD, respectivement d'environ 3 et 7 fois leur valeur. L'utilisation concomitante de rosuvastatine et de certaines associations d'inhibiteurs de protéases peut être envisagée après un examen attentif de l'adaptation de la posologie de ROSUVASTATINE ACCORD basé sur l'augmentation attendue de l'exposition à la rosuvastatine (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions tableau 1).
Gemfibrozil et autres hypolipémiants : l'association de la rosuvastatine et du gemfibrozil augmente la concentration maximale (Cmax) et l'ASC (multipliées par deux) de la rosuvastatine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Sur la base de données d'études d'interactions spécifiques, aucune interaction pharmacocinétique significative avec le fénofibrate n'est attendue ; cependant une interaction pharmacodynamique peut survenir. Le gemfibrozil, le fénofibrate, les autres fibrates et la niacine (acide nicotinique) à des doses hypolipémiantes (doses = à 1 g/jour), administrés en association avec certains inhibiteurs de l'HMGCoA réductase, augmentent le risque de myopathie, probablement parce qu'ils sont eux-mêmes à l'origine de myopathie lorsqu'ils sont administrés seuls. La dose de 40 mg est contre-indiquée lors de l'association aux fibrates (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Ces patients doivent aussi débuter leur traitement avec la dose de 5 mg.
Ezétimibe : l'utilisation concomitante de 10 mg de rosuvastatine et de 10 mg d'ézétimibe entraîne une augmentation de l'ASC de la rosuvastatine de 1,2 fois sa valeur chez les patients présentant une hypercholestérolémie (voir tableau 1). Une interaction pharmacodynamique, au regard des effets indésirables, entre la rosuvastatine et l'ézétimibe ne peut pas être exclue (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Antiacides : la prise concomitante de rosuvastatine et d'un antiacide contenant un hydroxyde d'aluminium et de magnésium entraîne une diminution de la concentration plasmatique de rosuvastatine d'environ 50 %. Cet effet diminue si l'antiacide est administré 2 heures après la rosuvastatine. La signification clinique de cette interaction n'a pas été étudiée.
Érythromycine : l'utilisation concomitante de rosuvastatine et d'érythromycine entraîne une diminution de 20 % de l'ASC(0-t) et une diminution de 30 % de la concentration maximale (Cmax) de rosuvastatine. Cette interaction peut être due à une augmentation de la motilité intestinale induite par l'érythromycine.
Cytochrome P450 : les résultats des études in vitro et in vivo montrent que la rosuvastatine n'est ni un inhibiteur ni un inducteur des isoenzymes du cytochrome P450. De plus, la rosuvastatine est un substrat mineur pour ces isoenzymes. Par conséquent, aucune interaction résultant du métabolisme via le cytochrome P450 n'est attendue. Aucune interaction cliniquement significative n'a été observée entre la rosuvastatine et le fluconazole (inhibiteur du CYP2C9 et CYP3A4) ou le kétoconazole (inhibiteur du CYP2A6 et CYP3A4).
Ticagrélor : Le ticagrélor peut affecter l'excrétion rénale de la rosuvastatine, augmentant le risque d'accumulation de la rosuvastatine. Bien que le mécanisme exact ne soit pas connu, dans quelques cas, l'utilisation concomitante du ticagrélor et de la rosuvastatine entraîne une diminution de la fonction rénale, une augmentation du taux de CPK et une rhabdomyolyse.
Interactions nécessitant des ajustements de la posologie de rosuvastatine (voir tableau 1) : lorsqu'il est nécessaire d'administrer de façon concomitante la rosuvastatine avec d'autres médicaments connus pour augmenter l'exposition à la rosuvastatine, la posologie de la rosuvastatine doit être ajustée. Commencer avec une dose de rosuvastatine 5 mg une fois par jour si l'augmentation attendue de l'exposition (ASC) est d'approximativement 2 fois sa valeur ou plus. La dose maximale journalière de la rosuvastatine doit être ajustée afin que l'exposition attendue à la rosuvastatine ne soit pas supérieure à celle d'une dose journalière de 40 mg de rosuvastatine sans interaction médicamenteuse, comme par exemple une dose de rosuvastatine 20 mg avec du gemfibrozil (augmentation de l'exposition de 1,9 fois), et une dose de rosuvastatine 10 mg avec l'association ritonavir/atazanavir (augmentation de l'exposition de 3,1 fois).
S'il est observé que le médicament augmente l'ASC de la rosuvastatine de moins de 2 fois, il n'est pas nécessaire de diminuer la dose initiale mais il faut être prudent si la dose de ROSUVASTATINE ACCORD est augmentée au-delà de 20 mg.
Tableau 1. Effet de l'administration concomitante de médicaments sur l'exposition à la rosuvastatine (ASC ; par ordre décroissant de surface) à partir des essais cliniques publiés
Multiplication par deux ou plus de l'ASC de la rosuvastatine | ||
Schéma posologique du médicament administré en association | Schéma posologique de la rosuvastatine | Modification de l'ASC de la rosuvastatine* |
Sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (400 mg - 100 mg - 100 mg) + Voxilaprévir (100 mg) 1 fois par jour, 15 jours | 10 mg, dose unique | ? 7,4 fois |
Ciclosporine 75 mg 2 fois/jour jusqu'à 200 mg 2 fois/jour, 6 mois | 10 mg 1 fois/jour, 10 jours | ? 7,1 fois |
Darolutamide 600 mg 2 fois/jour, 5 jours | 5 mg, dose unique | ? 5,2 fois |
Régorafénib 160 mg, 1 fois par jour, 14 jours | 5 mg, dose unique | ? 3,8 fois |
Atazanavir 300 mg / Ritonavir 100 mg 1 fois/jour, 8 jours | 10 mg, dose unique | ? 3,1 fois |
Velpatasvir 100 mg 1 fois par jour | 10 mg, dose unique | ? 2,7 fois |
Ombitasvir 25 mg/paritaprévir 150 mg/ Ritonavir 100 mg 1 fois par jour / dasabuvir 400 mg 2 fois par jour, 14 jours | 5 mg, dose unique | ? 2,6 fois |
Teriflunomide | Non disponible | ? 2,5 fois |
Grazoprévir 200 mg/elbasvir 50mg 1 fois par jour, 11 jours | 10 mg, dose unique | ? 2,3 fois |
Glécaprévir 400 mg/pibrentasvir 120 mg 1 fois par jour, 7 jours | 5 mg, 1 fois par jour, 7 jours | ? 2,2 fois |
Lopinavir 400 mg / Ritonavir 100 mg 2 fois/jour, 17 jours | 20 mg 1 fois/jour, 7 jours | ? 2,1 fois |
Capmatinib 400 mg 1 fois par jour | 10 mg, dose unique | ? 2,1 fois |
Clopidogrel 300 mg dose de charge, suivi de 75 mg à 24h | 20 mg, dose unique | ? 2 fois |
Fostamatinib 100 mg 2 fois par jour | 20 mg, dose unique | ? 2 fois |
Febuxostat 120 mg 1 fois par jour | 10 mg, dose unique | ? 2 fois |
Gemfibrozil 600 mg 2 fois/jour, 7 jours | 80 mg, dose unique | ? 1,9 fois |
Augmentation de moins de 2 fois de l'ASC de la rosuvastatine | ||
Schéma posologique du médicament administré en association | Schéma posologique de la rosuvastatine | Modification de l'ASC de la rosuvastatine* |
Eltrombopag 75 mg 1 fois/jour, 5 jours | 10 mg, dose unique | ? 1,6 fois |
Darunavir 600 mg / Ritonavir 100 mg 2 fois/jour, 7 jours | 10 mg 1 fois/jour, 7 jours | ? 1,5 fois |
Tipranavir 500 mg / Ritonavir 200 mg 2 fois/jour, 11 jours | 10 mg, dose unique | ? 1,4 fois |
Dronédarone 400 mg 2 fois/jour | Non disponible | ? 1,4 fois |
Itraconazole 200 mg 1 fois/jour, 5 jours | 10 mg, dose unique | ? 1,4 fois** |
Ezétimibe 10 mg 1 fois/jour, 14 jours | 10 mg 1 fois/jour, 14 jours | ? 1,2 fois** |
Diminution de l'ASC de la rosuvastatine | ||
Schéma posologique du médicament administré en association | Schéma posologique de la rosuvastatine | Modification de l'ASC de la rosuvastatine* |
Erythromycine 500 mg 4 fois/jour, 7 jours | 80 mg, dose unique | ? 28% |
Baicaline 50 mg 3 fois/jour, 14 jours | 20 mg, dose unique | ? 47% |
*Les résultats présentés en multiples de (ou x-fois) représentent le rapport entre l'administration concomitante des deux produits et la rosuvastatine seule. Les résultats présentés en % représentent la différence relative en % par rapport à la rosuvastatine seule. Une augmentation est indiquée par « ? », aucun changement par « ? », une diminution par « ? ». **Plusieurs études d'interaction ont été effectuées à différentes doses de Rosuvastatine, le tableau met en évidence le rapport le plus significatif. ASC = aire sous la courbe |
Effet de la rosuvastatine sur les médicaments co-administrés
Antivitamine K : comme avec les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, l'initiation du traitement ou l'augmentation de la posologie de la rosuvastatine chez les patients traités par AVK (par exemple la warfarine ou un autre anticoagulant coumarinique) peut entraîner une augmentation de l'INR. L'arrêt de la rosuvastatine ou la baisse de sa posologie peut entraîner une diminution de l'INR. Dans ces conditions, une surveillance de l'INR est recommandée.
Contraception orale/traitement hormonal substitutif (THS) : l'utilisation concomitante de rosuvastatine et d'une contraception orale entraîne une augmentation de l'ASC de l'éthinylestradiol et du norgestrel (respectivement de 26 % et 34 %). Ces augmentations de taux plasmatiques doivent être prises en compte lors du choix de la dose du contraceptif oral. Il n'existe pas de données pharmacocinétiques disponibles pour des sujets traités simultanément par rosuvastatine et un THS, par conséquent, un effet similaire ne peut être exclu. Cette association a été cependant largement utilisée chez des femmes au cours des essais cliniques et a été bien tolérée.
Autres médicaments:
Digoxine : sur la base de données d'études d'interactions spécifiques, aucune interaction cliniquement significative avec la digoxine n'est attendue.
Acide fusidique : les études d'interactions entre la rosuvastatine et l'acide fusidique n'ont pas été conduites. Le risque de myopathie incluant une rhabdomyolyse peut être augmenté par l'administration concomitante d'acide fusidique par voie systémique avec les statines. Le mécanisme de cette interaction (qu'il soit pharmacodynamique ou pharmacocinétique, ou les deux) est encore inconnu. Des cas de rhabdomyolyse ont été rapportés (dont certains fatals) chez les patients recevant cette association. Si le traitement par l'acide fusidique par voie systémique est nécessaire, celui par la rosuvastatine doit être arrêté pendant toute la durée du traitement par l'acide fusidique (voir également rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Population pédiatrique :
Les études d'interaction ont été uniquement réalisées chez l'adulte. L'étendue des interactions dans la population pédiatrique n'est pas connue.
CRESTOR_20022019_AVIS_CT17446
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Télécharger le documentNoyau du comprimé : Lactose anhydre, Cellulose microcristalline, Magnésium oxyde, Magnésium stéarate, Crospovidone, Pelliculage : Hypromellose, Triacétine, Titane dioxyde, Lactose monohydraté, Fer oxyde, Jaune de quinoléine, Bleu brillant FCF
ACCORD HEALTHCARE FRANCE
635 rue de la Chaude Rivière
59800
LILLE
Code UCD7 : 9426574
Code UCD13 : 3400894265740
Code CIS : 69414886
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : ACCORD HEALTHCARE FRANCE
Laboratoire exploitant : ACCORD HEALTHCARE FRANCE
Prix vente TTC : 5.36€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 5.36€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 25/05/2016
Rectificatif AMM : 12/04/2024
Marque : ROSUVASTATINE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930053812
Référence LPPR : Aucune
CRESTOR 10 mg, comprimé pelliculé, boîte de 28 (détails indisponibles)
CRESTOR 10 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30
CRESTOR 10 mg, comprimé pelliculé, boîte de 50
CRESTOR 10 mg, comprimé pelliculé, boîte de 60 (détails indisponibles)
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