SLINDA

Principes actifs : Comprimé pelliculé actif blanc :

Les gammes de produits

SLINDA 4 mg cp

Non remboursé

Sur prescription seulement

Contraception orale

Forme :

 Comprimé pelliculé

Catégories :

 Contraception et interruption de grossesse, Contraception hormonale, Progestatifs, Drospirénone

Principes actifs :

 Comprimé pelliculé actif blanc :, Drospirénone

Posologie pour SLINDA 4 mg cp

Indications

Contraception orale

Posologie

Adulte - Enfant de plus de 12 ans . de sexe féminin en âge de procréer. Contraception orale (implicite)
1 comprimé par jour au même moment de la journée. A prendre régulièrement et sans oubli.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

CONTACTER un médecin dès que possible en cas :
-  de douleur intense ou d'un gonflement de l'une des jambes, d'une douleur inexpliquée dans la poitrine, d'un essoufflement, d'une toux inhabituelle, en particulier en présence de sang dans les crachats ;
-  de douleurs d'estomac sévères d'apparition soudaine ou d'un teint jaune (possible jaunissement de la peau ou du blanc des yeux ou urines foncées) ;
-  d'une grosseur dans les seins ;
-  d'une douleur soudaine ou intense dans le bas-ventre ou à l'estomac ;
-  d'une immobilisation ou d'une intervention chirurgicale programmée (consulter un médecin au moins quatre semaines à l'avance) ;
-  de saignements vaginaux abondants et inhabituels ;
-  d'un test de grossesse positif ;
-  de changements d'humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.

SURVEILLER régulièrement les seins et PRENDRE contact avec un médecin dès que possible en cas de grosseur au niveau d'un sein.
EVITER le pamplemousse ou le jus de pamplemousse pendant le traitement.

PRUDENCE en cas de prise de millepertuis (Hypericum perforatum) au cours du traitement.


Contre-indications pour SLINDA 4 mg cp

  • Maladie thrombo-embolique veineuse
  • Affection hépatique sévère ou antécédent en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques
  • Insuffisance rénale sévère
  • Insuffisance rénale aiguë
  • Tumeur maligne sensible aux stéroïdes sexuels
  • Saignement vaginal inexpliqué
  • Grossesse
  • Fille prépubère
  • Sujet de sexe masculin
  • Femme ménopausée
  • Intolérance au lactose

Effets indésirables pour SLINDA 4 mg cp

Niveau d’apparition des effets indésirables

Fréquent

Acné

Céphalée

Douleur abdominale

Dysménorrhée

Prise de poids

Métrorragie

Hémorragie vaginale

Nausée

Règles irrégulières

Changement d'humeur

Inconfort mammaire

Trouble de la libido

Alopécie

Aménorrhée

Anémie

Anxiété

Constipation

Diarrhée

Fatigue

Hyperhidrose

Hyperkaliémie

Hypertension

Infection vaginale

Leucorrhée

Troubles menstruels

Vertige

Dépression

Douleur pelvienne

Eruption cutanée

Oedème périphérique

Séborrhée

Augmentation des transaminases

Bouffées de chaleur

Humeur dépressive

Hypersensibilité

Vomissement

Prurit cutané

Dermatite

Léiomyome utérin

Kyste de l'ovaire

Trouble de l'appétit

Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine

Augmentation des triglycérides sanguins

Sécheresse vulvovaginale

Augmentation de la bilirubine sanguine

Augmentation des gamma-glutamyltransférases

Galactorrhée

Perte de poids

Polyurie

Prurit vulvovaginal

Intolérance aux lentilles de contact

Dysplasie cervicale

Kyste mammaire


Des modifications du profil de saignement sont un effet indésirable fréquemment signalé dans les essais cliniques (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Les effets indésirables les plus couramment rapportés dans les essais cliniques à long terme portant sur plus de 9 cycles de traitement par la drospirénone (2 700 femmes) étaient l'acné (3,8 %), une métrorragie (2,9 %), des maux de tête (2,7 %) et des douleurs mammaires (2,2 %).

Liste tabulée des effets indésirables

Les effets indésirables rapportés dans les essais cliniques à court et à long terme effectués avec SLINDA sont répertoriés dans le tableau ci-dessous.

Toutes les réactions indésirables sont classées par classe de système d'organes et par fréquence : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le SLINDA 4 mg cp

Grossesse

SLINDA ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.

Si une grossesse survient pendant le traitement par SLINDA, le traitement doit être arrêté immédiatement.

Des études épidémiologiques n'ont révélé aucun risque accru de malformations congénitales chez les enfants nés de femmes ayant pris de la drospirénone avant la grossesse, ni un effet tératogène lorsque la drospirénone a été prise par inadvertance pendant la grossesse.

Des études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Sur la base de ces données chez l'animal, des effets indésirables liés à l'action hormonale de la substance active ne peuvent être exclus.

Allaitement

Des quantités négligeables de drospirénone sont excrétées dans le lait maternel. La dose quotidienne de drospirénone retrouvée chez le bébé est < 1 % de la dose maternelle. Ainsi, aux doses thérapeutiques de SLINDA, aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu. Sur la base des données disponibles, SLINDA peut être utilisé pendant l'allaitement.

Fertilité

SLINDA est indiqué pour la prévention de la grossesse.


Mise en garde pour SLINDA 4 mg cp

Mise en garde

Si la patiente présente l'un des troubles ou l'un des facteurs de risque mentionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par SLINDA doit être mise en balance avec les risques possibles pour chaque femme et être discutés avec elle avant qu'elle ne décide de commencer SLINDA.

En cas d'aggravation, d'exacerbation ou de première apparition de l'une de ces affections, la femme doit contacter son médecin. Le médecin doit alors décider si l'utilisation de SLINDA doit être interrompue.

Hyperkaliémie

La drospirénone est un antagoniste de l'aldostérone et possède des propriétés épargneuses du potassium. Dans la plupart des cas, aucune augmentation du taux de potassium n'est à prévoir. Cependant, il est recommandé de vérifier les taux de potassium sérique pendant le premier cycle de traitement chez les femmes présentant une insuffisance rénale pour lesquelles la kaliémie est située dans la limite supérieure à la normale avant traitement, et en cas de prise associée de médicaments épargneurs de potassium (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Troubles circulatoires

D'après les études épidémiologiques, il existe peu de preuves d'une association entre les préparations progestatives seules et un risque accru d'infarctus du myocarde ou de thrombo-embolie cérébrale. Le risque d'événements cardiovasculaires et cérébraux est plutôt lié à l'âge, à l'hypertension et au tabagisme. Chez les femmes hypertendues, le risque d'accident vasculaire cérébral peut être légèrement accru par les préparations progestatives seules.

Bien que cela ne soit pas statistiquement significatif, certaines études indiquent qu'il pourrait y avoir un risque légèrement accru de thrombo-embolie veineuse (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) associée à l'utilisation de préparations progestatives seules. Les facteurs de risque généralement reconnus de thrombo-embolie veineuse (TEV) incluent des antécédents personnels ou familiaux (TEV dans la fratrie ou chez un parent relativement jeune), l'âge, l'obésité, une immobilisation prolongée, une intervention chirurgicale grave ou un traumatisme majeur.

Le traitement doit être interrompu immédiatement en présence de symptômes d'un événement thrombotique veineux ou artériel (ou en cas de suspicion), et l'arrêt du traitement par SLINDA doit être envisagé en cas d'immobilisation prolongée pour cause d'intervention chirurgicale ou de maladie.

Métabolisme osseux

Le traitement par SLINDA entraîne une diminution des concentrations sériques d'œstradiol, à un niveau correspondant à celui de la phase folliculaire précoce. À l'heure actuelle, on ignore si la diminution des taux sériques d'œstradiol pourrait avoir un effet cliniquement significatif sur la densité minérale osseuse. La diminution de la densité minérale osseuse est particulièrement préoccupante à l'adolescence et au début de l'âge adulte, période critique de la formation osseuse. On ignore si la diminution de la densité minérale osseuse dans cette population réduira le pic de masse osseuse et augmentera le risque ultérieur de fracture.

Cancer du sein

Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu'il existe une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes sous contraception orale, principalement sous association œstro-progestative. L‘excès de risque disparaît progressivement au cours des 10 années qui suivent l'arrêt de la prise d'un contraceptif oral combiné (COC). Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre plus élevé de cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices actuelles et utilisatrices récentes de COC reste faible par rapport au risque global de cancer du sein. Ces études ne fournissent aucune preuve d'un lien de causalité. L'excès de risque observé peut être dû à un diagnostic plus précoce du cancer du sein chez les utilisatrices de contraceptifs oraux, aux effets biologiques des contraceptifs oraux ou à une combinaison des deux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices de contraceptifs oraux ont tendance à être à un stade moins avancé sur le plan clinique que les cancers diagnostiqués chez les femmes qui n'ont jamais utilisé de contraceptifs oraux.

Le risque qu'un cancer du sein soit diagnostiqué chez les utilisatrices de préparations progestatives seules est peut-être d'une ampleur similaire à celle associée aux COC. Cependant, pour les contraceptifs progestatifs seuls, les preuves sont basées sur des populations d'utilisatrices beaucoup plus réduites et sont donc moins concluantes que celles des COC.

Autres tumeurs

Dans de rares cas, des tumeurs hépatiques bénignes et dans de plus rares cas encore, des tumeurs hépatiques malignes ont été rapportées chez des utilisatrices de contraceptifs hormonaux combinés. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont entraîné des hémorragies intra-abdominales menaçant le pronostic vital. Une tumeur hépatique doit être évoquée dans le diagnostic différentiel en cas de survenue de douleur abdominale haute sévère, d'hypertrophie hépatique ou de signes d'hémorragie intra-abdominale.

Grossesse extra-utérine

La protection des pilules progestatives seules traditionnelles vis-à-vis des grossesses extra-utérines n'est pas aussi bonne qu'avec les COC, en raison de la survenue fréquente d'ovulations au cours de l'utilisation des pilules uniquement progestatives. Bien que SLINDA inhibe l'ovulation de façon constante, une grossesse extra-utérine doit être envisagée dans le diagnostic différentiel si la femme présente une aménorrhée ou des douleurs abdominales.

Fonction hépatique

Il faut interrompre le traitement par SLINDA en cas de survenue d'un ictère. Les hormones stéroïdes peuvent être mal métabolisées chez les patientes présentant une insuffisance hépatique. La survenue d'altérations aiguës ou chroniques de la fonction hépatique peut nécessiter l'arrêt de l'utilisation de SLINDA jusqu'à ce que les paramètres de la fonction hépatique reviennent à la normale et que le lien de causalité avec SLINDA ait été exclue.

Diabète

Bien que les progestatifs puissent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose, il n'y a pas de preuve de la nécessité de modifier le schéma thérapeutique chez les diabétiques utilisant des pilules progestatives seules (POP) comme SLINDA. Cependant, les patientes diabétiques doivent être surveillées attentivement pendant les premiers mois d'utilisation, lors de l'instauration du traitement. Une attention particulière doit être portée aux patients diabétiques présentant une atteinte vasculaire.

Autres pathologies

En cas de survenue d'une hypertension constante pendant l'utilisation de SLINDA ou si une augmentation significative de la tension artérielle ne répond pas correctement au traitement antihypertenseur, il convient d'envisager l'arrêt de SLINDA.

Comme avec tout autre contraceptif hormonal, un chloasma peut survenir occasionnellement, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma doivent éviter toute exposition au soleil ou aux rayons ultraviolets pendant la prise de SLINDA.

L'état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l'utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique Effets indésirables). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur médecin en cas de changements d'humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.

Les affections suivantes ont été signalées pendant la grossesse et chez des femmes sous stéroïdes sexuels, mais aucune association avec l'utilisation de progestatifs n'a été établie : ictère et/ou prurit liée à une cholestase, formation de calculs biliaires, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique, perte auditive par otosclérose, angiœdème (héréditaire).

Chaque comprimé blanc actif contient 17,50 mg de lactose et chaque comprimé placebo vert contient 52,7 mg de lactose (sous forme monohydratée). Les patientes présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance totale au galactose, de déficit en lactase ou de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

Consultation/examen médical

Avant l'instauration ou la reprise d'un traitement par SLINDA, une recherche complète des antécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit être effectuée et la présence d'une grossesse doit être exclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, en ayant à l'esprit les contre-indications (voir rubrique Contre-indications) et les mises en garde (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). La femme doit également être invitée à lire attentivement la notice d'utilisation et à suivre les conseils donnés. La fréquence et la nature des examens doivent être basées sur les recommandations en vigueur et adaptées à chaque femme.

Les femmes doivent être informées que les contraceptifs oraux ne protègent pas contre l'infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.

Changements dans le profil de saignement vaginal

Une modification du profil de saignement vaginal peut survenir lors de l'utilisation de contraceptifs hormonaux qui inhibent l'ovulation, y compris SLINDA (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Si les saignements sont très fréquents et irréguliers, une autre méthode contraceptive doit être envisagée. Si les symptômes persistent, une cause organique doit être exclue. La gestion d'une aménorrhée au cours du traitement dépendra de la prise ou non des comprimés conformément aux instructions et peut inclure un test de grossesse.

Le traitement doit être arrêté si une grossesse survient.

Efficacité réduite

L'efficacité des pilules progestatives seules (POP) peut être réduite dans le cas par exemple de comprimés oubliés (voir rubrique Posologie et mode d'administration), de troubles gastro-intestinaux (voir rubrique Posologie et mode d'administration) ou de traitement concomitant (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Examens biologiques

L'utilisation de stéroïdes contraceptifs peut modifier les résultats de certains examens biologiques tels que : les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique de protéines (porteuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et les lipides/lipoprotéines, les paramètres du métabolisme glucidique, les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse.

Précautions d'emploi

Hyperkaliémie au cours de l'insuffisance rénale

Hypertension

Antécédent familial thrombo-embolique veineux

Obésité

Immobilisation prolongée

Intervention chirurgicale majeure

Traumatisme majeur

Accident thrombo-embolique artériel

Adolescent

Hypertrophie hépatique

Hémorragie intra-abdominale

Aménorrhée

Douleur abdominale

Grossesse extra-utérine

Ictère

Insuffisance hépatique

Diabétique

Antécédent de chloasma

Changement d'humeur

Symptôme dépressif

Vomissement

Diarrhée

Aptitude à conduire

Aucune étude sur les effets sur la capacité de conduire et d'utiliser des machines n'a été effectuée avec SLINDA.

Aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été observé chez les utilisatrices de contraceptifs hormonaux.

Interaction avec d'autre médicaments

Effet d'autres médicaments sur SLINDA

Des interactions peuvent survenir entre SLINDA et d'autres médicaments inducteurs des enzymes microsomales. Cela peut induire une augmentation de la clairance des hormones sexuelles et conduire à des métrorragies et/ou un échec de la contraception.

Prise en charge

L'induction enzymatique peut survenir après quelques jours de traitement. L'induction enzymatique maximale est généralement observée après quelques semaines. Après arrêt du traitement médicamenteux, l'induction enzymatique peut se maintenir environ 4 semaines.

Traitement à court terme

Les femmes sous traitement avec des médicaments inducteurs enzymatiques doivent utiliser temporairement une méthode barrière ou une autre méthode de contraception en plus de la pilule progestative seule (POP). La méthode barrière doit être utilisée pendant toute la période d'administration concomitante du médicament et pendant 28 jours après son arrêt.

Si l'administration du médicament concomitant se poursuit après avoir fini les comprimés actifs de la plaquette de POP, les comprimés placebo doivent être jetés et la plaquette suivante de POP doit être immédiatement commencée.

Traitement à long terme

Chez les femmes sous traitement à long terme avec des inducteurs enzymatiques, une autre méthode de contraception fiable, non hormonale, est recommandée.

Les interactions suivantes ont été décrites dans la littérature (essentiellement avec des contraceptifs combinés mais aussi occasionnellement avec des pilules progestatives seules).

Substances augmentant la clairance des hormones contraceptives (diminution de l'efficacité contraceptive par induction enzymatique), par exemple :

Barbituriques, bosentan, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine, les médicaments anti-VIH (ritonavir, névirapine, efavirenz), et possiblement aussi le felbamate, la griséofulvine, l'oxcarbazépine, le topiramate et les produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).

Substances induisant des effets variables sur la clairance des hormones contraceptives :

Lorsqu'elles sont co-administrées avec des hormones sexuelles, de nombreuses associations d'inhibiteurs de la protéase du VIH (par exemple ritonavir, nelfinavir) et d'inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (par exemple névirapine, efavirenz) et/ou des associations avec des médicaments inhibiteurs du virus de l'hépatite C (VHC) (par exemple bocéprévir, télaprévir), peuvent augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques des progestatifs. L'effet net de ces modifications peuvent avoir une signification clinique dans certains cas.

Par conséquent, les informations de prescription des médicaments concomitants pour le traitement du VIH et du VHC doivent être consultées afin d'identifier des interactions potentielles et les recommandations associées. En cas de doute, une méthode barrière additionnelle de contraception doit être utilisée par les femmes qui prennent un médicament inhibiteur de la protéase ou inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse.

Substances diminuant la clairance des hormones contraceptives (inhibiteurs enzymatiques) :

La pertinence clinique des interactions potentielles avec les inhibiteurs enzymatiques n'est pas connue.

L'administration concomitante d'inhibiteurs puissants ou modérés du cytochrome CYP3A4 tels que les antifongiques azolés (par exemple, le fluconazole, l'itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole), le vérapamil, les macrolides (par exemple, la clarithromycine, l'érythromycine), le diltiazem et le jus de pamplemousse peut augmenter les concentrations plasmatiques du progestatif. Dans une étude à doses multiples évaluant l'administration concomitante (10 jours) du kétoconazole, puissant inhibiteur du CYP3A4, avec deux préparations hormonales contenant de la drospirénone (drospirénone 3 mg + œstradiol 1,5 mg et drospirénone 3 mg + éthinylestradiol 0,02 mg), l'ASC (0-24h) de la drospirénone a été multipliée respectivement par 2,3 et 2,7.

Effet de SLINDA sur d'autres médicaments

Les contraceptifs hormonaux peuvent influencer le métabolisme de certaines autres substances actives. En conséquence, les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent soit augmenter (par exemple, la cyclosporine) soit diminuer (par exemple, la lamotrigine).

D'après des études in vitro et des études d'interaction in vivo menées chez des femmes volontaires utilisant l'oméprazole, la simvastatine et le midazolam comme substrat marqueur, une interaction cliniquement pertinente de la drospirénone avec le métabolisme médié par le cytochrome P450 d'autres substances actives est peu probable.

Interactions pharmacodynamiques

Les données publiées ne montrent pas d'effet significatif sur le potassium sérique en cas d'utilisation concomitante de drospirénone et d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine ou d'AINS chez les patients ne présentant pas d'insuffisance rénale. L'utilisation concomitante de SLINDA avec des antagonistes de l'aldostérone ou des diurétiques épargneurs de potassium n'a pas été étudiée. Dans ce cas, le potassium sérique doit être dosé au cours du premier cycle de traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).


Informations complémentaires pour SLINDA 4 mg cp

Documents associés

Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur

Télécharger le document

Q/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »

Télécharger le document

Conservation des médicaments en cas de vague de chaleur

Télécharger le document

CLASSIFICATION DES CONTRACEPTIFS ORAUX

Télécharger le document

Contraceptifs oraux estroprogestatifs et risque de thrombose veineuse - Point d information

Télécharger le document

Excipients

Comprimé pelliculé actif blanc : Noyau du comprimé : Cellulose microcristalline, Lactose, Silice colloïdale, Magnésium stéarate, Pelliculage : Polyvinylique alcool, Titane dioxyde, Macrogol, Talc, Comprimés pelliculés placebo verts : Noyau du comprimé : Lactose monohydraté, Amidon de maïs, Povidone, Silice colloïdale, Magnésium stéarate, Pelliculage : Hypromellose, Triacétine, Polysorbate 80, Titane dioxyde, Laque aluminique d'indigotine, Fer oxyde

Exploitant / Distributeur

EXELTIS SANTE

15 Rue de Vannes

92100

BOULOGNE-BILLANCOURT

Code UCD7 : 9455386

Code UCD13 : 3400894553861

Code CIS : 68971188

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : EXELTIS HEALTHCARE S.L

Laboratoire exploitant : EXELTIS SANTE

Prix vente TTC : Non communiqué

Taux de TVA : 10%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 0€

Taux SS : 0%

Agréments collectivités : Non

Code acte pharmacie : PHN

Date AMM : 21/11/2019

Rectificatif AMM : 11/07/2024

Marque : SLINDA

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400930192740

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé, boîte de 3 plaquettes de 28 comprimés pelliculés (24 blancs + 4 verts)

Comprimé pelliculé

Besoin d'aide ?

Visitez notre centre de support ou contactez-nous !

Rendez-vous et téléconsultation
avec vos professionnels de santé


  • Maiia - © 2025 Tous droits réservés

    Version 1.247.0.293

    Les professionnels de santé ayant souscrit à la prise de rendez-vous en ligne apparaissent en priorité dans les pages de recherche et d'annuaire.