SLINDA
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Contraception et interruption de grossesse, Contraception hormonale, Progestatifs, Drospirénone
Principes actifs :
Comprimé pelliculé actif blanc :, Drospirénone
Contraception orale
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . de sexe féminin en âge de procréer. Contraception orale (implicite)
1 comprimé par jour au même moment de la journée.
A prendre régulièrement et sans oubli.
Voie orale
CONTACTER un médecin dès que possible en cas :
- de douleur
intense ou d'un gonflement de l'une des jambes, d'une douleur inexpliquée dans
la poitrine, d'un essoufflement, d'une toux inhabituelle, en particulier en
présence de sang dans les crachats ;
- de douleurs d'estomac
sévères d'apparition soudaine ou d'un teint jaune (possible jaunissement
de la peau ou du blanc des yeux ou urines foncées) ;
- d'une grosseur
dans les seins ;
- d'une douleur
soudaine ou intense dans le bas-ventre ou à l'estomac ;
- d'une immobilisation
ou d'une intervention chirurgicale programmée (consulter un médecin au moins
quatre semaines à l'avance) ;
- de saignements
vaginaux abondants et inhabituels ;
- d'un test
de grossesse positif ;
- de changements d'humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps
après le début du traitement.
SURVEILLER régulièrement les seins et PRENDRE contact avec un médecin
dès que possible en cas de grosseur au niveau d'un
sein.
EVITER
le pamplemousse ou le jus de pamplemousse pendant le traitement.
PRUDENCE
en cas de prise de millepertuis (Hypericum perforatum) au cours du traitement.
Alopécie
Aménorrhée
Anémie
Anxiété
Constipation
Diarrhée
Fatigue
Hyperhidrose
Hyperkaliémie
Hypertension
Infection vaginale
Leucorrhée
Troubles menstruels
Vertige
Dépression
Douleur pelvienne
Eruption cutanée
Oedème périphérique
Séborrhée
Augmentation des transaminases
Bouffées de chaleur
Humeur dépressive
Hypersensibilité
Vomissement
Prurit cutané
Dermatite
Léiomyome utérin
Kyste de l'ovaire
Trouble de l'appétit
Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine
Augmentation des triglycérides sanguins
Sécheresse vulvovaginale
Augmentation de la bilirubine sanguine
Augmentation des gamma-glutamyltransférases
Galactorrhée
Perte de poids
Polyurie
Prurit vulvovaginal
Intolérance aux lentilles de contact
Dysplasie cervicale
Kyste mammaire
Des modifications du profil de saignement sont un effet indésirable fréquemment signalé dans les essais cliniques (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Les effets indésirables les plus couramment rapportés dans les essais cliniques à long terme portant sur plus de 9 cycles de traitement par la drospirénone (2 700 femmes) étaient l'acné (3,8 %), une métrorragie (2,9 %), des maux de tête (2,7 %) et des douleurs mammaires (2,2 %).
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés dans les essais cliniques à court et à long terme effectués avec SLINDA sont répertoriés dans le tableau ci-dessous.
Toutes les réactions indésirables sont classées par classe de système d'organes et par fréquence : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.
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Grossesse
SLINDA ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
Si une grossesse survient pendant le traitement par SLINDA, le traitement doit être arrêté immédiatement.
Des études épidémiologiques n'ont révélé aucun risque accru de malformations congénitales chez les enfants nés de femmes ayant pris de la drospirénone avant la grossesse, ni un effet tératogène lorsque la drospirénone a été prise par inadvertance pendant la grossesse.
Des études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Sur la base de ces données chez l'animal, des effets indésirables liés à l'action hormonale de la substance active ne peuvent être exclus.
Allaitement
Des quantités négligeables de drospirénone sont excrétées dans le lait maternel. La dose quotidienne de drospirénone retrouvée chez le bébé est < 1 % de la dose maternelle. Ainsi, aux doses thérapeutiques de SLINDA, aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu. Sur la base des données disponibles, SLINDA peut être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
SLINDA est indiqué pour la prévention de la grossesse.
Si la patiente présente l'un des troubles ou l'un des facteurs de risque mentionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par SLINDA doit être mise en balance avec les risques possibles pour chaque femme et être discutés avec elle avant qu'elle ne décide de commencer SLINDA.
En cas d'aggravation, d'exacerbation ou de première apparition de l'une de ces affections, la femme doit contacter son médecin. Le médecin doit alors décider si l'utilisation de SLINDA doit être interrompue.
Hyperkaliémie
La drospirénone est un antagoniste de l'aldostérone et possède des propriétés épargneuses du potassium. Dans la plupart des cas, aucune augmentation du taux de potassium n'est à prévoir. Cependant, il est recommandé de vérifier les taux de potassium sérique pendant le premier cycle de traitement chez les femmes présentant une insuffisance rénale pour lesquelles la kaliémie est située dans la limite supérieure à la normale avant traitement, et en cas de prise associée de médicaments épargneurs de potassium (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Troubles circulatoires
D'après les études épidémiologiques, il existe peu de preuves d'une association entre les préparations progestatives seules et un risque accru d'infarctus du myocarde ou de thrombo-embolie cérébrale. Le risque d'événements cardiovasculaires et cérébraux est plutôt lié à l'âge, à l'hypertension et au tabagisme. Chez les femmes hypertendues, le risque d'accident vasculaire cérébral peut être légèrement accru par les préparations progestatives seules.
Bien que cela ne soit pas statistiquement significatif, certaines études indiquent qu'il pourrait y avoir un risque légèrement accru de thrombo-embolie veineuse (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) associée à l'utilisation de préparations progestatives seules. Les facteurs de risque généralement reconnus de thrombo-embolie veineuse (TEV) incluent des antécédents personnels ou familiaux (TEV dans la fratrie ou chez un parent relativement jeune), l'âge, l'obésité, une immobilisation prolongée, une intervention chirurgicale grave ou un traumatisme majeur.
Le traitement doit être interrompu immédiatement en présence de symptômes d'un événement thrombotique veineux ou artériel (ou en cas de suspicion), et l'arrêt du traitement par SLINDA doit être envisagé en cas d'immobilisation prolongée pour cause d'intervention chirurgicale ou de maladie.
Métabolisme osseux
Le traitement par SLINDA entraîne une diminution des concentrations sériques d'œstradiol, à un niveau correspondant à celui de la phase folliculaire précoce. À l'heure actuelle, on ignore si la diminution des taux sériques d'œstradiol pourrait avoir un effet cliniquement significatif sur la densité minérale osseuse. La diminution de la densité minérale osseuse est particulièrement préoccupante à l'adolescence et au début de l'âge adulte, période critique de la formation osseuse. On ignore si la diminution de la densité minérale osseuse dans cette population réduira le pic de masse osseuse et augmentera le risque ultérieur de fracture.
Cancer du sein
Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu'il existe une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes sous contraception orale, principalement sous association œstro-progestative. L‘excès de risque disparaît progressivement au cours des 10 années qui suivent l'arrêt de la prise d'un contraceptif oral combiné (COC). Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre plus élevé de cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices actuelles et utilisatrices récentes de COC reste faible par rapport au risque global de cancer du sein. Ces études ne fournissent aucune preuve d'un lien de causalité. L'excès de risque observé peut être dû à un diagnostic plus précoce du cancer du sein chez les utilisatrices de contraceptifs oraux, aux effets biologiques des contraceptifs oraux ou à une combinaison des deux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices de contraceptifs oraux ont tendance à être à un stade moins avancé sur le plan clinique que les cancers diagnostiqués chez les femmes qui n'ont jamais utilisé de contraceptifs oraux.
Le risque qu'un cancer du sein soit diagnostiqué chez les utilisatrices de préparations progestatives seules est peut-être d'une ampleur similaire à celle associée aux COC. Cependant, pour les contraceptifs progestatifs seuls, les preuves sont basées sur des populations d'utilisatrices beaucoup plus réduites et sont donc moins concluantes que celles des COC.
Autres tumeurs
Dans de rares cas, des tumeurs hépatiques bénignes et dans de plus rares cas encore, des tumeurs hépatiques malignes ont été rapportées chez des utilisatrices de contraceptifs hormonaux combinés. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont entraîné des hémorragies intra-abdominales menaçant le pronostic vital. Une tumeur hépatique doit être évoquée dans le diagnostic différentiel en cas de survenue de douleur abdominale haute sévère, d'hypertrophie hépatique ou de signes d'hémorragie intra-abdominale.
Grossesse extra-utérine
La protection des pilules progestatives seules traditionnelles vis-à-vis des grossesses extra-utérines n'est pas aussi bonne qu'avec les COC, en raison de la survenue fréquente d'ovulations au cours de l'utilisation des pilules uniquement progestatives. Bien que SLINDA inhibe l'ovulation de façon constante, une grossesse extra-utérine doit être envisagée dans le diagnostic différentiel si la femme présente une aménorrhée ou des douleurs abdominales.
Fonction hépatique
Il faut interrompre le traitement par SLINDA en cas de survenue d'un ictère. Les hormones stéroïdes peuvent être mal métabolisées chez les patientes présentant une insuffisance hépatique. La survenue d'altérations aiguës ou chroniques de la fonction hépatique peut nécessiter l'arrêt de l'utilisation de SLINDA jusqu'à ce que les paramètres de la fonction hépatique reviennent à la normale et que le lien de causalité avec SLINDA ait été exclue.
Diabète
Bien que les progestatifs puissent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose, il n'y a pas de preuve de la nécessité de modifier le schéma thérapeutique chez les diabétiques utilisant des pilules progestatives seules (POP) comme SLINDA. Cependant, les patientes diabétiques doivent être surveillées attentivement pendant les premiers mois d'utilisation, lors de l'instauration du traitement. Une attention particulière doit être portée aux patients diabétiques présentant une atteinte vasculaire.
Autres pathologies
En cas de survenue d'une hypertension constante pendant l'utilisation de SLINDA ou si une augmentation significative de la tension artérielle ne répond pas correctement au traitement antihypertenseur, il convient d'envisager l'arrêt de SLINDA.
Comme avec tout autre contraceptif hormonal, un chloasma peut survenir occasionnellement, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma doivent éviter toute exposition au soleil ou aux rayons ultraviolets pendant la prise de SLINDA.
L'état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l'utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique Effets indésirables). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur médecin en cas de changements d'humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.
Les affections suivantes ont été signalées pendant la grossesse et chez des femmes sous stéroïdes sexuels, mais aucune association avec l'utilisation de progestatifs n'a été établie : ictère et/ou prurit liée à une cholestase, formation de calculs biliaires, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique, perte auditive par otosclérose, angiœdème (héréditaire).
Chaque comprimé blanc actif contient 17,50 mg de lactose et chaque comprimé placebo vert contient 52,7 mg de lactose (sous forme monohydratée). Les patientes présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance totale au galactose, de déficit en lactase ou de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Consultation/examen médical
Avant l'instauration ou la reprise d'un traitement par SLINDA, une recherche complète des antécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit être effectuée et la présence d'une grossesse doit être exclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, en ayant à l'esprit les contre-indications (voir rubrique Contre-indications) et les mises en garde (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). La femme doit également être invitée à lire attentivement la notice d'utilisation et à suivre les conseils donnés. La fréquence et la nature des examens doivent être basées sur les recommandations en vigueur et adaptées à chaque femme.
Les femmes doivent être informées que les contraceptifs oraux ne protègent pas contre l'infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.
Changements dans le profil de saignement vaginal
Une modification du profil de saignement vaginal peut survenir lors de l'utilisation de contraceptifs hormonaux qui inhibent l'ovulation, y compris SLINDA (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Si les saignements sont très fréquents et irréguliers, une autre méthode contraceptive doit être envisagée. Si les symptômes persistent, une cause organique doit être exclue. La gestion d'une aménorrhée au cours du traitement dépendra de la prise ou non des comprimés conformément aux instructions et peut inclure un test de grossesse.
Le traitement doit être arrêté si une grossesse survient.
Efficacité réduite
L'efficacité des pilules progestatives seules (POP) peut être réduite dans le cas par exemple de comprimés oubliés (voir rubrique Posologie et mode d'administration), de troubles gastro-intestinaux (voir rubrique Posologie et mode d'administration) ou de traitement concomitant (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Examens biologiques
L'utilisation de stéroïdes contraceptifs peut modifier les résultats de certains examens biologiques tels que : les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique de protéines (porteuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et les lipides/lipoprotéines, les paramètres du métabolisme glucidique, les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse.
Hyperkaliémie au cours de l'insuffisance rénale
Hypertension
Antécédent familial thrombo-embolique veineux
Obésité
Immobilisation prolongée
Intervention chirurgicale majeure
Traumatisme majeur
Accident thrombo-embolique artériel
Adolescent
Hypertrophie hépatique
Hémorragie intra-abdominale
Aménorrhée
Douleur abdominale
Grossesse extra-utérine
Ictère
Insuffisance hépatique
Diabétique
Antécédent de chloasma
Changement d'humeur
Symptôme dépressif
Vomissement
Diarrhée
Aucune étude sur les effets sur la capacité de conduire et d'utiliser des machines n'a été effectuée avec SLINDA.
Aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été observé chez les utilisatrices de contraceptifs hormonaux.
Effet d'autres médicaments sur SLINDA
Des interactions peuvent survenir entre SLINDA et d'autres médicaments inducteurs des enzymes microsomales. Cela peut induire une augmentation de la clairance des hormones sexuelles et conduire à des métrorragies et/ou un échec de la contraception.
Prise en charge
L'induction enzymatique peut survenir après quelques jours de traitement. L'induction enzymatique maximale est généralement observée après quelques semaines. Après arrêt du traitement médicamenteux, l'induction enzymatique peut se maintenir environ 4 semaines.
Traitement à court terme
Les femmes sous traitement avec des médicaments inducteurs enzymatiques doivent utiliser temporairement une méthode barrière ou une autre méthode de contraception en plus de la pilule progestative seule (POP). La méthode barrière doit être utilisée pendant toute la période d'administration concomitante du médicament et pendant 28 jours après son arrêt.
Si l'administration du médicament concomitant se poursuit après avoir fini les comprimés actifs de la plaquette de POP, les comprimés placebo doivent être jetés et la plaquette suivante de POP doit être immédiatement commencée.
Traitement à long terme
Chez les femmes sous traitement à long terme avec des inducteurs enzymatiques, une autre méthode de contraception fiable, non hormonale, est recommandée.
Les interactions suivantes ont été décrites dans la littérature (essentiellement avec des contraceptifs combinés mais aussi occasionnellement avec des pilules progestatives seules).
Substances augmentant la clairance des hormones contraceptives (diminution de l'efficacité contraceptive par induction enzymatique), par exemple :
Barbituriques, bosentan, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine, les médicaments anti-VIH (ritonavir, névirapine, efavirenz), et possiblement aussi le felbamate, la griséofulvine, l'oxcarbazépine, le topiramate et les produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
Substances induisant des effets variables sur la clairance des hormones contraceptives :
Par conséquent, les informations de prescription des médicaments concomitants pour le traitement du VIH et du VHC doivent être consultées afin d'identifier des interactions potentielles et les recommandations associées. En cas de doute, une méthode barrière additionnelle de contraception doit être utilisée par les femmes qui prennent un médicament inhibiteur de la protéase ou inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse.
Substances diminuant la clairance des hormones contraceptives (inhibiteurs enzymatiques) :
La pertinence clinique des interactions potentielles avec les inhibiteurs enzymatiques n'est pas connue.
L'administration concomitante d'inhibiteurs puissants ou modérés du cytochrome CYP3A4 tels que les antifongiques azolés (par exemple, le fluconazole, l'itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole), le vérapamil, les macrolides (par exemple, la clarithromycine, l'érythromycine), le diltiazem et le jus de pamplemousse peut augmenter les concentrations plasmatiques du progestatif. Dans une étude à doses multiples évaluant l'administration concomitante (10 jours) du kétoconazole, puissant inhibiteur du CYP3A4, avec deux préparations hormonales contenant de la drospirénone (drospirénone 3 mg + œstradiol 1,5 mg et drospirénone 3 mg + éthinylestradiol 0,02 mg), l'ASC (0-24h) de la drospirénone a été multipliée respectivement par 2,3 et 2,7.
Effet de SLINDA sur d'autres médicaments
Les contraceptifs hormonaux peuvent influencer le métabolisme de certaines autres substances actives. En conséquence, les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent soit augmenter (par exemple, la cyclosporine) soit diminuer (par exemple, la lamotrigine).
D'après des études in vitro et des études d'interaction in vivo menées chez des femmes volontaires utilisant l'oméprazole, la simvastatine et le midazolam comme substrat marqueur, une interaction cliniquement pertinente de la drospirénone avec le métabolisme médié par le cytochrome P450 d'autres substances actives est peu probable.
Interactions pharmacodynamiques
Les données publiées ne montrent pas d'effet significatif sur le potassium sérique en cas d'utilisation concomitante de drospirénone et d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine ou d'AINS chez les patients ne présentant pas d'insuffisance rénale. L'utilisation concomitante de SLINDA avec des antagonistes de l'aldostérone ou des diurétiques épargneurs de potassium n'a pas été étudiée. Dans ce cas, le potassium sérique doit être dosé au cours du premier cycle de traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentCLASSIFICATION DES CONTRACEPTIFS ORAUX
Télécharger le documentContraceptifs oraux estroprogestatifs et risque de thrombose veineuse - Point d information
Télécharger le documentComprimé pelliculé actif blanc : Noyau du comprimé : Cellulose microcristalline, Lactose, Silice colloïdale, Magnésium stéarate, Pelliculage : Polyvinylique alcool, Titane dioxyde, Macrogol, Talc, Comprimés pelliculés placebo verts : Noyau du comprimé : Lactose monohydraté, Amidon de maïs, Povidone, Silice colloïdale, Magnésium stéarate, Pelliculage : Hypromellose, Triacétine, Polysorbate 80, Titane dioxyde, Laque aluminique d'indigotine, Fer oxyde
EXELTIS SANTE
15 Rue de Vannes
92100
BOULOGNE-BILLANCOURT
Code UCD7 : 9455386
Code UCD13 : 3400894553861
Code CIS : 68971188
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : EXELTIS HEALTHCARE S.L
Laboratoire exploitant : EXELTIS SANTE
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 10%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Non
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 21/11/2019
Rectificatif AMM : 11/07/2024
Marque : SLINDA
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930192740
Référence LPPR : Aucune
SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé, boîte de 3 plaquettes de 28 comprimés pelliculés (24 blancs + 4 verts)
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